ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TRENTIÈME SESSION ORDINAIRE

WINDSOR, CANADA

Du 4 au 6 juin 2000

 

 

 

 

 

ACTES ET DOCUMENTS

VOLUME I

 

 

AG/DEC. 22 à AG/DEC. 24 (XXX-O/00)

AG/RES. 1698 à AG/RES. 1764 (XXX-O/00)

 

TEXTES CERTIFIÉS DES DÉCLARATIONS ET RÉSOLUTIONS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SECRÉTARIAT GÉNÉRAL

ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS

WASHINGTON, D.C. 20006

 

AG


 

ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                              

                                                                                                                        OEA/Ser.P/XXX-O.2

                                                                                                                        8 août 2000

                                                                                                                        Volume 1

 

 

 

 

 

TRENTIÈME SESSION ORDINAIRE

WINDSOR, CANADA

Du 4 au 6 juin 2000

 

 

 

ACTES ET DOCUMENTS

VOLUME I

 

 

AG/DEC. 23 à AG/DEC. 24 (XXX-O/00)

AG/RES. 1698 à AG/RES. 1764 (XXX-O/00)

 

TEXTES CERTIFIÉS DES DÉCLARATIONS ET RÉSOLUTIONS

 

 

 

 

 

 

 

 

SECRÉTARIAT GÉNÉRAL

ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS

WASHINGTON, D.C. 20006

2000

AG

 


OEA/Ser.P/XXX-O.2            ACTES ET DOCUMENTS    VOLUME I                              AG/DEC. 23 à 24 (XXX-O/00)                AG/RES. 1698 à 1764 (XXX-O/00)                AG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

            JE CERTIFIE que le présent volume contient les textes officiels des résolutions adoptées par l’Assemblée générale de l’Organisation des États Américains lors de sa trentième Session ordiniare tenue à Windsor (Canada) du 4 au 6 juin 2000.

 

 

 

 

                                                                                                  César Gaviria

                                                                                               Secrétaire général

                                                                                   Organisation des États Américains

 


TABLES DES MATIÈRES

 

Pages

 

AG/DEC. 23 (XXX-O/00)         Déclaration sur la question des îles Malouines............................... 1

 

AG/DEC. 24 (XXX-O/00           Déclaration de Windsor renforcement de l’Organisation des États Américains      3

 

AG/RES. 1698 (XXX-O/00)       Réunion des ministres de la justice des Amériques......................... 5

 

AG/RES. 1699 (XXX-O/00)       Sixième Conférence spécialisée interaméricaine de droit international privé (CIDIP-VI)       7

 

AG/RES. 1700 (XXX-O/00)       Liberté de commerce et d’investissement dans le Continent américain      9

 

AG/RES. 1701 (XXX-O/00)       Évaluation du fonctionnement du Système interaméricain de protection et de promotion des droits de la personne en vue de son perfectionnement et de son renforcement                                                    11

 

AG/RES. 1702 (XXX-O/00)       Appui à la tâche qu’accomplit l’Institut interaméricain des droits de l’homme        17

 

AG/RES. 1703 (XXX-O/00)       Programme spécial d’appui au Guatemala................................... 19

 

AG/RES. 1704 (XXX-O/00)       Rapport annuel du Comité juridique interaméricain....................... 21

 

AG/RES. 1705 (XXX-O/00)       Programme interaméricain de développement du droit international 25

 

AG/RES. 1706 (XXX-O/00)       Promotion et respect du droit international humanitaire................. 29

 

AG/RES. 1707 (XXX-O/00)       L’Organisation des États Américains et la société civile............... 33

 

AG/RES. 1708 (XXX-O/00)       Projet de Déclaration américaine des droits des populations autochtones   35

 

AG/RES. 1709 (XXX-O/00)       Enfants et conflits armés............................................................ 37

 

AG/RES. 1710 (XXX-O/00)       Coopération de l’Organisation des États Américains avec le Système des Nations Unies    39

 


AG/RES. 1711 (XXX-O/00)       “Défenseurs des droits de la personne dans les Amériques”:  Appui à la tâche accomplie par les particuliers, les groupes et les organisations de la société civile en faveur de la promotion et de la protection des droits de la personne dans les Amériques................................................................................ 41

 

AG/RES. 1712 (XXX-O/00)       Élaboration d’un projet de Convention interaméricaine contre le racisme et toutes les formes de discrimination et d’intolérance..................................... 43

 

AG/RES. 1713 (XXX-O/00)       Coopération du Secrétariat général de l’Organisation des États Américains et du Secrétariat général du Système d’intégration centraméricaine....... 45

 

AG/RES. 1714 (XXX-O/00)       Coopération des Secrétariats généraux de l’Organisation des États Américains et de la Communauté des Caraïbes                             47

 

AG/RES. 1715 (XXX-O/00)       Observations et recommandations formulées sur le rapport annuel de la Commission interaméricaine des droits de l’homme......................................... 49

 

AG/RES. 1716 (XXX-O/00)       Observations et recommandations formulées par les États membres au sujet du rapport annuel de la Cour interaméricaine des droits de l’homme.. 51

 

AG/RES. 1717 (XXX-O/00)       Les droits humains de tous les travailleurs migrants et de leurs familles     53

 

AG/RES. 1718 (XXX-O/00)       Réforme de l’Institut interaméricain des affaires indigènes........... 57

 

AG/RES. 1719 (XXX-O/00)       Considération du statut des Observateurs permanents et de leur participation aux activités et programmes de coopération de l’Organisation des États Américains    59

 

AG/RES. 1720 (XXX-O/00)       Commerce et intégration dans les Amériques.............................. 61

 

AG/RES. 1721 (XXX-O/00)       Promotion de la démocratie........................................................ 65

 

AG/RES. 1722 (XXX-O/00)       Réseau des parlementaires des Amériques.................................. 69

 

AG/RES. 1723 (XXX-O/00)       Renforcement de la probité dans le Continent américain et suivi du programme interaméricain de coopération pour la lutte contre la corruption..... 71

 

AG/RES. 1724 (XXX-O/00)       Renforcement de la démocratie: Fonds spécial............................. 75

 

AG/RES. 1725 (XXX-O/00)       Réforme de la politique du personnel........................................... 77

 

AG/RES. 1726 (XXX-O/00)       Participation continue au Conseil interaméricain pour le développement intégré des États membres qui n’ont pas ratifié le Protocole de Managua....... 89

 

AG/RES. 1727 (XXX-O/00)       Transfert des responsabilités conférées par les résolutions AG/RES. 1628 (XXIX-O/00) et AG/RES. 1653 (XXIX-O/00) à l’Agence interaméricaine pour la coopération et le développement................................................. 91

 

AG/RES.1 728 (XXX-O/00)       Renforcement et revitalisation des liens de l’Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture avec d’autres organes de l’Organisation des États Américains en vue d’envisager des questions d’intérêt continental relatives à l’agriculture            93

 

AG/RES. 1729 (XXX-O/00)       Septième rapport biennal du Secrétaire général sur la mise en œuvre de la résolution AG/RES. 829 (XVI-O/86) “Participation totale et égale de la femme d’ici à l’an 2000”                                                                                         .................................................................................... 95

 

AG/RES. 1730 (XXX-O/00)       Observations et recommandations formulées sur le rapport annuel de la Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues........................ 97

 

AG/RES. 1731 (XXX-O/00)       Appui à la Convention des Nations Unis contre la criminalité transnationale organisée................................................................................. 101

 

AG/RES. 1732 (XXX-O/00)       Approbation et mise en œuvre du Programme interaméricain de promotion des droits humains de la femme et de l’équité ainsi que de la parité hommes-femmes                        103

 

AG/RES. 1733 (XXX-O/00)       Année interaméricaine de l’enfance et de l’adolescence............. 113

 

AG/RES. 1734 (XXX-O/00)       Observations et recommandations formulées sur le rapport annuel du Comité interaméricain contre le terrorisme............................................ 115

 

AG/RES. 1735 (XXX-O/00)       Observations et recommandations formulées sur les rapports annuels des organes, organismes et entités de l’Organisation...................................... 117

 

AG/RES. 1736 (XXX-O/00)       L’impact socio-économique et environnemental des changements climatiques sur les pays du Continent américain..................................................... 119

 

AG/RES. 1737 (XXX-O/00)       Modification au Règlement de l’Assemblée générale.................. 121

 

AG/RES. 1738 (XXX-O/00)       Modernisation de l’OEA et rénovation du Système interaméricain 145

 

AG/RES. 1739 (XXX-O/00)       Réponse de la Commission interaméricaine des télécommunications au mandat émané du Sommet des Amériques............................................ 149

 

AG/RES. 1740 (XXX-O/00)       Convention interaméricaine pour la prévention, la sanction et l’élimination de la violence contre la femme, Convention de Belém do Pará............ 151

 

AG/RES. 1741 (XXX-O/00)       Incorporation de la perspective de la parité hommes-femmes dans les Sommets des Amériques............................................................................... 153

 

AG/RES. 1742 (XXX-O/00)       Le rapt international des mineurs par l’un de leurs parents.......... 155

 

AG/RES. 1743 (XXX-O/00)       Déclaration de l’Organisation des États Américains sur les transferts d’armes individuelles et d’armes légères................................................. 157

 

AG/RES. 1744 (XXX-O/00)       Coopération pour la sécurité dans le Continent américain............ 159

 

AG/RES. 1745 (XXX-O/00)       Appui à l’action contre les mines au Pérou et en Équateur.......... 165

 

AG/RES. 1746 (XXX-O/00)       Barème des quotes-parts versées au Fonds ordinaire.................. 167

 

AG/RES. 1747 (XXX-O/00)       Appui interaméricain au Traité d’interdiction complète des essais nucléaires            169

 

AG/RES. 1748 (XXX-O/00)       Consolidation du régime établi dans le Traité visant l’interdiction des armes nucléaires en Amérique latine et dans les Caraïbes (Traité de Tlatelolco)  171

 

AG/RES. 1749 (XXX-O/00)       Convention interaméricaine sur la transparence de l’acquisition des armes classiques            173

 

AG/RES. 1750 (XXX-O/00)       Convention interaméricaine contre la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de munitions, d’explosifs et d’autres matériels connexes.................. 175

 

AG/RES. 1751 (XXX-O/00)       Appui au programme d’action intégrale contre les mines antipersonnel en Amérique centrale                                                                                    177

 

AG/RES. 1752 (XXX-O/00)       Soutien et suivi du processus des Sommets des Amériques......... 181

 

AG/RES. 1753 (XXX-O/00)       Mission du président de l’Assemblée générale et du Secrétaire général de l’OEA au Pérou   185

 

AG/RES. 1754 (XXX-O/00)       Programme-budget de l’Organisation des États Américains pour 2001      187

 

AG/RES. 1755 (XXX-O/00)       Mécanismes prévus par l’Organisation des États Américains en réponse aux catastrophes naturelles............................................................. 189

 

AG/RES. 1756 (XXX-O/00)       Fonds pour la paix:  Règlement pacifique des différends territoriaux 191

 

AG/RES. 1757 (XXX-O/00)       Mesures appelées à encourager le versement ponctuel des quotes-parts   193

 

AG/RES. 1758 (XXX-O/00)       Programme spécial d’appui aux pays affectés par le phénomène “El Niño            203

 

AG/RES. 1759 (XXX-O/00)       Désignation de l’administrateur du Centre d’études de la justice des Amériques            205

 

AG/RES. 1760 (XXX-O/00)       Appui aux mandats émanés du Sommet des Amériques au sujet du Renforcement des administrations municipales et régionales et de la société civile 207

 

AG/RES. 1761 (XXX-O/00)       Le programme de simulation de l’Assemblée générale................ 209

 

AG/RES. 1762 (XXX-O/00)       La situation des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées dans les Amériques............................................................................... 211

 

AG/RES. 1763 (XXX-O/00)       Suivi des recommandations et des conclusions de la Réunion des ministres de la justice du Continent américain                            213

 

AG/RES. 1764 (XXX-O/00)       Hommage au Secrétaire général adjoint, à l’Ambaasadeur Christopher R. Thomas            215

 

 

 


AG/DEC. 23 (XXX-O/00)

 

DÉCLARATION SUR LA QUESTION DES ÎLES MALOUINES

 

(Adoptée à la quatrième séance plénière

tenue le 6 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

CONSIDÉRANT qu’à plusieurs reprises elle a déclaré que la question des îles Malouines constitue une question d’intérêt permanent pour le Continent américain;

 

RAPPELANT sa résolution AG/RES. 928 (XVIII-O/88) adoptée par consensus le 19 novembre 1988, par laquelle elle demande aux Gouvernements de la République argentine et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord de reprendre les négociations en vue d’arriver, dans les plus brefs délais, à un règlement pacifique du conflit de souveraineté;

 

TENANT COMPTE de sa résolution AG/RES. 1049 (XX-O/90) par laquelle elle exprime sa satisfaction pour la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays, et de sa Déclaration AG/DEC. 5 (XXIII-O/93) par laquelle elle met en relief les excellentes relations bilatérales auxquelles ceux-ci sont parvenus;

 

RECONNAISSANT que l’adhésion du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord à l’Organisation des États Américains en qualité d’Observateur permanent, conformément aux dispositions de la résolution CP/RES. 655 (1041/95), reflète des valeurs et des principes partagés par ce pays et les États membres de l’Organisation, lesquels favorisent une plus grande entente mutuelle;

 

CONSTATANT avec satisfaction que les Gouvernements de la République argentine et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord continuent de consolider leurs relations politiques, commerciales et culturelles, et développent en outre une étroite coopération tant dans leurs rapports bilatéraux que dans les forums internationaux;

 

AYANT ÉCOUTÉ l’exposé du chef de la Délégation de la République argentine;

 

EXPRIME sa satisfaction pour la réaffirmation par le Gouvernement argentin de sa volonté de continuer à explorer toutes les voies possibles de règlement pacifique du différend, ainsi que pour ses observations constructives sur les habitants des îles Malouines;

 

RÉAFFIRME la nécessité que les Gouvernements de la République argentine et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord entament, dans les plus brefs délais, des négociations sur le conflit de souveraineté, en vue de trouver un règlement pacifique à cette controverse prolongée,

 

DÉCIDE de continuer à examiner la question des îles Malouines lors des prochaines Sessions ordinaires de l’Assemblée générale jusqu’au règlement définitif de cette question.


AG/DEC. 24 (XXX-O/00)

 

DÉCLARATION DE WINDSOR

RENFORCEMENT DE L’ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS

 

(Adoptée à la quatrième séance plénière

tenue le 6 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

RAPPELANT que les chefs d’État et de gouvernement des Amériques, réunis lors du Deuxième Sommet des Amériques (Santiago du Chili, 1998), ont reconnu que les institutions continentales, particulièrement l’Organisation des États Américains (OEA), remplissent un rôle important et constructif, et qu’ils ont chargé leurs ministres d’étudier la manière de renforcer et de moderniser ces institutions;

 

TENANT COMPTE de la situation financière difficile de l’Organisation;

 

VU le rapport présenté par le Groupe de travail spécial mixte Conseil permanent/Conseil interaméricain pour le développement intégré sur le renforcement et la modernisation de l’OEA (GETC), ainsi que les rapports présentés par le Secrétariat général sur la situation financière de l’Organisation;

 

            AYANT ÉCOUTÉ les exposés des ministres des affaires étrangères et des chefs de délégations concernant le processus de renforcement de l’Organisation, sa situation financière et les priorités arrêtées pour son programme de travail;

 

RAPPELLE l’importance pour l’Organisation de disposer des ressources financières nécessaires pour qu’elle s’acquitte avec efficacité de sa mission essentielle qui est de servir de forum pour le dialogue politique et la coopération dans le Continent américain;

 

CHARGE le Secrétaire général de présenter aux États membres, dans les meilleurs délais, un plan d’action conçu pour résoudre la crise financière que traverse actuellement l’Organisation, et la doter d’une structure budgétaire qui lui permette d’éviter la récurrence d’une telle situation et de donner suite aux mandats qui lui ont été confiés,

 

EXHORTE les États membres qui sont en retard du versement de leur quote-part de convenir d’un échéancier avec le Secrétariat général pour se mettre à jour dans les meilleurs délais possible.

 


AG/RES. 1698 (XXX-O/00)

 

RÉUNION DES MINISTRES DE LA JUSTICE DES AMÉRIQUES

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

VU le Rapport final de la troisième Réunion des ministres de la justice des Amériques (REMJA-III/doc.14/00 rev.2), qui a eu lieu à San José (Costa Rica) du 1er au 3 mars 2000;

 

            AYANT PRÉSENT À L’ESPRIT que le Plan d’action émané du Deuxième Sommet des Amériques appuie “la tenue périodique de réunions des ministres de la justice des Amériques, dans le cadre de l’Organisation des États Américains”;

 

CONSIDÉRANT:

 

            Que par sa résolution AG/RES. 1615 (XXIX-O/99), elle a convoqué la troisième Réunion des ministres de la justice des Amériques;

 

            Que, conformément à cette résolution AG/RES. 1615 (XXIX-O/99), elle a remercié le Gouvernement de la Trinité-et-Tobago et a accepté son aimable invitation d’accueillir la quatrième Réunion des ministres de la justice des Amériques;

 

            Qu’à sa séance du 5 avril 2000, le Conseil permanent a pris note du Rapport final de la troisième Réunion des ministres de la justice des Amériques,

 

 

DÉCIDE:

 

1.         De remercier le Gouvernement de la République du Costa Rica d’avoir accueilli la troisième Réunion des ministres de la justice des Amériques et pour sa maîtrise de la conduite des travaux.

 

2.         De faire parvenir les conclusions et recommandations de la troisième Réunion des ministres de la Justice des Amériques, (REMJA-III/doc.14/00 rev.2) selon les besoins, aux organes, organismes et entités du Système interaméricain concernés, pour que les suites pertinentes leur soient données.

 

3.         De charger le Conseil permanent d’assurer le suivi de l’application de ces conclusions et recommandations en s’attachant plus particulièrement à celles qui devront être mises en œuvre dans le cadre de l’OEA.

 

4.         De charger le Conseil permanent d’adresser un rapport à l’Assemblée générale lors de sa trente et unième Session ordinaire sur la mise en œuvre de cette résolution, en vue de la convocation de la quatrième Réunion des ministres de la justice des Amériques qui aura lieu à la Trinité-et-Tobago, conformément aux dispositions de la résolution AG/RES. 1615 (XXIX-O/99) et en fonction des ressources inscrites au Programme-budget et d’autres ressources.

 


AG/RES. 1699 (XXX-O/00)

 

SIXIÈME CONFÉRENCE SPÉCIALISÉE INTERAMÉRICAINE DE DROIT

INTERNATIONAL PRIVÉ (CIDIP-VI)

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le rapport du Conseil permanent sur la Sixième Conférence spécialisée interaméricaine de droit international privé (CIDIP-VI) (CP/doc.3291/00);

 

            GARDANT PRÉSENT À L’ESPRIT que par sa résolution AG/RES. 1393 (XXVI-O/96), elle a convoqué la CIDIP-VI;

 

            PRENANT EN COMPTE que le Conseil permanent a approuvé l’ordre du jour de la CIDIP-VI par sa résolution CP/RES.744 (1185/99), et a convoqué deux réunions d’experts préalablement à la tenue de cette Conférence spécialisée;

 

CONSIDÉRANT:

 

            Que par sa résolution AG/RES. 1613 (XXIX-O/99), elle a demandé au Conseil permanent de déterminer, avec la collaboration du Secrétariat général, la date et le lieu des deux Réunions d’experts gouvernementaux convoquées selon le vœu de la résolution CP/RES. 744 (1185/99) pour analyser les documents et établir les études sur des thèmes précisés dans cette résolution;

 

            Que par la même résolution AG/RES. 1613 (XXIX-O/99), elle a demandé au Conseil permanent de fixer la date de la tenue de la CIDIP-VI;

 

            CONSIDÉRANT EN OUTRE que la Réunion d’experts gouvernementaux préparatoire à la CIDIP-VI a eu lieu du 14 au 18 février 2000 au siège de l’Organisation;

 

            AYANT EXAMINÉ le rapport de la Réunion d’experts gouvernementaux préparatoire à la CIDIP-VI (REG/CIDIP-VI/doc.6/00 corr.2),

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         D’exprimer sa satisfaction pour les résultats de la Réunion préparatoire d’experts gouvernementaux et pour les progrès réalisés dans les préparatifs de la Sixième Conférence spécialisée interaméricaine de droit international privé (CIDIP-VI).

 

            2.         De charger le Conseil permanent de continuer à réaliser, à la lumière des conclusions et recommandations de la Réunion préparatoire d’experts gouvernementaux, les travaux qu’il estime nécessaires pour la préparation de la CIDIP-VI.

 

            3.         De demander au Conseil permanent de fixer la date de la tenue en 2001 de la CIDIP-VI, en fonction des crédits ouverts à ce titre dans le Programme-budget et d’autres ressources, et en tenant compte du déroulement des travaux préparatoires et de l’offre d’accueil émanée du Gouvernement du Guatemala.

 

            4.         De prier le Conseil permanent de lui faire rapport lors de sa trente et unième Session ordinaire sur la mise en œuvre de la présente résolution.

 


AG/RES. 1700 (XXX-O/00)

 

LIBERTÉ DE COMMERCE ET D’INVESTISSEMENT

DANS LE CONTINENT AMÉRICAIN

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

RAPPELANT:

 

            La résolution AG/RES. 1364 (XXVI-O/96) intitulée: “Liberté de commerce et d’investissement dans le Continent américain” par laquelle elle a chargé le Comité juridique interaméricain d’examiner la question de la validité, au regard du droit international, de la loi Helms-Burton et de statuer sur cette question;

 

            RECONNAISSANT l’avis du Comité juridique interaméricain (RES/CJI/II-14/96), par lequel cette entité affirme la conclusion à laquelle elle est parvenue à l’unanimité de ses membres, à savoir que “les fondements et l’application éventuelle de la loi faisant l’objet de cet avis juridique, dans les domaines décrits antérieurement, ne sont pas conformes au droit international”;

 

            TENANT COMPTE des résolutions AG/RES. 1447 (XXVII-O/97), AG/RES. 1532 (XXVIII-O/98) et AG/RES. 1614 (XXIX-O/99);

 

            VU le rapport du Conseil permanent sur la liberté de commerce et d’investissement dans le Continent américain (CP/doc.3297/00 corr.1),

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         De prendre note du rapport du Conseil permanent sur la liberté de commerce et d’investissement dans le Continent américain, présenté en application de la résolution AG/RES. 1614 (XXIX-O/99).

 

2.         De demander au Conseil permanent de soumettre un rapport à l’Assemblée générale lors de sa trente et unième Session ordinaire sur le développement des aspects de cette question.

 

 


AG/RES. 1701 (XXX-O/00)

 

ÉVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU SYSTÈME INTERAMÉRICAIN

DE PROTECTION ET DE PROMOTION DES DROITS DE LA PERSONNE

EN VUE DE SON PERFECTIONNEMENT ET DE SON RENFORCEMENT

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

VU:

 

            Le rapport du Conseil permanent sur l’évaluation et le perfectionnement du Système interaméricain de protection et de promotion des droits de la personne, établi en vertu des dispositions de la résolution AG/RES. 1633 (XXIX-O/99) (CP/doc.3302/00);

 

            Le rapport du Président de la Commission des questions juridiques et politiques relatif au Dialogue sur le Système interaméricain de protection et de promotion des droits de la personne (CP/CAJP-1610/00 rev.2) qui s’est déroulé dans le cadre de cette Commission, et qui a identifié les diverses questions abordées ainsi que les consensus et les points de divergence existant à cet égard;

 

           AYANT PRÉSENT À L’ESPRIT que les États membres de l’Organisation des États Américains ont proclamé, à l’article 3 de la Charte de l’OEA, au nombre des principes de cette Organisation, le respect des droits fondamentaux de la personne humaine, sans distinction de race, de nationalité, de religion ou de sexe;

 

           CONSCIENTE que la promotion et la protection internationales des droits de l’homme sont tributaires de l’entraide et de l’action complémentaire de celles qu’offre le droit interne des États membres, et ont pour fondement la liberté et la dignité de la personne humaine;

 

CONSIDÉRANT:

 

            Que les chefs d’État et de gouvernement ont proclamé, dans le Plan d’action du Deuxième Sommet des Amériques (Santiago du Chili, 1998), la nécessité de renforcer et de perfectionner le Système interaméricain des droits de la personne au moyen d’initiatives concrètes;

 

            Que, dans cette perspective, la Commission des questions juridiques et politiques a entamé un dialogue sur le Système interaméricain de protection et de promotion des droits de la personne auquel ont participé, outre les États membres de l’Organisation, la Cour et la Commission interaméricaines des droits de l’homme, l’Institut interaméricain des droits de l’homme ainsi que des représentants d’organisations non gouvernementales se consacrant à la protection des droits de la personne;

 

            Qu’en novembre 1998, dans une lettre adressée aux ministres des affaires étrangères des États membres de l’OEA, la Commission interaméricaine des droits de l’homme a demandé à toutes les parties intéressées au sein du Système interaméricain des droits de la personne, de lui soumettre des idées et des suggestions sur le processus de réforme, et que lors d’un séminaire convoqué à San José (Costa Rica) en novembre 1999, la Cour interaméricaine des droits de l’homme a également demandé que des propositions soient faites concernant le réaménagement de ses procédures;

 

            Que les importants progrès réalisés durant le dialogue précité se sont matérialisés entre autres raisons, grâce à l’ouverture, la transparence et la participation constructive des États, et à la décision d’incorporer à ce dialogue les organes du Système, ainsi que l’Institut interaméricain des droits de l’homme et des représentants d’organisations non gouvernementales, dont la participation s’est distinguée également en raison de leur objectivité, leur pondération  et leur esprit de coopération;

 

            Que les 10 et 11 février 2000 s’est réuni à San José (Costa Rica) le Groupe de travail ad hoc sur les droits de la personne, créé par les ministres des affaires étrangères qui ont participé aux cérémonies commémoratives de l’anniversaire de la Convention américaine relative aux droits de l’homme et de l’établissement de la Cour interaméricaine des droits de l’homme, et tenant compte des conclusions se dégageant de cette réunion;

 

            Que la consolidation d’un système des droits de la personne solide, efficace et capable d’affronter les défis futurs dépend, entre autres, de la mise en œuvre des décisions des organes interaméricains de protection des droits de la personne, conformément à la Convention américaine, ainsi que de l’instauration d’un climat politique de confiance mutuelle entre les divers acteurs, propre à faciliter un dialogue permanent, continu et franc, visant à l’identification et la mise en œuvre des mesures et interventions nécessaires pour perfectionner et renforcer le Système interaméricain de protection et de promotion des droits de la personne;

 

            Qu’il est indispensable par conséquent que le Dialogue sur le Système interaméricain des droits de la personne se poursuive entre les États membres de l’Organisation avec la participation de la Cour et de la Commission interaméricaines des droits de l’homme ainsi que des organisations non gouvernementales intéressées, en vue de poursuivre les efforts dans la perspective de la réunion d’un consensus graduel au sujet du perfectionnement et du renforcement du Système interaméricain des droits de la personne;

 

            Que les efforts gouvernementaux déployés au plan continental en vue du perfectionnement et du renforcement du Système interaméricain des droits de la personne, notamment ceux qui portent sur la possibilité d’évaluer les instruments juridiques pertinents ainsi que les méthodes et procédures de travail de la Cour et de la Commission interaméricaines des droits de l’homme, doivent viser au renforcement du respect et de la protection des droits de la personne dans le Continent américain;

 

            Qu’à cet effet, il est indispensable que tous les États membres signent et ratifient la Convention américaine relative aux droits de l’homme, le Protocole additionnel à la Convention américaine relative aux droits de l’homme traitant des droits économiques, sociaux et culturels, et le Protocole additionnel à cette Convention, relatif à l’abolition de la peine de mort, ainsi que les instruments interaméricains suivants traitant des droits de l’homme:  la Convention interaméricaine pour la prévention et la répression de la torture, la Convention interaméricaine sur la disparition forcée des personnes; la Convention interaméricaine pour la prévention, la sanction et l’élimination de la violence contre la femme; et la Convention interaméricaine pour l’élimination de toutes les formes de discrimination contre les personnes handicapées, ou adhèrent à ces Conventions et Protocoles selon le cas,

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         De poursuivre le processus de perfectionnement et de renforcement du Système interaméricain, à travers un dialogue systématique et permanent entre les États, les organes du Système et les autres acteurs pertinents, en vue de la réunion graduelle d’un consensus au sujet de l’état actuel du Système ainsi que des obstacles à surmonter et des lacunes à combler en vue de garantir le respect et la protection des droits de la personne dans le Continent américain.

 

            2.         De charger le Conseil permanent de continuer à tenir ce dialogue sur le Système interaméricain des droits de la personne en vue de le perfectionner et de le renforcer, en assurant la participation de la Cour et de la Commission interaméricaines des droits de l’homme, et d’inviter également d’autres entités telles que l’Institut interaméricain des droits de l’homme ainsi que les représentants d’organisations non gouvernementales intéressées à continuer à contribuer à ce processus.

 

            3.         De charger le Conseil permanent d’encourager, dans le cadre du dialogue sur le Système interaméricain, la participation des institutions nationales œuvrant en faveur de la promotion des droits de l’homme, telles les défenseurs du peuple, les protecteurs des citoyens, les procureurs ou les commissaires aux droits de la personne (Ombudsmen) ainsi que d’autres personnalités équivalentes.

 

            4.         De demander au Conseil permanent de rechercher un accroissement substantiel dans les prochains exercices financiers, des ressources affectées à la Cour et la Commission interaméricaines, sur la base de la reconnaissance que la protection et la promotion des droits de la personne constituent une priorité essentielle pour l’Organisation.

 

            5.         De prier instamment les États membres de l’Organisation:

 

a.                   D’accorder la plus haute priorité politique à l’universalisation du Système interaméricain au moyen de la signature et de la ratification par tous les États membres de l’Organisation, de la Convention américaine relative aux droits de l’homme et de tous les autres instruments interaméricains des droits de la personne, ou l’adhésion à ceux-ci, en envisageant la pleine reconnaissance de la compétence obligatoire de la Cour interaméricaine, et d’encourager les États qui ne l’ont pas encore fait à prendre les mesures internes nécessaires pour permettre la signature et la ratification de ces instruments ou l’adhésion à ceux-ci;

 

b.                   D’adopter les mesures d’ordre législatif ou autre qui, le cas échéant, s’avèrent nécessaires à la mise en application des normes interaméricaines relatives aux droits de la personne dans le cadre interne des États;

 

c.                   D’adopter les mesures qui s’imposent pour respecter les décisions ou jugements émanés de la Cour interaméricaine des droits de l’homme, conformément aux dispositions de l’article 68 de la Convention américaine, pour les États qui ont reconnu la compétence obligatoire de la Cour;

 

d.                    De déployer tous leurs efforts pour appliquer les recommandations émises par la Commission interaméricaine des droits de l’homme, dans le respect du principe de bonne foi;

 

e.                   D’examiner, selon les modalités appropriées, les rapports annuels de la Cour et de la Commission interaméricaines des droits de l’homme dans le cadre du Conseil permanent et de l’Assemblée générale de l’Organisation, en vue de respecter le devoir qui est fait aux États de garantir la mise en œuvre des obligations émanées des instruments du Système.

 

6.                   De recommander à la Commission interaméricaine des droits de l’homme qu’en réponse à sa demande concernant des idées et des suggestions relatives au processus de réforme, dans le cadre des normes qui régissent ses attributions et étant donné son autonomie réglementaire établie par la Convention américaine relative aux droits de l’homme en ce qui concerne les procédures suivies pour l’examen des affaires individuelles, elle envisage la possibilité de prendre les mesures ci-après:

 

a.                   Définir les critères à suivre en vue de l’ouverture des affaires.

 

b.                   Résoudre les questions de recevabilité des pétitions individuelles en établissant l’ouverture d’une phase de procédure indépendante et nécessaire, en émettant l’avis pertinent au moyen de résolutions par lesquelles elle exprime succinctement sa détermination, sans que la publication de cet avis ne préjuge de la responsabilité des États.

 

c.                   Déployer tous les efforts requis pour que l’instruction des affaires individuelles se fasse le plus rapidement possible et pour que chacune des étapes de la procédure, notamment la phase de recevabilité, soit assujettie à des délais fixés en fonction de critères raisonnables.  Envisager également la définition de critères pour déterminer la clôture d’affaires en raison de l’inactivité du pétitionnaire.

 

d.                   Continuer à promouvoir les règlements à l’amiable en tant que mécanisme pertinent pour aboutir à une conclusion favorable des affaires individuelles.

 

e.                   Établir les critères minimums que doit obligatoirement respecter un pétitionnaire pour que la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) soit en mesure de demander à un État d’adopter des mesures conservatoires en tenant compte des circonstances et des caractéristiques afférentes à l’affaire en question.

 

f.                    Définir les critères que suit la Commission pour décider de la soumission d’une affaire à la Cour interaméricaine des droits de l’homme.

 

g.                   Établir un cadre de référence qui permette à la Commission de décider la création de nouveaux bureaux de rapporteurs, de définir leur mandat avec clarté et de désigner le rapporteur pertinent.

 

            7.         De recommander à la Cour interaméricaine des droits de l’homme qu’en réponse à sa demande concernant des idées et des suggestions relatives au processus de réforme, dans le cadre des normes qui régissent ses attributions et étant donné son autonomie réglementaire établie par la Convention américaine relative aux droits de l’homme en ce qui concerne les procédures suivies pour l’examen des affaires individuelles, elle envisage la possibilité de prendre les mesures ci-après:

 

a.                   Permettre la participation directe des victimes, en qualité de partie, aux procédures suivies par la Cour, à partir du moment où celle-ci a été saisie d’une l’affaire, en tenant compte de la nécessité tant de préserver l’impartialité de la procédure que de redéfinir le rôle de la Commission interaméricaine des droits de l’homme dans ces procédures (locus standi).

 

b.                   Mettre au point les dispositions réglementaires qui permettent d’éviter le double emploi en matière de procédures dans les affaires dont elle a été saisie, notamment la production des éléments de preuve, compte tenu de la nature différente de la Cour et de la Commission.

 

            8.         De faire parvenir à la Cour et à la Commission interaméricaines des droits de l’homme la présente résolution.

 

9.                   De demander au Conseil permanent de soumettre un rapport sur la mise en œuvre de la présente résolution à l’Assemblée générale lors de sa trente et unième Session ordinaire.

 

 


AG/RES. 1702 (XXX-O/00)

 

APPPUI À LA TÂCHE QU’ACCOMPLIT L’INSTITUT

INTERAMÉRICAIN DES DROITS DE L’HOMME

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le rapport du Conseil permanent concernant l’appui à la tâche qu’accomplit l’Institut interaméricain des droits de l’homme  (CP/doc.3303/00);

 

            CONSIDÉRANT ses résolutions AG/RES. 1334 (XXV-O/95), AG/RES. 1405 (XXVI-O/96) et AG/RES. 1665 (XXIX-O/99) sur l’appui à la tâche qu’accomplit l’Institut interaméricain des droits de l’homme;

 

            NOTANT la tâche remarquable qu’accomplit l’Institut interaméricain des droits de l’homme en faveur de la promotion des droits de la personne, en créant des programmes éducatifs destinés à informer la population au sujet des droits universellement reconnus par les États;

 

            RENDANT HOMMAGE aux efforts déployés par l’Institut interaméricain des droits de l’homme pour la formation spécialisée et l’assistance technique à l’intention tant des juges, des tribunaux électoraux, des ministres de l’éducation, des bureaux nationaux des droits de l’homme, des forces de l’ordre et des forces armées, que des organisations de la société civile, des éducateurs, des juristes et des partis politiques;

 

            RECONNAISSANT la participation de l’Institut interaméricain des droits de l’homme au Dialogue sur le Système interaméricain de promotion et de protection des droits de la personne qui s’est déroulé dans le cadre de la Commission des questions juridiques et politiques,

 

            RENDANT HOMMAGE aux travaux réalisés par l’Institut interaméricain des droits de l’homme dans les pays du Continent américain tout au long de ses vingt années d’existence en matière de démocratisation et de respect des droits de la personne ainsi qu’à son assistance technique dans l’élaboration de législations modernes et dans l’incorporation des normes internationales à la législation interne des pays,

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         D’appuyer l’Institut interaméricain des droits de l’homme pour qu’il continue à mener les activités de promotion, d’éducation et de formation spécialisée dans le domaine des droits de la personne aux niveaux national, régional et continental, afin de renforcer le plein respect de ces droits.

 

            2.         D’encourager les États ainsi que les institutions financières internationales et régionales à soutenir les différents programmes de l’Institut interaméricain des droits de l’homme et à contribuer au financement institutionnel.

 

            3.         De rendre hommage à l’Institut interaméricain des droits de l’homme à l’occasion du vingtième anniversaire de sa fondation en 1980, et de le féliciter pour le chemin qu’il a parcouru au long de deux décennies d’activités constantes en matière de promotion et d’éducation dans le domaine des droits de la personne.

 

4.         De charger le Conseil permanent d’inviter l’Institut interaméricain des droits de l’homme à continuer à participer au Dialogue sur le Système interaméricain de promotion et de protection des droits de la personne.

 

 


AG/RES. 1703 (XXX-O/00)

 

PROGRAMME SPÉCIAL D’APPUI AU GUATEMALA

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

VU le rapport du Secrétaire général sur le Programme spécial d’appui au Guatemala (CP/doc.3298/00);

 

CONSIDÉRANT:

 

Que les Accords de paix souscrits à Ciudad Guatemala le 29 décembre 1996 ont mis fin à plus de trente ans de conflits armés intérieurs;

 

Que le Gouvernement du Guatemala est résolument engagé à appliquer les accords dans le cadre de sa politique nationale afin de continuer à progresser dans la consolidation de la paix, la réconciliation nationale et le renforcement de la démocratie au Guatemala;

 

AYANT PRÉSENTE À L’ESPRIT la solidarité manifestée par la communauté internationale qui s’est engagée à continuer à appuyer les efforts du Guatemala pour appliquer pleinement ces accords;

 

PRENANT EN COMPTE les progrès réalisés dans l’application des accords, surtout en ce qui concerne les droits de la personne qui sont un aspect fondamental de la consolidation de la paix et de la démocratie, et dans d’autres domaines d’importance particulière, en application des décisions prises par l’Assemblée générale dans sa résolution AG/RES. 1672 (XXIX-O/99),

 

 

DÉCIDE:

 

1.         De rendre hommage aux efforts du Gouvernement du Guatemala pour les progrès qu’il a accomplis dans l’application des engagements souscrits dans les Accords de paix, et qui se sont concrétisés par des projets orientés vers l’ouverture d’espaces de dialogue et de concertation; la promotion des valeurs démocratiques et du leadership politique; le renforcement de la gestion législative de l’État, la promotion de la participation citoyenne au niveau national, et la diminution de la menace et du danger que représentent les engins explosifs et les mines antipersonnel, rendant ainsi à la culture et à l’élevage les terres situées dans les zones affectées.

 

2.         D’exprimer sa satisfaction au Gouvernement du Guatemala pour les résultats qu’il a obtenus en matière des droits de la personne, et qui sont reconnus par les organes du Système interaméricain et universel.

 

3.         De prier le Secrétariat général de continuer à appuyer les efforts de consolidation de la démocratie, les efforts de paix, de reconstruction et de réconciliation au Guatemala au moyen du Programme spécial d’appui au Guatemala, créé par l’Assemblée générale dans sa résolution AG/RES. 1378 (XXVI-O/96), et au moyen des composantes du Programme, en fonction des ressources prévues dans le Programme-budget et d’autres ressources.

 

4.         De rendre un hommage particulier aux Gouvernements des États-Unis d’Amérique, du Danemark, des Pays-Bas, de la Norvège, du Royaume-Uni et de la Suède, ainsi qu’à la Banque interaméricaine de développement (BID), et à la Fondation Soros-Guatemala pour leurs contributions financières aux diverses composantes du Programme spécial d’appui au Guatemala.

 

5.         De demander de nouveau au Secrétariat général de poursuivre le processus de coordination avec le Secrétariat des Nations Unies et d’autres organisations internationales, aux fins de la présente résolution.

 

6.         De prier la communauté internationale de continuer à apporter une aide financière aux projets s’inscrivant dans le cadre du Programme spécial d’appui au Guatemala.

 

7.         De prier le Secrétariat général de faire rapport sur l’application de la présente résolution lors de la trente et unième Session ordinaire de l’Assemblée générale.

 

 


AG/RES. 1704 (XXX-O/00)

 

RAPPORT ANNUEL DU COMITÉ JURIDIQUE INTERAMÉRICAIN

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

VU les observations et recommandations du Conseil permanent sur le Rapport annuel du Comité juridique interaméricain (CP/doc.3312/00), et la présentation qu’en a faite son Président,

 

CONSIDÉRANT:

 

            Que selon l’article 54 f de la Charte de l’Organisation des États Américains, l’une des attributions de l’Assemblée générale est d’examiner, entre autres, les observations et recommandations formulées par le Conseil permanent  conformément aux dispositions de l’article 91 f de la Charte, sur les rapports que doivent présenter les organes, organismes et entités de l’Organisation;

 

            Que selon l’article 53 de la Charte de l’OEA, le Comité juridique interaméricain est l’un des organes de l’Organisation;

 

            Que le Comité juridique interaméricain a présenté son Rapport annuel au Conseil permanent et que celui-ci a transmis à l’Assemblée générale les observations et recommandations le concernant,

 

 

DÉCIDE:

 

1.         D’accueillir et de transmettre au Comité juridique interaméricain (CJI) les observations et recommandations que le Conseil permanent de l’Organisation a formulées au sujet de son Rapport annuel.

 

2.         D’exprimer sa satisfaction pour les efforts déployés par le CJI pour traiter les priorités juridiques de l’Organisation; de reconnaître tout particulièrement l’appui qu’il apporte à l’Assemblée générale, au Conseil permanent et à sa Commission des questions juridiques et politiques dans l’élaboration des projets de conventions, de lois-types et d’autres études qui lui sont demandées.

 

3.         De remercier le Comité juridique interaméricain pour l’établissement du document CJI/doc.21/99, qui consolide avec ses annexes les rapports finals concernant l’enrichissement illicite et la corruption transnationale.

 

4.         De demander au CJI de poursuivre l’étude des divers aspects relatifs au perfectionnement de l’administration de la justice dans les Amériques, en maintenant la coordination nécessaire et la plus grande coopération possible avec les autres organes de l’Organisation qui étudient cette question, et notamment avec le Centre d’études de la justice dans les Amériques.

 

5.         De demander au CJI de poursuivre ses études sur la coopération interaméricaine contre le terrorisme, particulièrement en ce qui concerne le renforcement des mécanismes de coopération juridique et judiciaire, en insistant plus spécialement sur l’extradition, et de collaborer avec le Comité interaméricain contre le terrorisme (CICTE) lorsque celui-ci lui en fera la demande.

 

6.         De prendre note de l’inscription à l’ordre du jour des travaux du CJI de la question des droits de la personne et la biomédecine, en lui demandant de poursuivre ses études et de se concentrer, dans une première phase, sur la situation actuelle du droit international et les principales tendances de la doctrine en la matière, en coordination avec l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS).

 

7.         De prendre note de l’inscription à l’ordre du jour des travaux du CJI de la question de l’application de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer par les États du Continent américain, en lui demandant de poursuivre ses études et de transmettre le document CJI/doc.48/99 “Droits et devoirs des États conformément à la Convention de 1982 des Nations Unies sur le droit de la mer” à la Division du droit de la mer des Nations Unies, pour recevoir ses commentaires.

 

8.         De prendre note de l’inscription à l’ordre du jour des travaux du CJI de la question des aspects juridiques de la sécurité continentale, en lui demandant de poursuivre ses études en se focalisant sur l’analyse de l’état actuel de la Charte de l’OEA, du Traité interaméricain d’assistance mutuelle (TIAR) et du Traité américain de règlement pacifique (Pacte de Bogota).

 

9.         De demander au Comité juridique interaméricain d’émettre l’avis qui lui a été demandé par l’Assemblée générale aux termes de sa résolution AG/RES. 1691 (XXIX-O/99) “Rapt international de mineurs par l’un de leurs parents.”

 

10.        De noter avec satisfaction la décision du CJI de tenir sa LVIe session ordinaire au siège de l’Organisation du 20 au 31 mars 2000, et d’envisager la tenue d’autres sessions ordinaires, dans des cas particuliers, dans les autres États membres, conformément aux dispositions de l’article 105 de la Charte, afin d’assurer la plus large diffusion et une plus vaste connaissance des travaux accomplis, en prenant en compte le fait que les sessions ordinaires que le Comité juridique interaméricain décidera de tenir hors siège devront être financées sur le budget ordinaire de ce Comité.

 

11.        De réitérer la nécessité de renforcer les liens du CJI avec les autres organes politiques de l’Organisation, notamment la Commission des questions juridiques et politiques du Conseil permanent.

 

12.        De remercier le CJI d’avoir tenu la IVe Réunion conjointe avec les Conseillers juridiques des ministères des affaires étrangères des États membres de l’OEA, les 23 et 24 mars 2000, dans le cadre de sa LVIe session ordinaire, au siège de l’Organisation, et de l’encourager à tenir d’autres réunions de ce genre.

 

13.        De souligner de nouveau l’importance du Cours de droit international qu’organisent chaque année le CJI et le Secrétariat général de l’OEA pour assurer une meilleure compréhension et une plus large diffusion des travaux du Système interaméricain dans le domaine juridique, et pour appuyer tous les efforts réalisés pour favoriser la participation à ce cours d’un plus grand nombre de professeurs et de boursiers, en demandant instamment aux États membres d’adopter des mesures encourageant la coopération horizontale dans ce domaine.

 

14.        De prendre note de l’ordre du jour adopté par le CJI pour sa prochaine session ordinaire, et de lui recommander de supprimer ou de ne pas inscrire des points qui peuvent ne pas refléter les priorités de l’Organisation.

 

15.        De souligner la nécessité d’octroyer au CJI l’appui administratif et budgétaire nécessaire pour qu’il puisse adéquatement examiner le présent agenda juridique interaméricain et formuler les recommandations pertinentes.

 

 


AG/RES. 1705 (XXX-O/00)

 

PROGRAMME INTERAMÉRICAIN DE DÉVELOPPEMENT

DU DROIT INTERNATIONAL

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le rapport du Conseil permanent sur la mise en œuvre de la résolution AG/RES. 1617 (XXIX-O/99), “Programme interaméricain de développement du droit international” (CP/doc.3313/00);

 

CONSIDÉRANT:

 

            Que par sa résolution AG/RES.1471 (XXVII-O/97), elle a adopté le Programme interaméricain de développement du droit international qui requiert la mise en œuvre par l’Organisation de mesures permettant de continuer d’avancer sur la voie de la formation, de la diffusion, de l’application et du renforcement du droit international dans le cadre du Système interaméricain;

 

            Que lors sa dernière Session, elle a adopté la résolution AG/RES.1617 (XXIX-O/99) par laquelle elle a réaffirmé “la nécessité de poursuivre l’application des diverses mesures préconisées dans le Programme interaméricain de développement du droit international, instrument indispensable au renforcement du droit international”;

 

            Qu’à sa séance du 23 juillet 1999, le Conseil permanent a confié à la Commission des questions juridiques et politiques l’étude et le suivi des activités menées par le Secrétariat général en application du Programme interaméricain de développement du droit international;

 

            Que les traités multilatéraux adoptés dans le cadre de l’Organisation des États Américains constituent un riche patrimoine juridique qu’il est nécessaire de préserver et de diffuser largement;

 

            Que la diffusion de la thématique actuelle dans le cadre des organes politiques de l’OEA facilite l’étude, la discussion, la négociation et l’élaboration de nouveaux instruments juridiques au sein du Système interaméricain;

 

Que la promotion d’une action concertée visant à impulser le développement, la diffusion et l’enseignement des questions juridiques qui constituent le Système interaméricain est une tâche indispensable à l’enrichissement de l’important patrimoine juridique de l’Organisation et de la coopération solidaire;

 

TENANT COMPTE des travaux que mène le Secrétariat général de l’Organisation des États Américains en application de ce Programme interaméricain;

 

DÉCIDE:

 

1.         De réaffirmer l’importance du Programme interaméricain de développement du droit international pour la diffusion, l’application et le renforcement du droit international dans le cadre du Système interaméricain.

 

2.         D’appuyer les activités que mènent le Conseil permanent de l’Organisation et le Secrétariat général en application du Programme interaméricain de développement du droit international.

 

3.         De charger le Secrétariat général de poursuivre, par le truchement de son Sous-secrétariat aux questions juridiques, la mise en œuvre de ce Programme en accordant la priorité aux projets et activités portant sur l’enseignement du droit international interaméricain, la diffusion du Système juridique interaméricain et le programme de publications juridiques, et de faire rapport périodiquement au Conseil permanent.

 

4.         D’encourager, aux termes des paragraphes a et c du Programme interaméricain de développement du droit international, un programme intégral de diffusion juridique orienté vers la consolidation et le perfectionnement du Système interaméricain d’information juridique, notamment en ce qui concerne la diffusion des connaissances et des données d’expériences par les moyens électroniques; à la création et à l’élargissement des réseaux électroniques en matière juridique.

 

            5.         D’encourager le renforcement du programme de publications juridiques, tout spécialement la publication de l’Annuaire juridique interaméricain et l’impression des traités qui n’ont pas encore été publiés, comme le prescrivent les paragraphes k, l et m du Programme interaméricain de développement du droit international, et de demander particulièrement que toutes les mesures budgétaires soient prises pour que cet objectif soit réalisé.

 

6.         De stimuler, conformément aux dispositions des paragraphes f, g, j et q du Programme interaméricain de développement du droit international, l’élaboration de programmes et projets axés sur la formation des ressources humaines, grâce à la mise en œuvre d’une stratégie incorporant un système d’octroi de bourses, la participation d’universités et d’instituts de formation, ainsi que le développement de programmes-pilotes traitant de questions spécialisées, en renforçant l’établissement de conditions institutionnelles qui assurent la pérennité des résultats.

 

            7.         De poursuivre les cours régionaux de recyclage en matière de droit international, selon les paragraphes f, g et j du Programme interaméricain de développement du droit international, et particulièrement d’organiser au cours de l’année prochaine un cours à l’intention de la région des Caraïbes.

 

8.         De continuer, avec l’appui de sources externes de financement, à encourager le programme d’éducation régionale sur les instruments juridiques interaméricains de coopération juridique et judiciaire avec la participation de juges, de procureurs, de professeurs de droit, d’avocats et de spécialistes internationaux, en application des directives émises aux paragraphes  f, g et j du Programme interaméricain de droit international.

 

9.         De charger le Conseil permanent d’assurer le suivi de la présente résolution qui sera mise en œuvre en fonction des ressources allouées dans le Programme-budget et d’autres ressources, et de lui demander de soumettre un rapport sur la question à l’Assemblée générale lors de sa trente-deuxième Session ordinaire.

 

 


AG/RES.1706 (XXX-O/00)

 

PromoTION ET RESPECT DU DROIT INTERNATIONAL HUMANITAIRE

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            RAPPELANT ses résolutions AG/RES. 1270 (XXIV-O/94), AG/RES. 1335 (XXV-O/95), AG/RES. 1408 (XXVI-O/96), AG/RES. 1503 (XXVII-O/97), AG/RES. 1565 (XXVIII-O/98) et AG/RES. 1619 (XXIX-O/99);

 

            AYANT EXAMINÉ le rapport du Secrétaire général présenté conformément à la résolution AG/RES. 1619 (XXIX-O/99) (CP/CAJP-1649 /00) et le rapport du Conseil permanent relatif à la promotion et au respect du droit international humanitaire (CP/doc. 3314/00);

 

            ProfONDÉMENT PRÉOCCUPÉE par la persistance des violations du droit international humanitaire qui ont lieu dans le monde et, en particulier, par le sort de la population civile qui est de plus en plus souvent victime d’attaques contraires aux normes fondamentales applicables;

 

            RAPPELANT l’obligation qui incombe à tous les États de respecter et de faire respecter, en toute circonstance, les normes établies dans les Conventions de Genève de 1949 et, dans les cas applicables, aux États qui en sont parties, de respecter et de faire respecter les normes consacrées dans leurs Protocoles additionnels de 1977;

 

            SOULIGNANT la nécessité de renforcer les normes du droit international humanitaire grâce à leur acceptation universelle, leur plus large diffusion et leur application;

 

            Consciente de la nécessité de sanctionner les responsables des crimes de guerre et des crimes de lèse-humanité, ainsi que d’autres violations graves du droit international humanitaire;

 

            TENANT COMPTE dans ce contexte de la portée historique de l’adoption à Rome, du Statut de la Cour pénale internationale;

 

            ReNDANT HOMMAGE UNE NOUVELLE FOIS aux efforts constants déployés par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour promouvoir et diffuser la connaissance du droit international humanitaire, et les activités menées par cet organisme en tant qu’organisation impartiale, neutre et indépendante et ce, en toutes circonstances;

 

            PRENANT EN CONSIDÉRATION les recommandations formulées en 1995 par le Groupe d’experts chargé de déterminer les moyens pratiques pour promouvoir le respect intégral du droit international humanitaire et l’application de ses normes, notamment celle qui a trait à la création de commissions ou de comités nationaux pour conseiller et aider les gouvernements à assurer la diffusion et l’application du droit international humanitaire;

            RECONNAISSANT le rôle important rempli par ces commissions ou comités nationaux pour faire en sorte que les Conventions de Genève et leurs Protocoles additionnels ainsi que les autres instruments du droit international humanitaire soient incorporés dans la législation interne des États membres, afin d’en assurer la mise en œuvre et la diffusion adéquates;

 

            ExprIMANT sa satisfaction pour la coopération croissante du Secrétariat général de l’Organisation avec le CICR, suite à l’accord signé le 10 mai 1996 qui a contribué aux efforts de diffusion du droit international humanitaire dans les Amériques,

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         D’exprimer sa satisfaction pour le nombre croissant d’États membres qui, au cours de l’année écoulée, ont ratifié divers instruments de droit international humanitaire, en particulier la Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction (1997), ou y ont adhéré.

 

            2.         D’exhorter les États membres qui ne l’auraient pas encore fait à envisager la ratification des Protocoles additionnels I et II (1997) aux Conventions de Genève de 1949 ou, le cas échéant, l’adhésion à ces instruments.

 

            3.         D’exhorter également les États membres qui ne l’auraient pas encore fait à envisager la signature et la ratification, selon le cas, du Statut de la Cour pénale internationale.

 

            4.         D’exhorter aussi les États membres qui ne l’auraient pas encore fait à envisager la ratification des instruments suivants relatifs à certaines armes considérées comme pouvant produire des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination, et, le cas échéant, l’adhésion à ces instruments:

 

a.                   La Convention sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques qui peuvent être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination (1980) et ses Protocoles;

 

b.         La Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction (1997);

 

c.         La Convention pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé (1954).

 

            5.         De souligner qu’il est important qu’en mettant en œuvre l’ensemble des normes du droit international humanitaire les États membres prêtent une attention particulière aux facteurs suivants:

 

a.         La plus large diffusion possible du droit international humanitaire au sein des forces armées et des forces de sécurité au moyen de son incorporation dans les programmes officiels d’enseignement et par la formation de cadres permanents des forces armées en la matière (article 83 du Protocole additionnel I aux Conventions de Genève);

 

b.          La promulgation de la législation pénale nécessaire pour sanctionner les responsables de crimes de guerre et d’autres violations graves du droit international humanitaire (article 86 du Protocole additionnel I aux Conventions de Genève);

 

c.         La promulgation de la législation nécessaire pour réglementer l’utilisation des emblèmes faisant l’objet d’une protection en vertu du droit international humanitaire, et pour sanctionner les abus (article 38 du Protocole additionnel I aux Conventions de Genève, et règlement joint en annexe);

 

d.         L’obligation, au moment d’examiner, de mettre au point, d’acquérir puis d’adopter une arme nouvelle, de déterminer si son emploi serait contraire aux normes du droit international humanitaire; et si tel est le cas, de ne pas l’intégrer à l’arsenal des forces armées et des forces de sécurité, et de ne pas la fabriquer à d’autres fins (article 36 du Protocole additionnel I aux Conventions de Genève).

 

6.         De prier instamment les États membres qui ne l’auraient pas encore fait d’examiner avec l’appui du Comité international de la Croix-Rouge, l’opportunité de créer des commissions ou des comités nationaux chargés de l’application et de la diffusion du droit international humanitaire.

 

            7.         De prier instamment les États membres et toutes les parties en conflit de respecter l’impartialité, la neutralité et l’indépendance de l’action humanitaire, conformément aux principes directeurs adoptés par l’Assemblée générale des Nations Unies en vertu de sa résolution 46/182 du 19 décembre 1991, et d’assurer la protection du personnel des organisations humanitaires.

 

            8.         D’inviter les États membres à continuer à collaborer avec le Comité international de la Croix-Rouge dans ses sphères de compétence et à faciliter ses travaux, en faisant appel en particulier à ses services consultatifs pour appuyer les efforts des États désireux d’appliquer le droit international humanitaire.

 

9.         De demander au Secrétaire général de présenter un rapport au Conseil permanent sur l’application de cette résolution avant la trente et unième Session ordinaire de l’Assemblée générale.

 

 


AG/RES. 1707 (XXX-O/00)

 

L’ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS ET LA SOCIÉTÉ CIVILE

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le rapport du Conseil permanent établi en application des résolutions de l’Assemblée générale “L’Organisation des États Américains et la société civile” [AG/RES.1661 (XXIX-O/99)] et “Renforcement de la coopération entre les gouvernements et la société civile” [AG/RES.1668 (XXIX-O/99)] (CP/doc.3318/00);

 

RAPPELANT:

 

            La création, en 1999, dans le cadre du Conseil permanent, de la Commission sur la participation des institutions de la société civile aux activités de l’OEA;

 

Le mandat confié au Conseil permanent aux termes de la résolution AG/RES. 1661 (XXIX-O/99)précitée concernant l’élaboration et l’adoption, avant le 31 décembre 1999, des Directives pour la participation des institutions de la société civile aux activités de l’OEA;

 

            NOTANT avec satisfaction que, le 15 décembre 1999, le Conseil permanent a adopté la résolution CP/RES.759 (1217/99) sur les Directives pour la participation des institutions de la société civile aux activités de l’OEA;

 

RecoNNAISSANT:

 

Le rôle de plus en plus significatif que jouent les institutions de la société civile dans les affaires publiques de tous les États membres de l’Organisation des États Américains;

 

La contribution importante des institutions de la société civile aux activités de l’Organisation des États Américains, des organes, organismes et entités connexes à travers le Système interaméricain,

 

 

DÉCIDE:

 

1.         D’adopter les Directives pour la participation des institutions de la société civile aux activités de l’OEA adoptées par le Conseil permanent le 15 décembre 1999 [CP/RES. 759 (1217/99)], en notant plus particulièrement les attributions confiées à la Commission sur la participation de la société civile aux activités de l’OEA et au Secrétariat général.

 

2.                   De prendre note du répertoire des institutions de la société civile (OSC) conformément aux procédures établies dans les Directives.

 

3.         De charger le Secrétariat général de continuer à prendre les mesures nécessaires visant la mise en œuvre et la diffusion des Directives.

 

4.         De renouveler l’importance de la coopération entre les gouvernements et les OSC et, dans ce contexte, de les exhorter une fois de plus à établir ou à continuer de renforcer les mécanismes de coopération sur les plans national, des États, des provinces et municipal.

 

5.         De réitérer les mandats confiés au Secrétariat général en vertu de la résolution AG/RES. 1668 (XXIX-O/99), et de lui demander en outre, si besoin est, de soumettre un rapport au Conseil permanent par le truchement de la Commission sur la participation de la société civile aux activités de l’OEA au sujet de l’application de la présente résolution.

 

6.         De charger le Conseil permanent de soumettre à la trente et unième Session ordinaire de l’Assemblée générale un rapport sur la participation des institutions de la société civile conformément aux Directives, et sur la mise en œuvre de la présente résolution.

 

 


AG/RES. 1708 (XXX-O/00)

 

PROJET DE DÉCLARATION AMÉRICAINE DES DROITS

DES POPULATIONS AUTOCHTONES

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            RAPPELANT ses résolutions AG/RES 1022 (XIX-O/89), AG/RES. 1479 (XXVII-O/97), AG/RES. 1549 (XXVIII-O/98) et AG/RES. 1610 (XXIX-O/99);

 

            NOTANT les directives pour la participation des institutions de la société civile aux activités de l’OEA, adoptées par le Conseil permanent dans sa résolution CP/RES. 759 (1217/99);

 

            CONVAINCUE que l’adoption d’une Déclaration des droits des populations autochtones renforcera la reconnaissance, la promotion et la protection des droits de ces populations, et contribuera au développement d’activités pertinentes de l’Organisation des États Américains dans ce domaine;

 

            CONSIDÉRANT qu’en application des dispositions de la résolution AG/RES.1610 (XXIX-O/99), le Groupe de travail chargé de l’élaboration du Projet de Déclaration américaine des droits des populations autochtones s’est réuni du 8 au 12 novembre 1999;

 

            AYANT EXAMINÉ le rapport du Président du Groupe de travail chargé d’élaborer le Projet de Déclaration américaine des droits des populations autochtones (GT/DADIN/doc.5/99),

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         De prier le Conseil permanent de reconduire le mandat du Groupe de travail pour que celui-ci poursuive l’examen du Projet de Déclaration américaine des droits des populations autochtones, et tienne au moins une deuxième réunion avant la trentième et unième Session ordinaire de l’Assemblée générale, conformément aux ressources affectées dans le Programme-budget et d’autres ressources.

 

            2.         De recommander au Groupe de travail de maintenir les modalités convenues pour assurer une participation adéquate des représentants des communautés autochtones à ses travaux afin que leurs observations et suggestions puissent être prises en compte.

 

            3.         De prier l’Institut interaméricain des affaires indigènes et le Comité juridique interaméricain de continuer à fournir l’appui consultatif nécessaire au Groupe de travail.

 

            4.         De prier également le Secrétariat général d’assurer une diffusion appropriée des travaux du Groupe de travail, et d’envisager les mesures nécessaires pour promouvoir une participation plus représentative des organisations des collectivités autochtones du Continent américain aux travaux du Groupe.

 

5.         De prier le Conseil permanent de lui présenter un rapport sur l’application de la présente résolution lors de sa trentième et unième Session ordinaire.

 

 


AG/RES. 1709 (XXX-O/00)

 

ENFANTS ET CONFLITS ARMÉS

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            RAPPELANT sa résolution AG/RES.1667 (XXIX-O/99) par laquelle elle a chargé l’Institut interaméricain de l’enfance de traiter de manière systématique le problème de la participation des enfants aux conflits armés;

 

            ALARMÉE par le recrutement, la participation et l’utilisation des enfants dans des conflits armés, et notant qu’à l’heure actuelle, plus de 300 000 enfants de moins de 18 ans sont engagés dans des conflits armés à travers le monde;

 

            PROFONDÉMENT PRÉOCCUPÉE par le fait que les enfants sont trop souvent l’objet délibéré et les victimes connexes des hostilités dans le contexte des conflits armés et qu’ils souffrent de traumatismes durables, tant physiques qu’émotionnels et psychologiques;

 

            RECONNAISSANT que dans de telles situations, les enfants se voient privés, entre autres d’une protection adéquate;

 

            PRENANT NOTE des recommandations contenues dans la Déclaration adoptée par la Conférence latino-américaine et des Caraïbes sur l’utilisation des enfants comme soldats qui s’est tenue à Montevideo du 5 au 8 juillet 1999;

 

            ACCUEILLANT AVEC SATISFACTION les efforts récemment déployés à l’échelle internationale pour aborder la question du recrutement forcé des enfants, notamment l’approbation, en 1998, du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, la signature en 1999 de la Convention 182 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur l’interdiction des pires formes de travail des enfants, notamment le recrutement forcé ou obligatoire d’enfants en vue de les utiliser dans des conflits armés, et l’adoption en 2000 du Protocole facultatif à la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, concernant la participation des enfants aux conflits armés;

 

            RAPPELANT les règles du droit international humanitaire qui protègent les enfants dans des situations de conflit armé;

 

            AYANT EXAMINÉ le rapport annuel de l’Institut interaméricain de l’enfance (CP/doc.3278/00) et en particulier les résolutions adoptées par son Conseil directeur à ce sujet,

 

 


DÉCIDE:

 

            1.         D’exhorter les États membres à envisager de signer et de ratifier le Protocole facultatif à la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, concernant la participation des enfants aux conflits armés.

 

            2.         D’exhorter également les États membres qui ne l’auraient pas encore fait à signer et ratifier dans les plus brefs délais la Convention 182 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur les pires formes de travail des enfants.

 

            3.         De lancer un appel, compte tenu de l’urgence de cette question, à toutes les parties en situation de conflit armé pour qu’elles respectent les règles du droit international humanitaire qui protègent les enfants.

 

            4.         D’appuyer les efforts déployés par les pays concernés en faveur de la démobilisation des enfants soldats, de la rééducation et de la réinsertion sociales des enfants affectés par les conflits armés.

 

5.         De demander à l’Institut interaméricain de l’enfance de continuer à s’occuper activement de ce dossier et d’identifier un organe chargé d’assurer le suivi de la présente résolution.

 


AG/RES. 1710 (XXX-O/00)

 

COOPÉRATION DE L’ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS

AVEC LE SYSTÈME DES NATIONS UNIES

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le rapport du Secrétariat général sur la mise en application de la résolution AG/RES.1639 (XXIX-O/99) “Coopération de l’Organisation des États Américains avec le Système des Nations Unies”, (CP/doc.3304/00),

 

 

DÉCIDE:

 

1.         De rendre hommage aux activités qu’ont menées conjointement les deux Organisations selon les termes de l’Accord de coopération intervenu entre l’OEA et l’ONU.

 

2.                   De demander au Secrétaire général de poursuivre et de renforcer les activités de coopération entre les deux organisations; de faciliter des contacts plus étroits entre les personnes chargées des secteurs techniques des deux organisations, selon les termes de l’Accord de coopération intervenu entre l’OEA et l’ONU, de faire rapport sur les suites données à ces directives à l’Assemblée générale lors de sa trente et unième Session ordinaire.

 


AG/RES. 1711 (XXX-O/00)

 

“DÉFENSEURS DES DROITS DE LA PERSONNE DANS LES AMÉRIQUES”:

APPUI À LA TÂCHE ACCOMPLIE PAR LES PARTICULIERS,

LES GROUPES ET LES ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

EN FAVEUR DE LA PROMOTION ET DE LA PROTECTION

DES DROITS DE LA PERSONNE DANS LES AMÉRIQUES

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU la résolution AG/RES.1671 (XXIX-O/99) “Défenseurs des droits de la personne dans les Amériques”:  Appui à la tâche accomplie par les particuliers, les groupes et les organisations de la société civile en faveur de la promotion et de la protection des droits de la personne dans les Amériques, par laquelle elle charge le Conseil permanent de poursuivre, en coordination avec la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH), l’examen de la question faisant l’objet de ladite résolution;

 

            AYANT EXAMINÉ le rapport du Conseil permanent sur cette question;

 

CONSIDÉRANT:

 

            Que pendant la présentation du Rapport annuel pour 1999 de la Commission interaméricaine des droits de l’homme, la Commission et les États membres ont échangé des points de vue et des opinions sur la situation des Défenseurs des droits de la personne dans la région;

 

            Que dans son Rapport annuel, la CIDH a souligné, avec une profonde préoccupation, qu’“en 1999 les actes d’intimidation, les disparitions et les attentats, parfois mortels, se sont poursuivis à l’encontre des personnes et organisations qui se consacrent à la défense des droits de la personne”, et “qu’elle considère que les États membres doivent prendre les mesures nécessaires pour protéger la vie, l’intégrité physique et la liberté d’expression de ceux qui ont entrepris d’œuvrer en faveur du respect des droits fondamentaux, conformément à l’engagement collectif exprimé dans la résolution AG/RES.1671 (XXIX-O/99)”;

 

            Que la CIDH œuvre et adopte des mesures en faveur de la protection des droits fondamentaux des Défenseurs des droits de la personne;

 

RAPPELANT:

 

            Que lors des Sommets des Amériques, les chefs d’État et de gouvernement ont indiqué que “le respect et la promotion des droits de la personne et des libertés fondamentales de tous les individus constituent une préoccupation primordiale pour nos gouvernements”;

 

            Que l’Assemblée générale de l’Organisation s’est déjà prononcée dans ce sens sur cette question en “demandant de nouveau aux États membres, d’accorder les garanties et les moyens nécessaires aux organisations non gouvernementales non pertinentes afin qu’elles continuent à appuyer la promotion et la défense des droits de la personne, et de respecter la liberté et l’intégrité physique des membres de ces organisations” [AG/RES.1044-O/90)];

 

            ReconNAISSANT l’importante tâche qu’accomplissent les Défenseurs des droits de la personne dans les Amériques, aux plans national et international, ainsi que leur précieuse contribution en faveur de la promotion et de la protection des libertés et droits fondamentaux;

 

            PRÉOCCUPÉE par le fait que dans le Continent américain, persistent des situations qui, directement ou indirectement, empêchent ou entravent la tâche des personnes, groupes ou organisations qui œuvrent en faveur de la promotion et de la protection des droits fondamentaux;

 

            CONSCIENTE de l’importance de la  promotion du respect des normes fondamentales, buts et principes énoncés dans les instruments du Système interaméricain et du Système international en la matière,

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         De réitérer son appui à la tâche qu’accomplissent les Défenseurs des droits de la personne, sur les plans national et international, et de reconnaître leur précieuse contribution en faveur de la promotion, de la protection et du respect des droits de la personne et des libertés fondamentales dans les Amériques.

 

2.         De déplorer les actes qui, directement ou indirectement, empêchent ou entravent la tâche des Défenseurs des droits de la personne, et d’exhorter les États membres à intensifier, conformément à leur législation nationale, les efforts visant à adopter les mesures nécessaires pour garantir la vie, l’intégrité physique et la liberté d’expression de ces défenseurs, selon les principes et accords reconnus à l’échelle internationale.

 

            3.         D’inviter la Commission interaméricaine des droits de l’homme à continuer à prêter l’attention voulue à la situation des Défenseurs des droits de la personne dans le Continent américain, et de prier le Conseil permanent d’encourager l’analyse de cette question dans le cadre du dialogue sur le renforcement et le perfectionnement du Système interaméricain des droits de la personne.

 

            4.         D’exhorter les États membres, les organes et organismes du Système interaméricain des droits de la personne à intensifier les efforts pour la diffusion des instruments interaméricains et des résolutions de l’Organisation qui protègent et garantissent les tâches des Défenseurs des droits de la personne, ainsi que de la Déclaration des Nations Unies sur “le droit et la responsabilités des individus, groupes et organes de la société de promouvoir et de protéger les droits de l’homme et les libertés fondamentales universellement reconnus”.

 

5.                   De charger le Conseil permanent d’assurer le suivi de la présente résolution et de présenter un rapport sur son exécution à l’Assemblée générale lors de sa trente et unième Session ordinaire


AG/RES. 1712 (XXX-O/00)

 

ÉLABORATION D’UN PROJET DE CONVENTION INTERAMÉRICAINE

CONTRE LE RACISME ET TOUTES LES FORMES

DE DISCRIMINATION ET D’INTOLÉRANCE

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            CONSIDÉRANT que la Déclaration américaine des droits et devoirs de l’homme signée à Bogota en 1948, proclame en son article II que toutes les personnes, sans distinction de race, de sexe, de langue, de religion ou autre, sont égales devant la loi et ont les droits et les devoirs consacrés dans ladite Déclaration;

 

VU que la Convention américaine relative aux droits de l’homme souscrite à San José (Costa Rica) en 1969, en ses articles 1 et 2, interdit la discrimination fondée sur la race, la couleur, le sexe, la langue, la religion, ou toute autre condition sociale;

 

PRENANT EN COMPTE que le paragraphe 3 du dispositif de la résolution AG/RES.1271 (XXIV-O/94) invite les différents organes, organismes et entités de l’OEA à prendre des mesures concrètes et opportunes pour encourager la tolérance et éliminer les comportements racistes et discriminatoires;

 

RAPPELANT que dans le cadre des Nations Unies, a été adoptée en 1965 la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, et que les préparatifs sont en cours pour la tenue en Afrique du sud, en 2001 d’une Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée, et que des rencontres régionales et sous-régionales préparatoires à la Conférence susmentionnée seront également organisées;

 

TENANT COMPTE EN OUTRE de la résolution AG/RES.1695 (XXIX-O/99) par laquelle elle a invité les États membres à épauler les activités entamées dans le cadre de l’organisation de la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée;

 

CONSIDÉRANT qu’il est impératif d’élargir la structure juridique internationale et de renforcer les législations nationales en vue d’éliminer toutes les formes de discrimination qui subsistent encore dans le Continent américain;

 

AYANT PRÉSENTE À L’ESPRIT la diversité d’ethnies et de cultures qui viennent enrichir les sociétés du Continent américain, ainsi que l’utilité de promouvoir des relations harmonieuses entre elles;

CONSIDÉRANT que l’Organisation doit adopter une position politique sans équivoque en faveur de l’élimination de toutes les formes de discrimination,

 

 

DÉCIDE:

 

1.                   De charger le Conseil permanent d’étudier la nécessité d’élaborer un projet de Convention interaméricaine pour prévenir, sanctionner et éliminer le racisme et toutes les formes de discrimination et d’intolérance en vue de soumettre cette question à la trente et unième Session ordinaire de l’Assemblée générale.  À ces fins, le Conseil pourra consulter les organes du Système interaméricain et tenir compte des apports de la société civile ainsi que des travaux préparatoires de la Conférence mondiale pour la lutte contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée.

 

            2.         De prier instamment les États membres de fournir leur appui aux activités entreprises dans le cadre des préparatifs de la Conférence mondiale pour la lutte contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée, laquelle aura lieu en Afrique du sud en 2001.

 

            3.         De recommander à la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) de continuer à prêter une attention particulière à cette question dans le cadre des instruments juridiques interaméricains en vigueur.

 

            4.         De demander au Conseil permanent de lui soumettre un rapport à sa trente et unième Session ordinaire sur la mise en œuvre de la présente résolution.

 

 


AG/RES. 1713 (XXX-O/00)

 

COOPÉRATION DU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DE L’ORGANISATION

DES ÉTATS AMÉRICAINS ET DU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DU SYSTÈME D’INTÉGRATION CENTRAMÉRICAINE

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le rapport du Secrétaire général sur l’application de la résolution AG/RES. 1629 (XXIX-O/99) “Coopération de l’Organisation des États Américains et du Système d’intégration centraméricaine” (CP/doc.3310/00),

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         De prendre note du rapport du Secrétaire général sur les suites données à la résolution AG/RES. 1629 (XXIX-O/99),

 

            2.         De demander au Secrétaire général de poursuivre et de développer les activités orientées vers la poursuite des interventions conjointes du Secrétariat général de l’Organisation des États Américains et du Secrétariat général du Système d’intégration centraméricaine (SICA).

 

            3.         D’exprimer au Secrétaire général sa satisfaction pour les différentes activités que coordonnent les secteurs techniques de l’OEA avec le SICA, et qui ont permis de conjuguer leurs efforts en vue de la réalisation de leurs objectifs communs.

 

            4.         De demander au Secrétaire général de présenter à l’Assemblée générale, lors de sa trente et unième Session ordinaire, un rapport sur la mise en œuvre de la présente résolution.

 

 


AG/RES. 1714 (XXX-O/00)

 

COOPÉRATION DES SECRÉTARIATS GÉNÉRAUX DE

L’ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS ET DE

LA COMMUNAUTÉ DES CARAÏBES

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le rapport sur les suites données à la résolution AG/RES. 1675 (XXIX-O/99) “Coopération du Secrétariat général de l’Organisation des États Américains et du Secrétariat général de la Communauté des Caraïbes” (CP/doc.3309/00),

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         De prendre note du rapport du Secrétaire général sur l’application de la résolution AG/RES. 1675 (XXIX-O/99).

 

            2.         De renouveler au Secrétaire général la requête qui lui a été adressée de poursuivre et de renforcer les activités de coopération technique entre le Secrétariat général de l’Organisation des États Américains et le Secrétariat général de la Communauté des Caraïbes (CARICOM).

 

            3.         D’exprimer sa satisfaction pour les démarches menées dans le sens de la coordination par le Secrétaire général adjoint dans la promotion et le suivi des activités conjointes entreprises par les deux Organisations.

 

            4.         De demander au Secrétariat général de continuer à mettre en œuvre les recommandations émanées de la Réunion générale de coopération tenue par l’OEA et la CARICOM, qui a eu lieu au siège de l’Organisation des États Américains en 1998.

 

5.         De demander au Secrétaire général de soumettre un rapport sur la mise en œuvre de la présente résolution à l’Assemblée générale à l’occasion de sa trente et unième Session ordinaire.

 

 


AG/RES. 1715 (XXX-O/00)

 

OBSERVATIONS ET RECOMMANDATIONS FORMULÉES SUR LE RAPPORT ANNUEL DE LA COMMISSION INTERAMÉRICAINE DES DROITS DE L’HOMME

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le rapport annuel de la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) et sa présentation par le Président de la Commission, ainsi que les observations et recommandations formulées par le Conseil permanent sur ce rapport (CP/doc.3325/00);

 

CONSIDÉRANT:

 

            Que les États membres de l’Organisation des États Américains ont proclamé dans la Charte, au nombre des principes de l’OEA, le respect des droits fondamentaux de la personne humaine, sans distinction de race, de nationalité, de religion ou de sexe;

 

            Que la Commission interaméricaine des droits de l’homme a pour principale attribution, conformément à la Charte de l’OEA et à la Convention américaine relative aux droits de l’homme, de promouvoir l’application et la défense des droits de la personne;

 

            Que les chefs d’État et de gouvernement ont exprimé dans la Déclaration et le Plan d’action émanés du Deuxième Sommet des Amériques (Santiago du Chili, 1998), que “le respect et la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales de toutes les personnes constituent une préoccupation primordiale de nos gouvernements”;

 

            Que les États membres ont réaffirmé le lien indissoluble existant entre les droits de l’homme, la démocratie et le développement;

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         De prendre note du rapport annuel de la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) et de remercier cette institution pour la présentation de ce document.

 

            2.         D’accueillir avec satisfaction le rapport du Conseil permanent relatif aux observations et recommandations formulées par les États membres sur le Rapport annuel de la CIDH et de les faire parvenir à cette institution.

 

            3.         De prier instamment  la Commission interaméricaine des droits de l’homme de continuer à œuvrer en faveur du respect et de la protection des droits de la personne, conformément à la Convention américaine relative aux droits de l’homme.

            4.         De rendre hommage aux travaux réalisés par la Commission dans ce domaine, et d’exhorter les États membres à continuer de lui fournir leur collaboration et leur appui pour la réalisation de cette tâche.

 

            5.         De prier instamment les États membres de l’OEA qui ne l’ont pas encore fait d’accorder la plus haute priorité politique à la considération de la signature, de la ratification, de la Convention américaine relative aux droits de l’homme ou de l’adhésion à cet instrument, selon le cas, tout en envisageant la possibilité de reconnaître la compétence obligatoire de la Cour interaméricaine des droits de l’homme.

 

            6.         De demander au Conseil permanent de promouvoir pour les prochains exercices budgétaires, une augmentation substantielle des ressources allouées à la Commission, en se fondant sur la reconnaissance du fait que la promotion et la protection des droits de la personne constituent une priorité fondamentale pour l’Organisation.

 

            7.         De demander au Conseil permanent de soumettre en temps opportun à l’Assemblée générale un rapport sur la mise en œuvre de la présente résolution.

 

 


AG/RES. 1716 (XXX-O/00)

 

OBSERVATIONS ET RECOMMANDATIONS FORMULÉES

PAR LES ÉTATS MEMBRES AU SUJET DU RAPPORT ANNUEL

DE LA COUR INTERAMÉRICAINE DES DROITS DE L’HOMME 1/

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU les observations et recommandations formulées par le Conseil permanent au sujet du  rapport annuel de la Cour interaméricaine des droits de l’homme (CP/doc.3326/00) et la présentation qu’en a faite le Président de la Cour;

 

CONSIDÉRANT:

 

            Qu’en vertu de l’alinéa f de l’article 54 de la Charte de l’Organisation des États Américains, l’Assemblée générale est appelée, entre autres, à examiner les observations et recommandations que formule le Conseil permanent, conformément  à l’alinéa f de l’article 91 de la Charte, sur les rapports des organes, organismes et entités de l’Organisation;

 

            Que l’article 65 de la Convention américaine relative aux droits de l’homme “Pacte de San José de Costa Rica” prescrit que la Cour soumettra à l’examen de l’Assemblée générale de l’Organisation des États Américains un rapport sur les activités qu’elle a menées durant l’année précédente, et qu’elle soulignera tout spécialement, en formulant les recommandations pertinentes, les cas où un État n’aura pas donné suite à ses arrêts;

 

            Que la Cour interaméricaine des droits de l’homme a présenté son rapport annuel au Conseil permanent qui a acheminé à l’Assemblée générale ses observations et recommandations y afférentes;

 

TenANT COMPTE du fait que, de par leur nature, la dénonciation des instruments juridiques interaméricains des droits de la personne, et le désaveu de la compétence obligatoire de la Cour ont des répercussions sur le système régional dans son ensemble,

 

ConsidÉRANT que l’acceptation de la compétence obligatoire de la Cour ne peut être donnée que de manière inconditionnelle, ou sous condition de réciprocité, pour une durée déterminée ou à l’occasion d’espèces données, conformément à l’article 62.2 de la Convention américaine,

 

 


DÉCIDE:

 

1.         D’accueillir et de faire parvenir à la Cour interaméricaine des droits de l’homme les observations et recommandations formulées par le Conseil permanent de l’Organisation sur son rapport annuel.

 

2.                   De réitérer que les arrêts de la Cour sont définitifs et sans appel, et que les États parties à la Convention s’engagent à respecter les décisions de la Cour dans toutes les espèces où ils sont parties.

 

3.         D’exhorter les États qui ont dénoncé la Convention américaine relative aux droits de l’homme ou qui ont désavoué la compétence obligatoire de la Cour, à réexaminer leur décision.

 

4.         De prier instamment les États membres de l’OEA qui ne l’auraient pas encore fait à accorder la première priorité politique à la signature ou à la ratification de la Convention américaine relative aux droits de l’homme “Pacte de San José de Costa Rica”, ou à leur adhésion, selon le cas, tout en reconnaissant la compétence obligatoire de la Cour interaméricaine des droits de l’homme.

 

5.         De demander au Conseil permanent que lors des prochains exercices financiers, il se prononce en faveur d’une augmentation substantielle des ressources affectées à la Cour en se fondant sur la reconnaissance que la promotion et la protection des droits de l’homme constituent une priorité fondamentale de l’Organisation.

 

6.         De rendre hommage à la Cour interaméricaine des droits de l’homme pour la tâche qu’elle a accomplie pendant la période couverte par son rapport.

 

 


AG/RES.1717 (XXX-O/00)

 

LES DROITS HUMAINS DE TOUS LES TRAVAILLEURS MIGRANTS

ET DE LEURS FAMILLES2/

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

VU:

            Le rapport annuel du Conseil permanent sur les droits humains de tous les travailleurs migrants et de leurs familles (CP/doc.3327/00), établi en application de la résolution AG/RES. 1611 (XXIX-O/99);

 

Le rapport annuel de la Commission interaméricaine des droits de l’homme;

 

CONSIDÉRANT:

 

            Que la Déclaration américaine des droits et devoirs de l’homme proclame que toutes les personnes sont égales devant la loi, jouissent des droits et ont les devoirs consacrés dans cette Déclaration, sans distinction de race, de sexe, de langue, de religion ou autre;

 

            Que la Convention américaine relative aux droits de l’homme reconnaît que les droits fondamentaux de la personne ne naissent pas du fait qu’un individu est un national d’un État donné, mais reposent plutôt sur les attributs de la personne humaine, ce qui justifie une protection internationale;

 

            Que la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille [PB1] consacre le devoir des États de garantir les droits que confère cette Convention aux travailleurs migrants et aux membres de leurs familles qui se trouvent sur leur territoire ou relevant de leur juridiction sans distinction aucune, notamment de sexe, de race, de couleur, de langue, de religion ou de conviction, d’opinion politique, d’origine nationale ethnique ou sociale, de nationalité, d’âge, de situation économique, de fortune, de situation matrimoniale, de naissance ou de toute autre situation;

 

            Que de nombreux travailleurs migrants et leurs familles se voient forcés d’abandonner leur pays d’origine en quête de meilleures conditions de vie;

 

            Que la Cour interaméricaine des droits de l’homme a émis l’avis consultatif OC-16 au sujet du droit à l’information sur l’assistance consulaire, au titre des garanties judiciaires, dans les cas d’étrangers détenus par les autorités de l’État de résidence;

            CONSCIENTE de la situation de vulnérabilité dans laquelle se trouvent souvent les travailleurs migrants et leurs familles du fait, entre autres, qu’ils ne vivent pas dans leur pays d’origine, et des difficultés auxquelles ils sont confrontés en raison des différences culturelles, particulièrement de langues et de coutumes, ainsi que de la fréquente désintégration de la famille découlant de leur situation;

 

            NOTANT la Déclaration et le Plan d’action du Deuxième Sommet des Amériques,

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         De réaffirmer que les principes et normes consacrés dans la Déclaration américaine des droits et devoirs de l’homme et la Convention américaine relative aux droits de l’homme, s’appliquent à toutes les personnes, y compris les travailleurs migrants et leurs familles.

 

            2.         De prier instamment les États membres qui ne l’ont pas encore fait d’envisager, à titre d’une haute priorité politique, la signature, la ratification de la Convention américaine relative aux droits de l’homme, et de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles ou, le cas échéant, leur adhésion à ces instruments.

 

            3.         De prier instamment les États membres de prendre les mesures nécessaires pour garantir les droits humains de tous les migrants, y compris les travailleurs migrants et leurs familles, comme ceux qui sont prescrits dans les instruments susmentionnés.

 

            4.         De mettre de nouveau l’accent sur le devoir des États de veiller au plein respect et à l’application intégrale de la Convention de Vienne de 1963 sur les relations consulaires, particulièrement en ce qui a trait au droit dont jouit un étranger, quel que soit son statut d’immigré, de communiquer avec un fonctionnaire consulaire de son pays d’origine, s’il est en état de détention; et à l’obligation de l’État sur le territoire duquel cet étranger est détenu, d’informer ce dernier de son droit de recevoir cette assistance.

 

            5.         De recommander à la Commission interaméricaine des droits de l’homme de continuer à prêter la plus vive attention aux affaires dans lesquelles les droits humains des travailleurs migrants ou de leurs familles sont menacés.

 

            6.         De demander à la Commission interaméricaine des droits de l’homme de présenter, en raison des importantes avancées notées jusqu’à présent, un rapport sur l’état des droits de tous les travailleurs migrants et de leurs familles, avant la trente et unième Session ordinaire de l’Assemblée générale, et, à cet effet, d’inviter les États membres à continuer à apporter leur collaboration à la Commission interaméricaine des droits de l’homme.

 

            7.         De demander à la Commission interaméricaine des droits de l’homme de mettre à la disposition du rapporteur spécial chargé du dossier des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles tous les moyens nécessaires et appropriés pour l’accomplissement de ses fonctions.

 

            8.         D’inviter les États membres, les Observateurs permanents, les organes, organismes et entités du Système interaméricain, et d’autres sources, à apporter une contribution au Fonds volontaire du bureau du rapporteur spécial chargé du dossier des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles.

 

9.         De recommander au Conseil interaméricain pour le développement intégré d’apporter son appui aux projets et activités menés en faveur de tous les travailleurs migrants et leurs familles au titre d’une expression de la solidarité interaméricaine, élément indispensable au développement intégral des États membres.

 

            10.        De demander aux Conseils de l’Organisation de faire rapport à l’Assemblée générale, lors de sa trente et unième Session ordinaire, sur la mise en œuvre de la présente résolution dans les domaines de leur compétence.

 

 


AG/RES. 1718 (XXX-O/00)

 

RÉFORME DE L’INSTITUT INTERAMÉRICAIN DES AFFAIRES INDIGÈNES

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            RENDANT HOMMAGE aux progrès accomplis par le Groupe de travail chargé d’élaborer le projet de Déclaration américaine des droits des populations autochtones, particulièrement la précieuse contribution des représentants des populations autochtones;

 

            CONVAINCUE que la coopération interaméricaine peut contribuer à la recherche de solutions aux problèmes confrontés par les populations autochtones à travers le Continent américain;

 

            CONSIDÉRANT la solidité croissante des liens des populations autochtones entre elles et l’importance de relations harmonieuses entre ces populations et leurs gouvernements respectifs;

 

            AYANT EXAMINÉ le rapport annuel adressé par l’Institut interaméricain des affaires indigènes à l'Assemblée générale (CP doc.3281/00),

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         D’appuyer la tâche accomplie par l’Institut interaméricain des affaires indigènes (III), et de prier instamment les États membres de cet Institut de participer au processus de sa réforme, en menant des consultations avec les organes du Système interaméricain, y compris le Secrétariat général, les États membres de l’OEA, et les représentants des collectivités autochtones à travers le Continent américain.

 

            2.         De demander à l’Institut interaméricain des affaires indigènes de soumettre un rapport à l'Assemblée générale, lors de sa trente et unième Session ordinaire, sur les progrès accomplis dans le processus de réforme de cette institution.

 


AG/RES. 1719 (XXX-O/00)

 

CONSIDÉRATION DU STATUT DES OBSERVATEURS PERMANENTS

ET DE LEUR PARTICIPATION AUX ACTIVITÉS ET PROGRAMMES

DE COOPÉRATION DE L’ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            RAPPELANT sa résolution AG/RES. 50 (I-O/71) par laquelle elle a créé le statut d’Observateur permanent ainsi que les autres résolutions qu’elle a adoptées sur ce sujet, notamment la résolution AG/RES.1491 (XXVII-O/97) dans laquelle elle a indiqué qu’il convient d’établir des critères qui tiennent compte des différents degrés de participation des Observateurs permanents aux activités et programmes de l’Organisation;

 

            TENANT COMPTE des résolutions pertinentes adoptées par le Conseil permanent, notamment la résolution CP/RES.407 (573/84);

 

            VU le rapport du Secrétariat général de l’Organisation (CP/CAJP-1641/00), présenté en application des résolutions AG/RES. 1555 (XXVIII-O/98) et AG/RES. 1662 (XXIX-O/99);

 

CONSIDÉRANT que, parmi les États qui bénéficient du statut d’Observateur permanent il faut reconnaître ceux qui maintiennent avec l’Organisation des rapports de collaboration étroits et constants pour la mise en œuvre de ses activités et programmes, manifestant ainsi qu’ils sont particulièrement intéressés à renforcer leurs liens avec la communauté interaméricaine;

 

CONVAINCUE de la nécessité d’encourager tous les États bénéficiant du statut d’Observateur permanent à renforcer leur participation aux activités et programmes de coopération de l’Organisation,

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         D’exprimer ses remerciements à tous les Observateurs permanents qui contribuent aux activités et programmes de coopération de l’Organisation.

 

            2.         De rendre un hommage spécial au Royaume d’Espagne et à la République française en tant qu’États qui, par l’intermédiaire de leur Mission d’observation permanente dirigée par un ambassadeur accrédité exclusivement auprès de l’Organisation, ont démontré leur engagement résolu en sa faveur.

 

            3.         De demander au Secrétariat général de prendre des mesures administratives additionnelles qui s’avèrent nécessaires pour faciliter encore davantage la participation des Observateurs permanents aux activités et programmes de coopération de l’Organisation.

 

 


AG/RES. 1720 (XXX-O/00)

 

COMMERCE ET INTÉGRATION DANS LES AMÉRIQUES

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

VU le rapport du Conseil permanent et de la Commission exécutive permanente du Conseil interaméricain pour le développement intégré (CEPCIDI), relatif à la mise en œuvre de la résolution AG/RES. 1689 (XXIX-O/99);

 

RAPPELANT les résolutions AG/RES. 1689 (XXIX-O/99), AG/RES. 1581 (XXVIII-O/98), AG/RES. 1516 (XXVII-O/97), AG/RES. 1430 (XXVI-O/96), CIDI/RES.99 (V-O/00), CIDI/RES.63 (IV-O/99) et CIDI/RES.46 (III-O/98), intitulées “Commerce et intégration dans les Amériques”; AG/RES. 1534 (XXVIII-O/98), “Soutien et suivi des initiatives des Sommets des Amériques”; AG/RES. 1438 (XXVI-O/96), “Liens entre la Commission spéciale sur le commerce et le Conseil interaméricain pour le développement intégré”; AG/RES. 1349 (XXV-O/95), “Gestion des Sommets interaméricains”; et la résolution AG/RES. 1220 (XXIII-O/93), “Constitution de la Commission spéciale sur le commerce (CEC)”, par laquelle les États membres ont noté que l’Organisation est une tribune continentale appropriée à un dialogue sur les questions relatives au commerce international;

 

GARDANT PRÉSENTS À L’ESPRIT la Déclaration et le Plan d’action émanés du Deuxième Sommet des Amériques (Santiago, 1998) dans lesquels les chefs d’État et de gouvernement du Continent américain ont demandé à leurs ministres chargés du commerce international d’entamer les négociations en vue de la création de la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA); réaffirmé leur détermination de conclure les négociations au plus tard en l’an 2005; réaffirmé également leur détermination à accomplir des progrès concrets d’ici à la fin du XXe siècle, et exprimé leur reconnaissance pour la contribution importante de la Commission tripartite;

 

PRENANT NOTE avec satisfaction de la Déclaration ministérielle de San José émise par les Ministres du commerce à leur quatrième Réunion ministérielle à San José (Costa Rica, mars 1998), dans laquelle ils recommandent à leurs chefs d’État et de gouvernement d’entamer les négociations de la ZLEA, dans la ligne de leurs objectifs, de leurs principes, de leur structure, de leur lieu de réunion et d’autres décisions exposées dans leur Déclaration; dans laquelle ils ont aussi exprimé de nouveau leurs remerciements à la Commission tripartite pour l’appui technique et logistique qu’elle a accordé au cours de la phase préparatoire des négociations de la ZLEA, et ils ont demandé que les institutions respectives de la Commission tripartite continuent de fournir les ressources appropriées nécessaires pour répondre aux demandes d’assistance technique des entités de la ZLEA, y compris la réaffectation des fonds à cette fin, le cas échéant;

 

            PRENANT NOTE de la Déclaration ministérielle de Toronto, émise par les Ministres du commerce à leur cinquième Réunion ministérielle, tenue à Toronto (Canada, 1999), dans laquelle ils “rendent hommage et expriment leur reconnaissance aux institutions faisant partie de la Commission tripartite pour le soutien analytique, technique et financier qu’elles continuent à apporter à la ZLEA.  … Cet appui s’est révélé crucial, jusqu’à présent, pour la conduite des négociations et nous demandons aux institutions de la Commission tripartite de continuer à fournir cette assistance technique pour tout ce qui a trait à la ZLEA”;

 

            CONSIDÉRANT que la diversification et l’intégration économiques, la libéralisation du commerce et l’accès aux marchés constituent l’une des priorités établies dans le Plan stratégique de partenariat pour le développement 1997-2001 et que, dans ce contexte, le processus de création de la ZLEA est un élément fondamental; 

 

            RÉAFFIRMANT l’engagement de l’Organisation des États Américains d’appuyer le processus de libre-échange et d’intégration économique dans le Continent américain, et réitérant l’importance de la contribution du Secrétariat général, spécialement de l’Unité sur le commerce, à ce processus,

 

 

DÉCIDE:

 

1.         De prendre note du rapport du Conseil permanent et de la Commission exécutive permanente du Conseil interaméricain pour le développement intégré (CEPCIDI) sur la mise en œuvre de la résolution AG/RES. 1689 (XXIX-O/99), “Commerce et intégration dans les Amériques”.

 

2.         De faire sienne la recommandation du Président de la Commission spéciale sur le commerce (CEC), basée sur les consultations qu’il a menées avec les États membres de la CEC, de maintenir le statu quo, c’est-à-dire de maintenir l’existence de la CEC, sans convoquer ladite Commission.

 

3.         De demander au Secrétariat général de continuer à fournir, par l’intermédiaire de l’Unité sur le commerce, un soutien analytique et une assistance technique, et de continuer à mener des études connexes, dans le cadre de la Commission tripartite ou en réponse à la demande des entités créées en vertu de la Déclaration ministérielle de San José de Costa Rica, dans le cadre du processus de la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA).

 

4.         De charger le Secrétariat général de continuer à fournir une assistance technique pour tout ce qui concerne la ZLEA, aux États membres, sur leur demande, particulièrement aux petites économies, conformément aux décisions arrêtées par les Ministres du commerce dans la Déclaration ministérielle de San José.

 

5.         De réitérer son appui aux activités de collaboration en matière de commerce et d’intégration de la Commission tripartite, et de reconnaître les contributions apportées à ces activités par les autres organisations spécialisées régionales, sous-régionales et multilatérales ainsi que celles des institutions régionales et sous-régionales.

 

6.         De charger le Conseil permanent de continuer à fournir les ressources appropriées nécessaires pour donner suite aux demandes de soutien technique formulées par les organes de la ZLEA, notamment au moyen de la réaffectation de fonds à ces fins, le cas échéant.

 

7.         De charger le Secrétariat général de soumettre à la CEPCIDI, pour examen et approbation, avant le 15 novembre 2000, le Programme annuel de travail de l’Unité sur le commerce pour l’an 2001.

 

8.         De charger le Secrétariat général de continuer à soumettre au Conseil permanent et à la CEPCIDI, pour examen, des rapports d’activités écrits sur une base semestrielle relatifs aux progrès de la tâche de l’Unité sur le commerce, y compris des informations sur le niveau d’exécution budgétaire.

 

9.         De charger le Système d’information sur le commerce extérieur (SICE) de poursuivre ses travaux visant à fournir au Continent américain des informations sur le commerce et sur les questions connexes, par le biais de son site sur l’Internet; de poursuivre ses travaux d’appui au processus de la ZLEA en assurant la mise à jour, en sa qualité de membre de la Commission tripartite, du site officiel de la ZLEA sur le réseau Internet; de tenir à jour, en sa qualité de membre de la Commission tripartite, de manière permanente, un échéancier des délais fixés par les groupes de négociation pour la présentation des données que doivent fournir les délégations; et de gérer, en sa qualité de membre de la Commission tripartite, le Service de distribution des documents (SDD), qui est un système de distribution sûr, confidentiel, instantané et fiable ainsi que les archives des documents concernant le processus de négociation de la ZLEA.

 

10.        De reconnaître les importantes réalisations du Système d’information sur le commerce extérieur (SICE), et en particulier les mesures adoptées en vue d’augmenter ses données sur le commerce et les questions connexes, ainsi que sa base de clients, et d’appuyer la poursuite de ses opérations.

 

11.        D’arrêter que les mandats définis dans les paragraphes ci-dessus seront mis en œuvre en fonction des ressources allouées dans le Programme-budget ainsi que d’autres ressources.

 

12.        De demander au Conseil permanent et à la CEPCIDI de soumettre un rapport à l’Assemblée générale, lors de sa trente et unième Session ordinaire, sur la mise en œuvre de la présente résolution.

 

 

 


AG/RES. 1721 (XXX-O/00)

 

PROMOTION DE LA DÉMOCRATIE

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            GARDANT PRÉSENT À L’ESPRIT que selon le préambule de la Charte de l’Organisation des États Américains “la démocratie représentative constitue une condition indispensable à la stabilité, à la paix et au développement de la région”, et que l’un de ses buts fondamentaux est “d’encourager et de consolider la démocratie représentative dans le respect du principe de non-intervention”;

 

            VU le rapport annuel du Conseil permanent (AG/doc.3848/00) et le rapport de la Commission des questions juridiques et politiques portant sur la promotion de la démocratie représentative (CP/CAJP-1664/00 rev.2);

 

CONSIDÉRANT:

 

            Que par la résolution AG/RES. 1063 (XX-O/90), elle a demandé au Secrétaire général de “créer une unité pour la promotion de la démocratie au sein du Secrétariat général”, et que par la résolution CP/RES.572 (882/91) le Conseil permanent a adopté le Programme de soutien pour la promotion de la démocratie;

 

            Que conformément à la résolution CP/RES.572 (882/91), l’Unité “sera disponible pour s’acquitter des tâches que les organes compétents pourront lui confier pour appuyer la démocratie dans le Continent américain”;

 

            TENANT COMPTE des résolutions sur la démocratie représentative AG/RES. 1080 (XXI-O/91), AG/RES. 1402 (XXVI-O/96), AG/RES. 1475 (XXVII-O/97), AG/RES. 1551 (XXVIII-O/98); AG/RES. 1648 (XXIX-O/99) et AG/RES. 1696 (XXIX-O/99);

 

            PRENANT NOTE du rapport du Groupe de travail sur la démocratie représentative et du compte rendu du Rapporteur des Journées d’analyse et de réflexion sur la démocratie participative (CP/CAJP-1638/00 corr.1) qui se sont déroulées les 10 et 11 avril 2000 au siège de l’OEA, en application de la résolution AG/RES. 1684 (XXIX-O/99), “Démocratie participative”;

 

            AYANT EXAMINÉ le rapport de la Présidente du Groupe de travail sur la démocratie représentative relatif à la tenue des Journées d’analyse et de réflexion sur la démocratie participative,

 

 


DÉCIDE:

 

            1.         De prendre note du rapport du Conseil permanent sur la promotion de la démocratie représentative.

 

            2.         De prendre également note avec satisfaction de la tenue des Journées d’analyse et de réflexion sur la démocratie participative qui se sont déroulées les 10 et 11 avril 2000 au siège de l’OEA.

 

            3.         De prendre note de la présentation au Groupe de travail de la version révisée du Manuel sur l’organisation des Missions d’observation des élections détachées par l’OEA, qui a pris en compte les observations formulées par le Groupe de travail sur la démocratie représentative.

 

            4.         De charger le Secrétariat général de poursuivre, par l’intermédiaire de l’Unité pour la promotion de la démocratie (UPD) et en tenant compte des ressources affectées dans le Programme-budget et d’autres ressources, les études et les séminaires, la promotion et le parrainage des travaux liés aux thèmes adoptés par les Sommets des Amériques en matière de démocratie.

 

            5.         De charger le Conseil permanent de ce qui suit, par l’intermédiaire du Groupe de travail sur la démocratie représentative:

 

a.         D’examiner l’inventaire annuel actualisé des activités liées à la promotion de la démocratie.

 

b.         De considérer la présentation du rapport sur les activités liées à l’exécution des mandats émanés des Sommets des Amériques dans le domaine de la démocratie.

 

c.         D’examiner les rapports sur le progrès des activités de l’Unité pour la promotion de la démocratie, notamment l’information relative au niveau d’exécution budgétaire, dont les projets seront présentés au Groupe de travail par le Secrétariat général dans les 45 jours qui suivent la fin de chaque trimestre et d’émettre ses commentaires et ses observations dans son rapport annuel.

 

d.         D’envisager la possibilité d’inviter périodiquement des experts à faire des exposés sur des questions indiquées par le Groupe de travail, notamment, celles liées à la participation aux élections, aux partis politiques, à la décentralisation, à la faiblesse des institutions et à l’accès à l’information.

 

e.         D’étudier et d’approuver, avant la fin de l’an 2000, le plan de travail de l’UPD pour 2001, et de s’assurer que ce plan comporte des activités appuyant les mandats concernant la promotion et la défense de la démocratie émanés des plans d’action des Sommets des Amériques assignés à l’OEA.

 


6.         De demander au Secrétariat général:

 

a.         De tenir à jour, par le biais de l’UPD, l’inventaire annuel des activités liées à la promotion de la démocratie représentative qui se déroulent au sein de l’Organisation, avec la collaboration des différents organes, organismes et entités qui apportent leur contribution à cette tâche.

 

b.         De stimuler une collaboration plus étroite entre l’UPD et les différents organes, organismes et entités de l’Organisation qui apportent leur contribution aux tâches liées à la promotion et à la défense de la démocratie.

 

c.         De faire des exposés semestriels au Conseil permanent sur ses activités liées aux mandats des Sommets des Amériques en matière de démocratie.

 

7.         De charger le Conseil permanent de soumettre un rapport à l’Assemblée générale lors de sa trente et unième Session ordinaire sur la mise en œuvre de cette résolution.

 

 


AG/RES. 1722 (XXX-O/00)

 

RÉSEAU DES PARLEMENTAIRES DES AMÉRIQUES

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le rapport du Conseil permanent relatif au thème: “Réseau des parlementaires des Amériques” établi en application de la résolution AG/RES. 1673 (XXIX-O/99), (CP/doc.3332/00);

 

RAPPELANT:

 

La Déclaration de Santiago émanée du Deuxième Sommet des Amériques, laquelle réitère l’engagement des chefs d’État et de gouvernement d’approfondir le dialogue et la coopération interaméricaine dans un esprit de collaboration et de solidarité;

 

            Les mandats énoncés dans ses résolutions AG/RES. 1599 (XXVIII-O/98) et AG/RES. 1673 (XXIX-O/99) intitulées:  “Réseau des parlementaires des Amériques”;

 

            AYANT EXAMINÉ le rapport du Secrétaire général sur la mise en œuvre de la résolution AG/RES. 1673 (XXIX-O/99) et ses annexes;

 

            CONSIDÉRANT que le dialogue interparlementaire remplit au sein du Système interaméricain  une fonction importante car il encourage, notamment, la connaissance mutuelle et la coopération à travers l’échange de données d’expériences sur des questions d’intérêt commun,

 

 

DÉCIDE:

 

1.         D’exprimer sa satisfaction pour la tenue au siège de l’Organisation, du 29 au 30 mars 2000, de la Réunion des présidents des commissions des affaires étrangères, ou de l’organe équivalent, des congrès ou parlements nationaux des États membres de l’OEA.

 

2.         De prendre note du Rapport du Secrétaire général sur la mise en œuvre de la résolution AG/RES. 1673 (XXIX-O/99) et de ses annexes.

 

3.         De prendre note avec satisfaction de la décision des législateurs de tenir, au Canada, la réunion intitulée: “Forum interparlementaire des Amériques” avant le Sommet des Amériques qui se tiendra dans la ville de Québec (Canada) en avril 2001.

 


4.         De demander au Secrétariat général d’offrir, compte tenu des contraintes budgétaires et des priorités que fixera le Conseil permanent, ses services de conseil technique pour les préparatifs de la réunion mentionnée au paragraphe précédent, en tenant présent à l’esprit que les législateurs examineront à cette occasion, notamment, la question d’une relation éventuelle avec l’Organisation.

 

5.         De charger le Secrétaire général d’informer le Conseil permanent sur la mise en œuvre de la présente résolution et d’en faire rapport à l’Assemblée générale lors de sa trente et unième Session ordinaire.

 

 


AG/RES. 1723 (XXX-O/00)

 

RENFORCEMENT DE LA PROBITÉ DANS LE CONTINENT AMÉRICAIN

ET SUIVI DU PROGRAMME INTERAMÉRICAIN DE COOPÉRATION

POUR LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le rapport du Conseil permanent sur le renforcement de la probité dans le Continent américain et le suivi du Programme interaméricain de coopération pour la lutte contre la corruption (CP/doc.3333/00);

 

            SOULIGNANT que la Charte de l’Organisation des États Américains précise dans son préambule que “la démocratie représentative constitue une condition indispensable à la stabilité, à la paix et au développement de la région” et que “l’organisation juridique est nécessaire à la sécurité et à la paix fondées sur l’ordre moral et la justice”;

 

            AYANT PRÉSENT À L’ESPRIT que la Convention interaméricaine contre la corruption a pour but non seulement de promouvoir et de renforcer la mise en place, par chacun des États parties, des dispositifs qui permettront de prévenir, de dépister, de sanctionner et d’éliminer la corruption, mais aussi de favoriser, de faciliter et de réglementer la coopération entre les États parties afin d’assurer l’efficacité des mesures et des actions visant à combattre les actes de corruption commis dans l’exercice des fonctions publiques, et ceux qui y sont spécifiquement liés;

 

            RAPPELANT que, par sa résolution AG/RES. 1649 (XXIX-O/99), “Renforcement de la probité dans le Continent américain et suivi du Programme interaméricain de coopération pour la lutte contre la corruption”, elle a chargé le Conseil permanent, d’une part, d’encourager la mise en commun des expériences et l’échange des informations entre les institutions publiques et les organismes internationaux, et d’autre part, en assurant le suivi du Programme interaméricain de coopération pour la lutte contre la corruption approuvé par l’Assemblée générale en vertu de sa résolution AG/RES. 1477 (XXVII-O/97), “d’envisager l’adoption de mesures spécifiques visant à renforcer la ratification et la mise en œuvre de la Convention, à renforcer la coopération et à fournir l’assistance technique aux États membres qui la demandent, et à encourager l’échange de données d’expériences et d’informations sur l’application de la Convention, en tenant compte des conclusions et recommandations formulées lors du Symposium sur le renforcement de la probité dans le Continent américain”;

 

            CONSIDÉRANT que la Convention interaméricaine contre la corruption a été souscrite par 26 États membres  dont 19 l’ont ratifiée;

 

            RECONNAISSANT AVEC SATISFACTION les travaux du Groupe de travail sur la probité et l’éthique civique, en particulier la Réunion spéciale sur le renforcement de la probité et la lutte contre la corruption dans les Amériques qui a eu lieu le 31 mars 2000, et à laquelle ont participé des représentants d’organismes internationaux et régionaux, du secteur privé et de la société civile;

 

            TENANT COMPTE de l’importante tâche qu’accomplissent dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la corruption la Banque interaméricaine de développement, la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, les organismes des Nations Unies, l’Organisation de coopération et de développement économiques, le Conseil de l’Europe, entre autres, ainsi que les institutions bilatérales de coopération et d’autres entités du secteur privé et de la société civile;

 

            RECONNAISSANT qu’à l’échelle mondiale une attention accrue est accordée au concept de “Responsabilité sociale de l’entreprise”, et que des questions liées à ce thème, notamment le rôle que peut remplir l’entreprise dans l’adoption des mesures et la lutte contre la corruption, sont traitées dans divers forums multilatéraux tels que les Nations Unies, l’Organisation internationale du travail et l’Organisation pour la coopération et le développement économiques, dans le cadre de leurs mandats respectifs;

 

            TENANT COMPTE du fait que le Plan d’action du Deuxième Sommet des Amériques a apporté un appui résolu au Programme interaméricain de coopération pour la lutte contre la corruption et à son exécution, ainsi qu’à l’application, dans le cadre de l’OEA, d’un suivi approprié des progrès réalisés dans le contexte de la Convention interaméricaine contre la corruption;

 

            TENANT ÉGALEMENT COMPTE du fait que la IIIe Réunion des ministres des finances du Continent américain a appelé tous les États membres à ratifier et mettre en œuvre la Convention interaméricaine contre la corruption, et à appuyer la création d’un mécanisme mutuel et multilatéral permettant de suivre les progrès accomplis dans la prévention et la sanction effectives de la corruption,

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         D’exhorter les États membres de l’OEA qui ne l’auraient pas encore fait à signer et à ratifier la Convention interaméricaine contre la corruption.

 

            2.         De prier instamment les États parties à la Convention d’adopter les mesures qu’ils jugent pertinentes pour adapter leur législation interne aux engagements qu’ils assument en ratifiant la Convention.

 

            3.         D’inviter les États qui ne sont pas membres de l’Organisation, notamment les Observateurs permanents auprès de l’OEA, à adhérer à la Convention interaméricaine contre la corruption, conformément aux dispositions de l’article XXIII de ladite Convention.

 

            4.         De demander aux pays qui ne l’ont pas encore fait d’envoyer leurs réponses au “Questionnaire sur la ratification et la mise en œuvre de la Convention interaméricaine contre la corruption” (CP/GT/PEC-68/00 rev.3) afin que le Conseil permanent poursuive l’examen des réponses soumises par les États membres en vue de perfectionner la mise en œuvre de la Convention, de renforcer la coopération et de prêter une assistance technique à ceux qui en font la demande.

 

            5.         De charger le Conseil permanent de continuer à promouvoir l’échange des données d’expériences et des informations entre l’OEA et les organismes internationaux, le secteur privé et les organisations de la société civile, entre autres entités pertinentes, en vue de coordonner, de renforcer et d’identifier des activités de coopération dans ce domaine entre les États membres.

 

            6.         De demander au Conseil permanent d’étudier la possibilité de créer un fonds spécifique volontaire pour financer les activités destinées à fournir aux États parties l’appui institutionnel nécessaire à la mise en œuvre de la Convention interaméricaine contre la corruption.

 

            7.         De charger le Conseil permanent, lorsqu’il assurera le suivi du Programme interaméricain contre la corruption, d’étudier le dossier de la responsabilité sociale de l’entreprise, en vue d’en déterminer la portée et le contenu dans le contexte interaméricain, de connaître et de diffuser les enseignements tirés aux niveaux national et international pour aborder ce thème, et encourager l’échange des informations et des données d’expériences entre les États membres et les institutions financières internationales, d’autres organisations internationales, le secteur privé et des organisations de la société civile.

 

            8.         De demander au Conseil permanent, lorsqu’il assurera le suivi du Programme interaméricain contre la corruption, d’aborder notamment les thèmes suivants: formation, expériences des institutions nationales, marchés publics, incompatibilités entre fonction publique et secteur privé, analyse des législations pénales en matière de corruption et délits connexes.

 

            9.         De demander au Conseil permanent d’analyser les mécanismes de suivi en vigueur aux niveaux régional et international, afin de formuler une recommandation avant la fin de l’année sur le modèle le plus apte à être utilisé par les États parties, s’ils le jugent pertinent, pour le suivi de l’application de la Convention interaméricaine contre la corruption. D’arrêter également que cette recommandation sera transmise aux États parties à la Convention qui décideront de l’action la plus appropriée.

 

            10.        D’inviter le Comité juridique interaméricain à continuer à appuyer le Conseil permanent dans la mise en œuvre des mandats dont il a été chargé dans la présente résolution.

 

            11.        De demander au Secrétariat général de poursuivre, par l’intermédiaire du Sous-secrétariat aux questions juridiques, les activités de coopération technique conçues pour fournir une assistance en vue de la signature ou la ratification de la Convention interaméricaine contre la corruption ou l’adhésion à cette Convention; à renforcer l’échange des informations et des données d’expériences, notamment du réseau interaméricain contre la corruption, ainsi qu’à soutenir l’application du Programme interaméricain de coopération pour la lutte contre la corruption, les conclusions et les recommandations formulées par le Symposium sur le renforcement de la probité dans le Continent américain, adoptées à Santiago du Chili en novembre 1998, et les mesures prévues dans la présente résolution, en fonction des ressources inscrites au Programme-budget de l’Organisation et d’autres ressources.

 

            12.        De demander au Conseil permanent de présenter un rapport sur l’application de la présente résolution à l’Assemblée générale lors de sa trente et unième Session ordinaire.

 

 


AG/RES. 1724 (XXX-O/00)

 

RENFORCEMENT DE LA DÉMOCRATIE:  FONDS SPÉCIAL

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

AYANT PRÉSENT À L’ESPRIT:

 

Que le renforcement et la consolidation de la démocratie représentative figurent au nombre des buts fondamentaux de l’Organisation des États Américains;

 

Que de graves menaces de nature politique, sociale et économique persistent encore dans la région, et qu’elles peuvent saper la stabilité des gouvernements démocratiques des États membres;

 

Que la promotion et la consolidation de la démocratie représentative, dans le respect du principe de non-intervention, est l’un des buts fondamentaux de l’Organisation;

 

Qu’il convient d’intensifier la coopération et la solidarité continentales, en reconnaissant que le système démocratique se développe et s’affermit en fonction des caractéristiques spécifiques à chaque État membre;

 

Que l’élimination de la pauvreté absolue fait partie intégrante de la promotion et de la consolidation de la démocratie représentative, et que cette tâche constitue une responsabilité commune et que cette responsabilité est partagée par tous les États américains;

 

RAPPELANT:

 

La résolution AG/RES. 1696 (XXIX/O/99), “Renforcement de la démocratie représentative” qui charge le Conseil permanent “de continuer à examiner, à la lumière des principes de la Charte, du droit international, y compris la Charte des Nations Unies, et des déclarations et résolutions pertinentes de l’Organisation, les mesures visant à consolider et à renforcer la démocratie représentative”;

 

L’adoption, au cours de ces dernières années, de toute une gamme de résolutions telles que: AG/RES. 1080 (XXI-O/91) “Démocratie représentative”; AG/RES. 1352 (XXV-O/95) “Mécanisme de mise en œuvre et de financement des activités spéciales découlant de l’application de la résolution AG/RES. 1080 (XXI-O/91)”, et AG/RES. 1476 (XXVII-O/97) “Règlement appelé à régir l'emploi des ressources du mécanisme de mise en œuvre et de financement des activités spéciales découlant de l'application de la résolution AG/RES. 1080 (XXI-O/91)”, conformément aux buts et principes précités;

 

Que l’Engagement de Santiago, “Engagement envers la démocratie et la rénovation du Système interaméricain”, souligne que l’OEA est la tribune politique pour le dialogue, la concertation, et la coopération entre tous les pays du Continent américain;

 

Que selon la Déclaration de Managua [(AG/DEC.4 (XXIII-O/93)] “la mission de l’Organisation ne doit pas se limiter à la protection de la démocratie lorsque ses valeurs sont bafouées et que ses principes fondamentaux sont violés, mais qu’elle doit en outre agir constamment et créativement pour la consolider et déployer des efforts incessants en vue d’anticiper et de prévenir les causes des problèmes qui portent atteinte au régime démocratique de gouvernement”;

 

CONSIDÉRANT:

 

La nécessité de mener des activités pour préserver, renforcer et consolider le système démocratique dans le contexte d’un effort continental solidaire;

 

Qu’il est indispensable de disposer des ressources financières nécessaires pour promouvoir ces activités;

 

 

DÉCIDE:

 

1.         De créer un fonds spécifique permanent  qui sera dénommé “Fonds spécial de renforcement de la démocratie”, alimenté par des contributions volontaires, dont l’objectif sera d’appuyer des activités de préservation, de renforcement et de consolidation de la démocratie représentative dans le Continent américain.

 

2.         De charger le Secrétaire général de disposer des ressources du Fonds spécial, après consultation du Conseil permanent, pour répondre de façon opportune et dans le strict respect du principe de non-intervention consacré dans la Charte de l’Organisation, aux demandes d’assistance émanées des États membres affectés par des situations qui, de l’avis de ces États, entravent le développement du processus démocratique ou l’exercice du pouvoir par un gouvernement démocratiquement élu.

 

3.         De demander au Secrétaire général d’assurer la gestion du Fonds spécial conformément aux Normes générales de fonctionnement du Secrétariat général et d’autres dispositions et règlements de l’Organisation.

 

4.         D’inviter tous les États membres, les Observateurs permanents et d’autres donneurs, comme le définissent l’article 68 des Normes générales de fonctionnement du Secrétariat général et d’autres  dispositions et règlements de l’Organisation, à contribuer au Fonds spécial de renforcement de la démocratie

 


AG/RES. 1725 (XXX-O/00)

 

RÉFORME DE LA POLITIQUE DU PERSONNEL

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            CONSIDÉRANT le rapport présenté par le Groupe spécial de travail mixte du Conseil permanent et du Conseil interaméricain pour le développement intégré sur le renforcement et la modernisation de l’OEA (CP/doc.3334/00);

 

RAPPELANT:

 

Que par sa résolution “Modernisation de la OEA et rénovation du Système interaméricain” [AG/RES. 1603 (XXVIII-O/98)], elle a créé le Groupe spécial de travail mixte du Conseil permanent et du Conseil interaméricain pour le développement intégré sur le renforcement et la modernisation de l’OEA (GETC), “chargé d’identifier les aspects qui requièrent une étude approfondie et une stimulation du processus de rénovation et de modernisation de l’OEA, en définissant des stratégies, des procédures et des actions concrètes en vue de promouvoir une rénovation intégrale du Système interaméricain sur la base du dialogue des ministres des affaires étrangères et des chefs de délégation pendant l’Assemblée générale”;

 

Que l’Assemblée générale, par la résolution AG/RES. 1603 (XXVIII-O/98) précitée, a habilité le Conseil permanent à adopter les mesures d’organisation et la structure qu’il juge pertinentes pour réaliser les objectifs énoncés dans la résolution, notamment l’adoption, ad referendum, des décisions qui requièrent l’autorisation de l’Assemblée générale, et à tenir cet  organe au courant de tous les travaux réalisés;

 

Que, par la résolution AG/RES. 1685 (XXIX-O/99), l’Assemblée générale a reconduit les mandats énoncés dans la résolution AG/RES. 1603 (XXVIII-O/98);

 

            Qu’avant l’adoption des résolutions susvisées, l’Assemblée générale avait chargé le Secrétaire général, par sa résolution AG/RES.1596 (XXVIII-O/98), d’améliorer, le cas échéant, les mécanismes d’emploi actuellement en vigueur au sein de l’Organisation, en se focalisant particulièrement sur une transparence et une rationalisation accrues des différents mécanismes de recrutement de l’Organisation, et de présenter au GETC une proposition sur les besoins administratifs et budgétaires, ainsi qu’en matière de ressources humaines et de gestion de l’Organisation;

 

            Que, par sa résolution AG/RES.1596 (XXVIII-O/98), elle a aussi demandé au Conseil permanent d’élaborer, avec l’assistance du Secrétariat général, une étude assortie de recommandations sur la politique de la fonction publique internationale au sein du Secrétariat général, aux fins d’examen par l’Assemblée générale lors de sa vingt-neuvième Session ordinaire, et que par sa résolution AG/RES.1647 (XXIX-O/99), elle a confié au Conseil permanent le soin de poursuivre son étude de la politique du personnel appartenant à la fonction publique internationale ainsi que d’autres politiques afférentes au personnel, et d’adopter les mesures qui seront jugées appropriées ad referendum de l’Assemblée générale;

 

PRENANT EN CONSIDÉRATION:

 

            Que le Conseil permanent a confié l’examen de la question liée à la “Réforme de la politique du personnel” [AG/RES.1647 (XXIX-O/99)] à son Groupe de travail spécial mixte du Conseil permanent et du Conseil interaméricain pour le développement intégré sur le renforcement et la modernisation de l’OEA;

 

Que conformément aux résolutions précitées, le Secrétaire général a présenté les documents GETC/FORMOEA-29/98, GETC/FORMOEA-52/98 et GETC/FORMOEA-131/99 rev.4 sur des propositions de réformes à la politique du personnel de l’Organisation, ainsi que les documents CP/doc.3187/99; CP/doc.3198/99, et GETC/FORMOEA-150/00 traitant de la fonction publique internationale;

 

Que selon la Règle 113.4 du Règlement du personnel le Secrétaire général peut modifier le présent Règlement, pourvu que ces modifications soient compatibles avec les Normes générales, que selon cette règle également le Secrétaire général doit cependant informer le Conseil permanent de tout changement ou modification apporté au Règlement du personnel, et que tout changement ou modification ayant des incidences budgétaires n’entrera en vigueur qu’avec l’approbation du Conseil permanent;

 

            Qu’à sa séance tenue le 15 décembre 1999, le Conseil permanent a approuvé, par sa résolution CP/RES. 761 (1217/99), ad referendum  de l’Assemblée générale, les modifications aux Normes générales de fonctionnement du Secrétariat général et que, à la même séance, il a adopté les modifications au Règlement du personnel ayant des incidences budgétaires;

 

            NOTANT que le Secrétaire général a entamé un processus de consultation avec les représentants du personnel du Secrétariat général dans le but d’explorer la possibilité de présenter une position commune sur le dossier de la question de la fonction publique internationale,

 

 

DÉCIDE:

 

1.         D’adopter les modifications apportées aux Normes générales de fonctionnement du Secrétariat général approuvées par le Conseil permanent, le 15 décembre 1999, ad referendum de l’Assemblée générale, en vertu de la résolution CP/RES. 761 (1217/99) qui est annexée à la présente résolution.

 

2.         D’épauler l’initiative prise par le Secrétariat général et les représentants de son personnel de rechercher une position commune sur le dossier de la fonction publique internationale à l’Organisation, et de demander au Secrétaire général de veiller à ce qu’une proposition à ce sujet soit soumise dans les meilleurs délais.

 

3.         De charger le Conseil permanent d’achever l’étude des changements qui devront éventuellement être introduits dans la fonction publique internationale et d’autres questions liées à la politique du personnel, et d’adopter, ad referendum de l’Assemblée générale, les modifications qu’il faudra introduire aux Normes générales et au Règlement du personnel pour mettre en œuvre un système de fonction publique internationale et une politique du personnel qui soient plus en harmonie avec les besoins et les intérêts de l’Organisation et les principes de la Charte.

 

4.                   De demander au Secrétaire général de maintenir, sans préjudice de l’avenir de la fonction publique internationale, le gel de tous les postes vacants appartenant à la fonction publique internationale jusqu’à ce que l’Assemblée générale statue définitivement sur la question.

 

 


ANNEXE I

 

OEA/Ser.G

CP/RES. 761 (1217/99)

15 décembre 1999

Original:  espagnol

 

 

CP/RES. 761 (1217/99)

 

REFORME DE LA POLITIQUE DU PERSONNEL

 

 

            LE CONSEIL PERMANENT DE L’ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS,

 

            CONSIDÉRANT le rapport sur la Réforme de la politique du personnel présenté par le Président du Groupe spécial de travail mixte Conseil permanent/Conseil interaméricain pour le développement intégré sur le renforcement et la modernisation de l’OEA;

 

RAPPELANT:

 

Que l’Assemblée générale a créé, par sa résolution “Modernisation de la OEA et Rénovation du Système interaméricain” [AG/RES. 1603 (XXVIII-O/98)], le Groupe spécial de travail mixte Conseil permanent/Conseil interaméricain pour le développement intégré sur le renforcement et la modernisation de l’OEA (GETC), “chargé d’identifier les aspects qui requièrent une étude approfondie et une stimulation du processus de rénovation et de modernisation de l’OEA, en définissant des stratégies, des procédures et des actions concrètes en vue de promouvoir une rénovation intégrale du Système interaméricain sur la base du dialogue des ministres des affaires étrangères et des chefs de délégation pendant l’Assemblée générale”;

 

Que l’Assemblée générale, par ladite résolution AG/RES. 1603 (XXVIII-O/98), a habilité le Conseil permanent à adopter les mesures d’organisation et la structure qu’il juge pertinentes pour réaliser les objectifs énoncés dans la résolution, notamment l’adoption, ad referendum, des décisions qui requièrent l’autorisation de l’Assemblée générale et à tenir ledit organe au courant de tous les travaux réalisés;

 

Que par la résolution AG/RES. 1685 (XXIX-O/99) l’Assemblée générale a reconduit les mandats énoncés dans la résolution AG/RES. 1603 (XXVIII-O/98);

 

            Qu’avant l’adoption des résolutions susvisées, l’Assemblée générale avait chargé le Secrétaire général, par sa résolution AG/RES. 1596 (XXVIII-O/98), d’améliorer, le cas échéant, les mécanismes d’emploi actuellement en vigueur au sein de l’Organisation, en se focalisant particulièrement sur une transparence et une rationalisation accrues des différents mécanismes de recrutement de l’Organisation, et de présenter au GETC une proposition sur les besoins administratifs et budgétaires, ainsi qu’en matière de ressources humaines et de gestion de l’Organisation;

 


PRENANT EN CONSIDÉRATION:

 

Que conformément aux résolutions citées, le Secrétaire général a présenté les documents GETC/FORMOEA-29/98 et GETC/FORMOEA-52/98 sur des propositions de réformes à la politique du personnel de l’Organisation en vue de moderniser les systèmes actuels et de faciliter le recrutement de personnel selon des modalités et conditions compétitives;

 

            Que le GETC a minutieusement examiné et révisé les propositions présentées par le Secrétaire général, et a adopté les recommandations énoncées à l’annexe de la présente résolution;

 

Que selon la Règle 113.4 du Règlement du personnel, le Secrétaire général peut modifier le présent Règlement, pourvu que ces modifications soient compatibles avec les Normes générales, mais qu’il doit informer le Conseil permanent de tout changement ou modification apporté au Règlement du personnel et que tout changement ou modification ayant des incidences budgétaires n’entrera en vigueur qu’avec l’approbation du Conseil permanent;

 

Que les propositions du GETC ci-annexées entraînent des modifications aux Normes générales de fonctionnement du Secrétariat général et au Règlement du personnel, et que ces modifications doivent être adoptées par le Conseil permanent,

 

 

DÉCIDE:

 

1.         D’adopter ad referendum de l’Assemblée générale les modifications aux Normes générales de fonctionnement du Secrétariat général qui sont proposées à l’annexe à la présente résolution.

 

2.         D’adopter les modifications proposées au Règlement du personnel qui ont des incidences budgétaires.

 

3.         De demander au Secrétaire général d’adopter les mesures nécessaires pour faire en sorte que les réformes aux Normes générales et au Règlement du personnel entrent en vigueur à partir du premier janvier de l’an 2000.

 

4.         De souligner l’intérêt manifesté à plusieurs reprises par les États membres au sujet de la nécessité de disposer d’une politique transparente d’engagement du personnel qui reflète les mandats émis à l’article 120 de la Charte de l’Organisation et qui garantisse l’application des normes et règlements régissant le fonctionnement du Secrétariat général.

 

5.         De prier le Secrétaire général de présenter au Conseil permanent un rapport trimestriel sur l’engagement du personnel, y compris les nominations aux postes de confiance.

 

6.         De reconnaître les travaux accomplis par le GETC et de l’en remercier.


ANNEXE II

 

 

RÉFORMES À LA POLITIQUE DU PERSONNEL

 

 

I.          DURÉE DES CONTRATS

 

 

A.        Modifier l’article 40 des Normes générales comme suit:

 

Article 40.         Sélection en vue de combler les postes vacants.  La sélection du personnel en vue de combler les postes vacants est effectuée par voie de concours conformément aux articles 113 et 120 de la Charte de l’Organisation et est régie par les dispositions suivantes:

 

a.         Sauf dans le cas prévu à l’alinéa b, il appartient au Secrétaire général de choisir et de désigner par voie de concours le personnel appelé à combler les postes vacants, en consultation avec le Comité consultatif de sélection et de promotion visé à l’article 18.

 

b.         Aucun concours ne sera requis pour pourvoir les postes suivants:

 

(i)         Postes de confiance;

 

(ii)                Postes à pourvoir au moyen d’un personnel sous contrat pour un temps limité d’une durée de trois ans au maximum;

 

(iii)       Postes qui ne sont pas financés au moyen de ressources du Fonds ordinaire pour le personnel recruté pour un temps limité ne dépassant pas trois ans, lorsqu’un concours ne serait pas approprié.

 

            Les personnes qui auraient travaillé pendant un total de trois ans aux termes de contrats à temps limité financés sur le Fonds ordinaire ne pourront pas continuer à travailler pour le Secrétariat général selon les mêmes modalités contractuelles, sans être recrutées par concours.

 

 

II.         INDEMNITÉS

 

A.        Modifier les articles 56 et 57 des Normes générales comme suit:

 

Article 56.         Indemnité de licenciement.  Sous réserve des dispositions de l’article 57, le Secrétariat général verse une indemnité à tout membre du personnel de la fonction publique internationale et à tous les autres membres du personnel qui auraient été employés pendant plus de trois ans aux termes de contrats à durée limitée lorsqu’il y a une suppression de leurs services.  Cette indemnité sera calculée et payée conformément aux Règles pertinentes du Règlement du personnel.

 

Articles 57.       Non-versement de l’indemnité    Aucune indemnité n’est accordée à un membre du personnel dans les cas suivants:

 

a.         Lorsqu’il est mis fin à ses services durant la période du stage probatoire prévu à l’article 42;

 

b.         En cas de démission;

 

c.         Lorsque le poste est obtenu aux termes d’un contrat à durée limitée et que l’intéressé quitte le service par révocation ou expiration du contrat, avant d’accumuler plus de trois ans de services;

 

d.         Lorsqu’il est mis fin à sa nomination à un poste de confiance ou que cette nomination expire conformément à l’article 20;

 

e.         Lorsque la cessation de ses services ou sa révocation est due à une faute grave de conduite, y compris et sans s’y limiter, dans les cas suivants:

 

i.                     pour abandon du poste;

 

ii.                   Pour avoir fait des déclarations fausses et graves liées à son emploi;

 

f.          Lorsqu’il est mis à la retraite conformément aux dispositions du régime des retraites et pensions régissant la retraite obligatoire.

 

 

B.         Modifier  la Règle 110.7 du Règlement du personnel comme suit:

 

a.                   Sous réserve des dispositions du paragraphe (d) de la présente Règle, les membres de la fonction publique internationale et les membres du personnel recrutés sous contrat pour une durée limitée qui comptent plus de trois années de services continus, reçoivent une indemnité lors de la cessation de leurs services, conformément aux dispositions suivantes:

 

i.                     Les fonctionnaires de carrière reçoivent une indemnité égale à un mois de la rémunération de base pour chaque année de services, jusqu’à un maximum de neuf mois;

 

ii.                   L’indemnité maximale payable à un membre du personnel recruté aux termes d’un contrat à durée limitée représentera l’équivalent de six mois de la rémunération de base, et devra être calculée comme suit:

           

a.         Si le contrat expire sans être renouvelé, l’indemnité sera égale à une semaine de la rémunération de base pour chaque année de service;

 

b.         S’il est mis fin au contrat avant la date d’expiration qui y est prévue, l’indemnité sera égale à un mois de la rémunération de base pour chaque année qui reste dans le contrat, et à une semaine de la rémunération de base pour chaque année de service.

 

iii.                  Les fonctionnaires qui, au 1er janvier de l’an 2000, auront des contrats à long terme qui auront été renouvelés sans qu’il y ait eu interruption de leurs services, auront l’option de choisir entre l’indemnité prévue à la Règle 110.7 du Règlement du personnel et l’article 53 (d) des Normes générales en vigueur au 31 décembre 1999 et l’indemnité prévue dans la présente Règle.

 

           

 

d.                   Aucune indemnité n’est versée à un fonctionnaire si les Normes générales en disposent ainsi et, en particulier, dans les cas suivants:

 

i.                     Si le Secrétaire général met fin à son engagement à un poste de confiance ou si cet engagement arrive à expiration, conformément aux dispositions de la Règle 104.1(a)(iii) du Règlement du personnel.

 

ii.                   S’il est mis fin à son contrat à durée limitée, ou si son contrat expire avant que le fonctionnaire fournisse trois ans de services continus aux termes d’un contrat à durée limitée.[3]/

 

 

III.       PERSONNEL D’APPUI ADMINISTRATIF HORS SIÈGE

 

A.        Ajouter un nouvel alinéa e à l’article 17 des Normes générales, lequel sera conçu comme suit:

 

e.         D’un personnel d’appui administratif temporaire recruté uniquement pour prêter des services d’appui aux projets temporaires, aux missions d’observation et aux autres activités de nature temporaire menées par le Secrétariat général dans les États membres. Ce personnel sera recruté localement  et dans la mesure du possible, en tenant compte des conditions locales  dans lesquelles il doit s’acquitter de ses fonctions.

 

 

B.         Insérer un nouvel article 22 aux Normes générales, lequel sera conçu comme suit:

 

Article 22.         Personnel d’appui administratif temporaire. Les dispositions suivantes régissent la désignation du personnel d’appui temporaire (PAT):

 

a.         Le PAT n’est pas financé par les ressources du Fonds ordinaire. Cependant, dans des circonstances exceptionnelles déterminées par le Secrétaire général, le recrutement des membres du PAT peut être financé dans le cadre d’un projet temporaire spécifique appuyé partiellement par le Fonds ordinaire. Le Secrétariat inclura dans les montants inscrits au budget pour chaque membre de ce personnel les réserves nécessaires pour couvrir tous les avantages requis par la législation locale du lieu d’affectation, qui sans être limitatifs, incluent les indemnités découlant de la cessation de services, les congés accumulés et le préavis de cessation de service.

 

b.         La durée de service en qualité de personnel temporaire ne sera pas considérée pour déterminer l’éligibilité de l’admission à la fonction publique internationale, ni à aucune autre fin.

 

c.         Les membres du PAT ne sont pas admis à participer au Régime de retraites et pensions de l’OEA, cependant ils participent au système de sécurité sociale prévu par la législation du lieu d’affectation. Au cas où une telle participation n’est pas viable, les membres du PAT reçoivent un paiement mensuel unique égal à la valeur des contributions requises par le système national de sécurité sociale; à titre d’option, aux termes d’une décision du Secrétaire général, il participera au Plan de prévoyance ou d’autres plans d’épargne de retraite établis par le Secrétariat général à  l’intention des fonctionnaires temporaire, ainsi qu’aux régimes d’assurance prévus par le Secrétariat général pour ces employés.

 

d.         Les traitements des membres du PAT sont fixés selon les conditions prévalant sur le marché, à un niveau qui ne soit pas inférieur au traitement versé pour des fonctions similaires, conformément à la législation nationale du lieu d’affectation. Le traitement ne sera pas non plus supérieur aux salaires versés par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) pour des fonctions similaires.

 

e.         Sauf disposition contraire expresse figurant dans le contrat d’engagement pertinent, les articles suivants des Normes générales ne s’appliquent pas  aux membres du PAT: Article 18 (“Fonction publique internationale”); Article 35 (“Classement des postes ); Article 37 (“Traitements”), Article 40 (“Examen médical”); Article 41 (“Sélection en vue de pourvoir les postes vacants”); Article 43 (“Stage probatoire”); Article 45 (“Congé annuel”); Article 46 (“Congés spéciaux”); Article 47 (“Sécurité sociale”); Article 48 (“Frais de voyage, de déménagement et de rapatriement”); Article 54 (“Cessation de services”), dernier paragraphe (relatif au préavis de cessation de services) et Article 57 (“Indemnité de licenciement”).[4]/

 

f.          Le Règlement du personnel ne sera pas applicable aux membres du PAT, à moins d’une disposition contraire émise dans une Instruction ou d’une condition expresse établie dans le contrat de travail.

 

 

IV.       PRÉAVIS

 

A.        Modifier comme suit l’article 53  des Normes générales:

 

            Les membres du personnel dont il est mis fin aux services aux termes de cet article ont droit à une notification préalablement à la date de la cessation de leurs services. Pour les membres de la fonction publique internationale, le délai de notification est de soixante jours. Pour les autres membres du personnel, le délai de notification est d’au moins sept jours et pas plus de soixante jours, selon la décision du Secrétariat général. Cette condition est précisée dans le contrat de nomination.

 

 


B.         Modifier comme suit la Règle 110.4:

 

Les membres du personnel dont il a été mis fin aux services conformément à la présente Règle, ont le droit de recevoir une notification préalablement à la date effective de la cessation de service, en vertu des dispositions suivantes:

 

i.          Pour les membres de la fonction publique internationale, le délai de notification est de soixante jours précédant la date effective de cessation de services.

 

            ii.          Pour les autres membres du personnel, le délai de notification est d’au moins sept jours, et ne doit pas être supérieur à soixante jours préalablement à la date de prise d’effet de la cessation de services, selon la décision du Secrétariat général. Cette condition est  précisée dans le contrat de nomination.

 

iii.         En aucun cas ne peut être envisagée une interruption du délai de notification préalable.

 

iv.         En lieu et place du délai de notification préalable, le Secrétariat général peut verser au membre du personnel le salaire et les indemnités correspondant aux jours de notification non couverts.

 

v.         Le délai de notification préalable aux fonctionnaires qui, au 31 décembre 1999, seront toujours liés par contrat à long terme, sera égal au délai prévu pour les membres de la fonction publique internationale.

 

 


AG/RES. 1726 (XXX-O/00)

 

PARTICIPATION CONTINUE AU CONSEIL INTERAMÉRICAIN POUR LE

DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ DES ÉTATS MEMBRES QUI N’ONT PAS RATIFIÉ

LE PROTOCOLE DE MANAGUA

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU la résolution AG/RES. 2 (XXII-E/96), “Participation au Conseil interaméricain pour le développement intégré des États membres qui n’auront pas encore ratifié le Protocole de Managua lors de son entrée en vigueur”, et les résolutions AG/RES. 1442 (XXVI-O/96, AG/RES. 1507 (XXVII-O/97), AG/RES. 1575 (XXVIII-O/98); CIDI/RES 42 (III-O/98); CIDI/RES.83 (IV-O/99, et CIDI/RES.94 (V-O/00) traitant de cette participation continue;

 

            SOULIGNANT les réformes introduites dans la Charte de l’Organisation des États Américains pour y inclure la lutte en vue de l’élimination de la pauvreté absolue comme objectif essentiel du développement intégral (Protocole de Washington), et créer le Conseil interaméricain pour le développement intégré; soulignant également que ce Conseil était appelé à promouvoir la coopération entre les États américains en vue de leur développement intégral et en particulier pour contribuer à l’élimination de la pauvreté absolue (Protocole de Managua);

 

            CONSIDÉRANT que jusqu’à l’élaboration de la présente résolution, certains États membres n’ont toujours pas ratifié le Protocole de Managua,

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         D’exhorter les États membres qui ont signé, mais n’ont pas ratifié le Protocole de Washington, lequel inscrit l’élimination de la pauvreté absolue au nombre des objectifs essentiels du développement, et le Protocole de Managua qui crée le Conseil interaméricain pour le développement intégré, à envisager de le faire dans les meilleurs délais.

 

2.         De reconduire la validité des dispositions de la résolution AG/RES.2 (XXVII-E/96), “Participation au Conseil interaméricain pour le développement intégré (CIDI) des États membres qui n’auront pas ratifié le Protocole de Managua lors de son entrée en vigueur” jusqu’à la prochaine Session ordinaire de l’Assemblée générale au cours de laquelle sera révisée la situation si à ce moment-là certains États membres n’avaient toujours pas ratifié ce Protocole.

 

 


AG/RES. 1727 (XXX-O/00)

 

TRANSFERT DES RESPONSABILITÉS CONFÉRÉES PAR LES RÉSOLUTIONS

AG/RES. 1628 (XXIX-O/99) ET AG/RES. 1653 (XXIX-O/99),

À L’AGENCE INTERAMÉRICAINE POUR LA COOPÉRATION

ET LE DÉVELOPPEMENT

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

VU:

            La résolution AG/RES. 3 (XXVI-E/99): “Agence interaméricaine pour la coopération et le développement (AICD)”;

 

            La résolution AG/RES.1628 (XXIX-O/99): “Programmes de bourses d’études et de perfectionnement”;

 

            La résolution AG/RES.1653 (XXIX-O/99): “Plan de travail du Secrétariat général visant l’élargissement du Programme spécial de bourses pour la Caraïbe à d’autres États”;

 

            La résolution CIDI/RES.91 (V-O/00): “Transfert des responsabilités conférées par les résolutions AG/RES. 1628 (XXIX-O/99) et AG/RES. 1653 (XXIX-O/99), à l’Agence interaméricaine pour la coopération et le développement”;

 

CONSIDÉRANT:

 

            Que par sa résolution AG/RES. 1628 (XXIX-O/99), l’Assemblée générale a demandé au Conseil permanent:  i) d’élaborer et d’adopter le Statut du Fonds d’investissement pour le financement des Programmes de bourses d’études et de perfectionnement avant le 1er octobre 1999;  ii) d’envisager l’opportunité et, au besoin, la convocation d’une réunion extraordinaire des autorités compétentes des États membres en matière de formation et de bourses d’études pendant le second semestre de l’an 2000;  iii) de présenter un rapport à l’Assemblée générale sur la mise en œuvre de cette résolution, lors de sa trentième Session ordinaire;

 

            Que par sa résolution AG/RES. 1653 (XXIX-O/99), l’Assemblée générale a demandé au Secrétariat général:  i) de présenter au Conseil permanent, au plus tard le 31 octobre 1999, un plan d’action détaillé permettant d’identifier des ressources externes en vue de l’élargissement du Programme spécial de bourses pour la Caraïbe à d’autres États membres, conformément à la résolution AG/RES. 1387 (XXVI-O/96); ii) de présenter au Conseil permanent, à partir d’avril de l’an 2000, des rapports d’activités sur l’application du plan d’action susvisé, qui feront état, dans le menu, des ressources externes obtenues et des actions entreprises pour donner suite à la résolution AG/RES. 1387 (XXVI-O/96); et iii) de présenter un rapport sur la mise en œuvre de cette résolution à l’Assemblée générale lors de sa trentième Session ordinaire;

GARDANT À L’ESPRIT:

 

            Que selon le Statut de l’AICD, cette agence est chargée d’administrer, par l’intermédiaire du Secrétariat exécutif du Conseil interaméricain pour le développement intégré, le Programme de bourses d’études et de perfectionnement, dans le respect des normes qui régissent ce programme et en conformité avec les politiques et priorités arrêtées par la Commission exécutive permanente du CIDI (CEPCIDI) et avec les règles pertinentes, pour en faire ensuite rapport à la CEPCIDI;

 

            Que certains mandats émanés des résolutions AG/RES. 1628 (XXIX-O/99) et AG/RES. 1653 (XXIX-O/99) imposent des délais d’exécution qui ne sont plus valides,

 

 

DÉCIDE:

 

1.         De transférer à l’Agence interaméricaine pour la coopération et le développement (AICD) la responsabilité de la mise en œuvre des mandats suivants:

 

i.          Émettre des recommandations relatives au Statut du Fonds d’investissement pour le financement des bourses et programmes de formation, ainsi qu’à d’autres instruments, en vue de mobiliser des ressources pour les programmes d’étude et de perfectionnement, et de les soumettre à l’approbation de la Commission exécutive permanente du Conseil interaméricain pour le développement intégré (CEPCIDI) au plus tard le 1er octobre 2000;

 

ii.          Élaborer, d’ici au 1er octobre 2000, un plan d’action permettant d’identifier des ressources externes destinées à faciliter l’élargissement du Programme spécial de bourses pour la Caraïbe à d’autres États membres;

 

iii.         Mettre en œuvre, au plus tard à partir de novembre 2000, le mandat énoncé au paragraphe 5 du dispositif de la résolution AG/RES. 1628 (XXIX-O/99) concernant les activités de mobilisation de fonds.

 

2.         De demander à la CEPCIDI d’envisager l’opportunité et, au besoin, la convocation en 2001, d’une réunion extraordinaire des autorités compétentes des États membres en matière de formation et de bourses d’études, en vue de proposer un plan d’action permettant d’employer plus rationnellement les ressources des programmes de bourses d’études et de perfectionnement de l’OEA, et d’augmenter leur impact sur la formation des ressources humaines dans la région pendant le XXIe siècle, en tenant compte du Plan stratégique de coopération et de partenariat pour le développement et des programmes.

 

            3.         De demander à l’Agence interaméricaine pour la coopération et le développement et à la CEPCIDI de présenter à l’Assemblée générale lors de sa trente et unième Session ordinaire, un rapport sur l’application de la présente résolution.

 


AG/RES. 1728 (XXX-O/00)

 

RENFORCEMENT ET REVITALISATION DES LIENS DE  L’INSTITUT

INTERAMÉRICAIN DE COOPÉRATION POUR L’AGRICULTURE AVEC

D’AUTRES ORGANES DE L’ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS

EN VUE D’ENVISAGER DES QUESTIONS D’INTÉRÊT CONTINENTAL

RELATIVES À L’AGRICULTURE

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

VU le “Rapport annuel de l’Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture”, (CP/doc.3282/00);

 

CONSIDÉRANT:

 

            Que, préalablement à la transformation de l’Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture (IICA), en vertu de la Convention interaméricaine sur l’agriculture (1979), a été établie la Conférence interaméricaine des ministres de l’agriculture (CIMA) appelée à servir de forum pour la conduite des débats sur les questions et politiques agricoles dans le Continent américain;

 

            Que la Convention précitée de 1979 a créé le Conseil interaméricain de l’agriculture (JIA), organe suprême de l’IICA, appelé entre autres à servir de forum “pour des échanges d’opinions, de renseignements et des confrontations d’expériences liées à l’amélioration de l’agriculture et de la vie rurale”;

 

            Que les dernières CIMA réunies en 1987 et 1991 respectivement ont été tenues concurremment avec les réunions ordinaires du JIA et avec la participation des mêmes délégations;

 

            Que par sa résolution IICA/JIA/RES.341 (X-O/99) le JIA a demandé à l’Assemblée générale d’adopter une résolution mettant fin à la CIMA, et reconnaissant le JIA comme forum principal de niveau ministériel au sein de l’OEA chargé d’analyser et de chercher à réunir un consensus sur les politiques et priorités stratégiques pour l’amélioration de l’agriculture et de la vie en milieu rural dans le Continent américain, ainsi que d’encourager la coopération de l’IICA avec d’autres organes, organismes et entités du Système interaméricain dans le cadre des activités du Système interaméricain et du processus des Sommets des Amériques;

 

            Que les priorités établies par les Sommets des Amériques - particulièrement le développement durable et l’environnement; l’éducation; l’élimination de la pauvreté absolue et le commerce - attirent l’attention sur des questions qui sont étroitement liées à l’amélioration de l’agriculture et de la vie en milieu rural;

 

            Qu’il est nécessaire d’intégrer les connaissances spécialisées de l’IICA et l’expérience qu’elle a acquises en sa qualité d’organisation spécialisée interaméricaine sur l’agriculture, au chapitre des activités et des questions relatives à la formulation de politiques et l’établissement de programmes en matière d’agriculture, dans le cadre du Système interaméricain et de l’ordre du jour des travaux des Sommets des Amériques;

 

            Que lors de sa vingt-neuvième Session ordinaire, l’Assemblée générale a reconnu ce besoin en désignant le Directeur général de l’IICA pour faire partie, en qualité de membre, du Comité de coordination des programmes de coopération du Système interaméricain créé par la résolution AG/RES. 1666 (XXIX-O/99),

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         D’abolir la Conférence interaméricaine des ministres de l’agriculture (CIMA) et de reconnaître le Conseil interaméricain de l’agriculture (JIA) comme forum principal de niveau ministériel au sein de l’OEA chargé d’analyser et de rechercher un consensus sur les politiques et priorités stratégiques pour l’amélioration de l’agriculture et de la vie en milieu rural dans le Continent américain.

 

2.         De charger l’IICA de mettre en place et de renforcer avec les autres organes, organismes et entités du Système interaméricain les mécanismes de coopération et d’échanges, en vue de proposer, de coordonner et de mettre en œuvre des politiques et programmes concernant l’amélioration de l’agriculture et de la vie en milieu rural, dans le cadre du Système interaméricain et du processus des Sommets des Amériques.

 

 


AG/RES. 1729 (XXX-O/00)

 

SEPTIÈME RAPPORT BIENNAL DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SUR LA

MISE EN OEUVRE DE LA RÉSOLUTION AG/RES. 829 (XVI-O/86)

“PARTICIPATION TOTALE ET ÉGALE DE LA FEMME

D’ICI À L’AN 2000”

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU les observations et recommandations formulées par le Conseil permanent sur le rapport annuel de la Commission interaméricaine des femmes (CIM) et, en particulier, sur le septième rapport biennal du Secrétaire général concernant la mise en œuvre de la résolution “Participation totale et égale de la femme d’ici à l’an 2000” [AG/RES. 829 (XVI-O/86)] qui fait état des mesures adoptées pour habiliter la femme à participer de plus en plus au processus de développement;

 

RAPPELANT la résolution AG/RES. 829 (XVI-O/86) qui demande que les stratégies et objectifs énoncés dans le Plan d’action de la Commission interaméricaine des femmes (CIM) “Participation totale et égale de la femme d’ici à l’an 2000” soient incorporés dans la programmation future des organes, organismes et entités du Système interaméricain, et que soient mis en place des procédures et des mécanismes performants pour l’examen permanent et l’évaluation de ces programmes, en coordination avec la Commission interaméricaine des femmes (CIM);

 

            AYANT PRIS NOTE des rapports biennaux présentés par le Secrétaire général de l’OEA aux termes des résolutions AG/RES. 933 (XVIII-O/88); AG/RES. 1061 (XX-O/90); AG/RES. 1192 (XXII-O/92); AG/RES. 1303 (XXIV-O/94); AG/RES. 1431 (XXVI-O/96), et AG/RES. 1588 (XXVIII-O/98);

 

            CONSIDÉRANT les résultats reflétés tant dans les rapports antérieurs que dans le présent rapport final qui donne suite à la résolution AG/RES. 829 (XVI-O/86), et couvrant la période 1986-2000,

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         De prendre note du Septième rapport biennal du Secrétaire général sur la mise en œuvre de la résolution AG/RES. 829 (XVI-O/86) “Participation totale et égale de la femme d’ici à l’an 2000”.

 

            2.         De rendre hommage aux efforts déployés par les organes, organismes et entités du Système interaméricain qui, depuis l’adoption de la résolution AG/RES. 829 (XVI-O/86), ont incorporé la perspective de la parité hommes-femmes dans leurs stratégies, objectifs, programmes et projets.

3.         D’exhorter les organes, organismes et entités du Système interaméricain à continuer d’œuvrer sur la voie de la participation totale et égale de la femme au développement et au processus décisionnel en coordination avec la Commission interaméricaine des femmes.

 

            4.         De demander au Secrétaire général d’intensifier ses efforts pour garantir aux femmes l’égalité de chances d’accès à des postes de haut niveau à l’OEA en tenant compte du Programme interaméricain de promotion des droits humains de la femme, de l’équité et de la parité hommes-femmes.

 

 


AG/RES. 1730 (XXX-O/00)

 

OBSERVATIONS ET RECOMMANDATIONS FORMULÉES SUR LE RAPPORT

ANNUEL DE LA COMMISSION INTERAMÉRICAINE DE LUTTE

CONTRE L’ABUS DES DROGUES

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU les observations et recommandations formulées par le Conseil permanent sur le rapport annuel de la Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues (CICAD) (AG/doc.3848/00 add.2) (CP/ACTA-1228/00), présenté conformément à l’article 91 f de la Charte de l’Organisation;

 

            RECONNAISSANT l’importance de la Stratégie antidrogues dans le Continent américain adoptée à Buenos Aires (Argentine) par la CICAD, lors de sa vingtième session ordinaire, et souscrite à Montevideo (Uruguay) en décembre 1996, à titre de cadre d’orientation de la coopération interaméricaine pour affronter les problèmes découlant de la production, du trafic, de l’usage abusif et de la distribution illicites des drogues et des délits connexes;

 

            PRENANT EN COMPTE que les activités et programmes de la Commission s’inscrivent dans le cadre du Programme interaméricain d’action de Rio de Janeiro contre la consommation, la production et le trafic illicites des stupéfiants et des substances psychotropes, de la Déclaration et du Plan d’action d’Ixtapa, du Programme interaméricain de Quito: Éducation préventive intégrée contre l’usage abusif des drogues, et de la Stratégie antidrogues dans le Continent américain,

 

            TENANT COMPTE EN OUTRE des mandats émanés des Plans d’action adoptés lors des Premier et Deuxième Sommets des Amériques, notamment des passages qui traitent de l’élaboration d’un processus unique et objectif d’évaluation gouvernementale, de portée multilatérale, en vue d’assurer le suivi des progrès individuels et collectifs des efforts déployés à l’échelle continentale contre les drogues,

 

            RECONNAISSANT avec satisfaction que la CICAD, lors de sa vingt-sixième session ordinaire, a donné suite à ce mandat en créant le Mécanisme d’évaluation multilatérale (MEM), à la lumière des principes de respect de la souveraineté et de la juridiction territoriale des États, de réciprocité, de responsabilité partagée, d’intégrité et de traitement équilibré de la question,

 

            CONVAINCUE que le MEM renforcera la confiance mutuelle, le dialogue et la coopération continentale pour remédier de manière plus efficace et plus performante aux divers aspects du problème mondial des drogues,

 

            CONSIDÉRANT que la coopération multilatérale est le seul moyen d’assurer l’évaluation objective des efforts déployés par les États pour affronter le problème des drogues,

            RENDANT HOMMAGE au rôle joué par la CICAD en matière de renforcement de la coopération continentale dans la lutte contre la production, le trafic, l’usage abusif et la distribution illicites de drogues ainsi que les délits connexes,

 

 

DÉCIDE:

 

1.         D’exprimer sa satisfaction pour la création du Mécanisme d’évaluation multilatérale (MEM) aux termes de la résolution 1/99 (XXVI-O/99) adoptée par la Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues (CICAD) lors de sa vingt-sixième session ordinaire tenue à Montevideo (Uruguay) du 5 au 7 octobre 1999.

 

2.         De déclarer son plein appui à la première phase de mise en œuvre du Mécanisme d’évaluation multilatérale (MEM), dont le Groupe d’experts gouvernementaux (GEG) a tenu sa première réunion du 10 au 14 avril 2000.

 

3.         D’exhorter les États membres à appuyer le financement du Mécanisme d’évaluation multilatérale (MEM) au moyen de contributions volontaires et à fournir leur ferme soutien politique au processus.

 

4.         De prendre note des projets et programmes de coopération, de bourses, de formation, d’échange des informations, et de la recherche, qui ont été menés en 1999 par le Secrétariat exécutif de la CICAD, en application de son plan de travail, et qui sont financés par les contributions volontaires des États membres, des Observateurs permanents auprès de l’OEA, de la Banque interaméricaine de développement, d’autres organisations internationales, et des institutions publiques et privées.

 

5.         De prier instamment le Secrétariat exécutif de redoubler d’efforts pour accroître le montant des contributions et diversifier les sources de financement.

 

6.         De prier aussi les États membres et les Observateurs permanents auprès de l’OEA, la Banque interaméricaine de développement, les autres organisations internationales et les institutions publiques et privées de continuer à appuyer le plan de travail de la CICAD.

 

7.         De reprendre à son compte les conclusions et recommandations contenues dans le rapport du Groupe d’experts de la CICAD sur le contrôle du blanchiment des avoirs (CICAD/doc.1024/99) au sujet de l’utilité d’adopter une convention interaméricaine sur la question, et d’acheminer ces conclusions et recommandations au Conseil permanent.

 

8.         D’accueillir avec satisfaction la création d’un Poste interaméricain d’observation des drogues au sein de la CICAD, qui aura pour objectif principal d’aider les États membres à compiler des données statistiques et encouragera la recherche interdisciplinaire dans ce domaine.

 

9.         D’exhorter les États membres à tenir compte lors de l’élaboration de leur législation nationale, des règlements-types de la Commission sur les délits de blanchiment liés au trafic illicite des drogues et à d’autres délits graves; sur le contrôle des substances chimiques utilisées dans la fabrication illicite des stupéfiants et des substances psychotropes, et sur le contrôle du trafic international des armes à feu, de leurs pièces détachées, composantes et munitions.

 

10.        De prier instamment la communauté internationale et les institutions financières en particulier à apporter leur contribution, sous forme de ressources financières, à la mise en œuvre de programmes complets de réduction de la demande et de formes optionnelles de développement dans les États membres qui en font la demande à la CICAD, compte tenu de l’importance cruciale que revêtent ceux-ci dans le cadre d’une approche intégrale et équilibrée des activités de lutte contre les drogues.

 

            11.        De rendre hommage à la contribution apportée par les systèmes spécialisés en matière de préférences commerciales comme le Pacte relatif aux préférences commerciales pour les pays andins; l’Initiative du Bassin des Caraïbes; les dispositions spéciales du Système généralisé de préférences accordées par l’Union européenne (UE) aux pays andins et centraméricains; et la Convention entre les États de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique et la Communauté européenne (Convention de Lomé), et d’exhorter les États membres et les Observateurs permanents à chercher à maintenir les débouchés commerciaux qui appuient les programmes régionaux de formes optionnelles de développement.

 

12.        D’inviter la CICAD à continuer à collaborer avec le Comité consultatif de la Convention interaméricaine contre la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de munitions, d’explosifs et d’autres matériels connexes, en vue de promouvoir sa mise en œuvre intégrale.

 

13.        De souligner l’importance de la collaboration et de la coordination du Secrétariat exécutif de la CICAD et du Programme des Nations Unies pour le contrôle international des drogues (PNUFID), du Conseil international des stupéfiants (JIFE), du Groupe d’action sur l’assistance financière (FATF) de l’OCDE et d’autres organisations internationales compétentes en la matière.

 

14.        De reprendre à son compte les observations et recommandations formulées par le Conseil permanent sur ce rapport, et de les acheminer à la CICAD pour qu’elles soient dûment examinées (AG/doc.3848/00 add.2) (CP/ACTA-1228/00).

 

 


AG/RES. 1731 (XXX-O/00)

 

APPUI À LA CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE

LA CRIMINALITÉ TRANSNATIONALE ORGANISÉE

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le rapport annuel du Conseil permanent (AG/doc.3848/00) et le Rapport annuel de la Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues (CICAD) (CP/doc.3286/00);

 

AYANT PRÉSENTE À L’ESPRIT la nécessité de renforcer la lutte contre la criminalité transnationale organisée conformément à l’engagement souscrit par les chefs d’État et de gouvernement lors du Deuxième Sommet des Amériques;

 

TENANT COMPTE EN OUTRE du lien qui existe entre le trafic illicite des stupéfiants et des phénomènes comme la corruption, le trafic des armes à feu illicites et la criminalité transnationale organisée;

 

SOULIGNANT que la Convention interaméricaine contre la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de munitions, d’explosifs et d’autres matériels connexes; la Convention interaméricaine contre la corruption et le Mécanisme d’évaluation multilatérale (MEM) de la CICAD représentent une contribution substantielle à la lutte contre la criminalité transnationale organisée dans le Continent américain;

 

CONSIDÉRANT qu’une Convention contre la criminalité transnationale organisée fait l’objet de négociations aux Nations Unies avec trois Protocoles qui traitent du trafic d’armes à feu, du trafic d’êtres humains (notamment des femmes et des enfants) et de la contrebande de travailleurs migrants;

 

RECONNAISSANT que ladite Convention des Nations Unies et ses trois Protocoles contribueraient à la lutte contre la criminalité transnationale organisée dans le Continent américain;

 

CONSCIENTE du rôle fondamental que remplit l’OEA dans le renforcement de la coopération internationale contre la criminalité transnationale organisée,

 

 


DÉCIDE:

 

            1.         D’exhorter les États membres de l’OEA à soutenir les négociations en cours et à y participer activement en vue de l’achèvement en l’an 2000 de la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et de ses trois Protocoles.

 

            2.         De demander au Secrétariat général de faire parvenir la présente résolution au Secrétaire général des Nations Unies.

 

 


AG/RES. 1732 (XXX-O/00)

 

APPROBATION ET MISE EN OEUVRE DU PROGRAMME

INTERAMÉRICAIN DE PROMOTION DES DROITS HUMAINS

DE LA FEMME, DE L’ÉQUITÉ AINSI QUE DE LA PARITÉ HOMMES-FEMMES

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenu le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

VU la résolution AG/RES. 1625 (XXIX-O/99) “Condition de la femme dans les Amériques et renforcement et modernisation de la Commission interaméricaine des femmes (CIM)”, par laquelle a été convoquée une Réunion de ministres ou hauts fonctionnaires chargés des politiques concernant la femme dans les États membres, et qui a demandé à la CIM, en sa qualité de coordinatrice de la réunion susmentionnée, d’élaborer un projet d’ordre du jour comportant entre autres, l’approbation du “Projet de Programme interaméricain pour la promotion des droits de la femme, de l’équité ainsi que de la parité hommes-femmes”;

 

AYANT PRÉSENT À L’ESPRIT que la réunion des Ministres a eu lieu à Washington, D.C. les 27 et 28 avril et que celle-ci a adopté la résolution CIM/MINS/doc.19 rev.1 approuvant le “Programme interaméricain de promotion des droits humains de la femme, de l’équité ainsi que de la parité hommes-femmes”, et en modifiant le titre;

 

RAPPELANT que l’OEA a impulsé le développement et la mise en œuvre d’initiatives continentales portant sur la promotion des droits humains de la femme, de l’équité ainsi que de la parité hommes-femmes;

 

CONSIDÉRANT que le Programme interaméricain de promotion des droits humains de la femme, de l’équité ainsi que de la parité hommes-femmes exigera la participation active de l’OEA, notamment celle de la CIM en sa qualité de forum principal générateur de politiques continentales sur l’équité et la parité hommes-femmes, ainsi que l’établissement d’une coopération entre l’OEA et les différentes organisations et entités régionales et sous-régionales,

 

SOULIGNANT que ce Programme réaffirme l’engagement pris par les gouvernements de combattre toutes les formes de discrimination et de promouvoir l’égalité des droits et des chances entre les femmes et les hommes, dans la perspective de la parité hommes-femmes,

 

 

DÉCIDE:

 

1.         D’adopter le “Programme interaméricain de promotion des droits humains de la femme, de l’équité ainsi que de la parité hommes-femmes” qui est annexé à la présente résolution.

 

2.         De demander à la CIM de servir d’organe de suivi, de coordination et d’évaluation du Programme interaméricain et des mesures qui auront été prises pour sa mise en œuvre.

 

3.         De prier instamment le Secrétariat général de l’OEA de veiller à ce que la perspective de la parité hommes-femmes soit incorporée à tous les travaux, projets et programmes des organes, organismes et entités de l’OEA, en application du programme.

 

            4.         De demander au Conseil permanent de proposer à l’Assemblée générale de l’OEA d’approuver, lors de sa trente et unième Session ordinaire, l’affectation des ressources techniques, humaines et financières nécessaires, dans le cadre du budget de l’Organisation, en vue de la mise en œuvre de ce programme par le Secrétariat général et la CIM.

 

5.         De prier instamment le Secrétariat permanent de la CIM d’inclure dans le projet de Programme-budget pour l’an 2002 une description des activités requises pour assurer la mise en œuvre et le suivi du programme interaméricain.

 

6.         De prier instamment le Secrétariat général d’affecter à la CIM dans le Programme-budget de l’an 2001 des ressources humaines et matérielles suffisantes pour l’application du présent programme en vertu de la résolution AG/RES. 1592 (XXVIII-O/98) “Condition de la femme dans les Amériques et renforcement de la Commission interaméricaine des femmes”.

 

7.         D’exhorter les organes de l’OEA et les organismes spécialisés du Système interaméricain à accorder l’appui nécessaire à la mise en œuvre du Programme interaméricain précité.

 

8.         De demander au Secrétariat général de l’Organisation de lui soumettre des rapports annuels sur l’exécution du Programme interaméricain.

 

9.         D’exprimer sa satisfaction pour la tenue de la Première Réunion des Ministres ou hauts fonctionnaires chargés des politiques concernant la femme dans les États membres.

 

10.        De rendre hommage à la CIM et à son Secrétariat permanent pour les travaux réalisés dans le cadre de l’exécution des mandats qui lui ont été confiés dans la résolution AG/RES. 1625 (XXIX-O/99).

 

 


ANNEXE

 

 

PROGRAMME INTERAMÉRICAIN DE PROMOTION DES DROITS HUMAINS

DE LA FEMME ET DE L’ÉQUITÉ AINSI QUE DE LA PARITÉ HOMMES-FEMMES

 

 

I.          ANTÉCÉDENTS

 

            La Commission interaméricaine des femmes (CIM), créée en 1928 par une résolution de la Sixième Conférence internationale américaine, est le premier organisme intergouvernemental au monde fondé expressément pour lutter en faveur des droits civils et politiques de la femme dans le Continent américain.  Depuis son entrée en activité, la CIM a été guidée, entre autres principes de base, par la défense des droits de la femme dans le Continent américain et par la volonté d’obtenir que les femmes participent, sur un pied d’égalité avec les hommes, à la gestion de toutes les sphères de la vie sociale, et aussi qu’elles jouissent pleinement et équitablement des fruits du développement.

 

Il convient de souligner l’importance des travaux accomplis par la CIM pour l’établissement de normes systématiques en faveur des droits de la femme, tels que les Conventions interaméricaines sur la nationalité de la femme (Uruguay, 1933), l’octroi des droits politiques à la femme (Colombie, 1948), l’octroi des droits civils à la femme (Colombie, 1948), la Convention interaméricaine pour la prévention, la sanction et l’éradication de la violence contre la femme, “Convention de Belém do Pará” (Brésil, 1994).

 

En 1994, l’Assemblée des déléguées de la CIM a adopté le Plan stratégique d’action 1995-2000, qui définit les stratégies à suivre pour assurer et renforcer le rôle de la femme jusqu’à l’an 2000.  En 1994 aussi s’est tenu à Miami le Sommet des Amériques, qui aux termes du Plan d’action qu’il a approuvé, a souligné la nécessité de renforcer les politiques et les programmes aptes à améliorer et à élargir la participation des femmes à toutes les sphères de la société (Point 18, “Renforcement du rôle de la femme dans la société”), et aptes aussi à renforcer la CIM.

 

En vue d’assurer la poursuite des efforts visant à mettre en œuvre les actions émanées du Plan d’action du Premier Sommet des Amériques, le Deuxième Sommet des Amériques (Santiago, 1998) a confié à l’Organisation des États Américains (OEA) des mandats spécifiques qu’elle doit exécuter dans le cadre de ses lignes d’action.  Dans la trajectoire de ces initiatives, l’Assemblée générale de l’OEA, lors de sa vingt-huitième Session ordinaire, a adopté la résolution AG/RES. 1592 (XXVIII-O/98) qui invite la CIM à mener diverses activités parmi lesquelles figurent l’élaboration d’un Programme interaméricain de promotion des droits de la femme et de la parité hommes-femmes

 

La XXIXe Assemblée des déléguées de la CIM, réunie en novembre 1998, a adopté la Déclaration de Saint-Domingue, CIM/RES. 195 (XXIX-O/98), qui proclame que les droits de la femme pendant toute sa vie sont une partie inaliénable, intégrante et indivisible des droits universels de la personne.  En outre, elle réaffirme l’importance de la sauvegarde des droits humains de la femme, de l’élimination de toutes formes de discrimination à son encontre, en s’appuyant sur les stratégies de renforcement de la CIM et sur ses relations avec d’autres instances du Système interaméricain.

 

Par la suite, l’Assemblée des déléguées précitée de la CIM a adopté la résolution CIM/RES. 209 (XXIX-O/98) “Renforcement et modernisation de la Commission interaméricaine des femmes”.  Cette résolution devait servir de base à la vingt-neuvième Session ordinaire de l’Assemblée générale pour l’adoption de la résolution AG/RES. 1625 (XXIX-O/99), “Condition de la femme dans les Amériques, Renforcement et modernisation de la Commission interaméricaine des femmes”, portant convocation d’une réunion des ministres et des plus hauts fonctionnaires chargés des politiques d’avancement de la femme dans les États membres.  La résolution prie aussi la CIM d’élaborer, en sa qualité de coordonatrice de la réunion précitée, l’avant-projet d’ordre du jour qui comprend, entre autres questions, l’adoption du Projet de programme interaméricain de promotion des droits humains de la femme et de l’équité et de l’égalité entre les sexes, ainsi que l’examen de tous les engagements contractés par les Sommets des Amériques.

 

 

II.        CADRE CONCEPTUEL

 

Vers le milieu des années soixante-dix la question de la parité a commencé à se poser, en réponse aux interrogations théoriques et méthodologiques découlant de la constatation des asymétries évidentes et des disparités existant entre hommes et femmes en raison de leur sexe.

 

L’identité sexuelle peut être définie comme une construction culturelle, sociale et historique qui, sur la base biologique du sexe, détermine la valeur de l’homme et de la femme dans la société, ainsi que les identités subjectives collectives.  En outre l’identité sexuelle conditionne la valorisation sociale asymétrique des hommes et des femmes et les relations de pouvoir qui s’instituent entre eux.

 

Les relations entre les sexes sont en outre interconnectées et impliquées dans d’autres relations sociales de production, d’ethnicité, de nationalité, de religion et dans d’autres de caractère générationnel.  En tant que tel, le système d’identité sexuelle n’est pas isolé mais s’articule avec d’autres systèmes de relations sociales.

 

La parité hommes-femmes signifie que l’homme et la femme jouissent de la même situation et bénéficient des mêmes conditions pour la pleine réalisation de leurs droits humains et de leur potentiel à contribuer au développement politique, économique, social et culturel et à en tirer profit.  La parité est par conséquent la mise en valeur impartiale par la société des similitudes et des différences existant entre l’homme et la femme et des rôles différents que chacun d’eux remplit.

 

Il s’ensuit que pour arriver à la parité, il est nécessaire que soit adopté un ensemble de mesures d’équité  permettant de compenser les préjudices historiques et sociaux qui empêchent aux femmes de jouir, sur un pied d’égalité des fruits du développement, et d’avoir un accès égalitaire aux processus décisionnels sur les plans tant public et privé ainsi qu’au pouvoir.  Par conséquent, l’équité entre les sexes demeure donc la voie à suivre vers l’égalité entre les sexes. Le Programme interaméricain de promotion des droits humains de la femme et de l’équité  ainsi que de la parité hommes-femmes a pour objet de promouvoir ce processus.

 

L’incorporation de la parité hommes-femmes est une “stratégie qui vise à faire en sorte que les préoccupations et les données d’expériences des femmes ainsi que des hommes deviennent partie intégrante du processus d’élaboration, de mise en œuvre, de supervision et d’évaluation des politiques et des programmes dans tous les secteurs politiques, économiques et sociaux, afin que les femmes et les hommes puissent tirer des avantages sur un pied d’égalité et que l’on puisse empêcher que se perpétuent les inégalités”*.

 

 

III.       OBJECTIFS

 

Les objectifs du Programme interaméricain sont énumérés ci-après:

 

OBJECTIFS GÉNÉRAUX

 

1.         Intégrer systématiquement la perspective de la parité hommes-femmes dans tous les organes, organismes et entités du Système interaméricain.

 

2.         Encourager les États membres de l’OEA à définir des politiques publiques, des stratégies et des propositions visant à promouvoir les droits humains de la femme et la parité des sexes dans toutes les sphères de la vie publique et privée, en tenant compte des caractéristiques différentes de la femme et de son cycle de vie.

 

3.         Transformer la coopération internationale et la coopération horizontale entre les États membres en l’un des instruments de mise en œuvre du présent Programme.

 

4.         Raffermir les relations et encourager des activités de partenariat et de coordination avec d’autres organismes régionaux, avec des organisations internationales et avec des entités de la société civile qui opèrent dans les Amériques, pour assurer l’efficacité de la politique et la gestion optimale des ressources.

 

5.         Promouvoir la participation totale et égale de la femme à tous les aspects du développement économique, social, politique et culturel.

 

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES

 

Promouvoir l’équité et la parité hommes-femmes ainsi que les droits humains de la femme en renforçant ou en encourageant:

 

1.         L’égalité juridique réelle et formelle de la femme.

 

2.         L’accès intégral de la femme dans des conditions d’égalité aux fruits du développement économique, social, politique et culturel.

 

3.         L’accès total et égal des femmes et des hommes au travail et aux ressources productives.

 

4.         La participation totale et égale de la femme à la vie politique du pays ainsi qu’à la prise de décisions à tous les niveaux.

 

5.         L’accès total et égal de la femme à tous les niveaux du processus éducatif, ainsi qu’aux diverses disciplines.

 

6.         L’accès total de la femme pendant toute sa vie aux soins médicaux qui comprennent, en fonction des besoins, la santé physique, l’équilibre psychique et la santé mentale.

 

7.         Le droit de toute femme à une vie exempte de toutes formes d’abus et de violence, tant dans le cadre public que dans le cadre privé.

 

8.         L’élimination des structures culturelles et des stéréotypes qui déprécient l’image de la femme, en particulier dans les matériels éducatifs et ceux qui sont diffusés à travers les médias.

 

 

IV.       LIGNES D’ACTION

 

Il appartient aux gouvernements des États membres et à l’OEA de mettre en œuvre le présent Programme qui sera également exécuté en  coordination avec les mécanismes nationaux chargés des politiques d’avancement de la femme et avec la contribution de la société civile en fonction des différentes interventions qu’il faudra mener.  Les lignes d’action ci-après contribueront à la mise en œuvre de celles émanées des mandats des Sommets des Amériques, du Plan stratégique d’action de la CIM, du Programme biennal de travail de la CIM, et du Plan d’action de la CIM pour la participation de la femme aux structures du pouvoir et au pouvoir décisionnel, des mandats de l’Assemblée générale de l’OEA, de la Plate-forme d’action de Pékin, et du Programme d’action régionale de la CEPALC pour les femmes de l’Amérique latine et des Caraïbes 1995-2001.

 

 

1.         RECOMMANDER AUX GOUVERNEMENTS DES ÉTATS MEMBRES DE MENER LES ACTIONS SUIVANTES

 

1.1.       Définir les politiques publiques ainsi que les stratégies, et mettre en œuvre des actions visant à promouvoir les droits humains de la femme et la parité hommes-femmes dans toutes les sphères de la vie publique et privée, en tenant compte de sa nature particulière et cyclique, grâce à l’incorporation du principe de la parité hommes-femmes.

 

1.2.       Promouvoir l’étude et, le cas échéant, la révision des législations nationales pour s’assurer qu’elles respectent les obligations assumées dans les conventions et traités internationaux traitant des droits humains de la femme  et adoptés et ratifiés par ces États, conjointement avec la prise de mesures qui garantissent leur mise en œuvre effective.

 

S’efforcer d’instaurer avec une vigueur renouvelée et par tous les moyens possibles l’égalité juridique de l’homme et de la femme et à cette fin promouvoir l’abrogation des lois discriminatoires à l’égard de la femme qui existent encore, et l’application réelle et efficace des lois existantes qui consacrent l’égalité juridique de la femme.  En l’an 2002, les progrès qui auront été accomplis seront analysés.

 

1.3.       Promouvoir également l’étude et, le cas échéant, la révision des législations nationales en vue de garantir le respect d’autres engagements internationaux adoptés par les conférences régionales et mondiales, dans le but d’assurer l’équité et la parité hommes-femmes.

 

1.4.       Créer ou, le cas échéant, renforcer les institutions nationales chargées du développement de la femme, les doter de ressources humaines, financières et matérielles suffisantes et les investir  de pouvoirs conférés à l’échelon le plus élevé de l’administration, pour assurer l’intégration de la perspective de la parité hommes-femmes et de l’égalité des chances entre les hommes et les femmes dans les politiques d’intérêt public touchant toutes les sphères de la société et de gouvernement.

 

1.5.       Faire du principe de la parité hommes-femmes une partie intégrante des programmes, actions, instruments et agendas des manifestations nationales et internationales et en faire une partie intégrante, en particulier dans les réunions au niveau ministériel.

 

1.6.       Renforcer la diffusion massive des droits humains de la femme, notamment de ceux qui figurent dans les Conventions internationales qui les consacrent, afin qu’en connaissance de ces instruments, les femmes soient en mesure d’exiger leur application.  La diffusion sera effectuée dans les formes et dans les langues appropriées, adaptées notamment aux femmes handicapées, aux réalités des femmes de chaque pays de la région, notamment aux femmes des zones urbaines et rurales, aux femmes autochtones, aux femmes d’ethnies et d’âges différents et aux migrantes.

 

1.7.       Renforcer la CIM comme principale tribune génératrice de politiques continentales de promotion des droits de la femme et de la parité hommes-femmes, et la doter des ressources techniques, humaines et financières, en recourant, le cas échéant, à des contributions volontaires, afin qu’elle encourage les initiatives nécessaires à la réalisation des objectifs et au suivi de ce programme.

 

1.8.       Mettre en œuvre le Plan d’action de la CIM pour la participation de la femme aux structures du pouvoir et au processus de prise de décisions.

 

1.9.       Promouvoir l’adoption, au besoin, de mesures d’action positive de portée législative, administrative et judiciaire destinées à aboutir à l’égalité des chances pour les femmes dans toutes les structures de la société.

 

1.10.     Mettre au point des mécanismes qui permettent l’accès facile et opportun de la femme à la justice, particulièrement la femme à faible revenu ou sans revenu, par l’adoption de mesures qui augmentent la transparence, l’efficacité et l’autorité de l’administration de la justice.

 


1.11.     Systématiser et appuyer l’échange des informations sur des questions concernant les droits humains de la femme et la parité hommes-femmes et faciliter le transfert direct des données d’expériences entre les pays, institutions et organisations qui s’occupent de ces dossiers.

 

1.12.     Lancer des campagnes de sensibilisation et de mise en œuvre des programmes de promotion de la parité hommes-femmes et de l’égalité des chances à tous les niveaux des systèmes éducatifs nationaux, classiques et non classiques.

 

1.13.     Appuyer, dans le cadre des objectifs de ce programme, l’organisation d’activités d’éducation et de formation permanente dans le domaine de l’égalité des sexes à l’intention des fonctionnaires judiciaires et législatifs ainsi que des officiels de la police des deux sexes.

 

1.14.     Nouer des liens stratégiques avec des organisations de la société civile pour l’échange des informations et l’échange des données d’expériences réussies se rapportant à l’incorporation de la perspective de la parité hommes-femmes.

 

1.15.     Inclure, au besoin, dans leurs programmes ou plans nationaux sur la condition féminine, les objectifs et lignes d’action indiqués dans le présent programme.

 

1.16.     Assurer l’accès égal de la femme à l’emploi et aux ressources productives, tels que le crédit et la terre.

 

1.17.     Promouvoir des politiques tendant à assurer un salaire égal pour un travail égal entre les hommes et les femmes.

 

1.18.     Encourager la reconnaissance de la valeur économique du travail non rémunéré, notamment dans le cas de la femme au foyer.

 

1.19.     Promouvoir un changement culturel qui implique toutes les strates de la société dans le processus d’habilitation de la femme et dans la recherche de la parité hommes-femmes, en incorporant particulièrement les hommes en tant que partie intégrante et active de ce changement.

 

 

2.         ORGANISMES INTERAMÉRICAINS

 

2.1.       MESURES À PRENDRE PAR LE SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DE L’OEA:

 

2.1.1.    Diffuser auprès des États membres le présent programme afin d’apporter une aide à l’exécution des mandats énoncés dans la résolution AG/RES. 1625 (XXIX-O/99), adoptée lors de la vingt-neuvième Session ordinaire de l’Assemblée sur la “Condition de la femme dans les Amériques et le Renforcement et la modernisation de la Commission interaméricaine des femmes”.

 

2.1.2.    Assurer l’incorporation systématique de la perspective de la parité hommes-femmes dans l’élaboration et l’application des instruments internationaux, des mécanismes et procédures dans le cadre de l’Organisation, en particulier dans les ordres du jour des  réunions  au niveau ministériel.

 

2.1.3.    Adopter, en coordination avec la CIM, les mesures nécessaires pour que la perspective de la parité soit incorporée dans la mise en œuvre des programmes de tous les organes, organismes spécialisés et entités de l’Organisation sans exception; et promouvoir entre les organismes du Système interaméricain l’incorporation de cette perspective dans leurs travaux.

 

2.1.4.    Fournir à tous les organes, organismes et entités de l’OEA la formation nécessaire à l’incorporation de la perspective de la parité dans leurs travaux, et élaborer les instruments pertinents pour traduire dans les faits le principal objectif du présent programme, en recourant, le cas échéant, à l’expérience d’autres institutions internationales, d’organismes de coopération et des États membres.

 

2.1.5.    Renforcer le Secrétariat permanent de la CIM, en le dotant des ressources humaines et financières nécessaires, et l’aider à capter des fonds d’origine privée.

 

2.1.6.    Appliquer des mesures qui assurent l’accès total et égal des hommes et des femmes aux postes de toutes catégories du Système de l’OEA, en particulier aux postes de prise de décisions [AG/RES. 1627 (XXIX-O/99)].

 

2.1.7.    Appuyer l’incorporation de la perspective de la parité hommes-femmes dans les programmes généraux de l’Organisation et du Système interaméricain, y compris dans la répartition des ressources du budget.

 

 

2.2.       MESURES À PRENDRE PAR LA COMMISSION INTERAMÉRICAINE DES FEMMES

 

2.2.1.    Agir comme tribune principale génératrice des politiques continentales pour la promotion des droits humains de la femme et de l’égalité entre les sexes, jouer un rôle fondamental dans l’exécution du Programme interaméricain, et œuvrer pour le renforcement des relations avec d’autres forums internationaux et avec des organisations de la société civile.

 

2.2.2.    Faire rapport sur le stade de mise en œuvre du Programme interaméricain à l’Assemblée générale de l’OEA et à l’Assemblée des déléguées.

 

2.2.3.    Inviter tous les organes, organismes et entités du Système interaméricain que ne l’ont pas encore fait à partager avec la CIM des informations qui traduisent les résultats obtenus dans l’exercice des activités que chacun d’eux mène pour incorporer la perspective de la parité hommes-femmes, mettre en œuvre ce programme  et promouvoir l’égalité entre les sexes.

 

2.2.4.    Inviter tous les organes, organismes et institutions internationales à partager les informations, notamment celles qui se rapportent aux leçons tirées de la promotion et de la protection des droits humains de la femme et de la parité hommes-femmes, ainsi que celles qui se rapportent aux pratiques couronnées de succès.

 

2.2.5.    Prendre avec les organisations de la société civile des mesures pour:

 

a.         Promouvoir des efforts conjoints avec les organismes gouvernementaux et les organisations de la société civile afin de prendre des dispositions pour l’application effective, le suivi et l’évaluation des politiques, programmes et projets visant à promouvoir les droits humains de la femme et la parité hommes-femmes.

 

b.         Entreprendre des études et des analyses sur l’exercice des droits humains de la femme dans différents pays.

 

 

V.         RESSOURCES HUMAINES ET RESSOURCES FINANCIÈRES

 

Demander au Secrétariat général de l’OEA:

 

a.         De prendre des mesures à court terme pour l’exécution du point 2.1.5 du présent programme.

 

b.         D’encourager les institutions spécialisées à procéder à une analyse de leurs budgets respectifs, pour déterminer s’il existe des crédits qui pourraient être affectés aux activités conduisant à l’exécution du présent Programme interaméricain.

 

 

VI.       SUIVI DU PROGRAMME

 

Il appartiendra à la CIM d’assurer le suivi du présent Programme interaméricain, de coordonner et d’évaluer, en coordination avec les organisations non gouvernementales de femmes,  les actions qui sont menées pour son exécution, y compris l’appui à la définition de politiques tendant à promouvoir les droits humains de la femme et la parité des sexes.

 

Le Secrétaire général de l’OEA soumettra chaque année un rapport à l’Assemblée générale sur la mise en œuvre de ce Programme par les organes et organismes du Système interaméricain.

 

 


AG/RES. 1733 (XXX-O/00)

 

ANNÉE INTERAMÉRICAINE DE L’ENFANCE ET DE L’ADOLESCENCE

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le rapport annuel adressé par l’Institut interaméricain de l’enfance (IIN) à l’Assemblée générale (CP/doc.3278/00) qui décrit la tâche accomplie par la 74e Réunion du Conseil directeur de l’IIN et par le XVIIIe Congrès panaméricain de l’enfance tenus à Buenos Aires (Argentine) en septembre 1999;

 

            CONSIDÉRANT la résolution AG/RES. 1667 (XXIX-O/99) sur “l’Incorporation à l’agenda continental des questions relatives à l’enfance”, selon laquelle il est absolument indispensable que la question de l’enfance bénéficie de la plus grande priorité dans les forums politiques interaméricains, notamment au sein de l’Assemblée générale de l’OEA et lors du Troisième Sommet des Amériques;

 

            TENANT COMPTE de l’utilité que l’incorporation des questions relatives à l’enfance dans l’agenda continental se traduise sous forme de nouvelles initiatives qui renforcent la coopération dans le Continent américain dans des domaines liés à l’enfance et à l’adolescence;

 

            NOTANT la résolution CD/RES. 05 (74-R/99) adoptée par la 74e Réunion ordinaire du Conseil directeur de l’IIN a créé un Comité préparatoire interaméricain sur les questions de l’enfance dans la perspective du Sommet des Amériques en 2001, et que ce Comité est présidé par le Directeur général de l’IIN,

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         De déclarer 2001 “Année interaméricaine de l’enfance et de l’adolescence”.

 

            2.         De prier instamment les États membres de promouvoir des mesures en vue d’établir, de renforcer et de mettre en œuvre des politiques publiques qui visent à assurer le bien-être et le développement intégral des enfants et des adolescents.

 

            3.         De demander au Secrétariat général et à l’Institut interaméricain de l’enfance (IIN) de prêter des services consultatifs aux États membres pour la tenue, tout au long de l’année 2001, de conférences, de séminaires et d’autres activités concernant l’enfance et l’adolescence, en fonction des ressources prévues à cet effet dans le Programmme-budget ainsi que d’autres ressources.

 


            4.         D’inviter les États membres, les Observateurs permanents, les organisations internationales, les institutions financières multilatérales, le Comité préparatoire interaméricain sur les questions de l’enfance dans la perspective du Sommet des Amériques de 2001 ainsi que les organisations de la société civile, à fournir leur collaboration et à apporter leur coopération au déroulement d’activités qui sont organisées en vertu de la présente résolution.

 

 


AG/RES. 1734 (XXX-O/00)

 

OBSERVATIONS ET RECOMMANDATIONS FORMULÉES SUR

LE RAPPORT ANNUEL DU COMITÉ INTERAMÉRICAIN

CONTRE LE TERRORISME

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le rapport annuel adressé par le Comité interaméricain contre le terrorisme (CICTE) à l’Assemblée générale (CP/doc.3268/00) et les observations et recommandations formulées par le Conseil permanent sur ce rapport (AG/doc.3848/00 add.2) (CP/ACTA 1224/00);

 

PRENANT EN COMPTE que l’Assemblée générale a créé le Comité interaméricain contre le terrorisme (CICTE), par sa résolution AG/RES. 1650 (XXIX-O/99) “Coopération continentale pour prévenir, combattre et éliminer le terrorisme”, a approuvé le Statut de ce Comité et convoqué sa première session ordinaire;

 

CONSIDÉRANT:

 

            Que la première session ordinaire du CICTE s’est tenue à Miami (Floride), les 28 et 29 octobre 1999;

 

            Que lors de sa première session ordinaire, le CICTE a adopté son Programme de travail sur la base des recommandations formulées dans l’Engagement de Mar del Plata émané de la Deuxième Conférence spécialisée interaméricaine sur le terrorisme tenue le 23 et 24 novembre 1998, dans la ville de Mar del Plata (Argentine),

 

 

DÉCIDE:

1.          De demander au Secrétariat général de l’OEA de soumettre un rapport au Comité interaméricain contre le terrorisme (CICTE) lors de sa deuxième session ordinaire sur les suites données aux mandats confiés à ce Comité et qui font l’objet de l’annexe C au document CP/doc.3268/00 “Programme de travail du Comité interaméricain contre le terrorisme”.

 

2.          D’exhorter les États membres de l’OEA à donner suite aux recommandations faisant l’objet de l’Annexe C au document CP/doc.3268/00 “Programme de travail du Comité interaméricain contre le terrorisme (CICTE)”.

 

3.                   De demander au CICTE d’informer la trente et unième Session ordinaire de l’Assemblée générale de la mise en œuvre de la présente résolution, lors de l’élaboration de son rapport annuel à cet organe.

 


AG/RES. 1735 (XXX-O/00)

 

OBSERVATIONS ET RECOMMANDATIONS FORMULÉES SUR

LES RAPPORTS ANNUELS DES ORGANES, ORGANISMES

ET ENTITÉS DE L’ORGANISATION

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU les observations et recommandations formulées par le Conseil permanent sur les rapports annuels établis par l’Organisation panaméricaine de la santé (CP/doc.3275/00), la Commission interaméricaine des télécommunications (CP/doc.3269/00), la Commission interaméricaine des femmes (CP/doc.3276/00), l’Institut interaméricain de l’enfance (CP/doc.3278/00), l’Institut interaméricain des affaires indigènes (CP/doc.3281/00), la Commission  interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues (CP/doc.3286/00), le Comité interaméricain de lutte contre le terrorisme (CP/doc.3268/00), l’Institut panaméricain de géographie et d’histoire (CP/doc.3279/00), l’Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture (CP/doc.3283/00), le Tribunal administratif (CP/doc.3280/00 corr.1 et add.1) et le Secrétaire général (CP/doc.3294/00);

 

CONSIDÉRANT:

 

            Que les observations et recommandations formulées par le Conseil permanent sur les rapports annuels des organes, organismes et entités précités sont reproduites dans les procès-verbaux CP/ACTA 1223/00, 1224/00, 1225/00, 1226/00, 1228/00 et 1232/00, (AG/doc.3848/00 add.2);

 

            Que les observations et recommandations du Conseil permanent reconnaissent le succès de la tâche accomplie par les organes, organismes et entités de l’Organisation dans le domaine de la promotion des principes et des objectifs de l’Organisation et du Système interaméricain;

 

            TENANT COMPTE du fait que ces rapports ont été soumis conformément aux dispositions de l’article 91 f de la Charte de l’OEA et aux conditions stipulées dans la résolution AG/RES. 1452 (XXVII-O/97), et que le projet de résolution annexé au Rapport annuel de l’Institut interaméricain de l’enfance a été remplacé par un autre projet que le Conseil permanent a adopté et acheminé à l’Assemblée générale,

 

 


DÉCIDE:

 

1.                   De prendre note des observations et recommandations formulées par le Conseil permanent sur les rapports annuels, et d’acheminer ceux-ci aux organes, organismes et entités de l’Organisation

 

2.         De remercier les organes, organismes et entités de l’Organisation qui ont respecté les délais réglementaires impartis pour la soumission des rapports annuels, et d’exhorter de nouveau tous les organes, organismes et entités à soumettre leurs rapports conformément aux dispositions de l’article 35 du Règlement du Conseil permanent.

 

 


AG/RES. 1736 (XXX-O/00)

 

L’IMPACT SOCIO-ÉCONOMIQUE ET ENVIRONNEMENTAL

DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES SUR LES PAYS DU CONTINENT AMÉRICAIN

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

VU:

 

            La Déclaration de Santa Cruz de la Sierra et le Plan d’action pour le développement durable des Amériques;

 

            La Déclaration de Santiago et le Plan d’action du Deuxième Sommet des Amériques;

 

RECONNAISSANT:

 

            Que les changements climatiques sont un motif de préoccupation commun à l’humanité;

 

            Qu’existe la nécessité permanente d’entreprendre des recherches scientifiques sur les causes et les effets des changements climatiques, et leur impact potentiellement préjudiciable, notamment leurs conséquences socio-économiques et environnementales sur les pays du Continent américain;

 

NOTANT:

 

            La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, le Protocole de Tokyo et le Plan d’action de Buenos Aires;

 

            La Déclaration et le Programme d’action de la Barbade pour le développement durable des petits États insulaires en développement, notamment l’étude quinquennale qui a été réalisée aux Nations Unies en septembre 1999;

 

PRENANT NOTE:

 

            Du besoin urgent de tous les États membres d’entamer le processus de planification en vue de l’adaptation aux changements climatiques à l’échelle globale, et de mettre en place des mesures pour atténuer les effets potentiels préjudiciables des changements climatiques dans le Continent américain;

 

            De l’active participation des gouvernements des États membres de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) au projet “Caraïbes: Planification de l’adaptation aux changements climatiques dans le monde”, financé par le Fonds pour la protection de l’environnement à travers la Banque mondiale, et exécuté par le Secrétariat général de l’Organisation des États Américains en collaboration avec le Centre de l’Université des Antilles pour l’environnement et le développement;

RAPPELANT:

 

            La résolution AG/RES. 1674 (XXIX-O/99) qui a demandé au Conseil interaméricain pour le développement intégré d’examiner les moyens d’aborder la question des changements climatiques dans les Amériques;

 

            La résolution AG/RES. 1682 (XXIX-O/99) par laquelle les États membres ont créé la Commission interaméricaine sur la réduction des catastrophes naturelles et décidé “d’encourager l’échange de personnel technique et scientifique en matière de recherche sur les événements préjudiciables” qui ont des incidences socio-économiques et environnementales nuisibles sur les pays du Continent américain,

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         De charger le Conseil interaméricain pour le développement intégré (CIDI) de poursuivre, par l’intermédiaire de ses organes subsidiaires appropriés, l’examen de cette question, en tenant compte de la nécessité d’éviter le chevauchement des activités qui sont menées dans d’autres forums.

 

            2.         De charger le Secrétariat général de chercher à mobiliser les ressources pour épauler les efforts déployés par les États membres pour s’adapter aux changements climatiques.

 

3.         De charger le CIDI de lui soumettre, à sa trente et unième Session ordinaire, un rapport sur la mise en œuvre de la présente résolution.

 

 


AG/RES. 1737 (XXX-O/00)

 

MODIFICATIONS AU RÈGLEMENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            RAPPELANT que la résolution AG/RES. 1603 (XXVII-O/98) “Modernisation de l’OEA et rénovation du Système interaméricain”, a créé le Groupe spécial de travail mixte du Conseil permanent et du Conseil interaméricain pour le développement intégré (CIDI)  ayant pour tâche “d’identifier les aspects qui requièrent une étude approfondie et une stimulation du processus de renforcement et de modernisation de l’OEA, en définissant des stratégies, des procédures et des actions concrètes en vue de promouvoir une rénovation intégrale du Système interaméricain sur la base du dialogue des ministres des affaires étrangères et des chefs de délégation pendant l’Assemblée générale”;

 

RAPPELANT AUSSI que la même résolution a habilité le Conseil permanent à adopter les mesures d’organisation et la structure qu’ils jugent pertinentes pour réaliser les objectifs énoncés dans la présente résolution, y compris l’adoption, ad referendum, des décisions qui requièrent l’autorisation de l’Assemblée générale, et à tenir cet organe au courant de tous les travaux accomplis;

 

            CONSIDÉRANT le rapport présenté par le président du Groupe spécial de travail mixte du Conseil permanent et du Conseil interaméricain pour le développement intégré sur le renforcement et la modernisation de l’OEA (CP/doc.3331/00);

 

            PRENANT EN COMPTE que le Conseil permanent a adopté, en vertu de sa résolution CP/RES. 760 (1217/99), à sa séance du 15 décembre 1999, ad referendum de l’Assemblée générale, les modifications au Règlement de cet organe,

 

DÉCIDE d’approuver le “Règlement de l’Assemblée générale” annexé à la présente résolution.

 


ANNEXE

 

RÈGLEMENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

 

 

I.  NATURE ET COMPOSITION

 

           Article 1.        L’Assemblée générale est l’autorité suprême de l’Organisation des États Américains.  Elle est composée des délégations accréditées par les gouvernements des États membres.

 

 

II.  PARTICIPANTS

 

Délégations

 

            Article 2.          Les délégations des États membres sont composées des représentants, conseillers et autres membres que les gouvernements accréditent.  Chaque délégation a un chef de délégation, lequel peut déléguer ses fonctions à tout autre membre de sa délégation.

 

Pouvoirs

 

            Article 3.          Les membres de chaque délégation ainsi que les Observateurs permanents auprès de l’Organisation des États Américains sont accrédités près l’Assemblée générale par leurs gouvernements respectifs au moyen d’une communication adressée au Secrétaire général de l’Organisation.

 

Préséance

 

            Article 4.          L’ordre de préséance des délégations est établi pour chaque Session par tirage au sort effectué par la Commission préparatoire de l’Assemblée générale.  La même procédure sera appliquée pour l’établissement de l’ordre de préséance des Observateurs permanents.

 

Secrétariat général

 

            Article 5.          Le Secrétaire général ou son représentant peut participer avec voix consultative uniquement aux délibérations de l’Assemblée générale.

 

Organes de l’OEA

 

           Article 6.           Peuvent participer à l’Assemblée générale avec voix consultative les présidents ou représentants des organes et organismes suivants du Système interaméricain:

 

            Le Comité juridique interaméricain;

            La Commission interaméricaine des droits de l’homme;

            La Cour interaméricaine des droits de l’homme;

            La Commission exécutive permanente du Conseil interaméricain pour le développement intégré;

            Les organismes spécialisés interaméricains.

 

Nations Unies

 

            Article 7.          Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies ou son représentant peut assister aux Sessions de l’Assemblée générale et y prendre la parole s’il le désire.

 

Observateurs permanents

 

            Article 8.          Les observateurs permanents ou, le cas échéant, leurs suppléants peuvent assister aux séances publiques de la plénière et de la Commission générale de l’Assemblée générale. Ils peuvent aussi assister aux séances privées de ces entités lorsqu’ils y ont été invités par le président de la séance concernée.  Dans les deux cas, ils peuvent également demander à prendre la parole et le président de la séance en question statue sur cette demande.

 

Autres observateurs

 

            Article 9.          Peuvent aussi envoyer des observateurs à l’Assemblée générale:

 

            a.       Les gouvernements des États Américains non membres de l’Organisation, sur autorisation préalable du Conseil permanent;

 

            b.         Les gouvernements d’États non américains membres de l’Organisation des Nations Unies ou des institutions spécialisées qui lui sont rattachées, quand ils manifestent leur intérêt à y assister, avec l’autorisation préalable du Conseil permanent.

 

c.                   Les entités et organismes gouvernementaux interaméricains, de caractère régional ou sous-régional, qui ne sont pas compris au nombre des organes ou organismes de l’Organisation, avec l’autorisation préalable du Conseil permanent;

 

            d.         Les organismes spécialisés liés à l’Organisation des Nations Unies et d’autres organismes internationaux, conformément aux dispositions d’accords encore valides conclus avec l’Organisation.

 

            Les observateurs visés dans le présent article peuvent solliciter la parole pendant les séances de l’Assemblée générale, et le Président de la séance pertinente statue sur la demande

 

            Aux effets du présent article, le Secrétaire général de l’Organisation établit la correspondance appropriée.


Invités spéciaux

 

            Article 10.         Peuvent assister à l’Assemblée générale s’ils le souhaitent en qualité d’invités spéciaux, avec l’autorisation préalable du Conseil permanent et l’assentiment du gouvernement du pays où doit se tenir l’Assemblée générale, les représentants des institutions spécialisées liées à l’Organisation des Nations Unies ainsi que d’autres organismes internationaux, gouvernementaux ou non gouvernementaux non couverts par l’article précédent.

 

                                    Aux effets du présent article, le Secrétaire général de l’Organisation envoie les invitations requises dans chaque cas.

 

                                    Les demandes d’invitations spéciales à l’Assemblée générale devront être adressées au Secrétariat général de l’Organisation au moins trente jours avant la date d’ouverture de l’Assemblée générale.

 

 

III.  PRÉSIDENCE

 

            Article 11.         La présidence de l’Assemblée générale est exercée provisoirement par le chef de la délégation selon l’ordre de préséance établi conformément au présent Règlement, jusqu’à ce que l’Assemblée générale élise son président.

 

            Article 12.         A la première séance plénière, l’Assemblée générale élit un président qui exerce ces fonctions jusqu’à la clôture de la Session.  L’élection se fait à la majorité des États membres.

 

            Article 13.         Les chefs de délégations sont vice-présidents ex officio de l’Assemblée générale et, en cas d’empêchement du président, le remplacent selon l’ordre de préséance des délégations.

 

            Article 14.         Lorsque celui qui dirige une séance désire participer à un débat ou un vote, il doit passer la présidence à qui elle revient conformément à l’article 13 ci-dessus.

 

Fonctions du président

 

            Article 15.         Le président convoque les séances plénières et en établit l’ordre du jour.  Il prononce l’ouverture et la clôture des séances plénières, dirige les débats, donne la parole aux délégués dans l’ordre où ceux-ci l’ont demandée, met aux voix les points en discussion et proclame les décisions, statue sur les motions d’ordre en se conformant à l’article 57, installe la Commission générale de l’Assemblée générale et, dans l’ensemble, applique et fait respecter les dispositions du présent Règlement.

 


IV.  SECRÉTARIAT

 

            Article 16.         Le Secrétariat général, en tant qu’organe central et permanent de l’Organisation, est le Secrétariat de l’Assemblée générale.  Par conséquent, il assure des services permanents et appropriés de secrétariat à l’Assemblée générale, exécute les directives et assume les tâches que celle-ci lui confie.

 

            Article 17.         Le Secrétariat général fournit aux délégations les documents officiels de l’Assemblée générale.  Il fournit également aux Observateurs permanents, aux autres observateurs et aux invités spéciaux lesdits documents à l’exception de ceux dont il a été décidé de limiter la distribution.

 

            Article 18.         Le Président de l’Assemblée générale fixe la durée maximale des exposés des chefs de délégations.

 

 

V.  COMMISSIONS

 

Commission préparatoire

 

            Article 19.         La Commission préparatoire de l’Assemblée générale est régie par les articles 60 et 91 c de la Charte et par les dispositions du présent Règlement qui lui sont applicables.

 

            Article 20.         Au moins quinze jours avant l’ouverture des Sessions de l’Assemblée générale, la Commission préparatoire adopte les recommandations concernant les questions ci-après:

 

a.         Accord sur le projet d’ordre du jour;

 

b.         Accord sur le projet de Programme-budget;

 

c.         Accord sur la date limite de dépôt des propositions;

 

d.                   Accord sur la durée des sessions;

 

e.                   Accord sur les procès-verbaux des séances.

 

            Article 21.         Le président de la Commission exécutive permanente du Conseil interaméricain pour le développement intégré, ou ses représentants, peuvent participer avec voix consultative aux délibérations de la Commission préparatoire.

 

                                    La Commission peut inviter à prendre part à ses délibérations des représentants d’autres institutions du Système interaméricain lorsqu’elle examine des questions ayant une relation directe avec les activités de ces institutions.

 

 


Commission générale

 

            Article 22.         L’Assemblée générale peut créer la Commission générale qui à son tour établit les sous-commissions et groupes de travail qu’elle juge indispensables.  Chaque sous-commission et groupe de travail élisent un président qui soumet un rapport à la Commission générale, assorti de conclusions.

 

            Article 23.         A chaque Session extraordinaire, l’Assemblée générale peut créer la Commission générale qui, à son tour, établit les sous-commissions et groupes de travail qu’elle juge nécessaires.

 

            Article  24.        La Commission générale est composée des représentants de tous les États membres qui participent à l’Assemblée générale. La Commission générale élit un président, un vice-président et un rapporteur.  Dans sa sphère de compétence, le président de cette Commission a les mêmes fonctions que celles qui sont conférées au président de l’Assemblée générale aux termes de l’article 15.  En cas d’absence du président, il est remplacé par le vice-président. En cas d’absence ou d’empêchement de ce dernier, il est remplacé par le représentant d’une délégation choisie selon l’ordre de préséance.

 

            Article 25.  Le rapporteur de la Commission générale présente à la séance plénière de l’Assemblée générale un compte rendu sur les dossiers qui lui ont été confiés, y compris les conclusions auxquelles elle est parvenue et le résultat des scrutins.  La présentation de ce compte rendu ne peut pas dépasser cinq minutes, sauf autorisation expresse de la présidence.  La séance plénière prend connaissance du compte rendu et examine les projets qui y sont recommandés.

 

Travaux de l’Assemblée générale

 

            Article 26.         La présidence de l’Assemblée générale veille à la bonne marche des travaux de cet organe et, à ces fins elle fait les recommandations pertinentes.  Le président assure la coordination, au besoin, des projets de déclaration, de recommandation et de résolution qu’adopte l’Assemblée générale  avant qu’ils ne soient présentés en séance plénière. Il remplit en outre les autres fonctions que lui assigne le présent Règlement ainsi que celles que lui confie l’Assemblée générale elle-même.

 

Pouvoirs

 

            Article 27.         Le Secrétaire général reçoit les pouvoirs qui lui sont présentés conformément à l’article 3, et soumet un rapport à l’Assemblée générale.

 

Commission de style

 

            Article 28.         Le Conseil permanent de l’Organisation crée une Commission de style composée des délégations désignées au cours de la dernière séance ordinaire qu’il tient avant la Session ordinaire ou extraordinaire de l’Assemblée générale. Chacune de ces délégations représentera l’une des quatre langues officielles de l’Organisation.

 

                                    La Commission de style reçoit les résolutions, déclarations et recommandations approuvées par l’Assemblée générale, corrige les fautes de forme, et veille à la concordance des textes dans les langues officielles.  Si elle note des fautes qu’elle ne peut pas corriger, la Commission de style porte la question devant le Conseil permanent pour qu’il statue sur ce point.

 

 

VI.  ORDRE DU JOUR

 

A.        Sessions ordinaires

 

            Article 29.         A l’occasion de chaque Session ordinaire de l’Assemblée générale, la Commission préparatoire élabore un avant-projet d’ordre du jour qui est envoyé, accompagné d’un rapport de cette commission, aux gouvernements des États membres afin qu’ils formulent les observations qu’ils estiment pertinentes, ou proposer l’inscription de nouveaux points dans le délai qu’elle fixe.  Dans l’élaboration de cet avant-projet, la Commission préparatoire tient compte des dispositions de la Charte et des questions proposées par les gouvernements des États membres, des décisions prises par l’Assemblée générale au cours de sessions précédentes, et, le cas échéant, par la Réunion de consultation des ministres des relations extérieures, ainsi que des recommandations émanant d’autres organes de l’Organisation.  Elle tient compte également des questions qui, de l’avis du Secrétaire général, peuvent porter atteinte à la paix et à la sécurité du Continent américain ou au développement des États membres.

 

            Article 30.         A l’ordre du jour de chaque Session ordinaire de l’Assemblée générale sont inscrits, outre les questions mentionnées à l’article 29 ci-dessus, les points suivants:

 

            a.         Adoption de l’ordre du jour;

 

            b.         Observations et recommandations du Conseil permanent sur les rapports du Conseil interaméricain pour le développement intégré, du Comité juridique interaméricain, de la Commission interaméricaine des droits de l’homme, du Secrétariat général, des organismes et conférences spécialisés, et des autres organes, organismes et entités;

 

            c.         Choix du lieu et de la date de la Session ordinaire suivante de l’Assemblée générale;

 

d.                   Élection des bureaux des organes, organismes et entités de l’Organisation;

 

e.                   Adoption du budget annuel de l’Organisation;

 

f.                    Établissement des quotes-parts des États membres.

 

            Article 31.         La Commission préparatoire élabore le projet d’ordre du jour en s’inspirant des observations et propositions visées à l’article 29.  Ce projet est acheminé aux gouvernements au moins quarante-cinq jours avant la date d’ouverture de la Session ordinaire de l’Assemblée générale.  La Commission préparatoire peut recommander que, en raison de leur importance, certains points soient examinés de préférence à l’ouverture de la Session ordinaire de l’Assemblée générale.  Le projet d’ordre du jour est accompagné d’un rapport de la Commission exposant les points de fait et de droit ainsi que, le cas échéant, d’autres éléments d’appréciation propres à faciliter l’examen des questions inscrites au projet.

 

            Article 32.         Une fois le projet d’ordre du jour approuvé par la Commission préparatoire, toute autre question ne peut y être inscrite que si cette dernière est adoptée à la majorité des deux tiers de ses membres au moins trente jours avant la date d’ouverture de la Session de l’Assemblée générale.

 

            Article 33.         Une fois ouverte la Session ordinaire de l’Assemblée générale, seules des questions urgentes et importantes peuvent être ajoutées à l’ordre du jour.  Toute décision sur l’inscription de ces questions exige un vote favorable des deux tiers des États membres.

 

            Article 34.         L’Assemblée générale, sur rapport de la Commission préparatoire, adopte son ordre du jour à la majorité des deux tiers des États membres.

 

B.         Sessions extraordinaires

 

            Article 35.         L’ordre du jour de toute Session extraordinaire de l’Assemblée générale ne comporte que la ou les questions qui ont motivé la convocation de la Session.

 

                                    La procédure et les délais pour l’élaboration de l’ordre du jour des Sessions extraordinaires sont arrêtés dans chaque cas par la Commission préparatoire.

 

 

VII.  PROJETS ET DOCUMENTS DE TRAVAIL

 

A.       Sessions ordinaires

 

Projets de traités ou de conventions

 

            Article 36.         Le gouvernement de l’État membre ou l’organe de l’Organisation qui désirent soumettre à l’examen de l’Assemblée générale des projets de traités ou de conventions concernant tout point de l’ordre du jour, doit communiquer les textes pertinents au Secrétaire général au moins quarante-cinq jours avant la date d’ouverture de la Session de l’Assemblée générale, de telle sorte que les gouvernements puissent les examiner dans les délais voulus.  Si ces délais ne sont pas observés, lesdits projets ne peuvent être examinés par l’Assemblée générale qu’aux termes d’une décision prise à la majorité des deux tiers des États membres.

 

 

Projets de déclaration, de résolution, ou recommandations

 

            Article 37.         Les projets de déclaration, de résolution ou les recommandations portant sur les points de l’ordre du jour doivent être autant que possible remis au Secrétaire général de l’Organisation avant l’ouverture de la Session.  Une fois celle-ci commencée, le délai de dépôt des projets est celui que l’Assemblée générale fixe à sa première séance plénière.

Rapports et études

 

            Article 38.         Les observations et recommandations formulées par le Conseil permanent au sujet des rapports des organismes spécialisés et entités de l’Organisation peuvent être recueillies dans un seul document et acheminées directement à la séance plénière de l’Assemblée générale, accompagnées des rapports pertinents à titre de documents de référence.  Toute délégation peut demander l’examen spécifique de ces observations et recommandations; dans ce cas, celles-ci seront transmises à ces fins à la Commission générale.

 

            Article 39.         Les rapports de la réunion de consultation, ceux qui sont demandés par l’Assemblée elle-même, ainsi que les observations et recommandations que le Conseil permanent soumet sur le rapport du Conseil interaméricain pour le développement intégré, du Comité juridique interaméricain, de la Commission interaméricaine des droits de l’homme, du Secrétariat général, des organes et conférences spécialisés, ainsi que des autres organes, organismes et entités, doivent être soumis aux gouvernements des États membres au moins trente jours avant la date prévue pour l’ouverture de la Session ordinaire de l’Assemblée générale.

 

            Article 40.         Les projets, études ou rapports qui, de l’avis d’une délégation ou du Secrétaire général, n’ont pas un lien bien défini avec les points de l’ordre du jour, sont soumis à la Commission générale pour que celle-ci prenne une décision à leur égard.

 

            Article 41.         En approuvant des résolutions en vertu desquelles sont adoptés des projets ou des activités qui impliquent des dépenses pour l’Organisation, l’Assemblée générale tient compte des estimations financières que le Secrétariat général doit préparer, et de l’avis de la Commission des questions administratives et budgétaires du Conseil permanent ou, le cas échéant, de la Commission générale, concernant ces incidences financières.

 

B.         Sessions extraordinaires

 

            Article 42.         La procédure et les délais fixés dans le présent chapitre en ce qui a trait aux projets et aux documents de travail, peuvent, au besoin, être modifiés par la Commission préparatoire lorsqu’il s’agit de Sessions extraordinaires de l’Assemblée générale.

 

 

VIII.  SESSIONS

 

A.        Sessions ordinaires

 

Époque des sessions et date d’ouverture

 

            Article 43.         L’Assemblée générale tient une Session ordinaire chaque année de préférence durant le deuxième trimestre.

 

                                    A chaque Session ordinaire, l’Assemblée générale, en tenant compte, notamment, des travaux relatifs à l’élaboration du Programme-budget de l’Organisation et aux ajustements à y opérer, fixe la date d’ouverture de la Session ordinaire suivante.

            Article 44.         Lors de chacune de ses Sessions ordinaires, l’Assemblée générale, en tenant compte des offres formulées par les États membres, détermine selon un système de roulement le lieu de la Session ordinaire suivante.

 

            Article 45.         Si pour un motif quelconque l’Assemblée générale ne peut se tenir au lieu convenu, elle est convoquée au Secrétariat général.  Toutefois, si un État membre de l’Organisation offre, au moins trois mois avant la date déterminée aux termes de l’article 43 du présent Règlement, d’accueillir la réunion sur son territoire, le Conseil permanent peut décider que l’Assemblée générale se réunit au lieu proposé.

 

Avis de convocation

 

            Article 46.         Le Secrétaire général transmet aux États membres l’avis de convocation de chaque Session ordinaire de l’Assemblée générale au moins 60 jours avant la date d’ouverture de la Session.

 

B.         Sessions extraordinaires

 

            Article 47.         L’Assemblée générale se réunit en Session extraordinaire lorsque le Conseil permanent la convoque conformément à l’article 58 de la Charte.

 

                                    Le Secrétaire général communique immédiatement aux gouvernements la convocation pertinente.

 

 

IX.  SÉANCES

 

Catégories de séances

 

            Article 48.         L’Assemblée générale tient une séance d’ouverture, le nombre de séances plénières requises et une séance de clôture.  Néanmoins, lorsqu’il s’agit d’une Session extraordinaire, on pourra se passer de la séance d’ouverture.

 

Séances publiques et séances privées

 

            Article 49.         Les séances plénières de l’Assemblée générale, celles de la Commission générale ainsi que celles des sous-commissions et groupes de travail sont publiques, à moins que l’organe pertinent  n’en décide autrement.

 

            Article 50.         Ne peuvent assister aux séances privées que les délégations des États membres, les membres du personnel du Secrétariat qui y sont nécessaires, et uniquement dans le cas visé à l’article 8, les Observateurs permanents.


X.  DÉBATS ET PROCÉDURE

 

Langues officielles

 

            Article 51.         Les langues officielles de l’Assemblée générale sont le Français, l’Anglais, l’Espagnol et le Portugais.

 

Quorum

 

            Article 52.         Le quorum des séances plénières est constitué par la majorité des États membres.  Au sein de la Commission générale, ses sous-commissions et groupes de travail, ce quorum est constitué par le tiers des délégations qui composent ces organes.  Néanmoins, pour procéder à une mise aux voix, il faudra la présence des deux tiers au moins des délégations à la séance pertinente.

 

            Article 53.         Les propositions doivent être présentées par écrit au Secrétariat et ne peuvent être discutées que douze heures après avoir été distribuées aux délégations dans les quatre langues officielles.  Toutefois, l’Assemblée générale peut, à la majorité des deux tiers des États membres, autoriser la discussion en séance plénière d’une proposition qui n’a pas été distribuée à temps.

 

Modifications

 

            Article 54.         Lors de son examen, une proposition peut faire l’objet de motions de modification.

 

                                    Une motion est considérée comme une modification à une proposition si elle comporte simplement une addition, une suppression ou un changement intéressant une partie de ladite proposition.  N’est pas considérée comme une modification à une proposition une motion visant à remplacer complètement la proposition initiale ou n’ayant aucun lien avec celle-ci.

 

Retrait de propositions et de modifications

 

            Article 55.         Toute proposition ou modification peut être retirée par son auteur avant sa mise aux voix.  Toute délégation peut soumettre de nouveau une proposition ou une modification retirée.

 

            Article 56.         Une proposition adoptée par l’Assemblée générale, la Commission générale, une sous-commission ou un groupe de travail, ne peut être réexaminée qu’en vertu d’une motion approuvée à la majorité des deux tiers des délégations qui composent l’organe en question.

 


Motion d’ordre

 

            Article 57.         Au cours d’un débat, toute délégation peut présenter une motion d’ordre, et le président doit statuer sur elle séance tenante.  Toute délégation peut en appeler de la décision du président, auquel cas l’appel est mis aux voix.

 

            La délégation qui présente une motion d’ordre ne peut traiter du fond de la question en discussion.

 

Suspension du débat

 

            Article 58.         Le président ou toute délégation peut proposer la suspension du débat sur une question.  Seulement deux délégations peuvent opiner brièvement en faveur de la proposition et deux contre elle, après quoi celle-ci est immédiatement mise aux voix.

 

Clôture des débats

 

            Article 59.         Le président ou toute délégation, lorsqu’elle considère qu’une question a été suffisamment débattue, peut proposer la clôture du débat.  Cette motion peut être combattue brièvement par deux délégations, après quoi, elle est déclarée adoptée si les deux tiers des délégations présentes à la séance se prononcent en sa faveur.

 

Suspension ou ajournement des séances

 

            Article 60.         Pendant la discussion d’une question quelconque, le président ou tout représentant peut demander la suspension ou l’ajournement de la séance.  La motion est mise alors immédiatement aux voix, sans débat.

 

            Article 61.         Les décisions sur les questions traitées aux articles 57, 58 et 60 du présent règlement sont prises à la majorité des voix des délégations présentes.

 

Ordre des motions de procédure

 

            Article 62.         Sous réserve des dispositions de l’article 57 ci-dessus, les motions suivantes ont priorité, dans l’ordre ci-après, sur les autres propositions ou motions présentées:

 

            a.         Suspension de la séance;

 

            b.         Ajournement de la séance;

 

            c.         Suspension du débat sur la question en discussion;

 

d.                   Clôture du débat sur la question en discussion.

 

 


Dispositions communes à tous les organes délibérants de l’Assemblée générale

 

            Article 63.         Les dispositions sur les débats et la procédure qui figurent dans le présent chapitre régissent tant les séances plénières que les séances de commissions, sous-commissions et groupes de travail.

 

 

XI.  VOTES

 

Droit de vote

 

            Article 64:         Chaque délégation dispose d’une voix.

 

 

Majorité requise

 

            Article 65.         Tant aux séances plénières qu’à celles de la Commission générale, les décisions sont prises à la majorité des voix des États membres, sauf dans les cas où la Charte de l’Organisation ou le présent Règlement en dispose autrement.

 

            Article 66.         Au sein des sous-commissions et groupes de travail de la Commission générale, les décisions sont prises à la majorité des délégations présentes, sauf disposition contraire du présent Règlement.

 

            Article 67.         Les votes s’effectuent à main levée, mais tout représentant peut demander le vote par appel nominal.  L’appel se fait selon l’ordre de préséance des délégations en commençant par celle du pays dont le nom est tiré au sort par le Président.

 

                                    Le vote se déroule au scrutin secret seulement dans les cas et de la manière déterminée par le présent Règlement.

 

                                    Aucun représentant ne peut interrompre le scrutin, sauf s’il s’agit d’une motion d’ordre ayant trait à la manière dont s’effectue le scrutin en question.  Cette règle s’applique aux votes prévus dans cet article et dans les articles suivants du présent chapitre.

 

Vote sur les propositions

 

            Article 68.         Une fois le débat clos, il est immédiatement procédé à la mise aux voix des propositions présentées, avec les amendements respectifs, le cas échéant.

 

                                    Les propositions sont mises aux voix selon l’ordre dans lequel elles ont été présentées.

 

 


Vote sur les modifications

 

            Article 69.         Les modifications sont mises en discussion et aux voix avant la proposition qu’ils visent à modifier.

 

            Article 70.         Lorsque plusieurs modifications à une proposition sont présentées, est mise aux voix d’abord celle qui s’éloigne le plus du texte de la proposition originale.  Les autres modifications sont mises aux voix selon le même ordre.  En cas de doute à ce sujet, il est procédé selon l’ordre de présentation des modifications.

 

            Article 71.         Lorsque l’adoption d’une modification implique nécessairement le rejet d’autres modifications, cette dernière n’est pas mise aux voix.  Si un ou plusieurs amendements sont adoptés, on vote ensuite sur la proposition ainsi modifiée.

 

            Article 72.         Les propositions ou modifications sont mises aux voix par partie si une délégation le demande.  Si une délégation s’oppose à la demande de division, son objection est mise aux voix et n’est acceptée qu’à la majorité prévue aux articles 65 et 66, selon le cas.  Lorsque la motion de division est acceptée, les parties de la proposition ou de la modification adoptée sont mises aux voix en bloc.  Si toutes les parties du dispositif d’une proposition ou de modification ont été repoussées, la proposition ou la modification est considérée comme rejetée dans son ensemble.

 

Élections

 

            Article 73.         Les élections s’effectuent au scrutin secret, sauf quand elles ont lieu par acclamation.

 

            Article 74.         Lorsqu’il s’agit d’élire un seul État membre ou une seule personne et qu’aucun candidat n’obtient au premier tour de scrutin la majorité requise, on procède à un deuxième tour et, si nécessaire, à un troisième tour limité aux deux candidats qui auront recueilli le plus grand nombre de voix.  Si après le troisième tour de scrutin, aucun des candidats n’obtient la majorité requise, l’élection est suspendue pendant le temps que détermine l’Assemblée générale ou selon le cas, la Commission.  À la reprise du scrutin, deux tours additionnels ont lieu.  Si aucun des deux candidats n’est élu, le processus électoral indiqué dans cet article est suspendu pour être repris dans le délai fixé par l’Assemblée avec les candidats qui sont présentés.

 

            Article 75.         Quand il s’agit de pourvoir en même temps et dans les mêmes conditions deux ou plus de deux postes électifs, sont déclarés élus les candidats qui recueillent les voix de la majorité des États membres.  Si le nombre de candidats obtenant cette majorité est inférieur à celui des personnes ou des membres à élire, on procède à autant de tours de scrutin additionnels nécessaires pour pourvoir les postes encore vacants, ceci, en limitant le vote aux candidats qui, dans le scrutin précédent, auront obtenu le plus grand nombre de suffrages et qui ne doivent pas être en nombre supérieur au double des postes restant à pourvoir.

 


Explication de vote

 

            Article 76.         Le scrutin une fois terminé, tout membre d’une délégation peut demander la parole pour expliquer brièvement son vote, sauf dans le cas où le scrutin a été secret.

 

 

XII.  PROCÈS-VERBAUX ET AUTRES DOCUMENTS

DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

 

Procès-verbaux et comptes rendus analytiques

 

            Article 77.         Les procès-verbaux des séances plénières sont établis.  Les comptes rendus des séances de commissions sont analytiques, à moins que la Commission préparatoire n’en décide autrement.

 

            Article 78.         Le Secrétariat distribue les procès-verbaux provisoires des séances aux délégations et, le cas échéant, aux Observateurs permanents aussitôt que possible.  Il procédera de même à l’égard des autres Observateurs lorsqu’il s’agit de séances publiques auxquelles ils ont pris part.  Les délégations, les Observateurs permanents et les autres Observateurs peuvent signaler au Secrétariat les corrections de forme qu’ils jugent nécessaires.

 

            Les procès-verbaux ainsi révisés sont publiés comme partie intégrante de l’ensemble des documents officiels de la session.

 

Sommaire

 

            Article 79.         Le Secrétariat publie un sommaire des séances de la veille qui contiendra les éléments suivants:

 

            a.         La liste des documents distribués au cours des dernières vingt-quatre heures;

 

            b.         L’ordre du jour des prochaines séances;

 

            c.         Des brèves annonces présentant un intérêt pour les participants.

 

Résolutions, déclarations et recommandations

 

            Article 80.         Les résolutions, déclarations et recommandations sont rédigées dans les langues officielles de l’Organisation et sont distribuées aux délégations, aux Observateurs permanents, aux autres Observateurs et aux invités spéciaux aussitôt après leur adoption.  L’Assemblée générale peut charger le Conseil permanent de procéder après chaque Session à la coordination des textes des résolutions adoptées.  Le Secrétariat général communique aux gouvernements les versions officielles de ces résolutions.

 

 


Réserves et déclarations

 

            Article 81.         Les délégations qui désirent formuler des réserves ou des déclarations au sujet des traités et conventions, et des déclarations à propos des résolutions de l’Assemblée générale, doivent en communiquer le texte au Secrétariat, afin que celui-ci puisse porter ces réserves ou ces déclarations à la connaissance des autres délégations au plus tard durant la séance plénière où doit être mis aux voix l’instrument en question.  Le texte de ces réserves ou de ces déclarations doit être consigné dans lesdits traités et conventions, et dans le cas des résolutions, dans les procès-verbaux correspondants.

 

Texte officiel des procès-verbaux et documents

 

            Article 82.         Le Secrétariat général publie le plus tôt possible le texte officiel des procès-verbaux et documents de chaque session.

 

                                    Le Secrétariat général adoptera un système approprié de numérotation des résolutions de l’Assemblée générale.

 

            Article 83.         Le Secrétariat général envoie aux gouvernements des États membres des copies certifiées conformes des traités, conventions et résolutions adoptés par l’Assemblée générale.  De même, il fait enregistrer lesdits traités et conventions à l’Organisation des Nations Unies.

 

 

XIII.  ADMISSION DE NOUVEAUX MEMBRES

 

            Article 84.         L’Assemblée générale examine les recommandations du Conseil permanent relativement à toute demande d’admission présentée par tout autre État américain indépendant, conformément aux dispositions de l’article 7 de la Charte.

 

                                    Par le vote affirmatif des deux tiers des États membres, et sur rapport de la Commission compétente, l’Assemblée générale décide s’il convient d’autoriser le Secrétaire général à ouvrir la présente Charte à la signature de l’État sollicitant, et à accepter le dépôt de l’instrument de ratification correspondant.

 

 

XIV.  MODIFICATION DU RÈGLEMENT

 

            Article 85.         Le présent Règlement peut être modifié par l’Assemblée générale, de sa propre initiative ou sur l’initiative de la Commission préparatoire ou du Conseil permanent.  Les modifications proposées doivent être adoptées à la majorité des États membres, sauf lorsqu’il s’agit d’articles dans lesquels la majorité requise est établie aux deux tiers. Dans ce cas, cette même majorité sera également requise pour que la modification soit acceptée.

 

 


ANNEXE I

 

 

 

APPLICATION DU SYSTÈME DE ROULEMENT DANS LE CHOIX DU LIEU

DES SESSIONS ORDINAIRES DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

 

1.         Les États membres qui désirent formuler une offre d’accueil doivent faire parvenir une invitation écrite à ce sujet au Secrétaire général de l’Organisation dans le délai que fixe l’Assemblée générale pour le dépôt des projets.

 

2.         L’Assemblée générale statue sur les offres d’accueil de ses Sessions en tenant compte des points suivants:

 

a.       le principe d’une distribution géographique équitable;

b.       les lieux où s’est réunie l’Assemblée générale antérieurement;

c.      les services et les éléments que peuvent offrir pour la tenue de la Session les États membres qui ont formulé les offres d’accueil.

 

3.         Dans le cas où aucune offre n’a été formulée, la prochaine Session ordinaire se tiendra au siège du Secrétariat général.  Cependant, si l’un ou plusieurs des États membres proposent d’accueillir sur son territoire une Session ordinaire de l’Assemblée générale six mois au moins avant la date d’ouverture de cette Session, le Conseil permanent arrête, dans un délai de six mois au plus et cinq mois au moins avant la date fixée pour ladite Session, et en tenant compte des dispositions du paragraphe précédent, que l’Assemblée générale se réunira dans l’un des pays qui ont fait une offre d’accueil.

 

 


ANNEXE II

 

 

 

PROCÉDURE D’ÉLECTION DES MEMBRES

DU TRIBUNAL ADMINISTRATIF

 

 

1.         Le Secrétariat général dresse et distribue la liste des candidats présentés par les gouvernements des États membres, selon l’ordre alphabétique espagnol des États proposants.

 

2.         Avant l’élection, le président désigne deux représentants comme scrutateurs.

 

3.         Il est établi un bulletin de vote qui reproduit la liste des candidats visés au paragraphe 1.  On ne peut voter pour plus d’un candidat.  Le scrutin est secret.

 

4.         Les scrutateurs annulent tout bulletin de vote signé, ceux qui portent le nom de plus d’un candidat ainsi que ceux qui ne permettent pas de déterminer clairement la volonté du votant.

 

5.         Est déclaré élu membre titulaire le candidat qui a obtenu le plus grand nombre de voix, pourvu que le membre soit élu au moins à la majorité absolue des États membres.

 

6.         Quand, au premier tour de scrutin, aucun des candidats n’a obtenu la majorité requise, on procède à autant de scrutins additionnels nécessaires pour pourvoir le poste vacant.  Seuls les candidats qui ont obtenu le plus grand nombre de votes dans le scrutin précédent peuvent participer au scrutin suivant.

 

7.         Quand le scrutin a lieu pour élire un candidat appelé à achever le mandat d’un membre du Tribunal qui, pour une raison quelconque, a cessé ses fonctions avant l’expiration normale de ce mandat, la présente procédure complète les dispositions des articles 73, 74 et 75 du Règlement de l’Assemblée générale dans la mesure où elles sont applicables.

 

 


ANNEXE III

 

 

PROCÉDURE D’ÉLECTION DE MEMBRES DU COMITÉ JURIDIQUE

INTERAMÉRICAIN A L’EXPIRATION NORMALE DE LEUR MANDAT

 

 

1.         Le Secrétariat général établit et distribue la liste des candidats présentés par les gouvernements des États membres selon l’ordre alphabétique espagnol des États proposants.

 

2.         Avant l’élection, le président désigne deux représentants comme scrutateurs.

 

3.         Les délégations inscrivent sur la liste des candidats les noms de ceux pour lesquels elles votent.  Elles votent pour trois candidats au plus.

 

4.         Les bulletins de vote sont déposés dans l’urne que fait circuler le Secrétariat.

 

5.         Les scrutateurs déclarent nuls les bulletins signés, les bulletins où n’est pas clairement exprimée l’intention du votant et ceux où sont inscrits les noms de plus de trois candidats.

 

6.         En application de l’article 73 du Règlement de l’Assemblée générale, sont déclarés élus les candidats qui ont obtenu le plus grand nombre de voix, à condition que ce nombre soit égal au moins à la majorité absolue des États membres.

 

7.         Si au premier tour de scrutin les trois membres du Comité ne sont pas élus, on procède à autant de tours de scrutin qu’il est nécessaire pour l’élection de ces trois membres.  Le nombre de candidats à ces scrutins additionnels ne peut être supérieur au double des postes qu’il reste à pourvoir et seuls peuvent y participer les candidats qui auront recueilli le plus grand nombre de voix au scrutin précédent, sans pour autant obtenir la majorité absolue requise pour être élus.  Si par suite d’un partage égal de voix, le nombre de candidats éligibles est supérieur au double des postes à pourvoir, on vote préalablement pour trancher le partage et dans l’unique but de réduire le nombre de candidats au moins au double des postes à pourvoir.

 

8.        Si au cours des scrutins deux ou plus de deux candidats obtiennent le même nombre de voix et aussi la majorité requise pour être élus, et si le nombre d’élus est supérieur à celui des postes à pourvoir, on procédera à autant de tours de scrutin additionnels qu’il sera nécessaire pour départager les votes.

 

9.        Comme le Comité juridique interaméricain ne peut pas compter plus d’un membre de la même nationalité, si deux ressortissants d’un même pays obtiennent la majorité des votes nécessaires et le même nombre de voix, on procède à un nouveau tour de scrutin pour départager les votes.

 

 


AG/RES. 1738 (XXX-O/00)

 

MODERNISATION DE L’OEA ET RÉNOVATION DU SYSTÈME INTERAMÉRICAIN

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

VU le Rapport du Conseil permanent sur la modernisation de l’OEA et la rénovation du Système interaméricain (CP/doc.3331/00);

 

            RAPPELANT que les chefs d’État et de gouvernement des États membres ont émis, dans la Déclaration de Santiago adoptée lors du Deuxième Sommet des Amériques, un mandat en vue de l’examen des modalités de renforcement et de modernisation des institutions du Continent américain, particulièrement l’Organisation des États Américains;

 

CONSIDÉRANT que, suite au dialogue sur la rénovation du Système interaméricain qui a eu lieu pendant la vingt-huitième Session ordinaire de l’Assemblée générale à Caracas (Venezuela), les chefs de délégation ont adopté la résolution AG/RES. 1603 (XXVIII-O/98), portant création d’un Groupe de travail spécial mixte du Conseil permanent et du Conseil interaméricain pour le développement intégré sur la modernisation de l’OEA et la rénovation du Système interaméricain, et l’ont chargé:

 

a.         “d’identifier les aspects qui requièrent une étude approfondie et une stimulation du processus de renforcement et de modernisation de l’OEA, en définissant des stratégies, des procédures et des actions concrètes en vue de promouvoir une rénovation intégrale du Système interaméricain”;

 

b.         de “l’étude de l’organisation et des méthodes de travail des Conseils, de leurs organes subsidiaires, et du Secrétariat général, dans l’optique de la rationalisation de leurs travaux, pour qu’ils donnent suite, d’une manière plus performante et plus efficace aux mandats qui leur ont été confiés”;

 

c.         “d’adopter les mesures d’organisation et la structure qu’ils jugent pertinentes pour réaliser les objectifs énoncés” au paragraphe précédent,

 

TENANT COMPTE du fait que, lors de sa vingt-neuvième Session ordinaire, elle a adopté la résolution AG/RES. 1685 (XXIX-O/99) intitulée: “Modernisation de l’OEA et rénovation du Système interaméricain” qui, au paragraphe 2 du dispositif, décide de “renouveler les directives émises dans la résolution AG/RES. 1603 (XXVIII-O/98), et de charger le Conseil permanent de soumettre un rapport à l’Assemblée générale lors de sa trentième Session ordinaire sur la mise en œuvre de la présente résolution, particulièrement en ce qui concerne la durée prévue pour l’examen des questions en suspens, la rationalisation des travaux du Secrétariat général pour qu’il donne suite de manière plus performante et plus efficace aux mandats qui lui sont confiés, ainsi que la définition des stratégies, procédures et actions concrètes - y compris la question des ressources et la coordination avec d’autres organismes interaméricains - en vue de promouvoir une rénovation intégrale du Système interaméricain”;

 

            RAPPELANT que le Conseil permanent, à sa séance tenue le 23 juillet 1999, a chargé le Groupe de travail spécial mixte de l’examen des questions “Réforme de la politique du personnel”, [AG/RES. 1647 (XXIX-O/99)] et “Situation financière et budgétaire de l’Organisation” [AG/RES. 1692 (XXIX-O/99)];

 

            PRENANT EN COMPTE ÉGALEMENT que le Groupe a examiné le document “Coordination de l’Organisation des États Américains avec les autres organismes interaméricains” (GETC/FORMOEA-153/00), qui a été élaboré par le Secrétariat général en application de la résolution AG/RES. 1685 (XXIX-O/99), et sur la base duquel a été soulignée la nécessité de continuer à raffermir les mécanismes existants de coordination entre l’Organisation des États Américains et les autres organismes interaméricains;

 

            CONSIDÉRANT que le Groupe a étudié le document “Projet de stratégie d’information de l’Organisation des États Américains” (GETC/FORMOEA-122/99) dont les recommandations ont été acheminées au Secrétariat général;

 

            SOULIGNANT que le Groupe a envisagé la possibilité d’introduire des changements à la fonction publique internationale, ainsi que dans d’autres aspects connexes à la politique du personnel, et a recommandé au Conseil permanent que l’Assemblée générale adopte un projet de résolution chargeant celui-ci d’achever ce travail et d’arrêter les décisions pertinentes;

 

            TENANT COMPTE du fait que le Groupe de travail a examiné la situation financière de l’Organisation en se fondant sur le document GETC/FORMOEA-154/00, et considérant les opinions formulées par les États membres tant au sein du Groupe de travail qu’au cours des débats sur les priorités de l’Organisation qui se sont déroulés pendant la séance extraordinaire du Conseil permanent tenue le 22 mai 2000 et qui sont retranscrites dans le document du Secrétariat général, lesquelles ont été soumises à l’examen des chefs de délégation lors de la trentième Session ordinaire de l’Assemblée générale;

 

RECONNAISSANT que le Groupe de travail s’est attelé, depuis sa création, à l’étude de la tâche dont il a été chargé, et que le fruit de ses travaux a contribué à la prise de décisions importantes au sein de l’Organisation sur les questions suivantes:

 

a.         L’adoption de pratiques visant à améliorer l’organisation et les méthodes de travail du Conseil permanent;

 

b.         La création du Comité de coordination des programmes de coopération du Système interaméricain conformément à la résolution AG/RES. 1666 (XXIX-O/99);

 

c.         La création de l’Agence interaméricaine pour la coopération et le développement en tant qu’organe subsidiaire du CIDI aux termes de la résolution AG/RES. 3 (XXVI-E/99) adoptée lors de la vingt-sixième Session extraordinaire de l’Assemblée générale en novembre 1999;

d.                   L’adoption, par la résolution CP/RES. 759 (1217/99), de directives pour la participation de la société civile aux activités de l’OEA, pour donner suite à la résolution AG/RES. 1661 (XXIX-O/99), ainsi que les mandats confiés au Secrétariat général pour qu’il collabore au renforcement de la coopération entre les gouvernements et la société civile, conformément à la résolution AG/RES. 1668 (XXIX-O/99);

 

e.                   Les modifications apportées au Règlement de l’Assemblée générale, adoptées ad referendum de l’Assemblée générale, par le Conseil permanent par la résolution CP/RES. 760 (1217/99);

 

f.                    L’adoption, par le Conseil permanent, de la résolution CP/RES. 761 (1217/99) “Réforme de la politique du personnel”, par laquelle ont été approuvées, ad referendum de l’Assemblée générale, des modifications aux Normes générales de fonctionnement du Secrétariat général et au Règlement du personnel;

 

TENANT COMPTE du mandat énoncé dans la résolution AG/RES. 1603 (XXVIII-O/98) qui charge le Conseil permanent d’étudier l’organisation et les méthodes de travail du Secrétariat général, dans l’optique de la rationalisation de ses travaux, pour qu’il donne suite, d’une manière plus performante et plus efficace, aux mandats qui lui sont confiés, et du fait que le Groupe de travail a examiné, entre autres questions, la proposition du Secrétariat général relative à la “Création d’un Sous-secrétariat aux questions politiques” qui fait l’objet du document GETC/FORMOEA-151/00 add. 1;

 

            PRENANT ÉGALEMENT EN COMPTE qu’à la lumière de la proposition susmentionnée, plusieurs délégations ont demandé d’une part que soient tenues de plus amples discussions sur la structure globale du Secrétariat général, notamment sur la nécessité de l’harmonisation de la nomenclature des divers organes qui le composent, ainsi que la rationalité de leur position dans l’organigramme de l’OEA, que d’autre part des précisions additionnelles soient fournies sur les incidences budgétaires des propositions;

 

            CONSCIENTE de la nécessité de poursuivre le processus de modernisation de l’OEA et de rénovation du Système interaméricain, particulièrement en ce qui concerne la question des ressources et la rationalisation des travaux du Secrétariat général;

 

 

DÉCIDE:

 

1.         De prendre note de la présentation du rapport du Groupe de travail spécial mixte Conseil permanent/Conseil interaméricain pour le développement intégré (CIDI) sur la modernisation de l’OEA et la rénovation du Système interaméricain, et de remercier ce groupe.

 

            2.         De remercier le Groupe de travail spécial mixte de la tâche qu’il a accomplie, et de souligner la contribution qu’il a apportée au processus de renforcement et de modernisation de l’OEA.

 

3.         De charger le Conseil permanent d’accorder la plus haute priorité à la poursuite des études sur l’organisation, les méthodes de travail et le fonctionnement du Secrétariat général, et d’examiner, entre autres, dans ce contexte le document du Secrétariat général intitulé:  “Création d’un Sous-secrétariat aux questions politiques” (GETC/FORMOEA-151/00 corr.1 et GETC/FORMOEA-151 add.1), en l’habilitant à adopter les décisions pertinentes, conformément aux dispositions budgétaires et aux Normes générales du Secrétariat général.

 

4.         De charger le Conseil permanent de continuer à envisager des mesures pour le renforcement et la modernisation de l’OEA, particulièrement dans les domaines liés au financement de l’Organisation, et de lui demander de présenter un rapport à l’Assemblée générale, lors de sa trente et unième Session ordinaire, sur la mise en œuvre de la présente résolution.

 

 


 

AG/RES. 1739 (XXX-O/00)

 

RÉPONSE DE LA COMMISSION INTERAMÉRICAINE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS

AU MANDAT ÉMANÉ DU DEUXIÈME SOMMET DES AMÉRIQUES

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

VU le rapport annuel de la Commission interaméricaine des télécommunications (CITEL) pour 1999 (CP/doc.3269/00);

 

CONSIDÉRANT:

 

Que le Deuxième Sommet des chefs d’État et de gouvernement des Amériques tenu à Santiago (Chili 1998) a confié à la CITEL et aux gouvernements des États membres la tâche de renforcer les télécommunications dans le Continent américain;

 

Que les mandats confiés à la CITEL par le Sommet de Santiago comprennent les suivants: (1) le développement et la promotion, de concert avec le secteur privé, d’applications sur réseaux électroniques afin d’appuyer l’éducation, la santé, l’agriculture et le développement rural durable, ainsi que le commerce électronique et d’autres applications; (2) des études de la coordination des normes régissant l’infrastructure des télécommunications, afin de répondre aux besoins d’interconnexion du réseau et d’appuyer la mise en œuvre de nouvelles applications dans le contexte régional; (3) le développement de règlements uniformes entre les pays membres pour la promotion d’une uniformité dans les processus d’homologation de l’équipement de télécommunications grâce à l’établissement d’un cadre d’accord de reconnaissance mutuelle;

 

 

DÉCIDE:

 

1.                   De prendre note des considérables progrès réalisés par la Commission interaméricaine des télécommunications (CITEL), et de la féliciter de la mise en œuvre des mandats émanés du Sommet de Santiago en matière de télécommunications, comme l’indique le rapport annuel de la CITEL pour 1999, notamment l’appui à l’Accord interaméricain de reconnaissance mutuelle pour l’évaluation  de la conformité des équipements de télécommunications.

 

2.                   D’encourager la CITEL à continuer d’améliorer ses programmes et activités pour compléter les mandats émanés du Sommet de Santiago.

 

            3.         De prier tous les États membres de l’OEA de participer au programme d’activités de la CITEL liées aux mandats émanés du Sommet de Santiago.

 


AG/RES. 1740 (XXX-O/00)

 

CONVENTION INTERAMÉRICAINE POUR LA PRÉVENTION, LA SANCTION

ET L’ÉLIMINATION DE LA VIOLENCE CONTRE LA FEMME,

CONVENTION DE BELÉM DO PARÁ

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

 

RAPPELANT qu’à sa vingt-quatrième Session ordinaire qui s’est tenue à Belém do Pará (Brésil), elle a décidé, à sa séance plénière du 9 juin 1994, d’adopter par acclamation la Convention interaméricaine pour la prévention, la sanction et l’élimination de la violence contre la femme;

 

VU la résolution AG/RES. 1456 (XXVII-O/97), “Promotion de la Convention interaméricaine pour la prévention, la sanction et l’élimination de la violence contre la femme, Convention de Belém do Pará”, par laquelle l’Assemblée générale de l’OEA encourage les États membres de l’Organisation à prendre les mesures pertinentes pour assurer l’incorporation dans leurs systèmes juridiques des principes et objectifs de la Convention afin d’éliminer la discrimination et l’inégalité qui persistent dans leur législation nationale;

 

CONSIDÉRANT que par sa résolution AG/RES. 1626 (XXIX-O/99),  “Premier Rapport biennal sur la mise en œuvre de la résolution AG/RES. 1456 (XXVII-O/97), Promotion de la Convention interaméricaine pour la prévention, la sanction et l’élimination de la violence contre la femme, “Convention de Belém do Pará elle encourage les États qui ne l’ont pas encore fait à ratifier la Convention;

 

AYANT PRÉSENTE À L’ESPRIT la résolution CIM/MINIS/doc.20 rev.1, “Convention interaméricaine pour la prévention, la sanction et l’élimination de la violence contre la femme, Convention de Belém do Pará adoptée à la “Première Réunion des Ministres ou hauts fonctionnaires chargés des politiques d’avancement de la femme dans les États membres”, laquelle réunion a eu lieu à Washington, D.C., les 27 et 28 avril 2000;

 

SOULIGNANT qu’à ce jour 29 pays ont ratifié la Convention de Belém do Pará, illustrant ainsi leur répudiation catégorique des actes de violence exercés contre la femme et la préoccupation que leur pose tout acte de violence contre la femme;

 

RECONNAISSANT que malgré les efforts entrepris dans le Continent américain pour mettre en pratique les objectifs de cette Convention, la violence persiste, et qu’elle a pris une telle ampleur qu’il est indispensable de continuer à mettre en œuvre des stratégies pour que la femme soit libérée de ce fléau;

 

PRENANT EN COMPTE les recommandations figurant dans le rapport de la Commission interaméricaine des droits de l’homme sur la condition de la femme dans les Amériques, lequel rapport a été soumis à l’examen de l’Assemblée générale à sa vingt-huitième Session ordinaire;

 

CONSIDÉRANT que dans les Plans d’action des Premier et Deuxième Sommets des Amériques, nos gouvernements se sont engagés à prendre des mesures pour éliminer toute forme de violence contre la femme;

 

RAPPELANT que selon la Convention de Belém do Pará “la violence contre la femme constitue une violation des droits de l’homme et des libertés fondamentales en même temps qu’elle impose totalement ou partiellement des restrictions à la reconnaissance, la jouissance et l’exercice de ces droits et libertés,”

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         D’exhorter les gouvernements des États membres de l’Organisation des États Américains qui ne l’auraient pas encore fait à ratifier la Convention interaméricaine pour la prévention, la sanction et l’élimination de la violence contre la femme, Convention de Belém do Pará, ou à y adhérer.

 

2.         De rendre hommage aux gouvernements du Continent américain qui ont pris des mesures pour renforcer et harmoniser leur législation afin d’éliminer la violence exercée contre la femme.

 

            3.         D’encourager les États membres à continuer de promouvoir des mesures visant à éliminer la violence contre la femme sous toutes ses formes, dans les domaines public et  privé, conformément aux objectifs tracés dans le Plan stratégique d’action de la CIM, dans les Plans d’action des Premier et Deuxième Sommets des Amériques, et dans le Programme interaméricain de promotion des droits humains de la femme, de l’équité ainsi que de la parité hommes-femmes.

 

 


AG/RES. 1741 (XXX-O/00)

 

INCORPORATION DE LA PERSPECTIVE DE LA PARITÉ HOMMES-FEMMES

DANS LES SOMMETS DES AMÉRIQUES

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU la résolution AG/RES. 1625 (XXIX-O/99) “Condition de la femme dans les Amériques et renforcement et modernisation de la Commission interaméricaine des femmes (CIM)”, qui convoque une réunion des ministres ou hauts fonctionnaires chargés des politiques d’avancement de la femme dans les États membres, et demande à la CIM, en sa qualité de coordinatrice de la réunion susmentionnée, d’élaborer un projet d’ordre du jour comportant, entre autres, l’approbation du “Programme interaméricain pour la promotion des droits de la femme et de la parité hommes-femmes” ainsi que l’examen des engagements pris lors des Sommets des Amériques,

 

VU ÉGALEMENT la résolution CIM/MINIS/doc.21/00 rev.1, intitulée:  “Incorporation de la perspective hommes-femmes dans les Sommets des Amériques” adoptée à la Première Réunion des ministres ou hauts fonctionnaires chargés des politiques relatives à la femme dans les États membres, qui s’est tenue au siège de l’Organisation des États Américains tenue à Washington, D.C., les 27 et 28 avril 2000;

 

            CONSIDÉRANT que les pays du Continent américain se sont engagés à lutter contre toutes les formes de discrimination, et à promouvoir l’égalité des droits et des chances pour les hommes et les femmes, ce qui rend nécessaire l’application du concept de l’équité et de la parité hommes-femmes;

 

            RAPPELANT que le Plan d’action du Deuxième Sommet des Amériques recommande à nos gouvernements “de procéder à la mise en œuvre et d’assurer le suivi des engagements concernant la condition des femmes, engagements qui ont été pris lors des Sommets des Amériques, avec l’appui de la Commission interaméricaine des femmes (CIM) et en collaboration avec la société civile, la Commission économique des Nations Unies pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), la Banque interaméricaine de développement (BID), la Banque mondiale et d’autres institutions de coopération internationale …”,

 

CONSIDÉRANT:

 

Que par ses résolutions AG/RES. 1534 (XXVIII-O/98) et AG/RES. 1659 (XXIX-O/99) “Soutien et suivi des initiatives des Sommets des Amériques”, elle a chargé les organes, organismes et institutions du Système interaméricain d’accorder la priorité à la mise en œuvre des initiatives qui leur ont été confiées aux termes des directives des Sommets des Amériques, et leur demande aussi de soumettre des rapports périodiques sur le progrès de leur exécution;

 

            Que le Programme interaméricain de promotion des droits humains de la femme, de l’équité ainsi que de la parité hommes-femmes est un instrument politique d’une importance capitale ayant pour objectifs, entre autres  1) de parvenir à l’égalité juridique et à l’égalité des chances des hommes et des femmes et 2) d’intégrer systématiquement la parité dans les activités des organes, organismes et entités de l’Organisation des États Américains,

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         De demander aux États membres du Groupe de travail sur la mise en œuvre des initiatives des Sommets (GRIC) d’adopter des mesures concrètes pour assurer l’incorporation de la perspective de la parité hommes-femmes comme question interdisciplinaire dans le projet de Déclaration politique et de Plan d’action du troisième Sommet des Amériques.  D’arrêter que la rédaction proposée et négociée par le GRIC pour le projet de Déclaration politique et de Plan d’action devrait assurer le suivi et la responsabilisation dans la mise en œuvre des aspects de parité hommes-femmes du Plan d’action proposé.

 

            2.         De demander qu’en sus de l’intégration de la perspective de la parité hommes-femmes comme question interdisciplinaire dans le prochain Plan d’action émané du Troisième Sommet des Amériques, le GRIC envisage l’inclusion d’une section spécifique consacrée aux questions des femmes traitant du thème “Démocratie et droits de la personne”.

 

            3.         De recommander la tenue tous les quatre ans de réunions des Ministres ou de hauts fonctionnaires chargés des politiques d’avancement de la femme, afin de contribuer à la préparation et aux activités de suivi des Sommets des Amériques.  D’arrêter que ces réunions devraient tenir compte du Programme interaméricain pour la promotion des droits humains de la femme, de l’équité et de la parité hommes-femmes.

 

            4.         D’encourager les gouvernements à examiner les recommandations émanées de la Commission interaméricaine des femmes (CIM), lors de l’élaboration de la Déclaration politique et du Plan d’action du troisième Sommet des Amériques. La CIM devra mettre au point des recommandations et fournir un appui technique à ces fins.

 

            5.         De demander au Secrétariat général et à la CIM de faire parvenir cette résolution à tous les organes, organismes et entités du Système interaméricain, pour qu’ils en tiennent compte lors de l’élaboration et de la mise en œuvre de leurs calendriers et programmes de travail.

 

6.         De demander au Secrétariat général de l’Organisation des États Américains d’allouer à la Commission interaméricaine des femmes (CIM) les fonds nécessaires à l’exécution de ces mandats, en fonction des crédits inscrits à cet effet au Programme-budget ainsi que d’autres ressources.

 

 


AG/RES. 1742 (XXX-O/00)

 

LE RAPT INTERNATIONAL DES MINEURS PAR L’UN DE LEURS PARENTS

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

VU:

 

            La résolution AG/RES. 1691 (XXIX-O/99) “Rapt international de mineurs par l’un de leurs parents”;

 

            La résolution CD/RES. 06 (74-R/99) “Renforcement de la coopération interaméricaine pour empêcher des situations de rapt international de mineurs par l’un de leurs parents”, adoptée par la 74e Réunion du Conseil de direction de l’Institut interaméricain de l’enfance (IIN), en septembre 1999;

 

CONSIDÉRANT:

 

            Que dans sa résolution AG/RES. 1667 (XXIX-O/99) elle a reconnu qu’il est absolument indispensable que la question de l’enfance bénéficie d’une attention prioritaire au sein des organes, organismes et entités du Système interaméricain ainsi qu’au Troisième Sommet des Amériques;

 

            Que par la résolution CD/RES. 05 (74-R/99) adoptée par la 74e Réunion ordinaire du Conseil de direction de l’Institut interaméricain de l’enfance (IIN), il a été décidé de créer une Commission préparatoire interaméricaine sur les questions relatives à l’enfance, dans la perspective du Sommet des Amériques de 2001, et que d’autres organisations interaméricaines, en fonction de leur spécialité, seront invitées à y participer;

 

RECONNAISSANT:

 

            Que le respect des droits du mineur revêt une importance primordiale pour son développement intégral et son bien-être;

 

            Que les efforts de coopération déployés dans le Continent américain pour empêcher des situations de rapt international de mineurs par l’un de leurs parents doivent être encouragés et amplifiés;

 

PRENANT EN COMPTE:

 

            Que par sa résolution AG/RES. 1691 (XXIX-O/99), elle a demandé au Comité juridique interaméricain d’émettre un avis conformément à la résolution CD/RES. 10 (73-R/98) du Conseil de direction de l’IIN;

 

            Qu’il est important de pouvoir se reposer, dans le traitement de la question du rapt international des mineurs par l’un de leurs parents, sur l’avis du Comité juridique interaméricain,

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         De prier instamment les organes, organismes et entités du Système interaméricain d’inclure dans leur examen de questions liées à l’enfance, l’étude du rapt international des mineurs par l’un de leurs parents.

 

2.                De confier à la Commission préparatoire interaméricaine chargée des questions relatives à l’enfance dans le cadre du Sommet des Amériques de 2001, le soin d’incorporer dans ses travaux la question du rapt international des mineurs par l’un de leurs parents

 

            3.         De réitérer au Comité juridique interaméricain la requête concernant l’émission d’un avis juridique qui lui avait été formulée dans la résolution AG/RES. 1691 (XXIX-O/99).

 

4.                   D’exhorter les États membres qui ne l’ont pas encore fait à signer et à ratifier la Convention du 25 octobre 1980 sur les aspects civils du rapt international des mineurs, ou à y adhérer.

 

 


AG/RES. 1743 (XXX-O/00)

 

DÉCLARATION DE L’ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS SUR

LES TRANSFERTS D’ARMES INDIVIDUELLES ET D’ARMES LÉGÈRES

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le Rapport annuel du Conseil permanent (AG/doc.3848/00) et en particulier la section concernant le Rapport du Président de la Commission sur la sécurité continentale (CP/CSH-307/00) relatif  aux armes individuelles et aux armes légères, ainsi qu’à la Réunion spéciale de la Commission tenue le 7 mars 2000;

 

            RAPPELANT sa résolution AG/RES. 1642 (XXIX-O/99) “Prolifération et trafic illicite des armes individuelles et des armes légères”, par laquelle elle reconnaît “… le besoin d’adopter une approche coordonnée et globale aux échelons mondial, régional et national, pour lutter contre l’accumulation et la prolifération déstabilisatrices des armes individuelles et des armes légères, afin de contribuer à la paix et à la sécurité internationales et régionales.”;

 

RECONNAISSANT:

 

            Que l’Organisation des États Américains (OEA) a déjà exercé un impact majeur en ouvrant la voie aux initiatives développées à l’échelle internationale pour éliminer la fabrication et le trafic illicites des armes à feu;

 

            Que la Convention interaméricaine contre la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de munitions, d’explosifs et d’autres matériels connexes (CIFTA) est un instrument modèle utilisé par la communauté internationale pour élaborer des mécanismes de lutte pour combattre la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, notamment les armes individuelles et les armes légères;

 

            Que la Première Réunion du Comité consultatif de la CIFTA a été tenue les 9 et 10 mars 2000;

 

            SOULIGNANT l’importance de la signature et de la ratification sans délais de la Convention par les États membres qui ne l’ont pas encore fait;

 

            RECONNAISSANT EN OUTRE que l’OEA doit encourager l’adoption de mesures visant le contrôle et la réduction des armes individuelles et des armes légères, en mettant un accent spécial sur leur accumulation excessive et déstabilisante et sur leur transfert,

 

            AYANT PRÉSENTS À L’ESPRIT les efforts entrepris à l’échelle mondiale sous les auspices des Nations Unies, et notamment le Rapport du millénaire du Secrétaire général des Nations Unies; les programmes “des biens contre des armes” mis en place avec succès au Panama et à El Salvador; et la convocation en 2001 de la Conférence des Nations Unies sur le commerce illicite des armes individuelles et des armes légères sous tous ses aspects,

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         De prier le Conseil permanent d’étudier, par l’intermédiaire de sa Commission sur la sécurité continentale, la viabilité de l’élaboration d’une Déclaration sur l’accumulation excessive et déstabilisante et le transfert des armes individuelles et des armes légères sous tous leurs aspects, dans le cadre des travaux effectués par les Nations Unies dans la perspective de la Conférence des Nations Unies sur le commerce illicite des armes individuelles et des armes  légères sous tous ses aspects.

 

            2.         De charger le Conseil permanent de procéder à l’élaboration de cette déclaration par le truchement de sa Commission sur la sécurité continentale, s’il estime qu’une telle déclaration est viable, afin qu’elle soit adoptée à la trente et unième Session ordinaire de l’Assemblée générale.

 

            3.         De demander au Secrétaire général d’acheminer la présente résolution au Secrétaire général des Nations Unies.

 

4.         De demander au Conseil permanent de faire rapport à l’Assemblée générale réunie à sa trente et unième Session ordinaire sur la mise en œuvre de la présente résolution.

 

 


AG/RES. 1744 (XXX-O/00)

 

COOPÉRATION POUR LA SÉCURITÉ DANS LE CONTINENT AMÉRICAIN

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le Rapport annuel du Conseil permanent (AG/doc.3848/00), notamment la section qui traite du rapport du Président de la Commission sur la sécurité continentale (CP/CSH-307/00);

 

            RAPPELANT ses résolutions “Convention interaméricaine sur la transparence de l’acquisition des armes classiques” [AG/RES. 1607 (XXIX-O/99)]; “Programme d’éducation pour la paix dans le Continent américain” [AG/RES. 1620 (XXIX-O/99)]; “Convention interaméricaine contre la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de munitions, d’explosifs et d’autres matériels connexes” [AG/RES. 1621 (XXIX-O/99)]; “Consolidation du régime établi dans le Traité visant l’interdiction des armes nucléaires en Amérique latine et dans les Caraïbes (Traité de Tlatelolco) [AG/RES. 1622 (XXIX-O/99)]; “Encouragement de la confiance et de la sécurité dans les Amériques” [AG/RES. 1623 (XXIX-O/99)]; “Appui interaméricain à la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction” [AG/RES: 1624 (XXIX-O/99)]; “Préoccupations particulières des petits États insulaires en matière de sécurité” [AG/RES. 1640 (XXIX-O/99)]; “Appui au programme de déminage en Amérique centrale” [AG/RES. 1641 (XXIX-O/99)]; “Prolifération et trafic illicite des armes individuelles et des armes légères” [AG/RES 1642 (XXIX-O/99)]; “Programme de travail de la Commission sur la sécurité continentale établi dans la perspective des préparatifs de la conférence spéciale sur la sécurité” [AG/RES.1643 (XXIX-O/99)]; “Le Continent américain:  Zone débarrassée de mines terrestres antipersonnel” [AG/RES. 1644 (XXIX-O/99)], et “Appui à la Commission sur la sécurité continentale” [AG/RES. 1645 (XXIX-O/99)];

 

            RÉAFFIRMANT que les programmes, activités et actions prévus dans les résolutions précitées sont nécessaires à l’avancement du but fondamental de l’Organisation consacré dans la Charte, à savoir, de renforcer la paix et la sécurité dans le Continent américain et que la coopération entre les États membres s’avère fondamentale pour la réalisation de ce but;

 

RAPPELANT ÉGALEMENT:

 

            Que les chefs d’État et de gouvernement réunis au Deuxième Sommet des Amériques ont confié à la Commission sur la sécurité continentale la mission “de suivre et d’approfondir les questions relatives aux mesures de renforcement de la confiance et de la sécurité”, “d’analyser la signification, la portée et les conséquences pour le Continent américain des concepts internationaux de sécurité, afin d’élaborer les approches communes les plus appropriées pour en gérer les divers aspects, y compris le désarmement et le contrôle des armements”, et de “préciser les moyens à prendre pour revitaliser et renforcer les institutions du Système américain liées aux divers aspects de la sécurité continentale”, dans la perspective de la réalisation, dès l’achèvement de ce processus,d’une Conférence spéciale sur la sécurité, dans le cadre de l’OEA, qui se tiendrait au plus tard au début de la prochaine décennie”;

 

            L’importance des Déclarations de Santiago et de San Salvador sur les mesures d’encouragement de la confiance et de la sécurité qui recommandent que les mesures d’encouragement de la confiance et de la sécurité soient appliquées de la manière jugée la plus appropriée;

 

            La pertinence des Conclusions et Recommandations de la Réunion de haut niveau sur les préoccupations particulières des petits États insulaires, tenue à San Salvador en 1998;

 

RECONNAISSANT:

 

            Que les États membres ont mis en œuvre les mesures d’encouragement de la confiance et de la sécurité indiquées dans les Déclarations de Santiago et de San Salvador susmentionnées;

 

            Que le Conseil permanent a adopté, par sa résolution CP/RES. 769 (1234/00), le Projet d’éducation pour la paix dans le Continent américain, conformément aux dispositions de la résolution AG/RES. 1620 (XXIX-O/99) susmentionnée,

 

 

DÉCIDE:

 

1.         D’exhorter les États membres à continuer à contribuer à la réalisation des objectifs tracés dans les résolutions susmentionnées, grâce à la signature et à la ratification des conventions interaméricaines et internationales, ou le cas échéant, à leur adhésion à ces conventions; à la réalisation et la mise en œuvre d’activités, à la présentation de rapports, à un échange d’informations, à l’adoption de mesures et politiques et à la coopération, l’appui et l’assistance mutuels aux termes de ces résolutions, et plus précisément:

 

a.                   La Convention interaméricaine contre la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de munitions, d’explosifs et d’autres matériels connexes, AG/RES. 1621 (XXIX-O/99), paragraphe 1 du dispositif;

 

b.                   Encouragement de la confiance et de la sécurité dans les Amériques, AG/RES. 1623 (XXIX-O/99), paragraphes 1, 2, 4, 6 et 8 du dispositif;

 

c.                   Appui interaméricain à la Convention sur l’interdiction de la mise au point de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction, AG/RES. 1624 (XXIX-O/99), paragraphe 3 du dispositif;

 

d.                   Préoccupations particulières des petits États insulaires en matière de sécurité, AG/RES. 1640 (XXIX-O/99), paragraphes 3, 4, 6, 7 et 8 du dispositif;

 

e.                   Appui au programme de déminage en Amérique centrale, AG/RES. 1641 (XXIX-O/99), paragraphe 3 du dispositif;

 

f.                    Prolifération et trafic illicite des armes individuelles et des armes légères, AG/RES. 1642 (XXIX-O/99), paragraphes 1 et 2 du dispositif;

 

g.                   Programme de travail de la Commission sur la sécurité continentale établi dans la perspective des préparatifs de la Conférence spéciale sur la sécurité, AG/RES. 1643 (XXIX-O/99), paragraphes 3, 4 et 5 du dispositif;

 

h.                   Le Continent américain: Zone débarrassée de mines terrestres antipersonnel, AG/RES. 1644 (XXIX-O/99), paragraphes 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 12 et 13 du dispositif;

 

2.         De renouveler les mandats qu’elle a confiés au Conseil permanent et au Secrétariat général dans les résolutions ci-après:

 

a.                   Encouragement de la confiance et de la sécurité dans les Amériques, AG/RES. 1623 (XXIX-O/99),  paragraphes 5, 9, 10, 11, 12 et 15 du dispositif;

 

b.                   Préoccupations particulières des petits États insulaires en matière de sécurité, AG/RES. 1640 (XXIX-O/99), paragraphes 2, 5, 12, 13 et 15 du dispositif;

 

c.                   Prolifération et trafic illicite des armes individuelles et des armes légères, AG/RES. 1642 (XXIX-O/99), paragraphe 4 a. du dispositif;

 

d.                   Programme de travail de la Commission sur la sécurité continentale établi dans la perspective des préparatifs de la Conférence spéciale sur la sécurité, AG/RES. 1643 (XXIX-O/99), paragraphes 6 et 7 du dispositif;

 

e.                   Le Continent américain:  Zone débarrassée de mines terrestres antipersonnel, AG/RES. 1644 (XXIX-O/99), paragraphes 7, 9, 10, 11, 12, 16, 17 et 18 du dispositif;

 

f.                    Appui à la Commission sur la sécurité continentale, AG/RES. 1645 (XXIX-O/99), paragraphe 4 du dispositif.

 

3.         De demander au Conseil permanent de tenir, par le truchement de la Commission sur la sécurité continentale, une réunion spéciale avec la participation d’experts des États membres en vue de continuer à discuter des approches communes qui seraient les plus appropriées pour gérer les divers aspects de la sécurité internationale dans le Continent américain.

 

4.         De réitérer l’importance de la collaboration entre les États membres pour l’encouragement de la sécurité des petits États insulaires, et dans cette perspective, de demander au Conseil permanent de convoquer en 2001 et de préparer, par le truchement de la Commission, la deuxième réunion de haut niveau sur les préoccupations particulières des petits États insulaires en matière de sécurité en tenant compte des conclusions et recommandations émanées de la réunion de la Commission qui s’est tenue le 29 février 2000.

 

5.         D’examiner tous les aspects liés à la prolifération et au trafic illicites des armes individuelles et des armes légères et à ces fins:

 

a.                   De charger le Conseil permanent de discuter, par le truchement de la Commission sur la sécurité continentale avec l’assistance de la Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues, l’opportunité d’entreprendre une étude sur les opérations des négociants et le transfert d’armes individuelles et d’armes légères;

 

b.                   De demander au Conseil permanent de tenir, par le truchement de la Commission sur la sécurité continentale, une réunion d’information sur la Conférence des Nations Unies, prévue en 2001, sur tous les aspects du commerce illicite des armes individuelles et des armes légères dans tous ses aspects.

 

            6.         D’encourager les États membres à développer des programmes d’éducation pour la paix en fonction de leurs besoins en se basant sur le programme adopté par le Conseil permanent, et de prier instamment les États membres d’adhérer au Programme d’action des Nations Unies pour une culture de la paix[PB2]  ainsi que la célébration de la Décennie internationale de la promotion d’une culture, de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde[PB3] .

 

7.         D’exhorter les États membres qui sont Parties à la Convention d’Ottawa sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction à faire parvenir au Secrétaire général, au titre des informations qu’ils fournissent annuellement pour contribuer au Registre des mines antipersonnel établi par l’OEA, une copie de leur rapport dressé conformément à l’article 7 de ladite Convention.

 

8.         De charger le Secrétariat général:

 

a.                   de continuer à fournir à la Commission l’appui administratif et technique requis pour donner suite aux divers mandats qui lui ont été confiés;

 

b.                   d’établir une coordination avec l’Organisation interaméricaine de défense dans le cadre de la préparation d’un inventaire complet et actualisé des mesures d’encouragement de la confiance en fonction des rapports soumis par les États membres conformément à la résolution AG/RES. 1623 (XXIX-O/99) susmentionnée;

 

c.                   de continuer ses travaux, en établissant un réseau de communication fondé sur la coopération pour l’échange d’informations sur les mesures d’encouragement de la confiance et de la sécurité.

 

9.         De demander au Conseil permanent de veiller à ce que la Commission continue de participer, au moyen de consultations et d’échanges de données d’expérience et d’informations avec les ministres de la défense des Amériques ainsi que d’autres forums régionaux et internationaux comme ceux qui sont visés dans la résolution AG/RES. 1623 (XXIX-O/99), notamment les Nations Unies et les organismes qui lui sont rattachés, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), l’Association du Forum régional des nations de l’Asie du Sud-est et l’Organisation de l’Unité africaine.

 

10.        De demander au Conseil permanent de tenir, par l’intermédiaire de la Commission sur la sécurité continentale, la prochaine réunion d’échange de données d’expériences OEA-OSCE au siège de l’OSCE.

 

11.        De confier au Secrétariat général le soin de mener à bien les activités mentionnées dans la présente résolution en fonction des ressources inscrites à ce titre au Programme-budget et d’autres ressources.

 

12.        De charger le Conseil permanent de soumettre un rapport sur la mise en œuvre de la présente résolution à l’Assemblée générale lors de sa trente et unième Session ordinaire.

 

            13.        De demander au Secrétariat général d’adresser un rapport à l’Assemblée générale, lors de sa trente et unième Session ordinaire, sur la mise en œuvre des dispositions de la présente résolution.

 

 


AG/RES. 1745 (XXX-O/00)

 

APPUI À L’ACTION CONTRE LES MINES AU PÉROU ET EN ÉQUATEUR

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le rapport annuel du Conseil permanent (AG/doc 3848/00) et, en particulier, la section qui traite du rapport du Président de la Commission sur la sécurité continentale (CP/CSH-307/00);

 

RAPPELANT:

 

            Ses résolutions AG/RES. 1411 (XXVI-O/96), AG/RES. 1496 (XXVII-O/97) et AG/RES. 1569 (XXVIII-O/98);

 

            Le paragraphe 12 du dispositif de sa résolution AG/RES. 1644 (XXIX-O/99) par lequel elle prie les États membres de l’Organisation des États Américains (OEA) et les pays Observateurs permanents auprès de l’OEA de prêter une assistance à la réalisation des programmes nationaux d’intervention contre les mines que mettent en œuvre l’Équateur et le Pérou sur leur territoire;

 

RECONNAISSANT:

 

            Les opérations de déminage qu’exécutent les Gouvernements du Pérou et de l’Équateur dans les zones pertinentes de la région frontalière, ainsi que l’appui apporté, notamment par le Canada et les États-Unis, aux programmes de déminage que ces pays mèneront dans diverses régions de leur territoire au cours de l’an 2000;

 

            Que, au sein de l’OEA, a été créé, sous le patronage du Canada, un Fonds spécial d’appui au programme de déminage en Équateur et au Pérou administré par l’UPD, par lequel il est demandé instamment aux États membres et aux Observateurs permanents de prêter assistance aux deux pays dans le cadre de la mise en œuvre de leurs programmes nationaux respectifs d’action intégrale contre les mines antipersonnel;

 

            Que l’Équateur aussi bien que le Pérou sont engagés dans un processus de négociation, séparément mais aux mêmes fins, en vue de conclure des accords-cadres de coopération, de sorte que l’OEA puisse être en mesure de mettre en œuvre des programmes d’assistance à l’action intégrale contre les mines antipersonnel sur les territoires de ces deux pays,

 

 


DÉCIDE:

 

1.                   De prier instamment le Secrétariat général de poursuivre les négociations avec les Gouvernements de l’Équateur et du Pérou pour finaliser dans les meilleurs délais les Accords-cadres visant à entamer la mise en œuvre de programmes d’assistance à l’action intégrale contre les mines antipersonnel en Équateur et au Pérou.

 

2.                   De demander au Secrétariat général de continuer, par l’intermédiaire de l’Unité pour la promotion de la démocratie, de prêter une assistance et d’obtenir la contribution des pays et organisations au Fonds spécial de financement des programmes de déminage et d’action intégrale contre les mines antipersonnel entreprises par le Pérou et l’Équateur sur leurs territoires respectifs, de manière à réaliser l’objectif commun de faire du Continent américain une zone exempte de mines antipersonnel.

 

            3.         De charger le Secrétariat général de lui soumettre un rapport à sa trente et unième Session ordinaire sur la mise en œuvre de la présente résolution.

 

 


AG/RES. 1746 (XXX-O/00)

 

BARÈME DES QUOTES-PARTS VERSÉES AU FONDS ORDINAIRE

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le rapport du Conseil permanent relatif à l’étude sur le barème des quotes-parts versées par les États membres pour contribuer au financement du Fonds ordinaire (CP/doc.3335/00), conformément au mandat qui a été imparti à ce Conseil par la résolution AG/RES. 1594 (XXVIII-O/98), et réitéré dans les résolutions AG/RES. 2 (XXV-E/98) et AG/RES. 1697 (XXIX-O/99);

 

            CONSIDÉRANT la volonté exprimée par les États membres dans la résolution AG/RES. 1594 (XXVIII-O/98) par laquelle ils demandent qu’il soit tenu compte des éléments suivants, pour fixer le barème des quotes-parts: “la capacité des pays de verser leurs quotes-parts respectives et  leur détermination à apporter équitativement leur contribution au fonctionnement de l’Organisation, comme le prescrit l’article 55 de la Charte; toutes les résolutions pertinentes adoptées à cette date; la nécessité de maintenir le niveau maximum des quotes-parts à 59,47%; la nécessité d’établir un montant minimum pour ces quotes-parts et les expériences des autres organisations internationales en la matière, y compris celles des Nations Unies”;

 

RECONNAISSANT que depuis 1981, les quotes-parts de l’OEA ne sont plus fixées en fonction de critères objectifs, et que leur montant est resté gelé la plupart du temps depuis cette année-là, ce qui a entraîné des distorsions; et que, par conséquent, le barème actuel ne reflète pas comme il le devrait la capacité des États membres de verser leurs quotes-parts;

 

CONSIDÉRANT que le rapport adressé par la Commission des questions administratives et budgétaires au Conseil permanent reconnaît la nécessité de revenir à un régime qui permettrait à l’avenir d’effectuer graduellement des ajustements annuels du barème des quotes-parts en fonction des changements intervenus dans la capacité des États membres de verser leurs quotes-parts;

 

CONSIDÉRANT la nécessité de prendre comme base le barème le plus actualisé de l’ONU pour l’établissement des quotes-parts de l’OEA;

 

NOTANT que l’ONU doit adopter à la fin de cette année un nouveau barème des quotes-parts pour chaque année, de 2001 à 2003,

 

 

DÉCIDE:

 

1.         De prendre note du rapport du Conseil permanent concernant l’étude sur le barème des quotes-parts versées par les États membres pour contribuer au financement du Fonds ordinaire (CP/doc.3336/00).

2.         D’adopter, à sa trente et unième Session ordinaire un barème de quotes-parts juste et équitable qui reflète de manière adéquate la capacité de paiement des États membres.

 

3.         D’établir clairement que le barème des quotes-parts de l’OEA pour chaque année, de 2002 à 2004:

 

a.                   sera fixé sur la base du barème qu’approuveront les Nations Unies pour chaque année, de 2001 à 2003;

 

b.                   sera ajusté conformément aux discussions qui se dérouleront au sein du Conseil permanent et en fonction de l’examen que mèneront les chefs de délégations pendant le dialogue sur ce thème;

 

c.                   sera fixé selon des niveaux minimum et maximum des quotes-parts individuelles arrêtées par le Conseil permanent avant le 1er décembre 2000.

 

4.         De charger le Secrétariat général de soumettre au Conseil permanent, dans un délai de soixante jours à compter de l’approbation par l’ONU de son nouveau barème de quotes-parts pour chaque année, de 2001 à 2003, une proposition relative à l’établissement des quotes-parts que verseront les États membres à l’OEA pour les années 2002 à 2004.

 

5.                   De demander au Conseil permanent de soumettre à l’Assemblée générale lors de sa trente et unième Session ordinaire une proposition relative au barème des quotes-parts de l’OEA pour  les années 2002 à 2004.

 


AG/RES. 1747 (XXX-O/00)

 

APPUI INTERAMÉRICAIN AU TRAITÉ D’INTERDICTION

COMPLÈTE DES ESSAIS NUCLÉAIRES

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le rapport du Conseil permanent (AG/doc.3848 /00), et en particulier la section qui traite du rapport du Président de la Commission sur la sécurité continentale (CP/CSH-307/00);

 

            RECONNAISSANT que l’établissement des zones exemptes d’armes nucléaires constitue un mécanisme effectif et concret qui contribue à garantir le maintien de la paix et de la sécurité internationales;

 

            TENANT PRÉSENT À L’ESPRIT que, jusqu’à cette date, le Traité de Tlatelolco a été ratifié par la majorité des États membres de l’Organisation des États Américains;

 

            PRENANT EN COMPTE que le paragraphe 5 du dispositif de la résolution AG/RES. 1622 (XXIX-O/99) réaffirme l’engagement de continuer à promouvoir la recherche d’un régime universel, véritable et non discriminatoire de non-prolifération dans tous ses aspects;

 

RÉAFFIRMANT:

 

            La nécessité d’assurer l’universalité du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires[PB4]  (CTBT) négocié dans le cadre des Nations Unies;

 

            L’importance du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires à titre de contribution au maintien de la paix et de la sécurité internationales;

 

            NOTANT qu’à ce jour, le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires a été signé par 26 États membres de l’OEA, et ratifié par 9 d’entre eux, et qu’en particulier 5 des 8 États de la région qui doivent ratifier le Traité pour qu’il entre en vigueur, l’ont déjà fait;

 

            SOULIGNANT AVEC SATISFACTION la ratification du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires par la Fédération de Russie à laquelle se sont joints la France et le Royaume-Uni, pays membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, et Observateurs permanents auprès de l’Organisation des États Américains qui l’ont également ratifié,

 

 


DÉCIDE:

 

1.         D’inviter instamment les États de la région qui ne l’ont pas encore fait, et particulièrement les États figurant à l’Annexe II au Traité, à signer ou, selon le cas, à ratifier le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires, ce qui permettra son entrée en vigueur dans les meilleurs délais.

 

            2.         De demander au Secrétaire général de transmettre le texte de la présente résolution au Secrétaire général des Nations Unies, ainsi qu’au Secrétaire exécutif du Secrétariat provisoire technique de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires.

 

 


AG/RES. 1748 (XXX-O/00)

 

CONSOLIDATION DU RÉGIME ÉTABLI DANS LE TRAITÉ VISANT

L’INTERDICTION DES ARMES NUCLÉAIRES EN AMÉRIQUE LATINE

ET DANS LES CARAÏBES (TRAITÉ DE TLATELOLCO)[PB5] 

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            RAPPELANT ses résolutions antérieures traitant de la question, tout particulièrement les résolutions AG/RES. 1499 (XXVII-O/97), AG/RES. 1571 (XXVIII-O/98) et AGRES. 1622 (XXIX-O/99);

 

            CONVAINCUE que la création de zones exemptes d’armes nucléaires constitue une mesure importante qui renforce considérablement le régime international de non-prolifération dans tous ses aspects et contribue au maintien de la paix et de la sécurité internationales;

 

            CONVAINCUE ÉGALEMENT que, comme le prescrit le Traité de Tlatelolco dans son préambule, les zones militairement dénucléarisées ne constituent pas une fin en soi, mais plutôt un moyen d’aboutir à une étape ultérieure qui est le désarmement général et complet;

 

            RECONNAISSANT que le Traité de Tlatelolco est devenu un modèle pour la création d’autres zones exemptes d’armes nucléaires dans différentes régions du monde, notamment le Pacifique-sud (Traité de Rarotonga), le Sud-est asiatique (Traité de Bangkok) et l’Afrique (Traité de Pelindaba) et que les instruments intervenus dans ces régions couvriront, lorsqu’ils entreront en vigueur, plus de la moitié des pays du monde et tous les territoires de l’hémisphère Sud;

 

PRENANT NOTE AVEC SATISFACTION que le 8 novembre 1999, le Nicaragua a déposé son instrument de ratification de l’amendement au Traité adopté par la Conférence générale de l’Organisme pour l’interdiction des armes nucléaires en Amérique latine et dans les Caraïbes (OPANAL) par sa résolution 290 (E-VII);

 

            NOTANT que le Traité de Tlatelolco est en vigueur à l’égard de 32 États souverains de la région,

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         D’exhorter les États de la région qui ne l’ont pas encore fait à déposer leur instrument de ratification du Traité de Tlatelolco, ainsi que des amendements adoptés par la Conférence générale de l’Organisme pour l’interdiction des armes nucléaires en Amérique latine et dans les Caraïbes (OPANAL) en vertu de ses résolutions 267 (E-V), 268 (XII), et 290 (E-VII).

 

2.         De réaffirmer l’importance du renforcement de l’OPANAL en tant que forum juridique et politique approprié permettant d’assurer le respect sans restriction du Traité dans sa zone d’application, ainsi que la coopération avec les organismes œuvrant dans d’autres zones exemptes d’armes nucléaires.

 

            3.         D’exhorter une fois de plus les États qui ne l’ont pas encore fait à négocier, dans les meilleurs délais, des accords multilatéraux et bilatéraux avec l’Agence internationale de l’énergie atomique en vue de l’application des mesures de sauvegarde de cet organisme à leurs activités nucléaires, conformément aux dispositions de l’article 13 du Traité de Tlatelolco.

 

            4.         De réaffirmer son engagement de continuer à promouvoir la recherche d’un régime universel, véritable et non discriminatoire de non-prolifération nucléaire, sous tous ses aspects.

 

            5.         De demander au Secrétaire général de faire parvenir la présente résolution au Secrétaire général de l’OPANAL et au Secrétaire général des Nations Unies.

 


AG/RES. 1749 (XXX-O/00)

 

CONVENTION INTERAMÉRICAINE SUR LA TRANSPARENCE

DE L’ACQUISITION DES ARMES CLASSIQUES

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le rapport annuel du Conseil permanent (AG/doc.3848/00) et notamment la section qui a trait au Rapport du président de la Commission sur la sécurité continentale (CP/CSH-307/00);

 

RAPPELANT:

 

            Que par la résolution AG/RES. 1607 (XXIX-O/99), la Convention interaméricaine sur la transparence de l’acquisition des armes classiques a été ouverte à la signature à Ciudad Guatemala (Guatemala), le 7 juin 1999;

 

Que lors du Deuxième Sommet des Amériques (Santiago, 1998), les chefs d’État et de gouvernement se sont engagés à continuer de promouvoir la transparence en matière de politique de défense, notamment, en tout ce qui a trait à la modernisation des forces armées, en comparant les dépenses militaires dans la région et en renforçant le Registre des armes classiques établi par les Nations Unies (ONU);

 

RECONNAISSANT que le renforcement de la paix et de la sécurité dans le Continent américain est un objectif fondamental de l’Organisation des États Américains (OEA), et que le développement économique et social, et la coopération entre ses États membres sont indispensables à la réalisation de cet objectif;

 

SOULIGNANT que l’application des mesures d’encouragement de la confiance et de la sécurité aide à instaurer un climat propice à une limitation effective des armes classiques qui permet de consacrer un volume plus important de ressources au développement économique et social des États membres, ce qui est l’un des buts essentiels de l’OEA consacré dans sa Charte;

 

RÉAFFIRMANT les Déclarations de Santiago et de San Salvador sur les mesures d’encouragement de la confiance et de la sécurité, lesquelles ont recommandé l’application de ces mesures par les moyens les plus appropriés et ont réaffirmé la nécessité et l’opportunité de continuer à intensifier le dialogue en vue de promouvoir la paix, la confiance et la sécurité dans la région;

 

RAPPELANT ÉGALEMENT la résolution AG/RES. 1179 (XXII-O/92), par laquelle les États membres ont décidé “d’accepter comme principe directeur des politiques de désarmement régional, de contrôle et de limitation des armements, la nécessité d’augmenter la sécurité et la stabilité avec le niveau le plus faible de forces compatibles avec les exigences de la défense et les engagements internationaux»”; “de déclarer que l’Organisation s’engage réellement à contribuer aux efforts en cours actuellement à l’échelle internationale pour le renforcement de la paix et de la sécurité”; “de conserver seulement la force militaire nécessaire à leur légitime défense et à l’exécution des engagements internationaux, dans le respect de leur constitution, de leurs lois et des principes et objectifs des Chartes de l’OEA et de l’ONU”, et “de faire montre de modération dans les transferts d’armes classiques pour prévenir la constitution d’arsenaux excessifs ou déstabilisants”;

 

CONVAINCUE que les efforts fournis par les pays au niveau de la promotion du désarmement régional, en tenant compte des particularités de chaque région, et en conformité avec le principe du maintien d’une sécurité intégrale avec le moins possible d’armements, augmenteraient la sécurité des États et contribueraient ainsi à la paix et à la sécurité en réduisant les risques de conflits régionaux;

 

NOTANT AVEC SATISFACTION que le Gouvernement du Canada a déposé son instrument de ratification, et que dix-neuf États membres de l’OEA ont signé la Convention;

 

RAPPELANT EN OUTRE qu’elle a appelé la Communauté internationale, dans la Convention et par sa résolution AG/RES. 1500 (XXVII-O/97), à contribuer à la transparence régionale et à la confiance dans les Amériques;

 

GARDANT PRÉSENT À L’ESPRIT que l’ouverture et la transparence accrues dans le domaine des armes classiques contribuent à augmenter la confiance mutuelle, à réduire les tensions et à renforcer la paix et la sécurité régionales et internationales, et peuvent aider à diminuer l’acquisition, la fabrication et le transfert des armes classiques,

 

 

DÉCIDE:

 

1.                De réaffirmer son engagement en faveur des principes de la Convention interaméricaine sur la transparence de l’acquisition des armes classiques.

 

2.                   De prier instamment tous les États qui ne l’ont pas encore fait de signer ou de ratifier la Convention, selon le cas.

 

3.                De demander au Secrétaire général de présenter un rapport au Conseil permanent, avant la trente et unième Session ordinaire de l’Assemblée générale, sur l’état des signatures et ratifications de la Convention.

 

4.         De demander au Secrétaire général de faire parvenir la présente résolution au Secrétaire général des Nations Unies.

 


AG/RES. 1750 (XXX-O/00)

 

CONVENTION INTERAMÉRICAINE CONTRE LA FABRICATION

ET LE TRAFIC ILLICITES D’ARMES À FEU, DE MUNITIONS,

D’EXPLOSIFS ET D’AUTRES MATÉRIELS CONNEXES

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            RAPPELANT sa résolution AG/RES. 1 (XXIV-E/97), par laquelle elle a décidé d’adopter et d’ouvrir à la signature la Convention interaméricaine contre la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de munitions, d’explosifs et d’autres matériels connexes;

 

            RAPPELANT également sa résolution AG/RES. 1621 (XXIX-O/99);

 

            ACCUEILLANT AVEC SATISFACTION la signature de la Convention par la majorité des États membres de l’Organisation des États Américains, et son entrée en vigueur le 1er juillet 1998;

 

            METTANT EN RELIEF la nécessité urgente que tous les États prennent les mesures appropriées et coopèrent entre eux pour empêcher, combattre et éliminer la fabrication et le trafic illicites des armes à feu, munitions, explosifs et autres matériels connexes, en raison des effets nocifs de ces activités sur la sécurité de chaque État et de la région dans son ensemble, lesquelles mettent en danger le bien-être des peuples, leur développement social et économique et leur droit de vivre en paix;

 

SOULIGNANT:

 

            L’importance du fait que la Convention est devenue un modèle de négociation d’un Protocole pour la lutte contre la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de leurs pièces détachées, composants et munitions, dans le cadre de la négociation, sous les auspices des Nations Unies, d’une Convention contre le crime transnational organisé:

 

            L’importance de l’entrée en vigueur, dans les plus brefs délais, de la Convention à l’égard de tous les États membres de l’Organisation des États Américains, et prenant note dans ce contexte du rapport présenté par le Secrétaire général (CP/doc.3296/00) en application de la résolution AG/RES. 1621 (XXIX-O/99):

 

            EXPRIMANT SA SATIFACTION pour le dépôt, le 9 novembre 1999, du dixième instrument de ratification qui a permis, comme le prescrit l’article XXI de la Convention, l’installation et la tenue, au siège de l’Organisation, de la première Réunion ordinaire du Comité consultatif, les 9 et 10 mars 2000,

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         D’exhorter tous les États qui ne l’ont pas encore fait à signer et à ratifier, selon le cas, la Convention.

 

            2.         De prendre note avec satisfaction du Programme de travail (CIFTA/CC/doc.2/00 rev.1) adopté par le Comité consultatif lors de sa première Réunion ordinaire, et d’exprimer son appui pour les travaux accomplis par le Secrétariat pro-tempore.

 

            3.         De demander au Secrétariat général de continuer, dans la limite des ressources allouées dans le Programme-budget et d’autres ressources, à prêter l’appui administratif et de secrétariat que requiert le Comité consultatif pour s’acquitter de ses attributions, et de prendre les mesures appropriées à cette fin, conformément aux dispositions de la résolution AG/RES. 1645 (XXIX-O/99) et à l’accord auquel sont parvenus les membres du Comité consultatif sur la question.

 

4.                De demander également au Secrétaire général de lui présenter, lors de sa trente et unième Session ordinaire, un rapport sur l’état des signatures et ratifications de la Convention.

 


AG/RES. 1751 (XXX-O/00)

 

APPUI AU PROGRAMME D’ACTION INTÉGRALE CONTRE

LES MINES ANTIPERSONNEL EN AMÉRIQUE CENTRALE

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

VU le rapport annuel du Conseil permanent (AG/doc 3848/00), en particulier la partie qui traite du Rapport du président de la Commission sur la sécurité continentale (CP/CSH-307/00), ainsi que le Rapport du Secrétariat général sur la mise en œuvre de la résolution AG/RES. 1641 (XXIX-O/99), “Appui au programme de déminage en Amérique centrale”;

 

TENANT COMPTE de la résolution AG/RES. 1641 (XXIX-O/99) précitée et de la résolution AG/RES. 1240 (XXIII-O/93), “Organisation interaméricaine de défense”;

 

réaffirmant sa profonde préoccupation face à la présence en Amérique centrale de milliers de mines antipersonnel et d’autres engins explosifs qui n’ont pas été détonés, continuent de constituer une menace pour la population et exercent des effets funestes sur la population civile, particulièrement les enfants, causant des tragédies familiales et individuelles, entravant le développement socio-économique dans de vastes zones rurales fertiles, et constituant un obstacle à l’intégration frontalière dans ces zones;

 

CONSIDÉRANT:

 

Les efforts déployés par les Gouvernements du Costa Rica, d’El Salvador, du Guatemala, du Honduras et du Nicaragua pour achever les travaux de déminage et de destruction des stocks de mines, ainsi que les programmes orientés vers la rééducation physique et psychologique des victimes et de leur famille ainsi que la reprise socio-économique des terrains déminés;

 

La précieuse contribution apportée au Programme de déminage en Amérique centrale (PADCA) par les États membres de l’Organisation des États Américains, l’Argentine, le Brésil, le Canada, le Chili, la Colombie, El Salvador, les États-Unis, le Pérou, l’Uruguay et le Venezuela, ainsi que par des Observateurs permanents près l’OEA comme l’Allemagne, l’Espagne, la Fédération de Russie, la France, le Japon, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse, ainsi que par d’autres pays donateurs comme le Danemark et la Norvège;

 

Les importantes activités de coordination, de promotion et de collecte de fonds menées à bien par le Secrétariat général de l’OEA par l’intermédiaire de l’Unité pour la promotion de la démocratie en faveur du PADCA; les programmes orientés vers la rééducation physique et psychologique des victimes et de leur famille, et la récupération socio-économique des terrains déminés, ainsi que l’assistance technique fournie par l’Organisation interaméricaine de défense au PADCA;

 

Le précieux soutien de la Commission sur la sécurité continentale,

 

 

DÉCIDE:

 

1.         D’exprimer de nouveau ses remerciements aux États membres, aux Observateurs permanents ainsi qu’à la communauté internationale en général, pour leur contribution au Programme de déminage en Amérique centrale (PADCA) et aux autres programmes d’action intégrale contre les mines antipersonnel (AICMA) en Amérique centrale.

 

2.         De renouveler l’appel lancé aux États membres, aux donneurs et à ceux qui apportent leur coopération pour qu’ils répondent favorablement à la demande d’appui supplémentaire formulée par le Secrétaire général de l’Organisation des États Américains (OEA) dans le but de redoubler les efforts consentis, face aux dégâts provoqués par le cyclone Mitch, en vue d’achever les programmes de déminage en Amérique centrale dans les meilleurs délais.

 

3.         De noter avec satisfaction les progrès réalisés par les Gouvernements du Honduras et du Nicaragua dans la destruction des mines antipersonnel entreposées dans leurs pays respectifs.

 

            4.         De souligner l’appui fourni par le PADCA au processus de déminage et de certification de l’importante infrastructure routière et de communication au Honduras et au Nicaragua, respectivement, face aux dégâts provoqués par le passage du cyclone Mitch.

 

            5.         De rendre hommage au Secrétariat général pour les progrès qu’il a réalisés à travers l’Unité pour la promotion de la démocratie (UPD) en ce qui a trait à l’obtention des ressources externes nécessaires à l’achat et à la réparation d’unités de transport aérien et terrestre pour les besoins du PADCA, indispensables au fonctionnement adéquat des programmes de déminage et aux travaux d’évacuation en cas d’accidents, et de l’exhorter à poursuivre ses démarches pour obtenir l’achat du matériel nécessaire.

 

6.         D’encourager les activités de coopération et de coordination menées à bien par le Secrétariat général à travers l’UPD avec:

 

a.                   la Banque centraméricaine d’intégration économique, dans le cadre de l’Accord de coopération intervenu entre ces deux institutions qui se sont engagées à lancer ou à renforcer, selon le cas, les programmes conçus pour sensibiliser la population civile aux dangers que représentent les mines, et visant la récupération socio-économique des zones déminées en Amérique centrale;

 

b.                   la Fondation pour les Amériques afin de conjuguer les efforts des deux institutions avec ceux des secteurs des entreprises, du milieu universitaire et philanthropique et avec les organisations à but non lucratif du Continent américain, en vue d’impulser des programmes de formation et de réinsertion sociale au profit des victimes et des communautés touchées par la présence de mines antipersonnel en Amérique centrale;

 

c.                   les Nations Unies pour la mise en marche d’un Système d’information sur l’action intégrale contre les mines antipersonnel en Amérique centrale;

 

d.                   l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) pour collaborer aux activités orientées vers l’administration de soins aux victimes des mines antipersonnel et vers leur réinsertion sociale dans le cadre des activités du Programme mixte de coopération Mexique/Canada/OPS;

 

e.                   le Center for International Rehabilitation dans le cadre de l’Accord de coopération intervenu entre ces deux institutions pour concevoir et exécuter un plan d’action qui permette la mise au point et la dissémination de technologies et de matériels éducatifs à l’intention des victimes de mines et d’autres engins explosifs.

 

7.         De demander à l’Organisation internationale de défense (JID) de continuer à prêter une assistance technique au Programme de déminage en Amérique centrale (PADCA).

 

8.         De stimuler les efforts consentis pour renforcer la capacité technique existant dans les pays centraméricains concernés dans le but d’achever, dans les meilleurs délais, les travaux de démarcation des zones minées ou soupçonnées de contenir des mines antipersonnel.

 

9.         De souligner la précieuse contribution des réunions tenues dans les intersessions du Comité permanent d’experts établi par les États membres de la Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction lors de la première réunion des États parties qui a eu lieu à Maputo en mai 1999.

 

10.        D’exhorter le Secrétariat général à continuer de fournir, en fonction des ressources allouées à cet effet dans le Programme-budget et d’autres ressources, l’appui nécessaire aux pays d’Amérique centrale en vue de poursuivre les programmes de déminage ainsi que ceux orientés vers la sensibilisation de la population civile, la rééducation des victimes et de leurs familles, et la reprise socio-économique des zones déminées.

 

11.        De renouveler sa demande au Conseil interaméricain pour le développement intégré de faciliter l’élaboration, dans le cadre de son programme de coopération et conformément à son Plan stratégique de partenariat pour le développement 1997-2001, de programmes d’appui socio-économique et éducatif à l’intention des collectivités centraméricaines où ont été achevées les opérations de déminage.

 

12.        De renouveler sa demande aux organes, organismes et entités du Système interaméricain de prêter leur collaboration à ces programmes.

 

            13.        De demander au Secrétaire général de faire parvenir la présente résolution au Secrétaire général des Nations Unies et aux autres organisations internationales qu’il estime appropriées.

 

            14.        De prier le Secrétariat général de soumettre un rapport à l’Assemblée générale, lors de sa trentième et unième Session ordinaire, sur l’application de la présente résolution.


AG/RES. 1752 (XXX-O/00)

 

SOUTIEN ET SUIVI DU PROCESSUS DES SOMMETS DES AMÉRIQUES

 

(Résolution adoptée à la première séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le rapport adressé par la Commission spéciale sur la gestion des Sommets interaméricains aux ministres des affaires étrangères (CP/doc.3337/00 rev.1) présenté pour donner suite à la résolution AG/RES. 1659 (XXIX-O/99);

 

            RAPPELANT le Sommet des Amériques (Miami 1994); le Sommet des Amériques sur le développement durable tenu à Santa Cruz de la Sierra (Bolivie 1996); le Deuxième Sommet des Amériques (Santiago 1998) et la résolution AG/RES. 1659 (XXIX-O/99) “Soutien et suivi des initiatives des Sommets des Amériques”;

 

CONSIDÉRANT:

 

            Que par sa résolution AG/RES. 1349 (XXV-O/95), elle a mis en place une Commission spéciale du Conseil permanent sur la gestion des Sommets interaméricains, ouverte à la participation de tous les États membres, en vue d’assurer un suivi efficace, opportun et approprié des tâches confiées à l’Organisation par le Sommet des Amériques, et de coordonner, s’il le décide, la préparation, et le suivi par l’Organisation des États Américains, à de futurs Sommets impliquant tous les États membres, de même que leur participation à ces Sommets ainsi qu’à ceux au suivi desquels l’Organisation pourrait être appelée à prendre part;

 

            Que par les résolutions AG/RES. 1659 (XXIX-O/99), AG/RES. 1534 (XXVIII-O/98), AG/RES. 1448 (XXVII-O/97), et AG/RES. 1377 (XXVI-O/96), elle a réaffirmé le mandat de la Commission spéciale, et a chargé le Conseil permanent d’adresser un rapport écrit aux ministres des affaires étrangères lors de la prochaine Session ordinaire de l’Assemblée générale, sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de ces résolutions;

 

            Que le Deuxième Sommet des Amériques a été tenu à Santiago (Chili) les 18 et 19 avril 1998, et que les chefs d’État et de gouvernement du Continent américain ont signé la Déclaration et le Plan d’action de Santiago;

 

            Que selon le Plan d’action de Santiago, “les gouvernements auront la première responsabilité de la mise en œuvre des mandats du Sommet”, et que “conformément aux décisions de ce Sommet, les organisations internationales auront des responsabilités pour la mise en œuvre de ce processus et, selon les circonstances et les mandats du Sommet, des organismes du secteur privé et la société civile leur apporteront leur appui”;

 

            Que dans le Plan d’action de Santiago également, les chefs d’État et de gouvernement ont confié à l’OEA divers mandats, et qu’ils ont chargé le Secrétariat général de l’OEA d’assurer la tenue des dossiers (mémoire institutionnelle du processus), et de fournir un appui technique au Groupe de suivi de la mise en œuvre des initiatives des Sommets (GRIC);

 

            Que le Troisième Sommet des Amériques aura lieu à Québec (Canada) du 20 au 22 avril 2001, et que les ministres des affaires étrangères des États membres ont tenu un dialogue pendant la trentième Session de l’Assemblée générale de l’OEA:

 

            RECONNAISSANT l’importance d’un suivi coordonné, opportun et efficace du Plan d’action du Sommet de Santiago et du soutien adéquat et effectif des préparatifs du Troisième Sommet des Amériques,

 

 

DÉCIDE:

 

            1.         De remercier le Conseil permanent du rapport présenté par sa Commission spéciale sur la gestion des Sommets interaméricains et d’exprimer sa satisfaction pour l’importante tâche accomplie par la Commission spéciale pour donner suite à la résolution AG/RES. 1349 (XXV-O/95) et à d’autres résolutions portant sur ce dossier.

 

            2.         De remercier également les organes, organismes et entités de l’Organisation et du Système interaméricain de l’appui spécial qu’ils apportent à la mise en œuvre des initiatives du Plan d’action du Sommet des Amériques tenu à Miami, de celles qui ont émané du Sommet des Amériques sur le développement durable tenu à Santa Cruz de la Sierra et de celles du Deuxième Sommet des Amériques tenu à Santiago; et de les appeler à la mise en œuvre permanente du Plan d’action de Miami, du Plan d’action de Santa Cruz de la Sierra et du Plan d’action de Santiago, conformément aux mandats du Deuxième Sommet des Amériques.

 

            3.         De réaffirmer la directive adressée au Conseil permanent de coordonner, par l’intermédiaire de sa Commission spéciale sur la gestion des Sommets interaméricains, les activités confiées à l’OEA par le Sommet des Amériques tenu à Miami, et par le Deuxième Sommet des Amériques tenu à Santiago, et de concert avec la Commission interaméricaine pour le développement durable [PB6] du Conseil interaméricain pour le développement intégré ainsi qu’avec le Sommet des Amériques sur le développement durable tenu à Santa Cruz de la Sierra.

 

            4.         De charger les organes, organismes et entités de l’Organisation:

 

a.                   De continuer à accorder la plus haute priorité à la mise en œuvre des initiatives qui leur ont été confiées par l’Assemblée générale aux termes des directives émanées des Sommets des Amériques;

 

b.                   De soumettre des rapports périodiques sur la mise en œuvre de ces initiatives à la Commission spéciale sur la gestion des  Sommets interaméricains;

 

c.                   De fournir un appui aux États membres qui en font la demande pour ce qui est de l’examen et de la mise au point des thèmes figurant à l’ordre du jour du Troisième Sommet des Amériques.

 

            5.         De demander d’une part au Secrétariat général de continuer à préserver, par l’intermédiaire du Bureau de suivi des Sommets, la mémoire institutionnelle du processus des Sommets, tout particulièrement en compilant et en disséminant les informations sur les initiatives des Sommets en passant par le Réseau d’information sur les Sommets des Amériques, et d’autre part dans la mesure du possible, de multiplier ces efforts.

 

            6.         De demander au Secrétariat général de continuer d’apporter, par l’intermédiaire de son Bureau de suivi des Sommets, un appui technique à la Commission spéciale sur la gestion des Sommets interaméricains et au Groupe de suivi de la mise en œuvre des initiatives des Sommets, et au besoin, aux réunions et processus continentaux à l’échelon ministériel, parallèlement à la poursuite de la mise en œuvre des mandats émanés du Deuxième Sommet des Amériques, et aux préparatifs nécessaires du Troisième Sommet des Amériques faits par les États membres.

 

            7.         D’arrêter que les mandats émis dans la présente résolution devront être exécutés en fonction des crédits ouverts à ce titre dans le Programme-budget ainsi que d’autres ressources.

.

8.         De charger le Conseil permanent de soumettre à l’Assemblée générale, lors de sa trente et unième Session ordinaire, un rapport écrit sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la présente résolution.

 


AG/RES. 1753 (XXX-O/00)

 

 

MISSION DU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

ET DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’OEA AU PÉROU

 

(Résolution adoptée à la deuxième séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

PRENANT EN COMPTE:

 

            Que selon le Préambule de la Charte de l’Organisation des États Américains la démocratie représentative est une condition indispensable à la stabilité, à la paix et au développement de la région;

 

            Que selon les dispositions de la Charte, l’un des buts essentiels de l’OEA est de promouvoir et de consolider la démocratie représentative dans le respect du principe de non-intervention;

 

            Que les documents suivants ont été approuvés: L’Engagement de Santiago envers la démocratie et La rénovation du Système interaméricain (1991), la Déclaration de Managua (1993) et les Déclarations et Plans d’action des Sommets des Amériques (Miami 1994, et Santiago 1998);

 

            RÉAFFIRMANT la reconnaissance des missions d’observation des élections détachées par l’OEA, et l’appui qui leur a été accordé;

 

NOTANT les conclusions formulées dans le rapport de la Mission d’observation des élections nationales au Pérou pour les deux tours de scrutin organisés le 9 avril et le 28 mai 2000, et l’exposé fait par le Gouvernement du Pérou;

 

PRÉOCCUPÉE par le fait que la crédibilité du processus et du résultat de ces élections a été sapée par des rapports persistants selon lesquels des irrégularités telles que les faiblesses du présent processus électoral et des lacunes institutionnelles qui existaient déjà, n’ont pas été abordées de façon satisfaisante;

 

RECONNAISSANT que le Pérou aussi bien que la Mission d’observation des élections ont attiré l’attention sur la nécessité urgente de renforcer les institutions démocratiques de ce pays, en particulier le pouvoir judiciaire, le Ministère public, le Tribunal constitutionnel et le Conseil national des magistrats, tout en réformant le processus électoral et en affermissant la liberté de la presse;

 

            RECONNAISSSANT EN OUTRE l'invitation émanée du Pérou à envoyer une mission en vue de renforcer les institutions démocratiques dans ce pays,

 

 

DÉCIDE:

 

1.         De dépêcher immédiatement au Pérou une Mission composée du Président de l’Assemblée générale et du Secrétaire général de l’OEA, en vue d’étudier avec le Gouvernement péruvien et d’autres secteurs des milieux politiques, des options et recommandations visant à renforcer davantage la démocratie dans ce pays, en particulier des mesures ayant pour but de réformer le processus électoral, notamment pour les tribunaux de justice et les tribunaux constitutionnels, ainsi que de raffermir la liberté de la presse.

 

2.         De convenir que cette Mission fasse rapport aux Ministres des affaires étrangères des pays membres de l’OEA, selon les modalités que celle-ci aura déterminées, afin que ses conclusions et recommandations fassent l’objet d’un examen approfondi et qu’un suivi approprié soit entamé.

 


AG/RES. 1754 (XXX-O/00)

 

PROGRAMME-BUDGET DE L’ORGANISATION

DES ÉTATS AMÉRICAINS POUR 2001

 

(Résolution adoptée à la quatrième séance plénière

tenue le 6 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le rapport établi par la Commission préparatoire sur le projet de Programme-budget de l’Organisation pour 2001 (AG/doc.3919/00);

 

CONSIDÉRANT:

 

            Qu’aux termes des articles 54 et 55 de la Charte de l’Organisation, elle a pour tâche d’approuver le Programme-budget de l’Organisation et de “fixer les quotes-parts qu’il incombe à chaque Gouvernement de verser pour le soutien de l’Organisation”;

 

            Qu’à la Section III (B) (3)(a) du dispositif de la résolution AG/RES. 1697 (XXIX-O/99), elle a chargé le Secrétaire général de présenter un projet de Programme-budget du Fonds ordinaire ne dépassant pas EU$80 000 000, et que la même résolution suggère que le montant indiqué dans le projet de budget peut cependant être inférieur si les recettes recueillies au titre des quotes-parts ainsi que de sources diverses sont inférieures à ce montant;

 

            Que sur la base des meilleures estimations de recettes du Secrétariat général pour 2001 au titre des quotes-parts et des recettes diverses (y compris celles recueillies de la location du Bâtiment du Secrétariat général et des contributions au titre de la supervision technique et de l’appui administratif du FEMCIDI et des fonds spécifiques), la Sous-commission des questions administratives et budgétaires de la Commission préparatoire de l’Assemblée générale a recommandé que le budget du Fonds ordinaire ne soit pas supérieur à EU$76 000 000;

 

            Que le projet de Programme-budget pour 2001 présenté par le Secrétaire général à la Commission préparatoire en mars 2000 doit être réaménagé en tenant compte d’une part des discussions concernant les priorités qui se sont déroulées à la séance extraordinaire tenue par le Conseil permanent le 22 mai 2000, et d’autre part du dialogue sur la situation financière de l’Organisation qui s’est déroulé pendant la trentième Session ordinaire de l’Assemblée générale,

 

 


DÉCIDE:

 

            1.         De demander au Secrétaire général de réaménager le projet de Programme-budget pour 2001 et de le soumettre ensuite à la Commission préparatoire au plus tard le 15 août 2000, en tenant compte:

 

a.                   du besoin d’élaborer un budget du Fonds ordinaire qui ne soit pas supérieur à EU$76 000 000;

 

b.                   de la discussion concernant les priorités déterminées par les États membres, qui a eu lieu à la séance extraordinaire du Conseil permanent tenue le 22 mai 2000;

 

c.                   du dialogue sur la situation financière de l’Organisation qui s’est déroulé pendant la trentième Session ordinaire de l’Assemblée générale à Windsor (Canada);

 

d.         des résolutions et décisions comportant des incidences budgétaires et adoptées à la trentième Session ordinaire de l’Assemblée générale à Windsor (Canada);

 

e.         des observations et recommandations formulées par la Commission des vérificateurs extérieurs pour l’exercice clos le 31 décembre 1999.

 

2.         De demander au Conseil permanent de convoquer une Session extraordinaire de l’Assemblée générale qui devra avoir lieu  au plus tard le 15 octobre 2000 et sera consacrée à l’examen et l’approbation du Programme-budget pour 2001, des quotes-parts pour 2001 et d’autres questions liées au Programme-budget et aux bases de financement de l’Organisation.

 


AG/RES. 1755 (XXX-O/00)

 

MÉCANISMES PRÉVUS PAR L’ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS

EN RÉPONSE AUX CATASTROPHES NATURELLES

 

(Résolution adoptée à la quatrième séance plénière

tenue le 6 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le rapport du Conseil permanent et de la Commission interaméricaine sur la réduction des catastrophes naturelles[PB7]  (CIRDN) concernant la mise en œuvre de la résolution AG/RES. 1682 (XXIX-O/99),

 

RAPPELANT:

 

            La résolution AG/RES. 1682 (XXIX-O/99), “Mécanismes prévus par l’Organisation des États Américains en réponse aux catastrophes naturelles”, qui demandait la création de la CIRDN afin de “renforcer les activités de l’OEA en matière de planification et de gestion des catastrophes pour la mettre en mesure de réagir plus efficacement aux catastrophes naturelles fréquentes dans le Continent américain”;

 

            Le Plan d’action pour le développement durable des Amériques, qui tient compte de la nécessité de préparer les États à faire face aux effets destructeurs des catastrophes naturelles sur les pays du Continent américain;

 

NOTANT:

 

            Les effets dévastateurs des ouragans José et Lenny sur les pays vulnérables des Caraïbes au cours de la saison des cyclones 1999, ainsi que les prévisions émises relativement aux douze ouragans de la saison 2000 qui a commencé le 1er juin 2000;

 

            Les pertes de vies humaines, la destruction de propriétés et d’une infrastructure importante, les perturbations de l’activité économique et l’appauvrissement de sous-régions entières à la suite des catastrophes naturelles;

 

            PRENANT NOTE des travaux entrepris par l’Association des États de la Caraïbe, la Communauté des Caraïbes (CARICOM) et les diverses agences régionales du Continent américain, y compris l’Agence antillaise de réponse d’urgence aux catastrophes naturelles, le Centre d’Amérique centrale pour la prévention des catastrophes naturelles et l’Initiative des casques blancs;

 

            RECONNAISSANT les efforts importants déployés par le Secrétaire général; le Secrétaire général adjoint; le Président de la Banque interaméricaine de développement; le Directeur de l’Organisation panaméricaine de la santé; le Secrétaire général de l’Institut panaméricain de géographie et d’histoire; le Directeur général de l’Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture; le Secrétaire exécutif du Conseil interaméricain pour le développement intégré; d’autres institutions nationales, régionales et internationales qui ont fourni leur aide et leur appui à la CIRDN et aux pays touchés par des catastrophes naturelles, y compris les initiatives des “casques blancs” et la Fondation panaméricaine de développement,

 

 

DÉCIDE:

 

1.         De charger le Secrétaire général de continuer à appuyer, en sa qualité de président de la Commission interaméricaine sur la réduction des catastrophes naturelles (CIRDN), les activités de celle-ci, en particulier par l’entremise de ses trois groupes de travail, dans le but de trouver les ressources financières nécessaires, d’assurer une meilleure capacité d’intervention et de réduire, dans toute la mesure possible, la vulnérabilité des pays du Continent américain.

 

2.         De tenir le Conseil permanent informé des activités de la CIRDN.

 

3.         De demander au Secrétaire général de présenter à l’Assemblée générale, réunie lors de sa trente et unième Session ordinaire, un rapport sur la mise en œuvre de la présente résolution.

 


AG/RES. 1756 (XXX-O/00)

 

FONDS POUR LA PAIX:

RÈGLEMENT PACIFIQUE DE DIFFÉRENDS TERRITORIAUX

 

(Résolution adoptée à la quatrième séance plénière

tenue le 6 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            CONVAINCUE de l’importance que revêtent la paix et la sécurité pour le progrès et le bien-être des peuples;

 

            RAPPELANT que la Charte de l’Organisation des États Américains prescrit, au nombre de ses principes, que les différends de nature internationale qui se présentent entre deux ou plusieurs États membres doivent être réglés par des moyens pacifiques dans le respect du droit international et des traités en vigueur;

 

            CONSIDÉRANT que les différends territoriaux et de toute autre nature ne devraient pas entraver les progrès et le renforcement des processus d’intégration régionale;

 

            RENDANT HOMMAGE aux efforts que déploie l’Organisation en faveur de la préservation de la paix et de la sécurité dans le Continent américain;

 

CONVAINCUE de la nécessité d’aider au moyen des ressources financières les États membres en difficulté à défrayer les coûts des processus de règlement pacifique des différends territoriaux survenus entre eux,

 

 

DÉCIDE:

 

1.         De créer un Fonds spécifique permanent destiné à assurer des ressources financières aux États membres de l’Organisation qui en font la demande, en vue de les aider à défrayer les coûts des processus préalablement arrêtés par les parties pour régler pacifiquement les différends territoriaux entre États membres.

 

            2.         De confier au Secrétaire général la tâche de rechercher et de mobiliser des ressources auprès des États membres, des Observateurs permanents, d’autres États, des institutions financières internationales, des organisations nationales et internationales et d’autres entités et individus, en vue du financement de ce fonds.

 

3.         De charger le Conseil permanent d’élaborer et d’approuver, avant le 31 octobre 2000, les lignes directrices du fonctionnement de ce fonds conformément à la présente résolution.

 

            4.         De charger le Secrétaire général de prendre les dispositions relatives à l’allocation des ressources du fonds, moyennant l’examen préalable du Conseil permanent, en attendant l’adoption des lignes directrices indiquées au paragraphe 3 ci-dessus, ainsi qu’aux paragraphes 1 et 2 du dispositif de la présente résolution.  D’arrêter que le Secrétariat général en assurera la gestion conformément aux dispositions pertinentes des Normes générales de fonctionnement.

 

            5.         De demander au Conseil permanent de soumettre un rapport à l’Assemblée générale sur la mise en œuvre de la présente résolution.

 


AG/RES. 1757 (XXX-O/00)

 

MESURES APPELÉES À ENCOURAGER

LE VERSEMENT PONCTUEL DES QUOTES-PARTS

 

(Résolution adoptée à la quatrième séance plénière

tenue le 6 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le rapport du Conseil permanent sur les mesures appelées à encourager le versement ponctuel des quotes-parts (CP/doc. 3319/00);

 

CONSIDÉRANT:

 

Que, selon l’article 55 de la Charte, chaque État membre “doit contribuer au soutien de l’Organisation” en versant sa quote-part dont le montant est déterminé par l’Assemblée générale;

 

            Que, selon l’article 102 des Normes générales de fonctionnement du Secrétariat général de l’Organisation des États Américains (“Les Normes générales”) adoptées par l’Assemblée générale, les quotes-parts  “sont annuelles …et sont acquittées dans les délais prescrits pour l’année respective et sont considérées dues dès le premier jour de l’exercice budgétaire correspondant”; que, selon l’article 103 des Normes générales, les recettes perçues au titre des quotes-parts “seront déduites du solde des arriérés pour le plus ancien exercice” à moins que le Conseil permanent n’en décide autrement;

 

Que le manque de ressources disponibles causé par le non-versement par de nombreux États membres de leur quote-part ponctuellement et régulièrement, non seulement entrave le fonctionnement du Secrétariat général, mais menace la viabilité et l’image de l’Organisation en tant que principal forum de concertation politique et de partenariat pour le développement dans le Continent américain;

 

Que, reconnaissant la nécessité d’encourager plus de ponctualité dans le versement des quotes-parts et le paiement des arriérés, l’Assemblée générale a adopté les résolutions AG/RES. 1631 (XXIX-O/99); AG/RES. 3 (XXV-E/98); AG/RES. 1593 (XXVIII-O/98), et AG/RES. 1529 (XXVII-O/97) par lesquelles elle a chargé le Conseil permanent de mener une étude sur le bien-fondé de l’établissement d’un système complet de mesures conçues pour encourager les États membres à verser intégralement et ponctuellement leurs quotes-parts au Fonds ordinaire de l’Organisation, et de soumettre cette étude, assortie de recommandations spécifiques à l’Assemblée générale;

 

Que par sa résolution AG/RES. 3 (XXV-E/98), elle a adopté des mesures pour encourager le versement ponctuel des quotes-parts et des arrérages; que, conformément aux directives tracées dans la résolution AG/RES. 1631 (XXIX-O/99), le Conseil permanent a évalué ces mesures, et en tenant dûment compte des droits et devoirs fondamentaux des États, au sens du chapitre IV de la Charte, a recommandé des mesures additionnelles et modifié plusieurs de celles qui ont déjà été mises en œuvre en vertu de la résolution précitée;

 

            CONSIDÉRANT qu’il existe d’autres mesures raisonnables visant à encourager le versement ponctuel des quotes-parts, qui réclament un examen plus approfondi par le Conseil permanent,

 

 

DÉCIDE:

1.         D’adopter les mesures figurant à l’annexe A à la présente résolution qui sont destinées à encourager le versement ponctuel des quotes-parts fixées, et qui remplaceront toutes les mesures pertinentes approuvées auparavant à ces fins.

 

2.         De charger le Conseil permanent:

 

a.         de continuer à évaluer le bien-fondé de l’adoption des cinq propositions visées à l’annexe B à la présente résolution qui étaient également formulées à l’annexe A au projet de résolution intitulé “Mesures appelées à encourager le versement ponctuel des quotes-parts” (AG/doc.3871/00 corr.1 du 30 mai 2000) en attente d’un consensus;

 

b.         d’envisager des mesures additionnelles visant à encourager le versement ponctuel des quotes-parts;

 

c.         de soumettre à l’Assemblée générale un rapport d’activités lors de sa Session extraordinaire qui se tiendra au plus tard le 15 octobre 2000 dans le but d’adopter le Programme-budget 2001.

 

3.         De charger le Secrétariat général d’inclure dans le rapport mensuel qu’il adressera au Conseil permanent sur le recouvrement des quotes-parts, une liste des pays appartenant à chacune des catégories définies à l’annexe A à la présente résolution.

 

4.         De charger le Conseil permanent de faire rapport à l’Assemblée générale, lors de sa trente et unième Session ordinaire sur la mise en œuvre de la présente résolution.

 


ANNEXE A

 

 

MESURES APPELÉES A ENCOURAGER

LE VERSEMENT PONCTUEL DES QUOTES-PARTS

 

 

A.        Définitions

 

                        1.         “Situation régulière”:  Un État membre est réputé être en “situation régulière” lorsqu’il a versé intégralement ses quotes-parts au Fonds ordinaire en vertu de l’obligation qui lui incombe de s’acquitter du paiement de ses quotes-parts conformément aux articles 102 et 103 des Normes générales. Aux effets de cette disposition, les quotes-parts sont dues et doivent être réglées le premier jour de l’exercice budgétaire pertinent. De même, à titre d’exception à l’article 102 des Normes générales, un pays membre qui s’acquitte intégralement du versement de sa quote-part au 30 avril est réputé être en “situation régulière”; après cette date, les quotes-parts sont considérées comme dues jusqu’au moment où elles sont réglées dans leur intégralité.

 

                        2.         “Considéré en situation régulière”.  Un État membre est “considéré en situation régulière” lorsque:

 

a.                   il ne compte pas plus de deux ans d’arriérés, et il a arrêté, au 30 avril de l’exercice budgétaire pertinent, de concert avec le Secrétariat général, un échéancier de paiements pour régler ces arriérés, et il a respecté les termes convenus.  Tout échéancier s’étendant sur plus de deux ans doit être approuvé par le Conseil permanent, sur la base de la recommandation de la Commission des questions administratives et budgétaires (CAAP). Aux effets de cette disposition, il est considéré qu’un État membre a deux ans d’arriérés pour un exercice budgétaire si au 1er mai de cet exercice, il a un solde de deux ans de quotes-parts assignées (c’est-à-dire les quotes-parts de l’exercice budgétaire actuel, plus un montant égal ou supérieur au montant calculé pour l’exercice écoulé);

 

b.                   il n’a pas respecté les conditions établies dans les dispositions précédentes, mais le Conseil permanent a déterminé, après avoir écouté l’État concerné, que ce dernier n’est pas en mesure de s’acquitter de ses versements suivant un échéancier satisfaisant, ou selon toute autre modalité, en raison de circonstances indépendantes de sa volonté.  Citons parmi ces circonstances, sans que cette énumération ne soit limitative: les catastrophes naturelles qui se sont produites pendant les derniers trente-six mois, et qui ont eu un impact substantiel et imprévu sur la capacité de l’État de générer des revenus afin de s’acquitter d’obligations publiques; une situation de conflit armé pendant les derniers trente-six mois qui oblige l’État débiteur à investir un montant imprévu et substantiel de ses ressources pour sa défense; des circonstances de même nature qui, de l’avis des États membres, empêchent qu’un État membre s’acquitte de sa dette envers l’Organisation sans se créer des difficultés graves et démesurées. Le Conseil permanent examinera chaque cas en fonction de son bien-fondé propre. Les précédents établis par le Conseil permanent seront pris en compte, sans qu’ils ne soient dotés pour autant d’une force exécutoire.

 

3.       “En retard”:  Un État membre est réputé être “en retard” des versements de ses quotes-parts lorsqu’il ne satisfait pas aux critères de “situation régulière” ou n’est pas “considéré en situation régulière”.

 

4.       “Années de retard”:  Par ce critère, on entend le nombre d’années d’arriérés de quotes-parts qu’il revient à un État membre de régler au 1er mai de l’actuel exercice budgétaire, sans qu’il importe que cet État membre ait dressé un échéancier et qu’il ait respecté cet échéancier.

 

 

B.         Mesures

 

1.                   Les États membres qui ont versé intégralement leur quote-part pour l’exercice budgétaire courant au 30 avril, ont droit aux réductions suivantes:  3% du montant versé au 31 janvier et 2% du montant versé entre le 1er février et le 30 avril.  La réduction s’applique aux quotes-parts correspondant à l’exercice budgétaire subséquent.

 

2.                   Seuls les États membres réputés être “en situation régulière” ou “considérés en situation régulière”, sont habilités à accueillir des réunions de l’Organisation (notamment, mais sans que cette énumération ne soit limitative, les réunions aux échelons ministériel et des experts, les ateliers et séminaires) directement financées, en tout ou en partie, par le Fonds ordinaire.

 

 

3.                   Les procédures suivantes s’appliqueront aux élections organisées par l’Assemblée générale ou par les Conseils de l’Organisation:

 

a.                   Lorsqu’est distribuée aux États membres la documentation relative à une candidature soumise par un État membre, le Secrétariat doit indiquer dans la note d’acheminement l’état des versements de cet État: “situation régulière”, considérée en situation régulière” ou “en retard”;

 

b.                   Durant la semaine précédant la tenue des élections, et de nouveau immédiatement avant les élections, le Secrétariat général doit distribuer à toutes les délégations une liste indiquant les pays réputés être en “situation régulière”, ceux qui sont considérés être en “situation régulière” et ceux qui sont “en retard” de leurs paiements. De surcroît, la liste doit indiquer le nombre d’années de retard pour chacun de ces pays. Aucun scrutin ne sera organisé tant que cette information n’aura pas été distribuée et portée à la connaissance des délégations;

 

c.                   L’organe au titre duquel sont organisées les élections peut spécifiquement tenir compte de la condition des États qui sont “en retard”.

 

4.         Au début de chaque trimestre de l’exercice budgétaire, le Secrétariat fait parvenir à chaque ministre des affaires étrangères de chacun des États membres, par le truchement du Représentant permanent de l’État concerné près l’Organisation, une lettre et un état de compte assorti du montant des quotes-parts dues, en lui demandant de régler celles-ci sans délai aux termes d’un échéancier, ou de verser toute quote-part arriérée, et en décrivant aux États membres les avantages qu’ils peuvent tirer du versement de ces quotes-parts.

 

5.         Lors des réunions qu’il tient avec les chefs d’État et de gouvernement, les ministres des affaires étrangères et les ministres des finances des États membres qui ne se trouvent pas en “situation régulière”, le Secrétaire général attire leur attention, le cas échéant, sur le règlement de leurs quotes-parts arriérées et soumet des rapports trimestriels au Conseil permanent au sujet de ces conversations ainsi que d’autres initiatives adoptées pour obtenir le versement ponctuel des quotes-parts.

 

C.         Mesures exceptionnelles de paiement

 

                        Le Secrétariat général pourra négocier des accords avec les États membres qui ne se trouvent pas en “situation régulière” pour qu’ils règlent leurs arriérés de plus de cinq ans en monnaie nationale, en biens immeubles ou au moyen d’autres avoirs importants. Ces accords ne prennent effet que lorsque le Conseil permanent les approuve par suite d’une recommandation de la Commission des questions administratives et budgétaires et une fois seulement qu’il aura été déterminé que:

 

a.                   dans le cas de versements en monnaie nationale et d’autres avoirs importants, les intérêts financiers du Secrétariat général ne seront pas lésés s’il accepte cette monnaie ou ces avoirs;

 

b.                   dans le cas de biens immeubles, le Secrétariat général pourra, dans un délai raisonnable, réaliser des bénéfices ou des économies par suite de l’occupation, de l’utilisation, de la vente ou de la location de la propriété pour un montant égal ou supérieur aux soldes dus.

 


D.        Disposition transitoire relative aux États membres ayant plus de cinq ans d’arriérés de quotes-parts.

 

                        1.         L’État membre qui, au 31 décembre 1999, aura des arriérés de quotes-parts de plus de cinq ans est “considéré en situation régulière” au 31 décembre 2002 s’il a adopté les mesures décrites ci-après:

 

a.                   Au 31 août 2000, l’État aura versé sa quote-part correspondant à l’exercice budgétaire 2000 ou il aura dressé un échéancier de concert avec le Secrétariat général pour s’acquitter de ce versement au plus tard le 31 décembre 2000;

 

b.                   Au 31 août 2000, l’État concerné aura arrêté un échéancier de concert avec le Secrétariat général pour s’acquitter, au plus tard le 31 décembre 2002, des quotes-parts dues pour les exercices 1998 et 1999;

 

c.                   Au 31 décembre 2000, l’État concerné aura arrêté avec le Secrétariat général un échéancier régissant le paiement des montants dus pour les exercices antérieurs à 1998.  Le Conseil permanent doit approuver tout échéancier prévoyant un versement en monnaie nationale ou en biens immeubles. Cet échéancier doit envisager un versement final au plus tard le 31 décembre 2005;

 

d.                   Au 30 avril 2001, l’État concerné aura versé sa quote-part pour l’exercice 2001 ou il aura arrêté à cette même date un échéancier de concert avec le Secrétariat général pour régler sa quote-part au plus tard le 31 décembre 2001;

 

e.                   Au 30 avril 2002, l’État concerné aura versé sa quote-part pour l’exercice 2002 ou il aura arrêté à cette même date un échéancier de concert avec le Secrétariat général pour régler sa quote-part au plus tard le 31 décembre 2002;

 

f.                    L’État concerné demeure à jour des échéanciers décrits ci-dessus.

 

 
 


2.                  

 

 
Dans le but de faciliter le respect des dispositions indiquées dans cette section, l’État membre qui désire être “considéré en situation régulière” en vertu des dispositions de la présente norme, peut préciser le pourcentage de chaque versement qui doit être affecté à un exercice budgétaire déterminé. Le Secrétariat général crédite le versement respectif selon les instructions de l’État membre, au titre d’une exception à l’article 103 des Normes générales.

 

3.                   Sur la demande de tout État membre “considéré en situation régulière” en vertu de cette disposition transitoire, le Conseil permanent peut proroger au-delà de 2002 le statut d’État membre “considéré en situation régulière”, à condition que ce dernier continue d’effectuer ses versements ou arrête un échéancier pour chaque exercice budgétaire subséquent pour le règlement de cette quote-part, et qu’il demeure à jour de ses versements et des échéanciers qu’il aura arrêtés pour le règlement des quotes-parts correspondant aux années antérieures à 1998.

 

4.                   Les États membres qui, avant l’adoption de cette résolution, auront arrêté un échéancier de concert avec le Secrétariat général pour s’acquitter de leurs arrérages, et qui auront respecté cet échéancier à la date de la présente résolution, seront “considérés en situation régulière” à condition qu’ils continuent à respecter leurs engagements.

 


ANNEXE B

 

 

MESURES PROVISOIRES JUSQU’À UNE ÉVALUATION APPROFONDIE

ET UN CONSENSUS

 

1.                   Seuls les États membres réputés être en “situation régulière” ou “considérés en situation régulière”, sont habilités à utiliser, soit en qualité d’hôte ou pour patronner des activités sociales ou culturelles, la Salle des Amériques et d’autres installations du Secrétariat sans être obligés de rembourser au Fonds ordinaire, par le truchement du Secrétariat général, le montant total des frais opérationnels liés à cet usage; cependant, cette disposition n’est pas applicable à l’utilisation des installations destinées à la célébration du jour national de l’État membres ou de la “semaine” consacrée à ce pays.

 

2.                   Les bourses financées par le Fonds ordinaire sont disponibles seulement pour les citoyens et résidents des États membres réputés être en “situation régulière” ou “considérés en situation régulière”.

 

3.                   Exception faite des dispositions expresses de l’article 81 de la Charte, seuls les États membres réputés être en “situation régulière” ou “considérés en situation régulière” peuvent être élus présidents ou vice-présidents des commissions du Conseil permanent ou peuvent avoir des membres de leurs délégations exerçant ces fonctions.

 

4.                   Seuls les États membres réputés être en “situation régulière” ou “considérés être en situation régulière” peuvent faire acte de candidature aux postes de Secrétaire général ou de Secrétaire général adjoint, et seuls les nationaux des États membres réputés être en “situation régulière” ou “considérés comme étant en situation régulière” peuvent être élus à ces postes.

 

5.                   Seuls les États membres réputés être en “situation régulière” ou “considérés être en situation régulière” peuvent se porter candidats aux postes de membres du Tribunal administratif et de la Commission des vérificateurs extérieurs.  Seuls les nationaux des États membres réputés être en “situation régulière” ou “considérés en situation régulière” peuvent être élus à ces postes.

 


AG/RES. 1758 (XXX-O/00)

 

PROGRAMME SPÉCIAL D’APPUI AUX PAYS

AFFECTÉS PAR LE PHÉNOMÈNE “EL NIÑO

 

(Résolution adoptée à la quatrième séance plénière

tenue le 5 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

VU:

 

La Charte de l’Organisation des États Américains, en particulier les articles 93, 94 et 95;

 

La Déclaration de Santiago adoptée au Deuxième Sommet des Amériques; la Déclaration et le Plan stratégique d’action de Miami sur la réduction des catastrophes naturelles et le développement durable; les résolutions AG/RES. 1584 (XXVIII-O/98) et AG/RES. 1676 (XXIX-O/99) intitulées “Programme spécial d’appui aux pays affectés par le phénomène El Niño” portant sur la participation de l’Organisation, dans la limite de ses capacités, à la prévention, la réduction et l’atténuation des effets du phénomène “El Niño” dans les États membres;

 

Le Rapport de la Commission interaméricaine pour la réduction des catastrophes naturelles (CIRDN) – principal forum de l’OEA traitant des questions relatives aux catastrophes naturelles – qui fait l’objet du document CP/doc.3324/00;

 

CONSIDÉRANT:

 

Que les États membres accordent une importance particulière au rôle des organismes internationaux dans la prévention, l’atténuation et la réduction des effets des catastrophes naturelles dans les États membres qu’ils considèrent comme une responsabilité à caractère humanitaire, économique et social;

 

Que le phénomène cyclique d’oscillation australe connu sous le nom de “El Niño” exerce des effets désastreux sur tout le Continent américain, en particulier dans les pays du littoral du Pacifique-sud;

 

Qu’il est nécessaire de renforcer les efforts nationaux et d’y contribuer en vue d’anticiper l’apparition du phénomène et d’atténuer ses effets néfastes sur la société, l’économie et l’environnement;

 

Que le phénomène “El Niño” est un dossier qui retient l’intérêt des Nations Unies;

 

Que l’Organisation météorologique mondiale a publié une étude rétrospective sur l’impact des phénomènes “El Niño” et “La Niña” entre 1997 et 1998, qui a été diffusée pendant la 54e Session ordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU,

DÉCIDE:

 

1.                   De lancer un appel aux États membres, aux organismes et organisations du Système interaméricain, en particulier à la Banque interaméricaine de développement (BID), à l’Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture (IICA) et à l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS), ainsi qu’aux organisations non gouvernementales (ONG) à vocation analogue, pour qu’ils intensifient leur coopération avec les efforts visant à prévenir, réduire les dommages causés par le phénomène “El Niño”et à y remédier.

 

2.                   D’exprimer sa satisfaction pour les efforts consentis par les pays affectés pour réparer les dégâts provoqués par “El Niño”.

 

3.                   D’appuyer les travaux réalisés par l’Organisation des Nations Unies pour prévenir, atténuer et réparer les dégâts causés par le phénomène “El Niño”, ainsi que ceux qui sont menés par différents organismes régionaux, dont la Commission permanente du Pacifique-sud.

 

4.                   De faire parvenir la présente résolution au Secrétaire général des Nations Unies.

 


AG/RES. 1759 (XXX-O/00)

 

DÉSIGNATION DE L’ADMINISTRATEUR DU

CENTRE D’ÉTUDES DE LA JUSTICE DES AMÉRIQUES

 

(Résolution adoptée à la quatrième séance plénière

tenue le 6 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le Rapport final de la troisième Réunion des ministres de la justice des Amériques (REMJA/III/doc.14/00 rev. 2) tenue à San José de Costa Rica du 1er au 3 mars 2000;

 

            TENANT COMPTE des accords issus des réunions organisées au cours de l’année par le Conseil de direction du Centre d’études de la justice des Amériques;

 

            CONSIDÉRANT la nécessité de désigner en temps opportun l’Administrateur du Centre d’études de la justice des Amériques;

 

            AYANT PRÉSENTES À L’ESPRIT les dispositions des articles 6 et 12 a du Statut du Centre d’études de la justice des Amériques,

 

            DÉCIDE de demander au Conseil permanent d’approuver la désignation de l’Administrateur du Centre d’études de la justice des Amériques que le Conseil de direction dudit Centre devra lui soumettre au cours du mois de juillet de cette année, en tenant compte du principe de représentation géographique équitable établi dans la Charte de l’Organisation.

 

 
 



AG/RES. 1760 (XXX-O/00)

 

APPUI AUX MANDATS ÉMANÉS DU SOMMET DES AMÉRIQUES

AU SUJET DU RENFORCEMENT DES ADMINISTRATIONS MUNICIPALES

ET RÉGIONALES ET DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

 

(Résolution adoptée à la quatrième séance plénière

tenue le 6 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

CONSIDÉRANT le rôle joué par l’Organisation des États Américains dans la promotion et la consolidation de la démocratie dans le Continent américain, ainsi que son rôle émergent en sa qualité de forum pour le dialogue interaméricain des ministres et hauts fonctionnaires chargés des politiques devant être mises en œuvre au titre des thèmes sectoriels envisagés par les Sommets des Amériques;

 

RAPPELANT:

 

Que, selon la Déclaration de principes émanée du Sommet des Amériques (Miami 1994), la démocratie doit être renforcée au moyen de la modernisation de l’État et que le Plan d’action pertinent a souligné la nécessité de la consolider grâce au renforcement de la société civile et de la participation citoyenne;

 

Que le Plan d’action du Deuxième Sommet des Amériques, (Santiago 1998) a décidé de donner son appui au renforcement des administrations municipales et régionales, grâce à la mise en place de mécanismes pertinents qui facilitent la participation d’organisations de la société civile au processus décisionnel à l’échelon local et à divers autres niveaux de la vie nationale;

 

Que dans ce Plan d’action, les mandataires ont décidé de mettre en commun les données d’expériences et les informations sur les programmes qui bénéficient d’un appui d’institutions de coopération multilatérale et bilatérale comme l’Organisation des États Américains (OEA), la Banque interaméricaine de développement (BID) et la Banque mondiale, en vue de faciliter la mise en œuvre de cette initiative;

 

Que la résolution AG/RES. 1668 (XXIX-O/99) prie instamment les États membres de créer ou de continuer à renforcer les mécanismes de coopération entre les gouvernements et les organisations de la société civile aux niveaux tant de l’État que des provinces et des municipalités;

 

PRENANT EN COMPTE:

 

Que la complexité des processus de décentralisation et de renforcement des administrations municipales et régionales et à d’autres échelons nationaux et communautaires, en dépit des avantages évidents, pose une variété de défis que pourrait relever l’Organisation des États Américains en sa qualité de forum continental de promotion du dialogue et de concertation de politiques;

 

            Que les expériences et le matériel technique recueillis du Programme de coopération en matière de décentralisation, d’administration locale et de participation citoyenne, élaboré par l’Unité pour la promotion de la démocratie, constitue un précieux antécédent qui pourrait être retenu pour l’analyse et l’évaluation de ces questions,

 

 

DÉCIDE:

 

1.         De demander au Conseil permanent de préparer et commencer les études nécessaires à la tenue d’une réunion de ministres ou hauts fonctionnaires chargés des politiques de décentralisation, d’administration locale et de participation citoyenne à l’échelle municipale dans le Continent américain, afin de faciliter un échange de données d’expériences et l’élaboration d’un cadre commun de politiques publiques visant à renforcer le processus de décentralisation et de consolidation du pouvoir local et de la participation citoyenne à l’échelon municipal et communautaire.

 

            2.         De demander au Conseil permanent de procéder, sur la base des études susmentionnées, aux préparatifs de cette réunion avec l’assistance technique du Secrétariat général, et en particulier avec l’appui de l’Unité pour la promotion de la démocratie.

 

            3.         De charger le Conseil permanent de statuer définitivement sur la convocation de la réunion précitée et d'en fixer la date et le lieu en fonction des crédits inscrits à ce titre au Programme-budget ainsi que d'autres ressources.

 

            4.         De demander au Conseil permanent de soumettre un rapport à l’Assemblée générale lors de sa trente et unième Session ordinaire sur la mise en œuvre de la présente résolution.

 


AG/RES. 1761 (XXX-O/00)

 

LE PROGRAMME DE SIMULATION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

 

(Résolution adoptée à la quatrième séance plénière

tenue le 6 juin 2000)

 

 

 

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

CONSIDÉRANT que le Programme de simulation de l’Assemblée générale de l’OEA (Programme MOAS), du Secrétariat général de l’Organisation des États Américains, est conçu pour que les lycéens et les universitaires des États membres de l’Organisation soient mieux sensibilisés aux activités de l’OEA;

 

RECONNAISSANT l’importance de la facilitation de l’accès des lycéens et universitaires des pays du Continent américain au Programme MOAS;

 

ACCUEILLANT avec satisfaction la tenue dans la République argentine, du 1er au 5 septembre 1997, pour la première fois en dehors du siège de l’Organisation, d’une session ordinaire de l’Assemblée générale du MOAS avec la participation d’universités;

 

NOTANT la contribution du Gouvernement du Canada qui a rendu possible la tenue de la 20ème session ordinaire de l’Assemblée générale du MOAS au niveau universitaire, à l’Université d’Alberta à Edmonton (Canada) en mars 2000;

 

AYANT PRÉSENT À L’ESPRIT:

 

Que la Fondation des études interaméricaines pour le MOAS, entité à but non lucratif, a été créée principalement dans le but d’augmenter les ressources mises à la disposition du Programme MOAS, d’établir des chapitres MOAS dans les pays membres de l’OEA, et d’apporter une aide financière aux étudiants à faible revenu pour qu’ils participent aux sessions ordinaires du MOAS;

 

Qu’en octobre 1996, le Secrétariat général a conclu un accord de coopération avec la Fondation (CP/INF. 4047/96) pour assurer qu’à l’avenir le programme MOAS puisse compter sur l’appui du secteur privé et du Secrétariat général;

 

CONSCIENTE que des ressources financières supplémentaires sont nécessaires pour que des sessions ordinaires du MOAS au niveau universitaire continuent d’être organisées en dehors du siège de l’OEA,

 

 

DÉCIDE:

 

1.         D’encourager les États membres à continuer d’appuyer le Programme de simulation de l’Assemblée générale (MOAS).

2.         D’encourager les États membres à accueillir des sessions ordinaires du MOAS au niveau universitaire.

 

3.                D’encourager les États membres à faire des contributions volontaires à la Fondation afin de participer au financement de l’infrastructure et de l’appui logistique nécessaires à la tenue des sessions ordinaires du MOAS au niveau universitaire.

 

4.         De prier le Secrétaire général d’inviter les Observateurs permanents et les bailleurs de fonds à verser des contributions à la Fondation d’études interaméricaines.

 

5.         De demander au Secrétaire général de soumettre un rapport à l’Assemblée générale lors de sa trente et unième Session ordinaire sur la mise en œuvre de la présente résolution.

 


AG/RES. 1762 (XXX-O/00)

 

LA SITUATION DES RÉFUGIÉS, DES RAPATRIÉS ET DES PERSONNES

DÉPLACÉES DANS LES AMÉRIQUES

 

(Résolution adoptée à la quatrième séance plénière

tenue le 6 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

CONSIDÉRANT:

 

            Que par ses résolutions AG/RES. 774 (XV-O/85), AG/RES. 838 (XVI-O/86), AG/RES. 951 (XVIII-O/88), AG/RES. 1021 (XIX-O/89), AG/RES. 1039 (XX-O/90), AG/RES. 1040 (XX-O/90), AG/RES. 1103 (XXI-O/91), AG/RES. 1170 (XXII-O/92), AG/RES. 1214 (XXIII-O/93), AG/RES. 1273 (XXIV-O/94), AG/RES. 1336 (XXV-O/95), AG/RES. 1416 (XXVI-O/96), AG/RES. 1504 (XXVII-O/97) et AG/RES. 1602 (XXVIII-O/98), elle a exprimé sa préoccupation à l’égard des personnes réfugiées, rapatriées ou déplacées dans les Amériques, dont les droits fondamentaux doivent être protégés et qui doivent bénéficier d’une assistance humanitaire;

 

            Que, pour appuyer la campagne mondiale du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés en faveur de l’adhésion à la Convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés, laquelle célébrera son cinquantième anniversaire l’an prochain; le Protocole de 1967 relatif au statut des réfugiés; la Convention de 1954 relative au statut des apatrides et enfin la Convention sur la réduction des cas d’apatridie de 1961, l’Assemblée générale a approuvé la résolution AG/RES. 1693 (XXIX-O/99), par laquelle elle exhorte les États membres qui ne l’ont pas encore fait, à ratifier ces Conventions internationales et à adopter une législation nationale à cet effet; et que, par cette même résolution, elle a demandé au Secrétaire général de lui faire un rapport, lors de sa prochaine Session ordinaire, sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de ladite résolution;

 

            Que dans son rapport, le Secrétaire général fournit des informations détaillées sur le nombre d’États membres qui n’ont pas encore adhéré aux instruments internationaux susmentionnés, tout en signalant quelques lacunes importantes dans le domaine législatif national,

 

 


DÉCIDE:

 

1.                   De renouveler son appel aux États membres pour que, dans les plus brefs délais, tous les États américains adhèrent à l’un ou l’autre, ou aux deux instruments internationaux sur les réfugiés, et adoptent la législation nationale nécessaire en la matière, dans la perspective d’une augmentation du nombre de pays parties aux Conventions relatives à l’apatridie.

 

2.                   De demander aux États membres d’informer le Secrétaire général des progrès réalisés dans l’application de cette résolution, facilitant ainsi la présentation par le Secrétaire général d’un rapport complémentaire sur ce thème lors de la trente et unième Session ordinaire de l’Assemblée générale.

 

 


AG/RES.1763 (XXX-O/00)

 

SUIVI DES RECOMMANDATIONS ET DES CONCLUSIONS DE LA

RÉUNION DES MINISTRES DE LA JUSTICE DU CONTINENT AMÉRICAIN

 

(Résolution adoptée à la quatrième séance plénière

tenue le 6 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

            VU le rapport final de la troisième Réunion des ministres de la justice du Continent américain (REMJA-III/doc.14/00 rev.2) tenue à San José de Costa Rica du 1e au 3 mars 2000;

 

            CONSIDÉRANT que la poursuite de la mise en œuvre des nombreuses activités figurant dans les conclusions et recommandations adoptées par la troisième Réunion des ministres de la justice du Continent américain (REMJA-III) constitue un facteur fondamental dans le renforcement de l’entraide juridique et judiciaire dans les Amériques,

 

 

DÉCIDE:

 

1.                De charger le Conseil permanent de poursuivre les travaux du Groupe spécial chargé de la mise en œuvre des recommandations des Réunions des ministres de la justice des Amériques dans le but d’assurer que des suites soient données aux conclusions et aux recommandations adoptées pendant la troisième Réunion précitée.

 

2.                      De charger le Conseil permanent d’exécuter les activités citées dans la présente résolution en fonction des ressources allouées dans le Programme-budget et d’autres ressources, et de demander à cet organe de soumettre un rapport à l’Assemblée générale lors de sa trente et unième Session ordinaire sur la mise en œuvre de cette résolution.

 

 


AG/RES. 1764 (XXX-O/00)

 

HOMMAGE AU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ADJOINT,

L’AMBASSADEUR CHRISTOPHER R. THOMAS

 

(Résolution adoptée à la quatrième séance plénière

tenue le 6 juin 2000)

 

 

 

            L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

 

CONSIDÉRANT:

 

AG01511F05

 
            Que la mission de l’Ambassadeur Christopher R. Thomas, Secrétaire général adjoint de l’Organisation des États Américains, prendra fin le 11 juillet 2000, au terme du mandat pour lequel il a été réélu par l’Assemblée générale;

 

            Que l’Ambassadeur Thomas s’est acquitté de ses fonctions avec un grand dévouement et une grande efficacité, et a toujours assumé ses responsabilités de façon exemplaire;

 

            Que, dans le cadre de sa mission en qualité de Secrétaire général adjoint, l’Ambassadeur Thomas a toujours cherché à créer une plus grande compréhension mutuelle et à établir des relations plus étroites entre les États de la Caraïbe anglophone et les autres États membres de l’Organisation;

 

Que le Secrétaire général adjoint a constamment été guidé par les principes et les normes de la Charte de l’Organisation des États Américains, et qu’il s’est révélé un ardent défenseur des droits de l’homme, du multilatéralisme et de la démocratie représentative,

 

 

DÉCIDE:

 

1.         De donner acte d’un hommage mérité à l’Ambassadeur Christopher R. Thomas pour les services louables et importants qu’il a prêtés avec distinction et intégrité au Système interaméricain durant son mandat de Secrétaire général adjoint de l’Organisation des États Américains.

 

2.         De rendre hommage à la très précieuse contribution apportée par l’Ambassadeur Thomas à l’amélioration des relations amicales entre les peuples du Continent américain, à sa fidélité et à son engagement à l’égard des buts et objectifs du Système interaméricain et à son respect de la Charte de l’Organisation; enfin, de louer les efforts qu’il a déployés pour promouvoir les droits de l’homme dans les États membres.

 

3.         De souhaiter à notre excellent ami et distingué collègue un succès continu dans ses entreprises futures.

 


L’ORGANISATION DES ETATS AMERICAINS

 

L’Organisation des Etats Américains (OEA) est l’organisation régionale la plus ancienne du monde. Elle a été créée par la première Conférence internationale des Etats américains réunie à Washington, D.C. d’octobre 1889 à avril 1890. Cette réunion a approuvé la fondation de l’Union internationale des républiques américaines. La Charte de l’OEA a été signée à Bogota en 1948 et a pris effet en décembre 1951. Elle a été dans la suite amendée par le Protocole de Buenos Aires signé en 1967, qui a pris effet en février 1970; par le Protocole de Cartegana de Indias signé en 1985, qui a pris effet en novembre 1988; par le Protocole de Managua qui a été souscrit en 1993 et est entré en vigueur le 29 janvier 1996, et par le Protocole de Washington souscrit en 1992, qui a pris effet le 25 septembre 1997. Actuellement l’OEA compte 35 Etats membres. En outre, l’Organisation a octroyé le statut d’Observateur permanent à plus de 45 Etats ainsi qu’à l’Union européenne.

L’OEA poursuit les buts essentiels suivants: garantir la paix et la sécurité du Continent américain; encourager et consolider la démocratie représentative, compte dûment tenu du respect du principe de non-intervention; prévenir les causes possibles de difficultés et assurer le règlement pacifique des différends qui se développent entre les Etats membres; organiser l’action solidaire de ces derniers en cas d’agression; donner une solution aux problèmes politiques, juridiques et économiques qui se présentent entre eux; favoriser, au moyen d’une action coopérative, le développement économique social et culturel de ceux-ci et rechercher une limitation effective des armements classiques et permettre, de ce fait, que des ressources plus importantes soient consacrées au développement économique et social des Etats membres.

L’OEA atteint ses buts au moyen des organes ci-après: l’Assemblée générale, la Réunion de consultation des ministres des relations extérieures; les Conseils (le Conseil permanent et le Conseil interaméricain pour le développement intégré); le Comité juridique interaméricain; la Commission interaméricaine des droits de l’homme; le Secrétariat général, les conférences spécialisées, les organismes spécialisés et d’autres entités créées par l’Assemblée générale.

L’Assemblée générale tient une Session ordinaire par an et se réunit à l’extraordinaire dans des circonstances spéciales. La Réunion de consultation est convoquée pour connaître de questions urgentes et d’intérêt commun et servir d’organe consultatif en application du Traité interaméricain d’assistance mutuelle (TIAR), qui est le principal instrument de l’action collective en cas d’agression. Le Conseil permanent connaît de toute question que lui soumet l’Assemblée générale ou la Réunion de consultation et donne suite aux décisions de ces deux organes quand leur mise en exécution n’a été confiée à aucune autre entité; il veille au maintien des relations amicales entre les Etats membres ainsi qu’à l’observation des normes de fonctionnement du Secrétariat général; de surcroît, il agit provisoirement à titre d’organe de consultation pour l’application des dispositions du TIAR. Le Secrétariat général est l’organe central et permanent de l’OEA. Le Conseil permanent et le Secrétariat général ont leur siège à Washington, D.C.

ETATS MEMBRES: Antigua-et-Barbuda, Argentine, Bahamas (Le Commonwealth des), Barbade, Belize, Bolivie, Brésil, Canada, Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, Dominique (Commonwealth de la), El Salvador, Equateur, Etats-Unis, Grenade, Guatemala, Guyana, Haïti, Honduras, Jamaïque, Mexique, Nicaragua, Panama, Paraguay, Pérou, République dominicaine, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-Grenadines, Suriname, Trinité et Tobago, Uruguay et Venezuela.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ISBN 0-8270-4172-1



1      La Délégation de la Trinité-et-Tobago a fait savoir qu’elle n’appuie pas cette résolution.  La réserve de la Trinité-et-Tobago figure dans le procès-verbal de la séance pertinente (CP/ACTA-1234/00)

2      La Délégation de la Trinité-et-Tobago a fait savoir qu’elle n’appuie pas le paragraphe 2 du dispositif de cette résolution.  La réserve de la Trinité-et-Tobago figure dans le procès-verbal de la séance pertinente (CP/ACTA-1234/00)

            3.     Les sections actuelles (iv) et (v) seront converties en sections (v) et (vi) respectivement.

            4.     Les numéros des articles sont ceux qui seraient maintenus en cas d’approbation de ce nouvel article 22.

*      Conclusions de l’ECOSOC – 1997-2, 18 juillet 1997-2.


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