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OEA/Ser.G
CP/DEC. 56 (1988/14)
24 septembre 2014
Original: anglais
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CP/DEC. 56 (1988/14)
ANNÉE INTERNATIONALE DES PETITS ÉTATS INSULAIRES EN DÉVELOPPEMENT
(Déclaration adoptée par le Conseil permanent lors de sa séance tenue le
24 septembre 2014)
LE CONSEIL PERMANENT DE L’ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS,
RECONNAISSANT que la désignation par les Nations Unies de 2014 comme
l’Année internationale des petits États insulaires en développement et
rappelant l’expression de reconnaissance de l’importance de cette année
aux termes de la Déclaration d’Asunción, “Développement assorti
d’inclusion sociale” [AG/DEC. 74 (XLIV-O/14)], adoptée lors de la
quarante-quatrième session ordinaire de l'Assemblée générale de
l’l'Organisation des États Américains (OEA), lesquelles désignation et
expression de reconnaissance revêtent un caractère important pour tous
les États membres de l’OEA et en particulier pour les États de la région
des Caraïbes,
RAPPELANT la Déclaration de la Barbade et le Programme d’action pour le
développement durable des petits États insulaires en développement, la
Déclaration de Maurice et la Stratégie de Maurice pour la poursuite de
la mise en œuvre du Programme d’action pour le développement durable des
petits États insulaires en développement, le chapitre 17 du Programme
Action 21 et le Plan de mise en œuvre du Sommet mondial pour le
développement durable (Plan de mise en œuvre de Johannesburg), y compris
le chapitre VII, qui traite du développement durable des petits États
insulaires en développement,
RAPPELANT ÉGALEMENT le document de résultat de la réunion d’examen de
haut niveau sur la mise en œuvre de la Stratégie de Maurice pour la
poursuite de la mise en œuvre du Programme d’action pour le
développement durable des petits États insulaires en développement, les
résolutions 65/156, 66/198 et 67/207 de l'Assemblée générale des Nations
Unies, adoptées le 20 décembre 2010, le 22 décembre 2011 et le 21
décembre 2012, respectivement, ainsi que toutes ses résolutions adoptées
antérieurement sur la question,
PRENANT NOTE des résultats de la troisième Conférence internationale sur
les petits États insulaires en développement qui s’est tenue à Apia
(Samoa) du 1er au 4 septembre 2014,
SOULIGNANT la Déclaration de Rio+20, “L’avenir que nous voulons”, qui
signale que “les petits États insulaires en développement restent un cas
à part en matière de développement durable en raison des handicaps
auxquels ils se heurtent et qui leur sont propres, comme leur petite
taille, leur isolement, l’insuffisance de leurs ressources et de leurs
exportations ainsi que leur vulnérabilité face
aux problèmes environnementaux qui se posent à l’échelle mondiale et aux
chocs économiques externes, notamment face aux nombreuses répercussions
des changements climatiques et aux catastrophes naturelles qui les
touchent de façon plus fréquente et plus intense”,
RAPPELANT que la Charte de l’OEA établit que “la coopération
interaméricaine pour le développement intégral, dans le cadre des
principes démocratiques et des institutions du système interaméricain,
relève de la responsabilité commune et solidaire des États membres”,
CONSCIENT de l’importance du travail du Conseil interaméricain pour le
développement intégré, qui promeut, dans tous les États, un
développement durable et accessible à tous,
CONSCIENT ÉGALEMENT qu’un nombre important des États membres de l’OEA
sont de petits États insulaires en développement et que leurs
vulnérabilités sont source de préoccupation pour tous les États membres
et nécessitent une attention particulière (CP/CSH-1305/11 rev. 4 corr.
1),
DÉCLARE :
1. Que la désignation de 2014 comme l’Année internationale des petits
États insulaires en développement constitue pour l’OEA une occasion
unique de se concentrer sur les défis et opportunités inhérents aux
petits États insulaires en développement et qu’une attention
particulière devrait être portée aux efforts de ces États membres pour
mettre en œuvre le Programme d’action de la Barbade, la Stratégie de
Maurice et les Orientations de Samoa.
2. Que des questions telles que l’adaptation au changement climatique et
l’atténuation de ses effets, la réduction des risques de catastrophes
naturelles, notamment par des systèmes d’alerte rapide pour les tempêtes
et tsunamis imminents, l’éducation au développement durable et la
promotion de secteurs stratégiques tels que le tourisme revêtent une
importance particulière pour les petits États insulaires et nécessitent
une attention focalisée dans le cadre des travaux en cours au sein de
l’OEA.
3. Que les États membres, les organes de l’Organisation des États
Américains, les institutions du système interaméricain et toute autre
partie prenante devraient tirer parti de l’Année internationale des
petits États insulaires en développement pour promouvoir des
interventions et adopter des mesures spécifiques pour la mise en œuvre
des engagements en la matière à tous les niveaux, notamment par le biais
de la coopération internationale, régionale et sous-régionale, s’il y a
lieu, en vue de la réalisation du développement durable des petits États
insulaires en développement.
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