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OEA/Ser.G
CP/RES.
875
(1460/05)
11 janvier
2005
Original:
espagnol |
CP/RES.
875
(1460/05)
DATE, LIEU ET ORDRE DU JOUR DE LA RÉUNION D’EXPERTS SUR LA COOPÉRATION
VISANT À DÉNIER UN REFUGE AUX FONCTIONNAIRES CORROMPUS ET À CEUX QUI LES
CORROMPENT, À LES EXTRADER AINSI QU’À REFUSER D’ACCEPTER ET À RÉCUPÉRER
LES ACTIFS ET LES BIENS PROVENANT DES ACTES DE CORRUPTION, ET À LES
RESTITUER À LEURS PROPRIÉTAIRES LÉGITIMES
(résolution adoptée à la séance tenue le
11 janvier 2005)
LE CONSEIL PERMANENT DE L’ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS,
RAPPELANT:
Que la Réunion des États parties à la Convention
interaméricaine contre la corruption tenue à Managua (Nicaragua) les 8 et
9 juillet 2004 a approuvé une Déclaration et un Plan d’action par lesquels
les représentants des États membres ont réaffirmé leur engagement de
«refuser de donner refuge, dans le cadre de leur législation nationale et
des normes internationales applicables, aux fonctionnaires corrompus et à
ceux qui les corrompent, et coopéreront à la procédure de leur
extradition; qu’ils veilleront également à empêcher l’entrée et la
récupération des capitaux et biens obtenus par des moyens corrompus, ainsi
qu’à assurer leur restitution à leurs propriétaires légitimes». Que le
Plan d’action de Managua, au paragraphe 9 de son dispositif, établit
également que «à ces fins, ils décident de convoquer, au cours du second
semestre de 2004, une réunion d’experts chargée d’échanger des
informations et de mettre en commun des expériences, ainsi que de
recommander des politiques concrètes communes. Que, dans cette
perspective, les États membres contribueront à la mise en œuvre du mandat
de la Cinquième Réunion des ministres de la justice des Amériques (REMJA-V)»,
Que dans la «Déclaration de Nuevo Léon», les Chefs
d’État et de gouvernement:
- Ont déclaré que dans le cadre de notre législation
nous nous engageons à refuser d’accorder refuge aux fonctionnaires
corrompus ainsi qu’a ceux qui les ont corrompus et leurs biens. Nous
coopérerons à leur extradition, au recouvrement et à la restitution à
leurs propriétaires légitimes des biens qui sont le produit de la
corruption. Nous nous engageons aussi à perfectionner les mécanismes
régionaux d’entraide judiciaire en matière pénale et œuvrer à leur mise en
œuvre.
- Sont convenus de la tenue d’une Réunion des États
parties à la Convention interaméricaine contre la corruption à Managua
(Nicaragua) pendant le second semestre de 2004.
Que la Cinquième Réunion des ministres de la justice des
Amériques (REMJA-V) a recommandé «qu’avant la tenue de la REMJA-VI chaque
État membre adoptera, en fonction de sa législation nationale et des
normes internationales applicables, des mesures légales internes qui
consacrent le déni de toute relation avec des fonctionnaires corrompus,
avec ceux qui les corrompent et avec leurs biens, et chaque État partagera
avec les autres des informations sur les mesures qu’il aura adoptées à cet
égard».
Que lors de sa Trente-quatrième Session ordinaire,
l’Assemblée générale de l’OEA:
- A proclamé dans la «Déclaration de Quito sur le
développement social et la démocratie face à l’incidence de la corruption»
que «dans le cadre de la législation nationale et des normes
internationales applicables, nous nous engageons à refuser de donner abri
aux fonctionnaires corrompus des secteurs public et privé; à ceux qui les
corrompent, ainsi qu’à leur bien; nous nous engageons aussi à coopérer à
leur extradition et à la récupération et la restitution à leurs
propriétaires légitimes des avoirs obtenus à travers la corruption; qu’à
ces fins, nous devons perfectionner les mécanismes régionaux d’entraide
judiciaire en matière pénale».
- A souligné par la résolution AG/RES. 2034 (XXXIV-O/04)
«Suivi de la Convention interaméricaine contre la corruption et de son
Programme de coopération» la tenue de la Réunion des États parties à la
Convention interaméricaine contre la corruption, conformément à la
«Déclaration de Nuevo León», et a demandé au Conseil permanent d’assurer
le suivi qu’il estime approprié aux résultats de cette réunion;
DÉCIDE:
1. De fixer aux 28 et 29 mars 2005 la date de la tenue
de la Réunion d’experts sur la coopération visant à dénier un refuge aux
fonctionnaires corrompus et à ceux qui les corrompent, à les extrader, et
à récupérer les actifs provenant des actes de corruption conformément au
Plan d’action de Managua sur les mesures concrètes additionnelles qui
s’avèrent nécessaires pour accroître la transparence et combattre la
corruption dans le cadre de la Convention interaméricaine contre la
corruption (EPCICOR/doc.04/04 rev. paragraphe 9), et de la résolution AG/RES.
2034 (XXXIV-O/04 (paragraphe 6, alinéa c) du dispositif), prévue au Siège
de l’Organisation à Washington, D.C. selon les termes de l’ordre du jour
annexé à la présente résolution.
2. De charger la Commission des questions juridiques et
politiques de poursuivre les travaux préparatoires à la tenue de cette
réunion d’experts, et de demander au Secrétariat général de prêter l’appui
juridique et technique nécessaire à ces fins par l’intermédiaire du
Département des questions et services juridiques.
3. D’autoriser l’ouverture des crédits au titre du
Sous-programme 10W du Programme-budget 2005 en vue de la tenue de la
réunion d’experts visée dans la présente résolution.
ANNEXE
RÉUNION D’EXPERTS SUR LA COOPÉRATION VISANT À DÉNIER UN
REFUGE AUX FONCTIONNAIRES CORROMPUS ET À CEUX QUI LES CORROMPENT, À LES
EXTRADER AINSI QU’À REFUSER D’ACCEPTER ET À RÉCUPÉRER LES ACTIFS ET LES
BIENS PROVENANT DES ACTES DE CORRUPTION, ET À LES RESTITUER À LEURS
PROPRIÉTAIRES LÉGITIMES
ORDRE DU JOUR ANNOTÉ
A. INTRODUCTION
1. Séance d’ouverture
2. Élection des président et vice-président
3. Examen et adoption de l’ordre du jour
4. Antécédents, développements et défis au niveau
continental Exposé du Secrétariat technique
5. Autres faits nouveaux sur le plan international
B. ÉCHANGE DES INFORMATIONS ET MISE EN COMMUN DES
EXPÉRIENCES ENTRE LES ÉTATS MEMBRES DE L’OEA
1. Déni de refuge aux fonctionnaires corrompus et à ceux
qui les corrompent
2. Coopération dans le domaine de l’extradition des
fonctionnaires corrompus et de ceux qui les corrompent
3. Coopération visant à empêcher d’accepter et à
récupérer les avoirs et biens provenant d’actes de corruption, ainsi qu’à
assurer leur restitution à leurs propriétaires légitimes
C. RECOMMANDATIONS ÉMANÉES DE LA RÉUNION /
1. Déni de refuge aux fonctionnaires corrompus et à ceux
qui les corrompent
2. Coopération dans le domaine de l’extradition des
fonctionnaires corrompus et de ceux qui les corrompent
3. Coopération visant à empêcher l’entrée et à récupérer
des avoirs et biens provenant d’actes de corruption, ainsi qu’à assurer
leur restitution à leurs propriétaires légitimes
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