ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS
ASSAMBLÉE GÉNÉRALE
TRENTE
ET UNIÈME SESSION ORDINAIRE
SAN
JOSÉ, COSTA RICA
Du
3 au 5 juin 2001
ACTES ET DOCUMENTS
VOLUME I
AG/DEC.
25 - AG/DEC. 26 (XXXI-O/01)
AG/RES.
1765 à AG/RES. 1839 (XXXI-O/01)
TEXTES
CERTIFIÉS DES DÉCLARATIONS ET RÉSOLUTIONS
AG
|
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS WASHINGTON, D.C. 20006 |
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ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS
OEA/Ser.P/XXXI-O.2
28
septembre 2001
Volume
1
TRENTE
ET UNIÈME SESSION ORDINAIRE
SAN
JOSÉ, COSTA RICA
Du
3 au 5 juin 2001
ACTES ET DOCUMENTS
VOLUME I
AG/DEC.
25 - AG/DEC. 26 (XXXI-O/01)
AG/RES.
1765 à AG/RES. 1839 (XXXI-O/01)
TEXTES
CERTIFIÉS DES DÉCLARATIONS ET RÉSOLUTIONS
|
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS WASHINGTON, D.C. 20006 2001 |
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OEA/Ser.P/XXXI-O.2 ACTES ET DOCUMENTS VOLUME I AG/DEC. 25 à 26 (XXXI-O/00) AG/RES. 1765 à 1839 (XXXI-O/00) AG
JE CERTIFIE que le présent volume
contient les textes officiels des résolutions adoptées par l’Assemblée générale
de l’Organisation des États Américains lors de sa trentième Session ordinaire
tenue à San José (Costa Rica) du 4 au 6 juin 2000.
César
Gaviria
Secrétaire
général
Organisation
des États Américains
TABLE DES MATIÈRES
AG/DEC.25 (XXXI-O/01)........ Déclaration spéciale
sur le processus de paix en Colombie
AG/DEC.26
(XXXI-O/01)........ Déclaration sur la question des îles Malouines
AG/RES.
1765 (XXXI-O/01...... Sixième Conférence spécialisée interaméricaine
de droit international privé (CIDIP-VI)
AG/RES.
1766 (XXXI-O/01)..... Programme interaméricain de développement du
droit international
AG/RES.
1767 (XXXI-O/01)..... Mise en oeuvre du mandat confié par le Sommet
des Amériques à la Commission interaméricaine des télécommunications et
préparatifs de sa troisième assemblée.
AG/RES.
1768 (XXXI-O/01)....... Deuxième
rapport biennal sur la mise en oeuvre de la résolution AG/RES. 1456
(XXVII-O/97) “Promotion de la Convention interaméricaine pour la prévention, la
sanction et l’élimination de la violence contre la femme” “Convention de Belém
do Pará”
AG/RES.
1769 (XXXI-O/01)....... Modification
du Statut du Conseil permanent
AG/RES.
1770 (XXXI-O/01)....... Cour
pénale internationale
AG/RES.
1771 (XXXI-O/01)....... Promotion
et respect du droit international humanitaire
AG/RES.
1772 (XXXI-O/01........ Rapport
annuel du Comité juridique interaméricain
AG/RES.
1773 (XXXI-O/01)....... Centenaire
du Comité juridique interaméricain
AG/RES.
1774 (XXXI-O/01)....... Élaboration
d’un projet de Convention interaméricaine contre le racisme et toutes les
formes de discrimination et d’intolérance
AG/RES.
1775 (XXXI-O/01)....... Les
droits humains de tous les travailleurs migrants et de leurs familles
AG/RES.
1776 (XXXI-O/01)....... Appui à
la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée
AG/RES.
1777 (XXXI-O/01)....... Mise en
oeuvre du Programme interaméricain de promotion des droits humains de la femme
et de l’équité ainsi que de la parité hommes-femmes
AG/RES.
1778 (XXXI-O/01)....... Rapport
annuel de la Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues
AG/RES.
1779 (XXXI-O/01)....... Évaluation
des progrès accomplis dans la lutte contre les drogues: mise en oeuvre du
Premier cycle du mécanisme d’évaluation multilatérale établi par la Commission
interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues
AG/RES.
1780 (XXXI-O/01)....... Déclaration
américaine des droits des peuples autochtones
AG/RES.
1781 (XXXI-O/01)....... Réunion
des Ministres de la justice des Amériques
AG/RES.
1782 (XXXI-O/01)....... Promotion
de la démocratie
AG/RES.
1783 (XXXI-O/01)....... Observations
et recommandations formulées sur le Rapport annuel de la Commission
interaméricaine des droits de l’homme.
AG/RES.
1784 (XXXI-O/01)....... Mécanisme
de suivi de la mise en œuvre de la Convention interaméricaine contre la
corruption
AG/RES.
1785 (XXXI-O/01)....... Renforcement
de la probité dans le Continent américain et suivi du programme interaméricain
de coopération pour la lutte contre la corruption
AG/RES.
1786 (XXXI-O/01)....... Promotion
de la responsabilité sociale de l’entreprise dans le Continent américain
AG/RES.
1787 (XXXI-O/01)....... Observations
et recommandations formulées sur les rapports annuels des organes, organismes
et entités de l’Organisation
AG/RES.
1788 (XXXI-O/01)....... Promotion
du Programme de simulation de l’Assemblée générale de l’OEA à l’intention des
élèves et des étudiants des niveaux secondaire et universitaire
AG/RES.
1789 (XXXI-O/01)....... Appui à
la tâche accomplie par le Comité interaméricain contre le terrorisme
AG/RES.
1790 (XXXI-O/01)....... Nomination
de femmes à des postes de direction à l’Organisation des États Américains
AG/RES.
1791 (XXXI-O/01)....... Appui
interaméricain au Traité d’interdiction complète des essais nucléaires
AG/RES.
1792 (XXXI-O/01)....... Appui à
l’action contre les mines antipersonnel au Pérou et en Équateur
AG/RES.
1793 (XXXI-O/01)....... Appui au
Programme d’action intégrale contre les mines antipersonnel en Amérique
centrale
AG/RES.
1794 (XXXI-O/01)....... Le
Continent américain: Zone libre de mines antipersonnel
AG/RES.
1795 (XXXI-O/01)....... Préparatifs
de la Conférence spéciale sur la sécurité en vertu du mandat émané du Sommet
des Amériques
AG/RES.
1796 (XXXI-O/01)....... Appui à
la Conférence des Nations Unies sur le commerce illicite des armes
individuelles et des armes légères sous tous ses aspects
AG/RES.
1797 (XXXI-O/01)....... Prolifération
et trafic illicite des armes individuelles et des armes légères
AG/RES.
1798 (XXXI-O/01)....... Consolidation
du Régime établi dans le Traité visant l’interdiction des armes nucléaires en
Amérique latine et dans les Caraïbes (Traité de Tlateloco)
AG/RES.
1799 (XXXI-O/01)....... Convention
interaméricaine sur la transparence de l’acquisition des armes classiques
AG/RES.
1800 (XXXI-O/01)....... Convention
interaméricaine contre la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de
munitions, d’explosifs et d’autres matériels connexes
AG/RES.
1801 (XXXI-O/01)....... Mesures
d’encouragement de la confiance et de la sécurité dans les Amériques
AG/RES.
1802 (XXXI-O/01........ Préoccupations
particulières des petits États insulaires en matière de sécurité
AG/RES.
1803 (XXXI-O/01)....... Mécanismes
prévus par l’Organisation des États Américains en réponse aux catastrophes
naturelles
AG/RES.
1804 (XXXI-O/01)....... Forum
interparlementaire des Amériques
AG/RES.
1805 (XXXI-O/01)....... Rapport
annuel adressé par le Conseil interaméricain pour le développement intégré à
l’Assemblée générale
AG/RES.
1806 (XXXI-O/01)....... Plan
stratégique de partenariat pour le développement 2002-2005
AG/RES.
1807 (XXXI-O/01)....... Première
Réunion des Ministres et des hauts fonctionnaires chargés de la science et de
la technologie dans le cadre du Conseil interaméricain pour le développement
intégré
AG/RES.
1808 (XXXI-O/01)....... Réunion
ministérielle pour le développement durable
AG/RES.
1809 (XXXI-O/01)....... Douzième
Conférence interaméricaine des Ministres du travail
AG/RES.
1810 (XXXI-O/01)....... Deuxième
réunion des Ministres de l’éducation
AG/RES.
1811 (XXXI-O/01)....... Développement
durable du tourisme
AG/RES.
1812 (XXXI-O/01)....... Suivi et
mise en oeuvre des mandats émanés du Troisième Sommet des Amériques dans le
cadre du Conseil interaméricain pour le développement intégré et de l’Agence
interaméricaine pour la coopération et le développement
AG/RES.
1813 (XXXI-O/01)....... Commerce
et intégration dans les Amériques
AG/RES.
1814 (XXXI-O/01)....... Responsabilités
attribuées par la résolution AG/RES. 1727 (XXX-O/00) à l’Agence interaméricaine
pour la coopération et le développement
AG/RES.
1815 (XXXI-O/01)....... Participation
continue aux activités du Conseil interaméricain pour le développement intégré
des États membres qui n’ont pas ratifié le Protocole de Managua
AG/RES.
1816 (XXXI-O/01)....... Étude
des droits et du traitement des personnes soumises à une forme quelconque de
détention et d’emprisonnement
AG/RES.
1817 (XXXI-O/01)....... Coopération
de l’Organisation des États Américains avec le Système des Nations Unies, le
Secrétariat général du Système d’intégration centraméricaine, et le Secrétariat
de la Communauté des Caraïbes
AG/RES.
1818 (XXXI-O/01)....... "Défenseurs
des droits de la personne dans les Amériques": appui à la tâche accomplie
par les particuliers, les groupes et les organisations de la société civile en
faveur de la promotion et la protection des droits de la personne dans les
Amériques..................................... 147
AG/RES.
1819 (XXXI-O/01)....... Droits
de la personne et environnement
AG/RES.
1820 (XXXI-O/01)....... Programme
spécial d’appui de l’OEA au renforcement des institutions démocratiques au
Guatemala
AG/RES.
1821 (XXXI-O/01)....... L’impact
socio-économique et environnemental des changements climatiques sur les pays du
Continent américain
AG/RES.
1822 (XXXI-O/01)....... Appui de
la Banque interaméricaine de développement au Plan d’Action du Sommet des
Amériques
AG/RES.
1823 (XXXI-O/01)....... Appui à
la tâche qu’accomplit l’Institut interaméricain des droits de l’homme
AG/RES.
1824 (XXXI-O/01)....... Soutien
et suivi du processus des Sommets des Amériques
AG/RES.
1825 (XXXI-O/01)....... Appui
aux mandats émanés du Sommet des Amériques sur le renforcement des
administrations municipales et régionales et la société civile
AG/RES.
1826 (XXXI-O/01)....... Liberté
de commerce et d’investissement dans le Continent américain
AG/RES.
1827 (XXXI-O/01)....... Observations
et recommandations formulées sur le Rapport annuel de la Cour interaméricaine
des droits de l’homme
AG/RES.
1828 (XXXI-O/01)....... Évaluation
du fonctionnement du Système interaméricain de protection et de promotion des
droits de la personne en vue de son perfectionnement et de son renforcement
AG/RES.
1829 (XXXI-O/01)....... Appui
aux instruments interaméricains des droits de la personne
AG/RES.
1830 (XXXI-O/01)....... Lieu et
date de la trente-cinquième Session ordinaire de l’Assemblée générale
AG/RES.
1831 (XXXI-O/01)....... Appui à
la démocratie en Haïti
AG/RES.
1832 (XXXI-0/01)........ La
protection des réfugiés, des rapatriés et des déplacés internes dans les
Amériques
AG/RES.
1833 (XXXI-O/01)....... Étude de
l’accès des personnes à la Cour interaméricaine des droits de l’homme
AG/RES.
1834 (XXXI-O/01)....... L’Organisation
des États Américains et la société civile
AG/RES.
1835 (XXXI-O/01)....... Programme
interaméricain de coopération visant à empêcher le rapt international des mineurs
par l’un de leurs parents et à y remédier
AG/RES.
1836 (XXXI-O/01)....... Modernisation
de l’Organisation des États Américains et rénovation du Système interaméricain
AG/RES.
1837 (XXXI-O/01)....... Félicitations
au peuple et au Gouvernement du Pérou pour l’aboutissement du processus
électoral
AG/RES.
1838 (XXXI-O/01)....... Résolution
de San José de Costa Rica – Charte démocratique interaméricaine
AG/RES.
1839 (XXXI-O/01)....... Programme-budget
de l’Organisation pour 2002, quotes-parts et contributions au Fonds volontaire
pour 2002
DÉCLARATION SPÉCIALE
SUR LE PROCESSUS DE PAIX EN COLOMBIE
(Déclaration adoptée à la troisième séance
plénière
tenue le 5 juin 2001)
Les
Ministres des affaires étrangères et les chefs de délégation, réunis à San José
de Costa Rica, à l’occasion de la trente et unième Session ordinaire de
l’Assemblée générale de l’Organisation des États Américains, expriment leur
satisfaction pour la conclusion, le 2 juin 2001, d’un accord humanitaire qui
représente des progrès sensibles vers le processus de paix et de négociations
que mène le Gouvernement de la Colombie avec les Forces armées révolutionnaires
de la Colombie – Armée du Peuple (FARC-EP).
Ils soulignent l’importance que revêt cet accord qui constitue une étape
décisive vers le respect et la validité des principes et des normes du droit
international humanitaire.
Les
Ministres des affaires étrangères et les chefs de délégation lancent un appel
aux groupes armés pour qu’ils continuent à répondre par des initiatives de paix
en faveur de la politique d’État résolue que mène le Président Andrés Pastrana,
et ils sont confiants que ce processus débouchera sur la réconciliation
nationale et sur une paix durable pour tous les Colombiens.
DÉCLARATION
SUR LA QUESTION DES ÎLES MALOUINES
(Déclaration adoptée à la troisième séance
plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
CONSIDÉRANT qu’à plusieurs reprises elle a
déclaré que la question des îles Malouines constitue une question d’intérêt
permanent pour le Continent américain,
RAPPELANT sa résolution AG/RES. 928
(XVIII-O/88) adoptée par consensus le 19 novembre 1988, par laquelle elle
demande aux Gouvernements de la République argentine et du Royaume-Uni de
Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord de reprendre les négociations en vue
d’arriver, dans les plus brefs délais, à un règlement pacifique du conflit de
souveraineté,
TENANT COMPTE de sa résolution AG/RES. 1049
(XX-O/90) par laquelle elle exprime sa satisfaction pour la reprise des
relations diplomatiques entre les deux pays, et de sa Déclaration AG/DEC. 5
(XXIII-O/93) par laquelle elle met en relief les excellentes relations
bilatérales auxquelles ceux-ci sont parvenus,
RECONNAISSANT que l’adhésion du Royaume-Uni de
Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord à l’Organisation des États Américains en
qualité d’Observateur permanent, conformément aux dispositions de la résolution
CP/RES. 655 (1041/95), reflète des valeurs et des principes partagés par ce
pays et les États membres de l’Organisation, lesquels favorisent une plus
grande entente mutuelle,
CONSTATANT avec satisfaction que les
Gouvernements de la République argentine et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et
d’Irlande du Nord continuent de consolider leurs relations politiques,
commerciales et culturelles, et développent en outre une étroite coopération
tant dans leurs rapports bilatéraux que dans les forums internationaux.
AYANT ÉCOUTÉ l’exposé du chef de la
Délégation de la République argentine,
EXPRIME sa satisfaction pour la
réaffirmation par le Gouvernement argentin de sa volonté de continuer à
explorer toutes les voies possibles de règlement pacifique du différend, ainsi
que pour ses observations constructives sur les habitants des îles Malouines,
RÉAFFIRME la nécessité que les
Gouvernements de la République argentine et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne
et d’Irlande du Nord entament, dans les plus brefs délais, des négociations sur
le conflit de souveraineté, en vue de trouver un règlement pacifique à cette
controverse prolongée,
DÉCIDE de continuer à examiner la question
des îles Malouines lors des prochaines Sessions ordinaires de l’Assemblée
générale jusqu’au règlement définitif de cette question.
SIXIÈME CONFÉRENCE
SPÉCIALISÉE INTERAMÉRICAINE
DE DROIT
INTERNATIONAL PRIVÉ (CIDIP-VI)
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU
le rapport du Conseil permanent sur la Sixième Conférence spécialisée
interaméricaine de droit international privé (CIDIP-VI) (CP/doc.3447/01),
AYANT PRÉSENT À L’ESPRIT que
par sa résolution AG/RES. 1393 (XXVI-O/96), elle a convoqué la CIDIP-VI,
PRENANT EN COMPTE que, par la
résolution CP/RES. 744 (1185/99), le Conseil permanent a adopté l’ordre du jour
de la CIDIP-VI et a décidé de convoquer deux réunions d’experts avant la
Conférence spécialisée,
CONSIDÉRANT:
Que
les deux Réunions d’experts gouvernementaux chargés de préparer la CIDIP-VI ont
eu lieu au siège de l’OEA les 3 et 4 décembre 1998, et du 14 au 18 février 2000
respectivement;
Que,
par sa résolution AG/RES. 1699 (XXX-O/00), elle a chargé le Conseil permanent
de fixer une date en 2001 pour la tenue de la CIDIP-VI, en fonction des crédits
inscrits au Programme-budget et d’autres ressources, en tenant compte de l’état
des préparatifs de la Conférence et de l’offre d’accueil émanée du Gouvernement
du Guatemala,
AYANT PRÉSENT À L’ESPRIT:
Que,
par sa résolution CP/RES. 705 (1132/97), le Conseil permanent a accepté l’offre
faite par le Gouvernement du Guatemala d’accueillir la Sixième Conférence
spécialisée interaméricaine de droit international privé (CIDIP-VI);
Que, par sa résolution CP/RES. 744 (1185/99), le
Conseil permanent a adopté l’ordre du jour de la Sixième Conférence spécialisée
interaméricaine de droit international privé (CIDIP-VI);
Que le Gouvernement du
Guatemala a proposé que la Sixième Conférence spécialisée interaméricaine de
droit international privé (CIDIP-VI) se tienne au Guatemala du 12 au
16 novembre 2001 (CP/doc.3420/01 corr.1),
DÉCIDE:
1. D’exprimer sa satisfaction pour les progrès réalisés dans le
cadre des préparatifs de la Sixième Conférence spécialisée interaméricaine de
droit international privé (CIDIP-VI).
2. De convoquer la CIDIP-VI du 12 au 16 novembre 2001, au
Guatemala, en fonction des ressources allouées dans le Programme-budget et
d’autres ressources, et d’établir comme suit l’ordre du jour adopté par le
Conseil permanent:
a.
Documentation commerciale uniforme pour le transport international avec
une référence particulière à la Convention interaméricaine de 1989 sur les
contrats de transport international de marchandises par route, et
l’incorporation possible d’un protocole additionnel sur le manifeste
d’embarquement.
b. Les contrats de prêts internationaux à
caractère privé et, en particulier, l’uniformité et l’harmonisation des
systèmes de garanties mobilières, commerciales et financières internationales.
c. Conflits de lois en matière de responsabilité
extracontractuelle, l’accent étant mis sur la question de la juridiction
compétente et des lois applicables à la responsabilité civile internationale
pour la pollution transfrontière.
3. De demander au Conseil permanent de
prendre en compte les conclusions et les recommandations des réunions
préparatoires des experts gouvernementaux et de continuer à exécuter les tâches
qu’il juge nécessaire à la préparation de la CIDIP-VI conformément à l’ordre du
jour qu’il a adopté.
CPSC00988F08
4. De demander au Conseil permanent de
soumettre un rapport à l’Assemblée générale lors de sa trente-deuxième Session
ordinaire sur la mise en œuvre de la présente résolution.
DÉVELOPPEMENT DU DROIT INTERNATIONAL
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU le rapport du Conseil
permanent sur la mise en oeuvre de la résolution AG/Res. 1705 (XXX-O/00), “Programme interaméricain de
développement du droit international (CP/doc.3448/01),
CONSIDÉRANT:
Que lors de sa Session
ordinaire tenue à Panama en 1996, elle a adopté la “Déclaration de Panama sur
la contribution interaméricaine au développement et à la codification du droit
international”, dans laquelle elle a fait état entre autres, de “son engagement de continuer à encourager le
développement progressif et la codification du droit international
interaméricain dans le cadre de l’Organisation des États Américains”;
qu’elle a instamment prié ses organes de diffuser le “riche patrimoine
juridique élaboré au sein de l’OEA”;
Que par sa
résolution AG/RES. 1471 (XXVII-O/97), elle a adopté le Programme interaméricain de développement du droit
international qui requiert la mise en oeuvre par l’Organisation de mesures
permettant de continuer d’avancer sur la voie de la formation, de la diffusion,
de l’application et du renforcement du droit international dans le cadre du
Système interaméricain;
Que lors de sa dernière Session ordinaire, elle a
adopté la résolution AG/RES. 1705 (XXX-O/00) renouvelant l’importance du
Programme interaméricain en question;
Qu’à sa séance du 13 août
2000, le Conseil permanent a confié à la Commission des questions juridiques et
politiques l’examen et le suivi des activités menées par le Secrétariat général
dans le cadre du Programme interaméricain de développement du droit
international;
Que les normes de droit
international élaborées dans le cadre de l’Organisation des États Américains
constituent un patrimoine juridique précieux qu’il est indispensable de préserver
et de diffuser largement dans le but de promouvoir l’étude, la discussion, la
négociation et l’élaboration de nouveaux instruments et études juridiques dans
le cadre du Système interaméricain,
RÉAFFIRMANT l’importance du renforcement du
programme de publications juridiques, ainsi que de la poursuite des cours, au
niveau sous-régional, sur les différents aspects du Système juridique
interaméricain, comme ceux qui ont été organisés au Panama et en Colombie et
celui qui va avoir lieu pendant le second semestre de 2001 à la Barbade à
l’intention de la région Caraïbe,
PRENANT NOTE des conclusions et recommandations
émanées des Journées de droit international réalisées à Montevideo (Uruguay) en
octobre 1999 et à Córdoba (Argentine) en décembre 2000 respectivement, à
l’occasion desquelles d’éminents juristes du Continent américain ont souligné
la nécessité de convoquer périodiquement des réunions similaires en vue
d’assurer la continuité des résultats significatifs obtenus,
DÉCIDE:
1.
De
réaffirmer l’importance du Programme interaméricain de développement du droit
international pour la diffusion, la connaissance, l’application et le
renforcement du droit international élaboré dans le cadre du Système
interaméricain, et d’épauler les activités menées par le Conseil permanent de
l’Organisation et le Secrétariat général dans le cadre de ce Programme.
2.
De charger
le Secrétariat général de poursuivre, par le truchement de son Sous-secrétariat
aux questions juridiques, la mise en œuvre de ce Programme en accordant la
priorité aux projets et activités portant sur l’enseignement du droit
international interaméricain, la diffusion du Système juridique interaméricain
et du programme de publications juridiques, et de faire rapport périodiquement
au Conseil permanent.
3.
De
renforcer, aux termes des paragraphes a
et c du Programme interaméricain de
développement du droit international, le Système interaméricain d’information
juridique en utilisant le site de l’OEA sur l’Internet, au moyen de
l’incorporation d’informations juridiques sur les travaux et activités menés
par le Sous-secrétariat aux questions juridiques ainsi que de la consolidation
de réseaux électroniques d’échange des informations sur les différentes
disciplines juridiques.
4. De demander au Secrétariat général de publier, par
l’intermédiaire du Sous-secrétariat aux questions juridiques, et en application
des paragraphes l, m et n du Programme interaméricain pour le
développement du droit international, l’Annuaire juridique interaméricain et un
ouvrage systématique et actualisé sur le cadre institutionnel et les aspects
juridiques du Système interaméricain; de décider en particulier que des mesures
budgétaires nécessaires à la réalisation de cet objectif doivent être prises.
5. De
demander au Secrétariat général de continuer à organiser les Journées de droit
international, comme l’établit le paragraphe i du Programme interaméricain de développement du droit
international et conformément aux conclusions et recommandations des Journées
précédentes, de promouvoir la création d’une Association de professeurs de
droit international en vue de faciliter les échanges entre professeurs et
chaires, et d’analyser le processus d’application des normes juridiques
interaméricaines.
CPSC00982S01.doc
6. De
demander également au Secrétariat général d’établir, dans la mesure du
possible, un réseau d’information à travers les départements juridiques ou les
secteurs spécialisés en droit international des universités et centres
d’études.
7. De demander en outre au Secrétariat général de continuer à
organiser, par le truchement du Sous-secrétariat aux questions juridiques, des
cours régionaux en matière de droit international interaméricain, conformément
aux dispositions des paragraphes f, g et
j du Programme interaméricain pour le développement du droit international,
et en particulier d’organiser l’année prochaine un cours à l’intention des
États membres appartenant à la région du “MERCOSUR”.
8.
De demander
au Conseil permanent d’assurer le suivi de la présente résolution qui sera mise
en œuvre en fonction des ressources allouées dans le Programme-budget ainsi que
d’autres ressources, et de lui demander de soumettre un rapport sur la question
à l’Assemblée générale lors de sa trente-deuxième Session ordinaire.
MISE EN OEUVRE DU MANDAT CONFIÉ PAR LE SOMMET DES AMÉRIQUES
À LA COMMISSION INTERAMÉRICAINE DES
TÉLÉCOMMUNICATIONS
ET PRÉPARATIFS DE SA TROISIÈME ASSEMBLÉE
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE,
VU le Rapport annuel
adressé par la Commission interaméricaine des télécommunications (CITEL) à
l’Assemblée générale, (CP/doc.3410/01),
CONSIDÉRANT:
Que la Commission interaméricaine des télécommunications
(CITEL) est l’entité de l’Organisation chargée des télécommunications dans les
Amériques;
Que la CITEL accomplit une tâche revêtant une importance
primordiale pour le suivi des initiatives des Sommets des Amériques en matière
de télécommunications, et que dans ce contexte, elle mène les actions suivantes:
a.
Démarrage du
processus de mise en œuvre de l’Accord interaméricain de reconnaissance
mutuelle pour l’évaluation de la conformité des matériels de télécommunications
dans les Amériques (AIRM);
b.
Progrès dans
la mise au point et la promotion entre les pays membres de l’utilisation des documents coordonnés de normes, dans le
but de promouvoir l’interconnexion et la compatibilité de fonctionnement des
réseaux et services de télécommunications;
c.
Publication
de l’ouvrage “Le Service universel dans les Amériques” qui analyse les
stratégies et les programmes mis au point par les pays membres pour arriver à
l’universalisation des services de télécommunications dans tous les secteurs de
la population du Continent américain;
d.
Publication
du Livre bleu sur les “Politiques de télécommunications pour les Amériques”,
qui sert d’orientation pour les pays de la région dans le processus de gestion
et de réforme du secteur des communications et de l’information;
e.
Organisation
de séminaires à l’intention des pays membres notamment sur les thèmes suivants:
la troisième génération des services sans fil, et réseaux de télécommunications
qui utilisent le protocole IP;
f.
Coordination
des positions en vue de la présentation de propositions communes à la
Conférence mondiale des radiocommunications de l’UIT, et à l’Assemblée mondiale
sur la normalisation des télécommunications;
g.
Accomplissement
de diverses activités en vue d’assurer la coordination de l’utilisation du
spectre de la région, en particulier l’établissement d’une base de données
d’attribution des fréquences et d’une base de données qui contiendrait les
politiques, les directives, les procédures administratives, les normes et les
tarifs en vigueur dans les États membres;
h.
Développement
du projet décrit dans la section du Plan d’action du Troisième Sommet des
Amériques traitant des télécommunications,
PRENANT EN COMPTE:
Que pendant la Deuxième
Réunion ordinaire de l’Assemblée de la CITEL, tenue à Quito (Équateur) en mars
1998, la République argentine a été choisie comme lieu d’accueil de la
Troisième Réunion ordinaire;
Que l’Assemblée de la
CITEL composée des plus hauts fonctionnaires des télécommunications des États
membres de la CITEL, est le forum approprié pour l’échange des opinions et des
données d’expériences qui doivent mener à la prise des décisions appropriées
visant à orienter ses activités vers la réalisation des objectifs et mandats
qui lui sont tracés, en particulier, en ce qui a trait au suivi du mandat émané
du Sommet des Amériques,
DÉCIDE:
1. De prendre note et de féliciter la Commission
interaméricaine des télécommunications (CITEL) pour les progrès considérables
qu’elle a réalisés dans la mise en œuvre des mandats que lui ont conférés les
Sommets des Amériques dans le domaine des télécommunications, et de prendre
note de ces progrès.
2. De demander au Secrétaire général
d’utiliser ses bons offices auprès des gouvernements des États membres pour
assurer la participation des plus hauts fonctionnaires gouvernementaux des
télécommunications à la Troisième Réunion ordinaire de l’Assemblée de la CITEL
prévue à Buenos Aires (Argentine) en 2002.
3. D’exhorter les
gouvernements des États membres de l’OEA et les Observateurs permanents auprès
de cette Organisation à participer à la Troisième Réunion ordinaire de
l’Assemblée de la CITEL qu’accueillera le Gouvernement argentin.
DEUXIÈME
RAPPORT BIENNAL
SUR LA MISE
EN OEUVRE DE LA RÉSOLUTION AG/RES. 1456 (XXVII-O/97)
“PROMOTION
DE LA CONVENTION INTERAMÉRICAINE POUR LA PRÉVENTION,
LA SANCTION
ET l’ÉLIMINATION DE LA VIOLENCE CONTRE LA FEMME”
“CONVENTION
DE BELÉM DO PARÁ”
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
RAPPELANT la résolution
AG/RES. 1456 (XXVII-O/97), “Promotion de la Convention interaméricaine pour la
prévention, la sanction et l’élimination de la violence contre la femme
“Convention de Belém do Pará” dans laquelle le Secrétariat permanent de la
Commission interaméricaine des femmes (CIM) a été chargé, en vue d’assurer le
suivi de ladite Convention, de présenter tous les deux ans à l’Assemblée
générale un rapport sur le stade d’avancement de l’application de la
Convention, rapport qui portera également sur les expériences acquises et les
résultats obtenus grâce aux initiatives et aux programmes des États membres
visant à combattre la violence contre la femme,
RAPPELANT ÉGALEMENT la
résolution AG/RES. 1626 (XXIX-O/99) “Premier rapport biennal sur la mise en
oeuvre de la résolution AG/RES. 1456 (XXVII-O/97), “Promotion de la Convention
interaméricaine pour la prévention, la sanction et l’élimination de la violence
contre la femme, ‘Convention de Belém do Pará’,
CONSIDÉRANT que le nombre
des pays qui ont ratifié la Convention de Belém do Pará s’est récemment porté à
30, et que ce chiffre traduit le soutien et la volonté de ces pays de combattre
la violence contre la femme;
RECONNAISSANT
que, même s’il ressort du projet élaboré par la CIM et du rapport présenté par
cette Commission que dans tout le Continent américain, des efforts sont
déployés pour mettre en pratique les objectifs de la Convention de Belém do
Pará, et que, bien que d’importants progrès aient été réalisés, la violence
persiste, et son ampleur rend nécessaire la poursuite de la mise en place de
stratégies pour libérer la femme de ce fléau,
RAPPELANT que dans les
Plans d’action adoptés lors des Premier et Deuxième Sommets des Amériques, les
chefs d’État et de gouvernement ont pris l’engagement, en ce qui concerne la
question de la femme, d’adopter des mesures pour éliminer toutes les formes de
discrimination et de violence contre la femme, tout comme dans le Plan
stratégique d’action de la CIM qui a accordé la priorité au traitement de cette
question et le Programme interaméricain de promotion
des droits de la femme et de l’équité ainsi que de la parité hommes-femmes,
adopté par l’Assemblée générale,
DÉCIDE:
1. De
prendre note avec satisfaction du deuxième rapport biennal adressé à
l’Assemblée générale sur la mise en oeuvre de la résolution AG/RES. 1456
(XXVII-O/97), relative à la “Promotion de la Convention interaméricaine pour la
prévention, la sanction et l’élimination de la violence contre la femme
‘‘Convention de Belém do Pará’’.
2. D’exprimer
sa satisfaction pour les progrès réalisés par la Commission interaméricaine des
femmes (CIM) et les États membres en ce qui a trait à la promotion de la
Convention et à la réalisation de ses objectifs, conformément aux priorités
établies dans les Plans d’action des Sommets des Amériques, dans le Plan
stratégique d’action de la CIM et dans le Programme interaméricain de promotion des droits de la femme et de l’équité ainsi
que de la parité hommes-femmes.
CP08134S01
3. D’encourager les gouvernements qui ne
l’auraient pas encore fait à ratifier la Convention de Belém do Pará, en
exhortant tous les États membres à continuer d’encourager l’adoption de mesures
propres à prévenir, à sanctionner et à éliminer la violence contre la femme
dans le Continent américain, en particulier à adapter leur législation à la
réalisation de cet objectif.
4. D’exhorter
la CIM et les États membres à poursuivre la mise au point de stratégies visant
à la réalisation des objectifs de cette Convention, en faisant connaître les
résultats obtenus dans le prochain rapport de suivi de la CIM.
MODIFICATION DU STATUT DU CONSEIL PERMANENT
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU le rapport du Conseil permanent relatif
aux modifications du Statut du Conseil permanent (CP/doc.3450/01),
RAPPELANT
que la résolution AG/RES. 1603 (XXVIII-O/98) a habilité le Conseil
permanent à adopter les mesures
relatives à l’organisation et à la structure qu’il jugerait pertinentes pour
réaliser les objectifs énoncés dans ladite résolution, y compris l’adoption, ad
referendum, des décisions qui requièrent l’autorisation de l’Assemblée
générale,
CONSIDÉRANT:
Qu’à sa trentième Session ordinaire, elle
a chargé le Conseil permanent d’entamer la révision du Statut du Conseil
permanent en tenant compte des décisions adoptées ad referendum par le
Groupe de travail mixte Conseil permanent/Conseil interaméricain pour le
développement intégré sur le renforcement et la modernisation de l’OEA,
concernant la mise en œuvre de certaines procédures appelées à améliorer
l’organisation et la méthode de travail du Conseil permanent;
Qu’elle a
adopté les modifications apportées à son Règlement lors de sa trentième Session
ordinaire [AG/RES. 1737 (XXX-O/00)],
TENANT COMPTE du fait que selon l’article
65 du Statut du Conseil permanent, celui-ci peut proposer à l’Assemblée
générale les modifications qu’il estime nécessaires,
DÉCIDE:
D’adopter la modification des articles 14,
16, 17, 18, 19, 20, 23, 37, 39, 50, 58, 60, 62, et 63, ainsi que l’élimination
de l’article 57 et de l’unique disposition transitoire du Statut du Conseil
permanent dont le texte modifié est annexé à la présente résolution.
PROJET DE STATUT DU CONSEIL PERMANENT
Ce
document contient le texte du Statut du Conseil permanent révisé par la
Commission des questions juridiques et politiques à la séance informelle
qu’elle a tenue le 14 novembre 2000.
I. NATURE
Article 1. Le
Conseil permanent est l’un des organes de l’Organisation des États
Américains. Il relève directement de
l’Assemblée générale. Tous les États
membres ont le droit de se faire représenter au sein de ce Conseil.
II. COMPOSITION
Article 2. Le Conseil permanent se compose de
représentants des États membres, à raison d’un représentant par État, accrédité
spécialement par son gouvernement avec rang d’ambassadeur. Chaque gouvernement peut désigner les
représentants suppléants et les conseillers qu’il juge nécessaires et, au
besoin, accréditer un représentant par intérim.
Article 3. Le gouvernement de chaque État membre
notifie au Secrétaire général la nomination de son représentant ainsi que celle
de ses représentants suppléants et de ses conseillers et, le cas échéant, de
ses représentants par intérim. Le Secrétaire
général pour sa part notifie au Conseil permanent toute accréditation par un
État membre d’un nouveau représentant permanent près l’Organisation.
Article 4. L’ordre de préséance des représentants
permanents et des représentants par intérim est fixé suivant les dates de la
présentation officielle de leurs lettres de créance au Secrétaire général. Le Secrétariat général de l’Organisation
tient un registre des missions dans lequel est indiqué cet ordre de préséance.
III. PRÉSIDENCE ET VICE-PRÉSIDENCE
Article 5. La présidence du Conseil permanent est
exercée successivement par les représentants titulaires, selon l’ordre
alphabétique du nom espagnol des pays.
La vice-présidence est exercée de façon identique, selon l’ordre alphabétique
inverse.
Article 6. Le président et le vice-président
exercent leurs fonctions pendant une période de trois mois. Leurs mandats commencent automatiquement le
premier jour de chaque trimestre, selon le calendrier.
Article 7. En cas d’absence temporaire ou d’empêchement,
le président est remplacé par le vice-président et, en cas d’absence ou
d’empêchement des deux, le représentant titulaire le plus ancien exerce la
présidence.
Si, pour un motif
quelconque, le pays à qui revient la présidence n’a pas de représentant
titulaire, le vice-président exerce la présidence jusqu’à l’accréditation au
Conseil du représentant titulaire de ce pays.
Si, au cours de toute la
durée ou d’une partie d’un mandat, le pays à qui revient la présidence ou la
vice-présidence n’a pas de représentant titulaire, le mandat en question ne
cesse pas moins de courir. À son expiration, la présidence ou la
vice-présidence revient au pays suivant, selon l’ordre établi à l’article 5
ci-dessus.
IV. SECRÉTARIAT
Article 8. Le Secrétaire général adjoint remplit
l’office de Secrétaire du Conseil permanent et de ses organes subsidiaires,
organismes et commissions.
Article 9. En cas de vacance du poste de
Secrétaire général adjoint, le Conseil permanent désigne un remplaçant qui
occupe ce poste jusqu’à l’élection par l’Assemblée générale d’un nouveau
titulaire investi d’un mandat complet.
Article 10. Le Secrétaire général ou son
représentant, ainsi que le Secrétaire du Conseil permanent peuvent participer
avec voix consultative uniquement à toutes les séances du Conseil permanent
ainsi qu’à celles de ses organes subsidiaires, organismes et commissions.
Article 11. Le Secrétariat général, organe central
et permanent de l’Organisation, sert de Secrétariat au Conseil permanent et à
ses organes subsidiaires, organismes et commissions. À ces fins, le Secrétariat général leur fournit des services
permanents et adéquats de secrétariat.
Il exécute aussi les directives et les tâches que ces entités lui
confient.
V. RÉUNIONS
Article 12. Le Conseil permanent tient ses réunions
à son siège et de la manière déterminée par son Règlement.
Article 13. Le Conseil permanent peut également
tenir des réunions sur le territoire de tout État membre, lorsqu’il le juge
opportun, avec l’agrément préalable du gouvernement intéressé.
Article 14. Le Conseil permanent se réunit aux
dates fixées par le Règlement et lorsqu’il est convoqué par son président, à
l’initiative de ce dernier ou sur la demande de n’importe quel Représentant.
Le Président convoque
aussi le Conseil permanent quand le Secrétaire général, dans l’exercice des
pouvoirs qui lui sont conférés en vertu du deuxième paragraphe de l’article 110
de la Charte, en fait la demande expresse.
Le
Conseil permanent arrête des décisions au sujet des questions relevant de sa
compétence. Celle-ci est définie à
l’article 18 du présent Statut.
VI. COMMISSIONS
Article 15. Le Conseil permanent crée les
commissions et groupes de travail qu’il juge nécessaires à l’accomplissement de
sa tâche, conformément aux dispositions de son Règlement.
VII. QUORUM
Article 16. Le quorum requis pour les séances du
Conseil permanent est constitué par le tiers des représentants des États
membres.
Pour ce qui est des
commissions, sous-commissions et groupes de travail, le quorum requis pour les
séances est constitué par le tiers des représentants des États membres qui
composent les organes concernés.
Le quorum requis pour
l’adoption de décisions au sein du Conseil permanent est constitué par la
majorité des représentants des États membres.
Le quorum requis pour l’adoption des
décisions au sein du Conseil permanent, de ses commissions, sous-commissions et
groupes de travail est constitué par la majorité des représentants des États
membres qui composent les organes concernés.
VIII. PRISE DE DÉCISIONS
Article 17. Chaque État membre dispose d’une voix.
Les décisions du Conseil
permanent sont prises à la majorité de ses membres, sauf disposition contraire
de la Charte de l’Organisation, d’autres instruments interaméricains ou du
présent Statut.
En matière budgétaire,
l’approbation des deux tiers des États membres est requise pour l’adoption de
toute décision.
Sans préjudice des dispositions qui
précèdent, le Conseil permanent peut aussi prendre ses décisions par consensus.
IX. COMPÉTENCE
Article 18. Le Conseil permanent est doté de la
compétence qui lui est reconnue par les dispositions pertinentes de la Charte
et d’autres instruments interaméricains.
Dans les limites fixées par eux, il exerce les attributions que lui
confient l’Assemblée générale et la Réunion de consultation des ministres des
relations extérieures, et statue sur toute question dont il est saisi par les
organes précités. Il connaît également
de toute question qui lui est soumise par le Secrétaire général de
l’Organisation, en application de l’article 110 de la Charte.
A. Facultés et attributions
générales
Article19. Il appartient au Conseil permanent:
a.
de formuler
des recommandations dans sa sphère d’attributions, et dans les limites fixées
par la Charte et d’autres instruments interaméricains;
b.
de prêter
aux gouvernements, dans la mesure de ses moyens et avec la coopération du
Secrétariat général, les services spécialisés que ceux-ci sollicitent;
c.
d’élaborer,
sur la demande des États membres et avec la coopération des organes compétents
de l’Organisation, des projets d’accords appelés à encourager et à faciliter la
coopération entre l’Organisation des États Américains et les Nations Unies, ou
entre l’Organisation des États Américains et d’autres organismes américains
jouissant d’une autorité internationale reconnue, et de soumettre ces projets à
l’approbation de l’Assemblée générale;
d.
de créer,
avec l’approbation préalable de l’Assemblée générale, les organes subsidiaires
et les organismes qu’il estime nécessaires à l’exercice de ses attributions
dans les meilleures conditions. Lorsque
l’Assemblée générale n’est pas en session, ces organes et organismes peuvent
être établis à titre provisoire. En
constituant ces entités, le Conseil observe dans la mesure du possible le
principe du roulement et de la représentation géographique équitable;
e.
de demander
au Conseil interaméricain pour le développement intégré, ainsi qu’aux organes
subsidiaires et organismes qui lui sont rattachés, de lui fournir des renseignements
et des services consultatifs dans leurs sphères d’attributions respectives; et
de solliciter les mêmes services des autres institutions du Système
interaméricain;
f.
de donner,
dans sa sphère de compétence, les consultations que lui demande le Conseil
interaméricain pour le développement intégré;
g.
d’adopter
les programmes qui, dans sa sphère d’attributions, serviront de base au
Secrétariat général, pour l’élaboration du projet de Programme-budget de
l’Organisation conformément aux prescriptions de l’alinéa c de l’article
112 de la Charte;
h.
de donner
suite aux décisions de l’Assemblée générale ou de la Réunion de consultation
des ministres des relations extérieures dont l’exécution n’a été confiée à
aucun autre organisme;
i.
de formuler,
dans sa sphère d’attributions, les observations qu’il estime pertinentes, sur
le projet de Programme-budget de l’Organisation que le Secrétariat général
prépare et lui transmet aux fins de consultation, conformément à l’alinéa c
de l’article 112 de la Charte;
j.
d’adopter
son Règlement et celui des organes subsidiaires, organismes et commissions.
B. Facultés
et attributions spécifiques
Admission de nouveaux membres
Article 20. Le Conseil permanent reçoit, par
l’intermédiaire du Secrétariat général, la communication que lui adresse toute
nouvelle entité politique issue de l’union de plusieurs des États membres de
l’Organisation, par laquelle elle exprime son intention de signer et de
ratifier la Charte pour adhérer officiellement à l’Organisation.
Dès que les suites
nécessaires auront été données aux dispositions de l’article 7 de la Charte, le
Conseil permanent autorise le Secrétaire général à accepter l’instrument de
ratification correspondant.
Article 21. Le Conseil permanent examine uniquement
les demandes d’admission à l’Organisation des États Américains soumises par des
États américains indépendants qui, au 10 décembre 1985, étaient membres
des Nations Unies, ainsi que les demandes d’admission déposées au moment de
leur accession à l’indépendance par les territoires non autonomes qui sont
mentionnés dans le document OEA/Ser.P/AG/doc.1939/85, du 5 novembre 1985. En application des articles 6 et 7 de la
Charte, les demandes d’admission doivent être adressées au Secrétaire
général. Par le vote affirmatif des deux
tiers des États membres, le Conseil adresse à l’Assemblée générale la
recommandation pertinente, afin qu’elle soit en mesure de décider s’il y a lieu
ou non d’autoriser le Secrétaire général à permettre à l’État intéressé de
signer la Charte, et à accepter le dépôt de l’instrument de ratification.
Règlement pacifique des différends
Article 22. Le Conseil permanent veille au maintien
de relations amicales entre les États membres et, à cette fin, il les aide
d’une manière effective à régler leurs différends par des moyens pacifiques,
selon les dispositions suivantes:
a. Conformément à la Charte de
l’OEA
Article 23. En application des dispositions de la
Charte et dans le respect des prescriptions de l’article précédent, le Conseil
permanent fournit son assistance aux parties, et recommande les procédures
qu’il estime propres à assurer le règlement pacifique du différend, quand l’une
des parties à un différend non encore soumis à l’une des procédures pacifiques
prévues à l’article 25 de la Charte, fait appel aux bons offices du Conseil.
Article 24. Dans l’exercice de ses attributions, le
Conseil permanent, avec l’assentiment des parties à un différend, peut créer
des commissions ad hoc.
Article 25. Dans chaque cas, le Conseil permanent
détermine, avec l’assentiment des parties au différend, la composition des
commissions ad hoc ainsi que leur mandat.
Article 26. Le Conseil permanent peut également,
par le moyen qu’il estime approprié, enquêter sur les faits se rapportant au
différend, même sur le territoire des parties, avec le consentement du
gouvernement intéressé.
Article 27. Si la procédure de règlement pacifique
des différends recommandée par le Conseil permanent, ou suggérée par la
Commission ad hoc dans le cadre de son mandat n’est pas acceptée par
l’une quelconque de ces parties, ou si l’une de ces parties déclare que cette
procédure n’a pas réglé le différend, le Conseil doit soumettre un rapport à
l’Assemblée générale, sans pour autant renoncer à mener des démarches pour le
rapprochement des parties ou pour la reprise des relations entre elles.
Article 28. Dans l’exercice de ces attributions, le
Conseil permanent adopte ses décisions par le vote affirmatif des deux tiers de
ses membres, sauf lorsqu’il s’agit de décisions dont le règlement autorise
l’adoption à la majorité simple.
Les parties intéressées ne
participent pas au vote et leurs voix ne sont pas comptées dans le
dépouillement.
Article 29. Dans l’exercice des attributions
relatives au règlement pacifique des différends, le Conseil permanent doit
respecter les dispositions de la Charte, ainsi que les principes et les normes
du droit international. Il doit
également prendre en considération les dispositions des traités en vigueur
entre les parties.
b. Conformément au Traité américain
de règlement pacifique
Article 30. Quand un État partie au Traité
américain de règlement pacifique (Pacte de Bogota) a recours, contre un autre
ou contre d’autres États parties, à la procédure d’enquête et de conciliation
prévue dans le Traité précité, et demande au Conseil permanent, en application
de l’article XVI de cet instrument, de convoquer la Commission d’enquête et de
conciliation, le Conseil fixe le lieu où cette Commission doit se tenir et
prend en outre les autres mesures immédiates pour sa convocation.
Sur la demande de l’une
des parties et pendant l’accomplissement des formalités relatives à la
convocation de la Commission, le Conseil peut adresser des recommandations aux
parties leur demandant de s’abstenir de tout acte qui pourrait entraver la
conciliation.
Article 31. Le Conseil permanent fixe la
rémunération qui doit être accordée à chaque membre de la Commission d’enquête
et de conciliation, quand les parties n’ont pas fixé d’un commun accord cette
rémunération.
Article 32. Dans les cas prévus aux articles XXXV
et XXXVIII du Traité américain de règlement pacifique, quand deux ou plus de
deux États parties au Traité soumettent à la procédure d’arbitrage un conflit
ou un différend les opposant, quelle qu’en soit la nature, et notifient au
Conseil permanent la désignation de l’arbitre qu’il revient à chaque partie de
choisir ainsi que les listes des candidats appelés à compléter le nombre des
membres du Tribunal d’arbitrage, le Conseil, dans le mois qui suit la
présentation de ces listes, procède à la formation du Tribunal selon la
procédure tracée au paragraphe 2 de l’article XL du Traité.
Article 33. Quand l’une des parties demande au
Conseil permanent de constituer le Tribunal d’arbitrage parce que l’autre
partie n’a pas désigné son arbitre ni présenté la liste des candidats dans le
délai de deux mois prescrit par l’article XL, le Conseil invite immédiatement
la partie indécise à remplir les obligations précitées dans un délai
additionnel de 15 jours à l’échéance duquel il procède à la formation du
Tribunal selon la procédure tracée à l’article XLV du Traité américain de
règlement pacifique.
Article 34. Le Conseil permanent fixe le montant de
la rémunération que doit recevoir chacun des membres du Tribunal d’arbitrage
quand les parties ne l’ont pas fixée d’un commun accord.
Article 35. Quand le Conseil permanent reçoit des
parties intéressées au règlement des différends une communication dans laquelle
elles prient, d’un commun accord, l’Assemblée générale ou le Conseil de sécurité
des Nations Unies de demander à la Cour internationale de justice un avis
consultatif sur une question juridique, le Conseil achemine la requête à son
destinataire, en exécution des dispositions de l’article LI du Traité américain
de règlement pacifique.
Assemblée générale
Article 36. Il appartient au Conseil permanent
d’adresser des recommandations à l’Assemblée générale sur le fonctionnement de
l’Organisation et la coordination de ses organes subsidiaires, organismes et
commissions.
Pour les questions relevant de sa compétence, le
Conseil peut présenter à l’Assemblée générale des études et des propositions
ainsi que des projets d’instruments internationaux.
Article 37. Quand le Conseil permanent siège à
titre de Commission préparatoire de l’Assemblée générale en application de
l’alinéa c de l’article 91 de la Charte, il est doté des attributions
suivantes:
a.
Établir le
projet d’ordre du jour de chaque Session de l’Assemblée générale;
b.
Examiner le
projet de Programme-budget que lui soumet le Secrétariat général selon la
procédure prévue à l’alinéa c de l’article 112 de la Charte, ainsi que
le projet de résolution concernant les quotes-parts, et présenter à l’Assemblée
générale un rapport sur ces questions, assorti des recommandations qu’il juge
pertinentes;
c.
Acheminer en
temps opportun le projet d’ordre du jour et le rapport aux gouvernements des
États membres;
d.
S’acquitter
de toutes les autres attributions que lui assigne l’Assemblée générale.
Article 38. Si pour un motif quelconque,
l’Assemblée générale ne peut se tenir au lieu convenu à la Session ordinaire
précédente, et si un État membre invite l’Assemblée dans les délais voulus à
siéger sur son territoire, le Conseil permanent peut décider que l’Assemblée se
réunira sur le territoire de cet État.
Les décisions prises par le Conseil permanent en
vertu du présent article sont adoptées à la majorité des deux tiers des États
membres.
Article 39. Dans des circonstances exceptionnelles
et statuant à la majorité des deux tiers des États membres, le Conseil
permanent convoque une Session extraordinaire de l’Assemblée générale et en
fixe la date et le lieu. Cette décision doit être adoptée par les deux tiers
des États membres.
Article 40. Le Conseil permanent doit soumettre à
l’Assemblée générale un rapport annuel et les rapports spéciaux qu’il estime
nécessaires.
Réunion de consultation des ministres des relations extérieures
Article 41. Quand un ou plusieurs États membres
demandent au Conseil permanent, en application de l’article 62 de la Charte, la
convocation d’une Réunion de consultation des ministres des relations
extérieures dans le but d’étudier des problèmes présentant un caractère
d’urgence et d’intérêt commun pour les États américains, le Conseil décide à la
majorité absolue des États membres s’il y a lieu de convoquer la Réunion. Dans l’affirmative, il en fixe le lieu et la
date.
Article 42. Le Conseil permanent élabore le projet
d’ordre du jour visé à l’article précédent en tenant compte du point ou des
points proposés par le ou les gouvernements qui demandent la convocation de la
Réunion de consultation des ministres des relations extérieures, et il soumet
ce projet à la considération des États membres; ceux-ci peuvent suggérer
d’autres points ou formuler des observations sur les points déjà inscrits, dans
le délai fixé par le Conseil. Lorsque
l’ordre du jour est adopté, le Conseil
ne peut plus le modifier.
Article 43. Quand un ou plusieurs États membres,
parties au Traité interaméricain d’assistance mutuelle, demandent au Conseil
permanent, en vertu de l’article 13 dudit Traité et de l’article 62 de la
Charte, la convocation d’une Réunion de consultation des ministres des
relations extérieures à titre d’organe de consultation, le Conseil décide, à la
majorité absolue des États membres qui ont le droit de voter, si la réunion
doit avoir lieu et, dans l’affirmative, il en fixe le lieu et la date.
Article 44. L’État ou les États qui sollicitent la
convocation de la Réunion visée à l’article précédent doivent indiquer dans la
requête adressée au Conseil permanent l’objet de la convocation. La question
qui fait l’objet de la requête doit être mentionnée explicitement dans la
convocation.
Article 45. En cas d’attaque armée contre le
territoire d’un État américain, ou à l’intérieur de la zone de sécurité créée
par le Traité interaméricain d’assistance mutuelle, le Président du Conseil
permanent réunit immédiatement ce Conseil pour que celui-ci décide de convoquer
la Réunion de consultation, sans préjudice des dispositions du Traité interaméricain
précité concernant les États qui y sont parties.
Article 46. Le
Conseil permanent élabore le Règlement de la Réunion de consultation et le
soumet à l’examen des États membres.
Avant chaque réunion, le Conseil permanent analyse s’il y a lieu de
modifier le Règlement ou d’adopter des dispositions réglementaires transitoires
adaptées aux modalités particulières de la réunion. Les dispositions transitoires ou les modifications sont ensuite
soumises à la considération des États membres.
Article 47. Le Conseil permanent exerce
provisoirement les attributions d’organe de consultation en application des
dispositions de l’article 83 de la Charte et de celles du Traité interaméricain
d’assistance mutuelle.
Comité juridique interaméricain
Article 48. Le Conseil permanent étudie les
rapports du Comité juridique interaméricain et soumet à l’Assemblée générale
les observations et recommandations qu’il estime pertinentes au sujet de ces
rapports.
Article 49. Le Conseil permanent peut solliciter
les avis du Comité juridique interaméricain en tant qu’organe consultatif de
l’Organisation. Il peut également
confier à ce Comité les études et travaux préparatoires qu’il estime
nécessaires.
Article 50. Quand une vacance se produit au sein du
Comité juridique interaméricain, pour des raisons autres que l’expiration
normale des mandats de ses membres, le Conseil permanent pourvoit ce poste en
se conformant aux critères définis à l’article 101 de la Charte et dans les
normes sur les élections édictées dans le Règlement de l’Assemblée générale.
Commission interaméricaine des droits de l’homme
Article 51. Le Conseil permanent exerce les
attributions que lui assignent les dispositions pertinentes du Statut de la
Commission interaméricaine des droits de l’homme.
Article 52. Le Conseil permanent examine les
rapports de la Commission interaméricaine des droits de l’homme et adresse à
l’Assemblée générale les observations et recommandations qu’il estime
pertinentes sur ces rapports.
Secrétariat général
Article 53. Le Secrétariat général prête ses
services consultatifs au Conseil permanent et à ses organes subsidiaires,
organismes et commissions en vue de l’élaboration des ordres du jour et des
Règlements.
Article 54. Dans le cadre de questions relevant de
sa sphère de compétence, le Conseil permanent peut charger le Secrétariat
général d’établir des relations de coopération avec les organismes spécialisés
et d’autres organismes nationaux et internationaux.
Article 55. En examinant les initiatives qui ont des
incidences budgétaires pour l’Organisation, le Conseil permanent tiendra compte
des estimations financières que doit établir le Secrétariat général.
Article 56. Le Conseil permanent veille au respect
des Normes générales de fonctionnement du Secrétariat général, et dans les
intersessions de l’Assemblée générale, il adopte les dispositions
réglementaires habilitant le Secrétariat général à s’acquitter de ses
attributions administratives.
Conférences spécialisées
Article 57. Pour les affaires relevant de sa
compétence, le Conseil permanent peut proposer à l’Assemblée générale ou à la
Réunion de consultation des ministres des relations extérieures la convocation
de conférences spécialisées, et dans les cas urgents, les convoquer lui-même
après consultation des États membres et sans nécessairement obtenir
l’approbation de l’Assemblée générale ou de la Réunion de consultation.
Article 58. Il appartient au Conseil permanent
d’établir l’ordre du jour et le Règlement des conférences spécialisées visées à
l’article 57. Il établit également,
lorsqu’il en est chargé par l’Assemblée générale ou la Réunion de consultation,
l’ordre du jour et le Règlement de toute autre conférence.
Le Conseil permanent
élabore l’ordre du jour et le Règlement d’autres conférences spécialisées quand
l’Assemblée générale ou la Réunion de consultation n’en ont pas décidé
autrement et quand, en raison de la nature de la conférence, cette tâche
n’incombe à aucune autre institution.
Le Conseil soumet à la
considération des États membres les ordres du jour et les Règlements qu’il
élabore.
Article 59. Dans sa sphère d’attributions, le
Conseil permanent peut présenter aux conférences spécialisées des études, des
propositions et projets d’instruments internationaux.
Rapports des organes, organismes et entités de l’Organisation
Article 60. Le Conseil permanent examine les
rapports du Conseil interaméricain pour le développement intégré (CIDI), du
Secrétariat général; des organismes spécialisés interaméricains, des
conférences spécialisées interaméricaines, ainsi que les rapports des autres
organes et entités. Il soumet à
l’Assemblée générale au sujet de ces documents les observations et
recommandations qu’il estime pertinentes.
Organismes spécialisés et autres entités interaméricaines
Article 61. Dans sa sphère d’attributions, le
Conseil permanent peut adresser des recommandations aux organismes spécialisés
et soumettre à l’Assemblée générale des propositions concernant la création,
l’adaptation ou la suppression de ces organismes spécialisés et d’autres
institutions interaméricaines, ainsi que la coordination de leurs activités.
CP08235F03
Article 62. Le
Conseil permanent, dans sa sphère d’attributions, soumet à l’Assemblée générale
des rapports sur les organismes intergouvernementaux qui réunissent les
conditions prescrites à l’article 124 de la Charte pour être considérés comme
des organismes spécialisés interaméricains.
Collaboration des
pays non-membres de l’Organisation en matière de coopération pour le
développement
Article 63. En application de l’article 138 et
d’autres dispositions de la Charte, le Conseil permanent s’efforce d’élargir la
collaboration avec les pays non membres de l’Organisation dans le domaine de la
coopération pour le développement.
IX. MODIFICATION DU STATUT
Article 64. Toute
modification au présent Statut doit être approuvée par l’Assemblée
générale. Le Conseil permanent peut
proposer à l’Assemblée les modifications qu’il estime nécessaires
COUR PÉNALE INTERNATIONALE
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE,
RAPPELANT ses résolutions
AG/RES. 1619 (XXIX-O/99), AG/RES. 1706 (XXX-O/00) et AG/RES. 1709 (XXX-O/00),
la recommandation de la Commission interaméricaine des droits de l’homme
(OEA/Ser.L/V/II.102, doc.6 rev.1 du 16 avril 1999, Chap. VII, 21.3.B), ainsi
que le document intitulé: “Cadre de référence pour l’intervention de l’OEA en
ce qui concerne la Cour pénale internationale” (AG/INF.248/00),
AYANT EXAMINÉ le rapport
du Secrétaire général sur la mise en œuvre de la résolution AG/RES. 1706
(XXX-O/00) (CP/doc.3482/01) et tenant compte de ses recommandations,
PROFONDÉMENT PRÉOCCUPÉE,
d’un côté, par les persistantes violations du droit humanitaire international
et du droit international des droits de la personne qui sont perpétrés dans le
monde, et de l’autre, par l’impunité des auteurs de ces crimes,
AFFIRMANT que les États
ont le devoir primordial de juger ces crimes afin d’empêcher qu’ils ne se
reproduisent et que des organismes, de nature complémentaire, doivent exister
au niveau international pour garantir l’action de la justice,
SALUANT DANS CE CONTEXTE
l’adoption historique, à Rome, du Statut de la Cour pénale internationale le 17
juillet 1998,
RAPPELANT que “chaque État
a le devoir d’exercer sa juridiction pénale à l’encontre des responsables de
crimes internationaux”,
RECONNAISSANT avec
satisfaction que 139 États, dont 26 États membres de l’Organisation des États
Américains, ont signé le Statut de Rome, et que 32 États, dont 7 États membres
de l’Organisation des États Américains, l’ont ratifié,
DÉCIDE:
1. D’exhorter
les États membres de l’Organisation qui ne l’auraient pas encore fait à
envisager la possibilité de ratifier le Statut de Rome de la Cour pénale
internationale ou, le cas échéant, d’y adhérer.
2. D’exhorter
les États membres de l’Organisation à participer activement aux réunions de la
Commission préparatoire de la Cour pénale internationale afin de garantir que
ladite Cour, une fois constituée, fonctionnera dans les meilleures conditions
possibles, dans le cadre de la défense sans restriction de l’intégrité du
Statut défini à Rome.
3. De
demander au Comité juridique
cp08380s01
que l’ordre du jour
de la prochaine réunion conjointe des conseillers juridiques des ministères des
affaires étrangères des États membres traite de l’examen de mécanismes appelés
à affronter et à empêcher les graves violations récurrentes du droit
international humanitaire et du droit international des droits de la personne,
ainsi que du rôle que doit remplir la Cour pénale internationale à ce
processus.
CP08488F04
4. De demander au Conseil permanent de
soumettre à la trente-deuxième Session ordinaire de l’Assemblée générale un
rapport sur la mise en œuvre de la présente résolution.
PROMOTION ET RESPECT
DU DROIT INTERNATIONAL HUMANITAIRE
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
RAPPELANT
ses résolutions AG/RES. 1270 (XXIV-O/94), AG/RES. 1335 (XXV-O/95); AG/RES. 1408
(XXVI-O/96); AG/RES. 1503 (XXVII-O/97); AG/RES. 1565 (XXVIII-O/98); AG/RES.
1619 (XXIX-O/99), et AG/RES. 1706 (XXX-O/00),
AYANT
ÉCOUTÉ le rapport de la Présidente de la Commission des questions juridiques et
politiques relatif à la promotion et au respect du droit international
humanitaire (CP/ACTA-1276/01),
PROFONDÉMENT
PRÉOCCUPÉE par les violations persistantes du droit international humanitaire à
travers le monde, et en particulier, par les attaques dirigées contre la
population civile qui, dans certains cas s’est vue forcée d’être déplacée,
RAPPELANT
que tous les États sont tenus de respecter et de faire respecter, en toutes
circonstances, les normes établies dans les Conventions de Genève de 1949, et
le cas échéant, pour les États qui en sont parties, les normes consacrées dans
les Protocoles additionnels de 1977 à ces Conventions,
SOULIGNANT
le besoin de renforcer les normes du droit international humanitaire grâce à
leur acceptation universelle, leur plus large diffusion et leur application
plus généralisée,
CONSCIENTE
de la nécessité de punir les auteurs des crimes de guerre, des crimes de
lèse-humanité et d’autres violations du droit international humanitaire,
TENANT
COMPTE dans ce contexte de la signification historique de l’adoption, à Rome,
du Statut de la Cour pénale internationale qui a déjà été ratifiée par 32 pays
à travers le monde,
CONSIDÉRANT
l’importance de la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et
du personnel associé, laquelle a pour objet de protéger le personnel militaire
et civil qui prend part aux opérations des Nations Unies
CONVAINCUE
que les femmes et les enfants méritent une protection spéciale, et accueillant
avec satisfaction l’adoption en mai 2000 du Protocole optionnel à la Convention
relative aux droits de l’enfant traitant de la participation des enfants aux
conflits armés,
CONSTERNÉE
par les incidences adverses de la production et du trafic illicites d’armes à
feu, de munitions, d’explosifs et d’autres matériels connexes sur la sécurité
personnelle et la stabilité de nos sociétés;
SOULIGNANT
à nouveau les efforts permanents du Comité international de la Croix-rouge
(CICR) pour promouvoir et disséminer la connaissance du droit international
humanitaire, ainsi que les activités qu’il mène en sa qualité d’organisation
impartiale, neutre et indépendante en toutes circonstances,
RECONNAISSANT
l’important rôle rempli par les commissions et comités nationaux établis dans
plusieurs pays pour la diffusion et l’application du droit international
humanitaire en vue d’assurer que les dispositions des Conventions de Genève et
de leurs Protocoles additionnels sont incorporées aux lois nationales des États
membres parties à ces instruments, ainsi que celles des autres instruments de
droit international humanitaire, en vue de leur application et de leur
dissémination,
EXPRIMANT
sa satisfaction pour la coopération croissante entre le Secrétariat général de
l’Organisation et le CICR par suite de l’accord qu’ils ont conclu le 10 mai
1996, et illustrée par les réalisations communes comme la Réunion d’experts
gouvernementaux sur "L’application du droit international humanitaire et
l’application des Conventions interaméricaines connexes", tenue en mars 2001 à San José (Costa Rica),
DÉCIDE:
1. D’exprimer sa satisfaction pour le
nombre croissant d’États membres qui, au cours de l’année écoulée, ont ratifié
différents instruments du droit international humanitaire ou y ont adhéré,
particulièrement la Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de
la production et du transfert des mines antipersonnel, et sur leur destruction
(Convention d’Ottawa ) de 1997, et le Statut de la Cour pénale internationale
souscrit à Rome.
2. D’exhorter les États membres qui ne
l’auraient pas encore fait à envisager la ratification des Protocoles
additionnels I et II de 1997 aux Conventions de Genève de 1949 ou, le cas
échéant, l’adhésion à ces instruments, et à envisager également de faire la
déclaration que préconise l’article 90 du Protocole I.
3. D’exhorter également les États membres
qui ne l’auraient pas encore fait à envisager la ratification du Statut de la
Cour pénale internationale ou l’adhésion à celui-ci.
4. D’exhorter en outre les États membres
qui ne l’auraient pas encore fait à envisager la ratification des instruments
suivants relatifs aux armes de nature à produire des effets traumatiques
excessifs ou pouvant frapper sans discrimination, et, selon le cas, l’adhésion
à ces instruments:
a. La Convention sur
l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques qui
peuvent être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou
comme frappant sans discrimination (1980) et ses Protocoles;
b. La Convention sur
l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des
mines antipersonnel et sur leur destruction (1997).
5. D’inviter
les États membres qui ne l’auraient pas encore fait à envisager de devenir
parties à la Convention de La Haye pour la protection des biens culturels en
cas de conflit armé (1954) et à son Protocole additionnel de 1954, ainsi qu’à
son second Protocole de 1999 sur la protection renforcée.
6. D’exhorter les États membres qui ne l’auraient pas encore
fait à envisager de devenir parties à la Convention de 1989 sur les droits de
l’enfant, ainsi qu’à son Protocole facultatif relatif à la participation des
enfants aux conflits armés, lequel fait état de la participation des enfants à
des hostilités et de leur recrutement dans les forces armées et les groupes
armés.
7. De souligner qu’il est important que les États, dans le
respect des obligations juridiques internationales qu’ils ont assumées aussi
bien en temps de paix qu’en période de conflit armé, prêtent une attention particulière aux dispositions suivantes:
a. La plus large diffusion
possible du droit international humanitaire parmi tous les secteurs de la
population, particulièrement au sein des forces armées et des forces de
sécurité au moyen de son incorporation dans les programmes officiels
d’instruction et dans la formation de cadres permanents des forces armées en la
matière (articles 47, 48, 127, et 144 des quatre Conventions de Genève
respectivement, et articles 83 et 11 des deux Protocoles additionnels
respectivement);
b. La promulgation de la législation pénale nécessaire pour
sanctionner les responsables des crimes de guerre et d’autres violations graves
du droit international humanitaire (articles 49, 50, 129 et 146 des quatre
Conventions de Genève respectivement, et article 85 du Protocole additionnel I
à ces Conventions);
c. La promulgation de la législation nécessaire pour réglementer
l’utilisation des emblèmes protégés en vertu du droit international
humanitaire, et pour sanctionner les abus (articles 54 et 45 de la première et
de la deuxième Convention de Genève respectivement, et article 38 du Protocole
additionnel I et de son annexe qui contient le Règlement pertinent);
d. L’obligation, au moment
d’examiner, de mettre au point, d’acquérir ou d’adopter une arme nouvelle, de
nouveaux moyens ou de nouvelles méthodes de guerre, de déterminer si leur
emploi serait contraire au droit international humanitaire; et si tel est le
cas, de ne pas les intégrer à l’arsenal des forces armées et des forces de
sécurité, et de ne pas les fabriquer à d’autres fins (article 36 du Protocole
additionnel I aux Conventions de Genève).
CPSC01002F04
8. De prier instamment les États membres
qui ne l’auraient pas encore fait d’examiner avec l’appui du Comité
international de la Croix-Rouge (CICR), l’opportunité de créer des commissions
ou des comités nationaux chargés de l’application et de la diffusion du droit
international humanitaire.
9. De prier instamment les États membres et toutes les parties
en conflit armé de respecter l’impartialité, l’indépendance et la neutralité de
l’action humanitaire, conformément aux principes directeurs adoptés par
l’Assemblée générale des Nations Unies dans sa résolution 46/182 du 19 décembre
1991, et d’assurer la protection du personnel des organisations humanitaires.
10. D’inviter les États membres et les
parties engagés dans un conflit à continuer de collaborer avec le CICR dans ses
sphères de compétence, et à faciliter ses travaux, en faisant appel en
particulier à ses services consultatifs pour appuyer les efforts des États
désireux d’appliquer le droit international humanitaire.
11. De demander au Secrétariat général de
poursuivre, par le truchement du Sous-Secrétariat aux questions juridiques et
en coordination avec le Comité international de la Croix-Rouge, ses travaux de
coopération juridique visant à promouvoir la diffusion, la ratification et la
mise en œuvre des traités de droit international humanitaire et des Conventions
interaméricaines connexes, en tenant compte des progrès accomplis pendant la
Conférence d’experts gouvernementaux qui a eu lieu à San José (Costa Rica) en
mars 2001.
12. De
demander au Secrétaire général de présenter un rapport au Conseil permanent sur
l’application de cette résolution avant la trente-deuxième Session ordinaire de
l’Assemblée générale.
RAPPORT ANNUEL
DU COMITÉ JURIDIQUE INTERAMÉRICAIN
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU
les observations et recommandations du Conseil permanent sur le Rapport annuel
du Comité juridique interaméricain (CP/doc.3463/01) et la présentation qu’en a
faite son Président, M. Joao Grandino Rodas,
CONSIDÉRANT:
Que selon l’article 54f de la Charte de l’Organisation des
États Américains, l’une des attributions de l’Assemblée générale de
l’Organisation des États Américains est d’examiner, entre autres, les
observations et recommandations formulées par le Conseil permanent,
conformément aux dispositions de l’article 91f de la Charte, sur les rapports que doivent présenter les organes,
organismes et entités de l’Organisation;
Que selon l’article 53 de
la Charte de l’OEA, le Comité juridique interaméricain est l’un des organes de
l’Organisation;
Que le Comité juridique
interaméricain a présenté son Rapport annuel au Conseil permanent et que
celui-ci a acheminé à l’Assemblée générale les observations et recommandations
le concernant,
DÉCIDE:
1. D’accueillir et d’acheminer au Comité juridique
interaméricain (CJI) les observations et les recommandations que le Conseil
permanent de l’Organisation a formulées au sujet de son Rapport annuel.
2. D’exprimer sa satisfaction pour les efforts déployés par le
CJI pour traiter les priorités juridiques de l’Organisation, et de reconnaître
tout particulièrement l’appui qu’il apporte à l’Assemblée générale, au Conseil permanent et à sa
Commission des questions juridiques et politiques dans l’élaboration des études
qui lui sont demandées.
3. De remercier le Comité juridique interaméricain pour la
présentation du document “Projet de guide législatif sur la fécondation
assistée» (CJI/RES.18), et de lui demander qu’il mène une étude approfondie de
tous les aspects relatifs aux droits de la personne et à la biomédecine dans le
but de présenter un rapport sur le stade du droit international en la
matière.
4. De remercier le Comité juridique interaméricain pour la
présentation du document intitulé “Étude des droits et devoirs des États
conformément à la Convention des Nations Unies de 1982 sur le droit de la mer:
un guide informel” (CJI/doc.48/99 rev.3).
5. De prendre note de la volonté du Comité
juridique interaméricain d’inclure dans ses priorités la démocratie dans le
Système interaméricain, et notamment de sa décision de vérifier l’existence,
dans le droit international des Amériques, de règles établissant que la
démocratie est un droit et une obligation, et, dans ce contexte, de demander au
Comité juridique interaméricain qu’il établisse un rapport sur cette question.
6. De prier le CJI de démarrer les études nécessaires pour élaborer
l’ordre du jour et le thème des prochaines Conférences spécialisées
interaméricaines de droit international privé (CIDIP), afin de promouvoir le
développement du droit international privé dans le Système interaméricain, et
de présenter sa proposition au cours de la prochaine Conférence spécialisée
(CIDIP-VI) qui aura lieu au Guatemala en novembre 2001.
7. De prier le CJI de poursuivre l’étude des divers aspects
relatifs au perfectionnement de l’administration de la justice dans les
Amériques, en maintenant la coordination nécessaire et la plus grande
coopération possible avec les autres organes, organismes et entités de
l’Organisation à vocation analogue, notamment le Centre d’études de la justice
des Amériques dont le siège est à Santiago (Chili), et pour l’heure, de
concentrer ses efforts sur la question de l’accès à la justice de chaque
individu.
8. De prendre note des études menées par le Comité juridique
interaméricain sur les aspects juridiques de la sécurité continentale, et de
demander à cet organe d’apporter sa contribution aux travaux de la Commission
sur la sécurité continentale du Conseil permanent lorsque ce dernier le lui
demande.
9. De prier le CJI de poursuivre ses études relatives à la
dimension juridique de l’intégration et du commerce international, en les
limitant pour le moment au droit de concurrence et aux différentes formes de
protectionnisme dans les Amériques, en menant à bonne fin une analyse
préliminaire comparative des lois et règlements sur la concurrence ou la protection
en vigueur dans les États membres, de façon à inclure un document à ce sujet
dans son prochain rapport annuel, en tenant compte des travaux déjà réalisés
par l’Organisation et d’autres institutions internationales.
10. De noter avec satisfaction la décision du CJI de tenir sa
LVIIIe Session ordinaire à Ottawa (Canada) du 12 au 23 mars 2001, et
de recommander la tenue d’autres sessions ordinaires dans d’autres États
membres, conformément aux dispositions de l’article 105 de la Charte, afin
d’assurer une plus large diffusion et une meilleure connaissance des travaux
accomplis, en tenant compte du fait que les sessions ordinaires que le Comité
juridique interaméricain décidera de tenir hors du siège devront être financées
sur le budget ordinaire de ce Comité.
11. De réitérer la nécessité de renforcer les liens du CJI avec
les organes politiques de l’Organisation, notamment la Commission des questions
juridiques et politiques du Conseil permanent et, de ce fait, d’inviter le
Président du CJI et les rapporteurs des différentes questions inscrites à
l’ordre du jour, à se réunir avec cette Commission toutes les fois qu’elle le
demandera.
12. D’encourager le CJI à continuer de favoriser la tenue de
réunions périodiques conjointes avec les Conseillers juridiques des ministères
des affaires étrangères des États membres de l’OEA, notamment lorsque leurs
sessions auront lieu au siège de l’Organisation.
CPSC01075S01
13. De souligner une fois encore
l’importance du Cours de droit international qu’organisent chaque année le
Comité juridique interaméricain et le Secrétariat général de l’OEA pour assurer
une meilleure compréhension et une plus large diffusion des travaux juridiques
du Système interaméricain, et pour appuyer tous les efforts réalisés pour
favoriser la participation à ce cours d’un plus grand nombre de professeurs et
de boursiers de toutes les sous-régions, en demandant instamment aux États
membres d’envisager la possibilité de prendre directement en charge les frais
de leurs ressortissants participant à ce cours comme étudiants ou professeurs
nationaux.
14. D’appuyer un système d’information pour
que l’Organisation puisse transmettre aux universités de la région ses
meilleures connaissances en matière de droit international.
15. De prendre note de l’ordre du jour adopté par le CJI pour sa
prochaine Session ordinaire; de lui recommander de cibler ses efforts dans les
domaines qui revêtent une importance prioritaire pour l’Organisation, de tenir
compte des observations formulées par les États membres sur son rapport et d’y
incorporer les accords et décisions adoptés par l’Assemblée générale qui relèvent de sa compétence.
16. De souligner la nécessité d’octroyer au CJI l’appui
administratif et budgétaire nécessaire pour qu’il puisse adéquatement examiner
le présent agenda
CPSC01007F05
juridique
interaméricain et formuler les recommandations pertinentes.
CENTENAIRE DU COMITÉ JURIDIQUE
INTERAMÉRICAIN
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
PRENANT
EN COMPTE que selon l’article 53 de la Charte de l’OEA, le Comité juridique
interaméricain est l’un des organes de l’Organisation, et qu’il remplit le rôle
d’organe consultatif de l’OEA en matière juridique,
PRENANT EN COMPTE DE SURCROÎT que le
Comité juridique interaméricain a pour but de faciliter le développement
progressif et la codification du droit international,
RAPPELANT
que la Troisième Conférence internationale américaine réunie en 1906 a créé la
Commission permanente de jurisconsultes à Rio de Janeiro, laquelle par la suite
est devenue le Comité juridique interaméricain; et que l’an 2006 marquera le
centenaire de cet organe,
PRENANT
NOTE du rapport présenté par le Président du Comité juridique interaméricain à
la séance de la Commission des questions juridiques et politiques du Conseil
permanent tenue le 29 mars 2001, dans lequel il est fait mention que cet
organe a commencé les préparatifs en vue de la célébration de son centenaire,
DECIDE:
1. De
demander au Comité juridique interaméricain (CJI) de mettre au point un
calendrier d’activités, de publications et d’événements à l’occasion de la
célébration de son centenaire, et d’inclure ce calendrier dans son prochain
rapport annuel à l’Assemblée générale pour 2001.
2. De charger le CJI de faire en sorte que
ce calendrier envisage la possibilité de l’élaboration d’un projet de
Déclaration sur le rôle rempli par le Comité juridique dans le développement du
droit interaméricain, aux fins d’examen à la Session ordinaire de l’Assemblée
générale en 2001.
3. De demander au CJI que le cours annuel
de droit international dispensé à Rio de Janeiro, soit axé, lorsqu’il sera tenu
en août 2006, sur le thème central suivant: “La contribution du Comité
juridique interaméricain à l’évolution du droit interaméricain.”
CP08278F08
4. De demander au Conseil permanent de
prêter le plus grand appui possible, par le truchement de sa Commission des
questions juridiques et politiques, et au Secrétariat général, à travers le
Sous-Secrétariat aux questions juridiques, aux activités qui seront menées à
l’occasion de la célébration de ce centenaire.
5. De charger le Conseil permanent de faire parvenir la
présente résolution au CJI.
ÉLABORATION D’UN PROJET DE CONVENTION
INTERAMÉRICAINE
CONTRE LE RACISME ET TOUTES LES FORMES DE
DISCRIMINATION
ET D’INTOLÉRANCE
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GENÉRALE,
CONSIDÉRANT que selon
l’article II de la Déclaration américaine des droits et devoirs de l’homme
signée à Bogota en 1948, toutes les personnes, sans distinction de race, de
sexe, de langue, de religion ou autre, sont égales devant la loi et ont les
droits et les devoirs consacrés dans cette Déclaration,
VU les articles 1 et 2 de
la Convention américaine relative aux droits de l’homme souscrite en 1969 à San
José (Costa Rica), qui interdisent la discrimination fondée sur la race, la
couleur, le sexe, la langue, la religion, l’origine sociale ou toute autre
condition sociale,
PRENANT EN COMPTE que le
paragraphe 3 du dispositif de la résolution AG/RES. 1271 (XXIV-O/94) invite les
différents organes, organismes et entités de l’OEA à prendre des mesures
efficaces et opportunes pour encourager la tolérance et éliminer les comportements
racistes et discriminatoires,
RAPPELANT qu’en 1965, les
Nations Unies ont adopté la Convention internationale pour l’élimination de
toutes les formes de discrimination raciale et qu’en 2001, aura lieu en Afrique
du sud une Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la
xénophobie et l’intolérance qui y est associée, laquelle conférence sera
précédée de réunions régionales et sous-régionales préparatoires,
PRENANT
EN COMPTE que les pratiques racistes et discriminatoires sont incompatibles
avec l’exercice effectif de la démocratie représentative,
VU
la résolution AG/RES. 1712 (XXX-O/00) qui charge le Conseil permanent
« d’étudier la nécessité d’élaborer un projet de Convention
interaméricaine pour prévenir, sanctionner et éliminer le racisme et toutes les
formes de discrimination et d’intolérance”,
PRENANT
EN COMPTE que dans le cadre de la Commission des questions juridiques et
politiques, des consultations ont été menées auprès des États membres sur cette
question, et que certains d’entre eux ont répondu au questionnaire élaboré à
cet effet (CP/CAJP-1687/01 rev.2),
CONSIDÉRANT qu’il est
impératif d’élargir la structure juridique internationale et de renforcer les
législations nationales en vue d’éliminer toutes les formes de discrimination
qui subsistent encore dans le Continent américain,
AYANT PRÉSENTE À L’ESPRIT
la diversité d’ethnies et de cultures qui viennent enrichir les sociétés du
Continent américain, ainsi que l’utilité de promouvoir des relations harmonieuses
entre elles,
CONSIDÉRANT que
l’Organisation doit donner un signal politique sans équivoque en faveur de
l’élimination de toutes les formes de discrimination;
PRENANT
EN COMPTE que lors du Troisième Sommet des Amériques qui s’est tenu à Québec
(Canada) en avril 2001, les chefs d’État et de gouvernement ont réaffirmé leur
engagement de protéger les droits de la personne et les libertés fondamentales
et d’éliminer toutes les formes de discrimination, y compris le racisme, la
discrimination raciale, la xénophobie et les autres formes d’intolérance qui y
sont associées dans nos sociétés,
DÉCIDE:
1. De demander au Conseil permanent de continuer à étudier la
nécessité d’élaborer une convention interaméricaine pour prévenir, sanctionner
et éliminer le racisme et toutes les formes de discrimination et d’intolérance.
2. De prier les États membres qui ne l’auraient pas encore
fait, de répondre dans les meilleurs délais au questionnaire contenu dans le
document: “Élaboration d’un projet de convention interaméricaine contre le
racisme et toutes les formes de discrimination et d’intolérance”
(CP/CAJP-1687/00 rev.2).
3. De demander au Comité juridique interaméricain d’élaborer un
document d’analyse à titre de contribution aux travaux du Conseil Permanent et
en vue de leur avancement, en s’inspirant des dispositions des instruments
juridiques internationaux en la matière, des réponses des États membres au
questionnaire relatif à “l’Élaboration d’un projet de convention
interaméricaine contre le racisme et toutes les formes de discrimination et
d’intolérance” (document CP/CAJP-1687/00 rev.1), des déclarations et des
recommandations émanées de la Conférence mondiale contre le racisme, la
discrimination raciale, la xénophobie et toutes les formes d’intolérance qui y
sont associées, conférence qui doit avoir lieu en Afrique du sud en 2001, ainsi
que de la Conférence régionale des Amériques préparatoire à la Conférence
mondiale précitée qui a eu lieu au Chili en 2000, et des éventuelles
contributions d’autres organes du Système interaméricain et de la société
civile.
4. De recommander à la Commission interaméricaine des droits de
l’homme (CIDH) de continuer à prêter une attention spéciale à cette question à
la lumière des instruments juridiques interaméricains.
5. De prier le Conseil permanent de soumettre un rapport à
l’Assemblée générale lors de sa trente-deuxième Session ordinaire, sur la mise
en oeuvre de la présente résolution.
LES DROITS HUMAINS DE TOUS LES TRAVAILLEURS
MIGRANTS
ET DE LEURS FAMILLES[1]/
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
AYANT
ÉCOUTÉ le rapport de la Présidente de la Commission des questions juridiques et
politiques relatif aux droits humains de tous les travailleurs migrants et de
leurs familles (CP/ACTA-1276/01);
Le rapport annuel de la
Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH), notamment le chapitre
relatif à la situation des travailleurs migrants et de leurs familles
(CP/doc.3443/01),
CONSIDÉRANT:
Que les chefs d’État et de
gouvernement, réunis à l’occasion du Troisième Sommet des Amériques à Québec
(Canada) en avril 2001, ont reconnu les contributions économiques et
culturelles qu’apportent les migrants à leurs sociétés d’accueil et à leurs
communautés d’origine; et qu’ils se sont engagés d’une part. à leur accorder un
traitement digne et humain assorti d’une protection juridique adéquate et
d’autre part, à renforcer les mécanismes de coopération continentale pour
satisfaire leurs besoins légitimes,
Que la Déclaration
américaine des droits et devoirs de l’homme proclame que toutes les personnes
sont égales devant la loi et jouissent des droits et des devoirs qui y sont
énoncés, sans distinction de race, de sexe, de langue, de religion ou autres;
Que la Convention
américaine relative aux droits de l’homme reconnaît que les droits fondamentaux
de la personne ne découlent pas du fait de son appartenance à un État donné,
mais reposent sur les attributs de la personne humaine, ce qui leur justifie
une protection internationale;
Que la Convention
internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants
et des membres de leur famille consacre le devoir des États de garantir les
droits que confère cette Convention aux travailleurs migrants et aux membres de
leurs familles qui se trouvent sur leur territoire ou relèvent de leur
juridiction sans distinction de sexe, de race, de couleur, de langue, de
religion ou de conviction, d’opinion politique, d’origine nationale ethnique ou
sociale, de nationalité, d’âge, de situation économique, de fortune, de
situation matrimoniale, de naissance ou de toute autre situation;
Que de nombreux
travailleurs migrants et leurs familles se voient forcés d’abandonner leur pays
d’origine en quête de meilleures conditions de vie;
Que la Cour
interaméricaine des droits de l’homme a émis l’avis consultatif OC-16 au sujet
du droit à l’information sur l’assistance consulaire, au titre des garanties
judiciaires, dans les cas d’étrangers détenus par les autorités de l’État de
résidence;
Que des échanges se sont
déroulés au sein de la Commission des questions juridiques et politiques, avec
des représentants de l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM),
de la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) et de l’Agence
interaméricaine pour la coopération et le développement, au cours duquel, à la
lumière des aspects multidimensionnels du problème des travailleurs migrants et
des membres de leurs familles, ainsi que des activités que mènent
respectivement ces organes, il a été conclu que d’une part, il était
indispensable d’adopter une approche interinstitutionnelle et que d’autre part,
il était utile d’adopter des programmes communs de coopération en la matière,
CONSCIENTE de la situation
de vulnérabilité dans laquelle se trouvent les travailleurs migrants et leurs
familles en raison, entre autres, de leurs déplacements internationaux, du fait
qu’ils ne vivent pas dans leur pays d’origine, et des difficultés auxquelles
ils sont confrontés en raison des différences culturelles, particulièrement de
langues et de coutumes, ainsi que de la fréquente désintégration de la famille
découlant de leur situation,
DÉCIDE:
1. De réaffirmer que les principes et normes consacrés dans la
Déclaration américaine des droits et devoirs de l’homme ainsi que dans la
Convention américaine relative aux droits de l’homme revêtent une pertinence
particulière pour la protection des droits des travailleurs migrants et de
leurs familles.
2. De prier instamment les États membres de concentrer leurs
efforts sur l’universalisation du système interaméricain des droits de l’homme,
conformément au Plan d’action du Troisième Sommet des Amériques, en augmentant
le nombre d’adhésions à ses instruments fondamentaux et, à cette fin,
d’envisager le plus tôt possible et selon le cas, de signer et de ratifier, ou
de ratifier la Convention américaine relative aux droits de l’homme et les
autres instruments du système, ainsi que la Convention internationale sur la
protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur
famille, ou d’y adhérer.
3. De prier instamment les États membres de prendre les mesures
nécessaires pour garantir les droits humains de tous les migrants, y compris
les travailleurs migrants et leurs familles.
4. De réaffirmer l’obligation qui incombe aux États parties à
la Convention de Vienne de 1963 sur les relations consulaires de respecter
cette Convention, notamment en ce qui a trait au droit dont jouit un étranger,
quel que soit son statut d’immigré, de communiquer avec un fonctionnaire
consulaire de son pays d’origine, s’il est en état de détention; ainsi que
l’obligation qui incombe à l’État partie sur le territoire duquel cet étranger
est détenu, d’informer ce dernier de son droit de recevoir cette assistance et
dans cette perspective, d’attirer l’attention des États sur l’Avis consultatif
OC-16 émis par la Cour interaméricaine des droits de l’homme à ce sujet.
5. De charger le Conseil permanent de
continuer à épauler les travaux de la Commission interaméricaine des droits de
l’homme dans ce domaine et de tenir compte des efforts déployés par d’autres
institutions internationales en faveur des travailleurs migrants et de leurs
familles, en vue de contribuer à améliorer leur situation dans le Continent
américain, notamment, le cas échéant, les efforts du Groupe d’experts
intergouvernementaux sur les droits de l’homme et les travailleurs migrants
créé par la Commission des droits de l’homme des Nations Unies, ainsi que ceux
de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Agence
interaméricaine pour la coopération et le développement (AICD).
6. De
demander au Conseil permanent, en vertu des dispositions du chapitre sur la
migration figurant dans le Plan d’action du Troisième Sommet des Amériques:
a. d’envisager l’adoption de
mesures tendant au renforcement de la coopération entre les États en vue
d’aborder, dans le cadre d’une approche intégrée, objective et à long terme,
les manifestations, les origines et les répercussions de la migration dans la
région, ainsi que la promotion d’une coopération étroite entre les pays
d’origine, de transit et de destination pour assurer la protection des droits
humains des travailleurs migrants;
b. de procéder à l’élaboration d’un programme interaméricain de
promotion des droits humains des migrants, avec la collaboration des organes et
organismes pertinents du Système interaméricain et des Nations Unies.
7. D’inviter la CIDH et l’Agence
interaméricaine pour la coopération et le développement à envisager l’utilité
d’adopter des programmes communs de coopération en la matière en tenant compte
des travaux réalisés par d’autres organes, organismes et entités comme
l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Organisation
internationale du travail (OIT).
8. De demander à la Commission
interaméricaine des droits de l’homme de mettre à la disposition du rapporteur
spécial chargé du dossier des droits de tous les travailleurs migrants et des
membres de leurs familles tous les moyens nécessaires et appropriés pour
l’accomplissement de ses fonctions.
9. De demander à la Commission interaméricaine
des droits de l’homme de présenter, en raison des importantes avancées relevées
jusqu’à présent, un rapport sur l’état des droits de tous les travailleurs
migrants et de leurs familles, avant la trente-deuxième Session ordinaire de
l’Assemblée générale, et à cet effet, d’inviter les États membres à continuer à
apporter leur collaboration à la Commission.
10. D’inviter les États membres, les Observateurs permanents, les
organes, organismes et entités du Système interaméricain, et d’autres sources,
à apporter une contribution au Fonds volontaire du bureau du rapporteur spécial
chargé du dossier des droits de tous les travailleurs migrants et des membres
de leurs familles.
11. De
recommander au Conseil interaméricain pour le développement intégré d’apporter
son appui aux projets et activités menés en faveur de tous les travailleurs
migrants et de leurs familles comme expression de la solidarité
interaméricaine, élément indispensable au développement intégral des États
membres.
12. De demander aux Conseils de
l’Organisation de soumettre un rapport à l’Assemblée générale lors de sa
trente-deuxième Session ordinaire sur la mise en oeuvre de cette résolution
dans leur sphère respective d’activités.
APPUI À LA CONVENTION DES NATIONS UNIES
CONTRE LA CRIMINALITÉ TRANSNATIONALE ORGANISÉE
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU le Rapport annuel du Conseil permanent (AG/doc.3790/01) et le Rapport annuel de la
Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues (CICAD)
(CP/doc.3427/01),
RAPPELANT sa résolution AG/RES. 1731 (XXX-O/00),
“Appui à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale
organisée”,
RAPPELANT EN OUTRE que la Convention
interaméricaine contre la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de
munitions, d’explosifs et d’autres matériels connexes; la Convention
interaméricaine contre la corruption, et le Mécanisme d’évaluation
multilatérale (MEM) de la CICAD représentent une contribution substantielle à
la lutte contre la criminalité transnationale organisée dans le Continent américain,
AYANT PRÉSENTE À L’ESPRIT la nécessité de
renforcer la lutte contre la criminalité transnationale organisée répondant à
l’engagement assumé par les chefs d’État et de gouvernement lors des Deuxième
et Troisième Sommets des Amériques,
AYANT ÉGALEMENT PRÉSENT À L’ESPRIT que les chefs
d’État et de gouvernement ont reconnu, lors du Troisième Sommet des Amériques,
que la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale
organisée et ses trois protocoles apporteraient une contribution importante à
la lutte contre le crime organisé dans le Continent américain,
RÉAFFIRMANT que les États membres de l’OEA peuvent
remplir un rôle fondamental dans le renforcement de la coopération
internationale contre la criminalité transnationale organisée,
DÉCIDE:
1. D’exhorter
les États membres de l’OEA à envisager de signer et ratifier, de ratifier dans
les meilleurs délais les instruments suivants, ou d’y adhérer selon le cas: la
Convention contre la criminalité transnationale organisée, son Protocole contre
le trafic illicite de migrants par terre, air et mer; son Protocole visant à
prévenir, réprimer, et punir la traite des personnes, en particulier des femmes
et des enfants, et le Protocole contre la fabrication et le trafic illicites
des armes à feu, de leurs pièces, éléments et munitions, lorsque ce protocole
sera ouvert à la signature.
CP08385F04 CP08270E01
2. De demander au Secrétariat général de
faire parvenir la présente résolution au Secrétaire général des Nations Unies.
MISE EN OEUVRE DU PROGRAMME INTERAMÉRICAIN DE
PROMOTION DES DROITS HUMAINS DE LA FEMME ET DE L’ÉQUITÉ
AINSI QUE DE LA PARITÉ HOMMES-FEMMES
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU la résolution AG/RES. 1625 (XXIX-O/99)
“Condition de la femme dans les Amériques et renforcement et modernisation de
la Commission interaméricaine des femmes (CIM)”, par laquelle a été convoquée une Réunion de ministres ou hauts fonctionnaires
chargés des politiques concernant la condition féminine dans les États membres,
et qui a demandé à la CIM, en sa qualité de coordinatrice de la réunion
susmentionnée, d’élaborer un projet d’ordre du jour comportant entre autres,
l’approbation du “Projet de Programme interaméricain de promotion des droits
humains de la femme et de l’équité ainsi que de la parité hommes-femmes”,
AYANT PRÉSENTS À L’ESPRIT les mandats émis dans la
résolution AG/RES. 1732 (XXX-O/00) “Approbation
et mise en œuvre du Programme interaméricain de promotion des droits humains de
la femme et de l’équité ainsi que de la parité hommes-femmes”,
CONSIDÉRANT que le Programme
interaméricain de promotion des droits humains de la femme et de l’équité ainsi
que de la parité hommes-femmes a pour but d’incorporer la perspective
hommes-femmes comme une stratégie décisive pour l’application de ce Programme, ainsi
que pour la réalisation de l’objectif ultime qui est la promotion et la
protection des droits humains de la femme et l’équité ainsi que la parité,
RÉAFFIRMANT l’engagement exprimé aux plus
hauts niveaux de protéger les droits humains et les libertés fondamentales de
tous, d’éliminer toutes les formes de discrimination et de promouvoir
l’égalité, comme l’établit la Déclaration de Québec émanée du Troisième Sommet
des Amériques,
SOULIGNANT que l’adoption de ce programme a
illustré la réaffirmation de l’engagement des États de combattre toutes les
formes de discrimination et de promouvoir l’égalité des droits et des chances
entre femmes et hommes, dans la perspective de la parité, tâche qui exigera la
participation constante de l’OEA, notamment celle de la CIM en sa qualité de
forum principal générateur de politiques continentales sur l’équité et la
parité hommes-femmes, ainsi qu’une coopération entre l’OEA et les différents
organismes et entités de la région et des sous-régions,
DÉCIDE:
1. D’accueillir avec satisfaction le
Premier Rapport sur la mise en œuvre et la vulgarisation du Programme
interaméricain de promotion des droits humains de la femme et de l’équité ainsi
que la parité hommes-femmes, élaboré en application de la résolution AG/RES.
1732 (XXX-O/00).
2. De réaffirmer l’engagement des
gouvernements d’incorporer la perspective hommes-femmes dans ses politiques et
programmes nationaux.
3. D’accueillir avec satisfaction les
travaux menés par le Secrétariat général, de l’inviter instamment à poursuivre
ses efforts en vue de mettre en œuvre les objectifs du Programme
interaméricain, et de promouvoir l’intégration de la perspective de la parité
hommes-femmes aux activités, politiques, programmes, projets et agendas de
l’Organisation.
4. De
charger le Secrétaire général et le Conseil permanent d’allouer dans le
Programme-budget 2002 à la CIM les ressources humaines et financières pour lui
permettre de s’acquitter de ses attributions d’organe de suivi, de coordination
et d’évaluation du Programme interaméricain, et de prendre les mesures requises
pour sa mise en œuvre, en tenant compte des autres priorités de l’Organisation.
CP08135F01
5. De rechercher des contributions
volontaires pour accélérer le processus de mise en œuvre du Programme
interaméricain.
6. De
demander au Secrétaire général de soumettre à la trente-deuxième Session
ordinaire de l’Assemblée générale un rapport sur les activités entreprises par
tous les organes, organismes et entités du Système de l’OEA pour appliquer le
Programme interaméricain et d’adresser des recommandations à l’Assemblée
générale dans la perspective de la mise en œuvre de ce Programme.
RAPPORT ANNUEL DE LA COMMISSION INTERAMERICAINE
DE LUTTE CONTRE L’ABUS DES DROGUES
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU le rapport annuel de la
Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues (CICAD) (CP/doc.3427/01) et les observations et
recommandations formulées par le Conseil permanent sur ce rapport
(CP/doc.3940/01),
RÉAFFIRMANT son engagement
en faveur des principes et objectifs énoncés dans le Programme d’action
interaméricain de Rio de Janeiro contre la consommation, la production et le
trafic illicites des stupéfiants et des substances psychotropes (1986) et de la
Stratégie antidrogues dans le Continent américain,
RECONNAISSANT
l’importance de la création et de la mise en œuvre du Mécanisme d’évaluation
multilatérale à titre de contribution au renforcement de la coopération
continentale dans la lutte contre les drogues,
CONSIDÉRANT
les progrès accomplis par les États membres dans la lutte contre le trafic et
l’usage abusif des drogues à tous les niveaux et le rôle important que remplit
la CICAD en prêtant son appui à ces activités,
DÉCIDE:
1. De
prendre note, avec ses remerciements, des programmes et projets menés par la
Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues (CICAD) en vue de
la mise en œuvre des mandats émanés des Plans d’action des Deuxième et
Troisième Sommets des Amériques et portant sur les drogues.
2. De
demander à la CICAD d’examiner l’utilité d’actualiser la Stratégie antidrogues
dans le Continent américain datant de 1996, afin qu’elle reflète la volonté
renouvelée des États membres de lutter contre tous les aspects du problème des
drogues en pleine évolution dans le Continent américain et de prendre en compte
les résultats de l’application du Mécanisme d’évaluation multilatérale
(MEM).
3. D’exprimer
sa satisfaction pour l’aboutissement de la première phase du Mécanisme
d’évaluation multilatérale et de demander à la CICAD de continuer d’appuyer le
développement et le renforcement du MEM, notamment l’application de la deuxième
phase, conformément aux modifications introduites dans le processus
d’évaluation.
4. De
prier instamment la CICAD de continuer à offrir sa coopération technique pour
l’élaboration de stratégies nationales de réduction de la demande; de chercher
à renforcer les programmes de formation en matière de prévention et de
traitement de la consommation des drogues à l’intention des professionnels de
la santé, des professeurs et des travailleurs sociaux.
5. De
recommander aux États membres de s’efforcer d’élargir et d’améliorer leur
infrastructure de prestation de services de prévention, de traitement et de
réinsertion, et de demander à la CICAD d’aider les pays qui en font la demande
à élaborer des projets en vue de recueillir de la coopération internationale
les fonds qui s’avèrent nécessaires.
6. De
recommander aux États membres d’élargir la coopération visant à assurer
l’application plus efficace du mécanisme de notification préalablement à l’exportation
de substances chimiques, dans le but d’éviter leur détournement pour des usages
illicites, et de demander à la CICAD de continuer à prêter l’assistance
technique nécessaire pour faciliter la coopération dans ce domaine.
7. De
charger la CICAD de continuer à
développer des projets de coopération visant la prévention et la réduction des
cultures illicites dans les États membres grâce à la création d’options viables
et durables de développement économique et social.
8. D’exhorter
les États membres, les Observateurs permanents et les institutions
internationales de commerce à s’efforcer de maintenir et, le cas échéant, de
renforcer les systèmes de préférences commerciales, pour appuyer les programmes
de formes optionnelles de développement visant à réduire les cultures illicites
dans la région, comme le Pacte relatif aux préférences commerciales pour les
pays andins, l’Initiative du Bassin des Caraïbes, les dispositions spéciales du
Système généralisé de préférences accordées par l’Union européenne (UE) aux
pays de la région andine et d’Amérique centrale, ainsi que la Convention entre
l’UE et le groupe des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (Convention
de Lomé).
9. D’exhorter
les États membres à tenir compte, lors de l’élaboration de leur législation
nationale, des recommandations contenues dans les règlements-types de la
Commission sur les délits de blanchiment des avoirs liés au trafic illicite des
drogues et à d’autres délits graves; sur le contrôle des substances chimiques
utilisées dans la fabrication illicite des stupéfiants et des substances
psychotropes, et sur le contrôle du trafic international des armes à feu, de
leurs pièces détachées, composantes et munitions.
10. De
demander à la CICAD de continuer à épauler les États membres qui en font la
demande, pour la création d’unités ayant pour fonctions de recueillir des
renseignements financiers; de lui demander aussi d’intensifier les efforts de
formation de fonctionnaires chargés du contrôle et des poursuites judiciaires
en matière de délits de blanchiment des avoirs, lequel programme est mené
conjointement avec la Banque interaméricaine de développement (BID).
11. De
rendre hommage à la contribution apportée par la CICAD, par le truchement de
son programme de renforcement institutionnel, en ce qui a trait à l’élaboration
et la modernisation des Plans nationaux antidrogues ainsi qu’au renforcement
des commissions nationales de lutte contre les drogues, notamment dans les pays
de l’Amérique centrale et de la Caraïbe.
12. De
demander au responsable du Poste d’observation des drogues de la CICAD
continuer à fournir un soutien aux États membres dans les efforts qu’ils
déploient pour mettre au point des systèmes nationaux de compilation de données
statistiques et d’informations documentaires sur tous les aspects du problème
des drogues.
13. D’inviter
les États membres, les Observateurs permanents et les institutions
internationales de financement à continuer de contribuer au financement des
programmes et projets élaborés par la CICAD en application de son plan de
travail, notamment les programmes de réduction de la demande, de prévention et
de réduction des cultures illicites.
14. De
recommander aux États membres d’adopter et de renforcer les mécanismes
d’échange d’information et de coopération internationale en matière de
blanchiment des avoirs, de contrôle des produits chimiques et d’assistance
judiciaire, notamment la signature d’accords internationaux.
15. De
souligner l’importance de la collaboration et de la coordination entre le
Secrétariat exécutif de la CICAD et le Programme des Nations Unies pour le
contrôle international des drogues (PNUCID), le Conseil international de
contrôle des stupéfiants (JIFE), le Groupe d’action financière (FATF) de
l’Organisation de coopération et de développement économiques ainsi que
d’autres institutions internationales compétentes en la matière.
16. De
remercier la Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues
(CICAD) de la présentation de son rapport annuel pour 2000 (CP/doc.3427/01).
17. De
faire siennes les observations et recommandations formulées par le Conseil
permanent sur le rapport annuel de la CICAD et de les acheminer à cette
Commission.
ÉVALUATION DES PROGRÈS ACCOMPLIS DANS LA LUTTE
CONTRE LES DROGUES: MISE EN ŒUVRE DU
PREMIER CYCLE DU MÉCANISME D’ÉVALUATION MULTILATÉRALE ÉTABLI PAR LA COMMISSION
INTERAMÉRICAINE DE LUTTE
CONTRE L’ABUS DES DROGUES
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
RECONNAISSANT
une fois de plus que la lutte contre le problème de la drogue est une
responsabilité commune et que, en raison de sa nature transnationale, son
traitement requiert une approche intégrale et équilibrée dans le cadre de la coopération
internationale,
CONSIDÉRANT
que l’établissement et la mise en œuvre du Mécanisme d’évaluation multilatérale
(MEM) en tant que processus gouvernemental permanent au sein de la Commission
interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues (CICAD) constituent un pas
en avant vers le renforcement de la confiance mutuelle et de la coopération,
seul moyen de faire face au problème mondial de la drogue dans le Continent
américain,
VU
les rapports émanés du premier cycle du MEM mené par la CICAD en 1999-2000,
dans le cadre de la mise en œuvre des mandats du Deuxième Sommet des Amériques
(Santiago, 1998), et qui ont été approuvés par la CICAD lors de sa première
session extraordinaire tenue en décembre 2000,
CONSIDÉRANT
que les rapports du MEM ont été soumis au Troisième Sommet des Amériques qui a
eu lieu à Québec (Canada) en avril 2001, et que les chefs d’État et de
gouvernement ont réitéré leur engagement en faveur du renforcement de cet
instrument pour en faire le pilier fondamental de la coopération continentale
en vue de l’élaboration de politiques efficaces pour combattre le problème de
la drogue sous toutes ses formes
TENANT
COMPTE du rôle important que remplit la CICAD dans le cadre des efforts
déployés à l’échelle interaméricaine dans la lutte contre le problème de la
drogue sous tous ses aspects, ainsi que la grande portée des mandats émanés des
Sommets des Amériques,
DÉCIDE:
1. De prendre note avec satisfaction des trente-quatre rapports nationaux ainsi que du
rapport continental émané du Mécanisme d’évaluation multilatérale (MEM)
approuvés à la première session extraordinaire de la Commission interaméricaine
de lutte contre l’abus des drogues (CICAD) en décembre 2000, rapports qui ont
été présentés au Troisième Sommet des Amériques conformément au mandat reçu du
Deuxième Sommet des Amériques.
2. De reconnaître l’importance du
Mécanisme d’évaluation multilatérale comme instrument permettant d’évaluer
objectivement les efforts déployés par chaque État membre et le Continent
américain tout entier dans la lutte contre le problème de la drogue et pour le
renforcement de la coopération internationale.
3. D’appuyer
les recommandations formulées dans les rapports nationaux et dans le rapport
continental du MEM, et d’exhorter les États membres à déployer tous les efforts
possibles pour donner suite à ces recommandations.
4. De
demander à la CICAD de prêter l’assistance technique requise pour mettre les
États membres en mesure de mettre en œuvre efficacement toutes les
recommandations.
5. De
rendre hommage aux gouvernements des États membres pour leur appui et leur
participation active lors du premier cycle du processus d’évaluation mené en
1999-2000, et de les exhorter à continuer de fournir un ferme appui politique
et d’apporter un soutien financier, par le biais de contributions volontaires,
afin d’assurer le maintien du MEM.
6. De
renforcer le dialogue politique au plus haut niveau, lors des futures Sessions
de l’Assemblée générale, au sujet des progrès réalisés dans la région en
matière de lutte contre les drogues, en tenant compte des résultats obtenus de
l’application du MEM et des expériences des États membres.
7. De
demander au Secrétariat exécutif de la CICAD de continuer d’appuyer les travaux
du MEM, particulièrement en tout ce qui concerne la réalisation du deuxième
cycle d’évaluation.
8. De charger la CICAD de faire rapport,
par l’intermédiaire du Conseil permanent, à l’Assemblée générale lors de sa
trente-deuxième Session ordinaire, sur la mise en œuvre de la présente
résolution.
DÉCLARATION AMÉRICAINE DES DROITS
DES PEUPLES AUTOCHTONES
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
RAPPELANT ses résolutions
AG/RES. 1022 (XIX-O/89), AG/RES. 1479 (XXVII-O/97), AG/RES. 1549 (XXVIII-O/99)
et AG/RES. 1708 (XXX-O/00);
CONSIDÉRANT la priorité de
la question autochtone à l’échelle continentale et l’importance des
délibérations concernant le Projet de Déclaration américaine des droits des
peuples autochtones menées dans le cadre des travaux de l’Organisation,
CONVAINCUE qu’il est
nécessaire de continuer d’appuyer les efforts visant à parvenir à une conclusion
rapide et positive des négociations relatives au projet de déclaration précité,
RECONNAISSANT les progrès
juridiques qui ont été accomplis à l’échelle du Continent américain dans le
domaine des questions autochtones, et dont fait foi l’affirmation par plusieurs
États, dans leurs instruments constitutionnels et législatifs, du caractère
multi-ethnique, pluriculturel et multilingue de leur société,
TENANT COMPTE des
engagements assumés dans ce domaine par les chefs d’État et de gouvernement
dans la Déclaration de Québec et le Plan d’action du Troisième Sommet des
Amériques,
NOTANT avec satisfaction
que, conformément à la résolution AG/RES. 1708 (XXX-O/00), le Groupe de travail
chargé d’élaborer le Projet de Déclaration américaine des droits des peuples
autochtones s’est réuni à Washington, D.C., du 2 au 6 avril 2001, et que cette
réunion à laquelle ont participé de nombreux représentants autochtones du
Continent américain a permis de réaliser des progrès importants,
TENANT COMPTE ÉGALEMENT
des conclusions et recommandations du Conclave continental des représentants
des peuples autochtones des Amériques, tenu en 2001 au Guatemala, et du Sommet
des peuples autochtones des Amériques, tenu cette même année à Ottawa (Canada),
PRENANT
NOTE AVEC SATISFACTION du rapport du Groupe de travail chargé d’élaborer le
Projet de Déclaration américaine des droits des peuples autochtones
(GT/DADIN/doc.23/01 rev.1),
DÉCIDE:
1.
De demander
au Conseil permanent qu’il continue d’examiner le Projet de Déclaration américaine
des droits des peuples autochtones.
2. De
demander au Conseil permanent d’étudier la possibilité de créer une instance
particulière du Conseil permanent où serait mené un débat de haut niveau au
sujet du Projet de Déclaration américaine des droits des peuples autochtones,
conformément au mandat énoncé dans la Déclaration de Québec et le Plan d’action
du Troisième Sommet des Amériques.
D’arrêter que cette instance aura pour tâche principale de poursuivre l’examen
du Projet de Déclaration susmentionné jusqu’à son adoption, et devra, à cette
fin, tenir au moins une réunion spéciale de travail au plus tard pendant la
deuxième semaine de mars 2002 et avant la trente-deuxième Session ordinaire de
l’Assemblée générale, en fonction des ressources affectées dans le
Programme-budget et d’autres ressources.
3. De
recommander au Conseil permanent de continuer à suivre les modalités
nécessaires pour assurer la participation adéquate des représentants des
peuples autochtones à ses travaux, afin que leurs observations et suggestions
soient prises en compte.
CPSC01100S01 CPSC01085S01
4. De recommander au Conseil permanent la
création d’un fonds spécifique alimenté par des contributions volontaires en
vue de faciliter la participation de représentants des populations autochtones
aux réunions relatives au Projet de Déclaration. D’arrêter que dans l’utilisation du fonds, des mécanismes doivent
être mis en place pour assurer la participation des populations autochtones.
CPSC01100S01
CP08331S06 CPSC01085S01
5. De prier la Commission interaméricaine
des droits de l’homme, le Comité juridique interaméricain, l’Institut
interaméricain des affaires indigènes et d’autres entités et organismes
internationaux de fournir l’appui consultatif nécessaire au Conseil permanent.
6. De prier le Conseil permanent de
présenter un rapport à l’Assemblée générale sur l’application de la présente
résolution lors de sa trente-deuxième Session ordinaire.
RÉUNION DES MINISTRES DE LA JUSTICE DES AMÉRIQUES
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE,
VU le rapport du Conseil
permanent relatif aux conclusions et recommandations émanées de la Troisième
Réunion des Ministres de la justice des Amériques (CP/doc.3478/01),
AYANT PRÉSENT À L’ESPRIT
le Plan d’action du Troisième Sommet des Amériques dans lequel les chefs d’État
et de gouvernement ont décidé de “continuer à appuyer les travaux réalisés dans
le cadre des réunions des ministres de la justice des Amériques dont la
quatrième aura lieu à la Trinité-et-Tobago, ainsi que les réunions ultérieures,
et la mise en oeuvre de leurs conclusions et recommandations”,
AYANT AUSSI PRÉSENT À
L’ESPRIT que par sa résolution AG/RES. 1615 (XXIX-O/99), elle a remercié le
Gouvernement de la Trinité-et-Tobago et a accepté son offre d’accueil de la
Quatrième Réunion des Ministres de la justice des Amériques qu’elle a acceptée,
VU
la pertinence des résultats de la phase pilote du projet du réseau d’échange
des informations sur l’entraide juridique, et son importance pour les objectifs
de la lutte contre la criminalité, la facilitation de l’accès à la justice et
la connectivité, ainsi que le renforcement de la coopération dans le cadre de ces
questions,
CONSIDÉRANT:
Que par sa résolution AG/RES. 1698 (XXX-O/00),
elle a fait parvenir les conclusions et recommandations respectives émanées de
la Troisième Réunion des Ministres de la justice des Amériques
(REMJA-III/doc.14/00 rev.2), aux organes, organismes et entités du Système
interaméricain pour que les suites pertinentes leur soient données;
Que conformément à la même résolution AG/RES. 1698
(XXX-O/00), elle a chargé le Conseil permanent d’assurer le suivi de
l’application de ces conclusions et recommandations en s’attachant
particulièrement à celles qui devront être mises en oeuvre dans le cadre de
l’OEA;
Qu’aux termes de la résolution AG/RES. 1763
(XXX-O/00), elle a chargé le Conseil permanent de mettre en oeuvre les
activités mentionnées dans cette résolution en fonction des ressources allouées
dans le Programme-budget et d’autres ressources,
DÉCIDE:
CPSC01086S01
1. De
convoquer la Quatrième Réunion des Ministres de la justice des Amériques à la
Trinité-et-Tobago dans le courant de 2001, et de demander au Conseil permanent
d’élaborer, avec la collaboration du Secrétariat général, l’ordre du jour de
cette réunion, d’établir les documents préliminaires y afférents et d’en fixer
la date.
2. De
charger le Conseil permanent de continuer à assurer le suivi de l’application
des conclusions et recommandations approuvées à la Troisième Réunion des
Ministres de la justice des Amériques (REMJA-III/doc.14/00 rev.2), conformément
aux dispositions des résolutions AG/RES. 1698 (XXX-O/00) et AG/RES. 1763 (XXX-O/00),
et de demander aux Ministres de la justice d’envisager la poursuite du projet
du réseau d’échange d’informations sur l’entraide juridique, et de chercher à
le mettre en œuvre dans le Continent américain.
3. De
demander au Conseil permanent de lui soumettre un rapport lors de sa
trente-deuxième Session ordinaire sur la mise en oeuvre de la présente
résolution.
PROMOTION DE LA DÉMOCRATIE
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU le rapport établi par le Conseil permanent (CP/doc.3479/01) et le rapport du Président
du Groupe de travail sur la démocratie représentative concernant les sessions
spéciales traitant de “La problématique de la représentation: partis
politiques, la participation des citoyens et les systèmes électoraux” et “Les
faiblesses institutionnelles et la gouvernance” (CP/CAJP-1786/01),
AYANT PRÉSENT A L’ESPRIT que la stabilité et le
renforcement de la démocratie, ainsi que l’évolution de celle-ci dans de
meilleures conditions, grâce à une gestion avisée de la chose publique,
constituent les principaux objectifs aux termes des déclarations des chefs
d’État et de gouvernement dans le Plan d’action émané du Troisième Sommet des
Amériques,
TENANT COMPTE de l’étroite interdépendance entre
la démocratie, le développement économique et social et les droits de l’homme
signalée dans le Plan d’action émané du Troisième Sommet des Amériques et les
mandats reçus par l’Organisation au Chapitre 1 intitulé “Renforcement de la
démocratie”, “Vers une démocratie plus efficace” de ce Plan d’action,
GARDANT PRÉSENT À L’ESPRIT que selon le préambule
de la Charte de l’Organisation des États Américains “la démocratie
représentative constitue une condition indispensable à la stabilité, à la paix
et au développement de la région”, et que l’un des buts fondamentaux de cette
Organisation est “d’encourager et de consolider la démocratie représentative”,
RAPPELANT l’Engagement de Santiago envers la
démocratie et la rénovation du Système interaméricain, adoptée en 1991, la
Déclaration de Nassau adoptée en 1992, et la Déclaration de Managua pour la
promotion de la démocratie et le développement adoptée en 1993,
TENANT COMPTE des résolutions adoptées en faveur
de la défense, de la promotion, du renforcement et de la consolidation de la
démocratie représentative citées dans la résolution AG/RES. 1721 (XXX-O/00),
CONSIDÉRANT l’utilité de renforcer les liens de coopération
et de coordination entre les organes politiques de l’Organisation et les
secteurs du Secrétariat général, ainsi qu’avec les divers organes, organismes
et entités du Système interaméricain, notamment le Comité juridique
interaméricain en vue d’approfondir l’étude des thèmes inscrits à l’agenda
continental en matière de promotion et de consolidation de la démocratie
représentative,
DÉCIDE:
1. De
prendre note du rapport du Conseil permanent sur les activités liées à la
promotion de la démocratie.
2. De
prendre note avec satisfaction du rapport du Président du Groupe de travail sur
la démocratie représentative et de la tenue des sessions spéciales dudit Groupe
de travail avec la participation d’experts gouvernementaux et d’universitaires
pour étudier les questions relatives aux “systèmes électoraux, aux partis
politiques, à la représentation et à la participation citoyenne”
(6 décembre 2000) et aux “Faiblesses institutionnelles et à la gouvernance
démocratique” (12 avril 2001) (CP/CAJP-1800/01 rev.1), conformément à
la résolution AG/RES. 1721 (XXX-O/00); de charger également le Secrétariat
général et de publier les résultats pendant l’année 2001-2002.
3. De
noter avec satisfaction les travaux réalisés par l’Unité pour la promotion de
la démocratie (UPD) et de la prier de continuer d’une part, à appuyer les
efforts déployés par les États membres pour renforcer les institutions
démocratiques, notamment le pouvoir législatif, les registres de l’État civil
et électoraux, ainsi que les organismes chargés des politiques de
décentralisation et de participation des citoyens, et d’autre part à consolider
les valeurs et les pratiques d’une culture politique démocratique, en mettant
l’accent sur le dialogue et la participation de la jeunesse et des secteurs qui
forment l’opinion, ainsi que sur le renforcement des partis politiques.
4. De
charger le Conseil permanent d’étudier, dans le contexte du dialogue sur “la
Modernisation de l’OEA et la rénovation du système” les moyens d’adapter ses
organes politiques en fonction de la priorité accordée à la démocratie par les
chefs d’État et de gouvernement lors du Troisième Sommet des Amériques.
5. De
charger le Conseil permanent, par l’intermédiaire de l’instance pertinente:
a. de poursuivre l’examen intégral des questions jugées
prioritaires dans le cadre du processus des Sommets des Amériques et de
l’agenda interaméricain, en matière de promotion et de consolidation de la
démocratie. Pour la réalisation de
cette étude, il invitera les organes, organismes et entités du système,
notamment le Comité juridique interaméricain, ainsi que des experts
gouvernementaux et universitaires en organisant pour ces derniers des sessions
spéciales au besoin;
b. de continuer à tracer l’orientation nécessaire au
Secrétariat général au sujet des activités qu’il mène dans le domaine de la
démocratie, et notamment à l’UPD en fonction des priorités définies par les
chefs d’État et de gouvernement dans le cadre du processus des Sommets des
Amériques et de l’agenda interaméricain;
c. d’étudier et d’approuver, avant la fin de 2001, le Plan de
travail de l’UPD pour 2002, en s’assurant notamment que ledit plan comprenne
les programmes et activités pour donner les suites appropriées aux mandats
confiés par le Troisième Sommet des Amériques en matière de promotion et de
consolidation de la démocratie;
d. d’examiner les rapports sur le progrès des activités menées
par l’UPD à la lumière des objectifs tracés dans son Plan de travail respectif,
y compris les informations relatives au niveau d’exécution budgétaire, lesquels
rapports seront présentés par le Secrétariat général à l’organe pertinent par
les voies correspondantes dans les 45 jours suivant la fin de chaque trimestre;
et de formuler ses commentaires et observations dans son rapport annuel;
e. de continuer d’examiner l’inventaire annuel actualisé des
activités touchant la promotion de la démocratie dans chaque secteur du
Secrétariat général de l’Organisation et de recevoir des responsables du
secteur, de l’unité ou du bureau concerné des rapports verbaux détaillés sur
lesdites activités;
f. de continuer d’étudier la mise en œuvre de la résolution
AG/RES. 1637 (XXIX-O/99) “Fonds spécial permanent appelé à financer les
activités liées aux missions d’observation des élections détachées par l’OEA”,
dans le but de chercher d’autres formules éventuelles de fonctionnement;
6. De
demander au Secrétariat général:
CPSC01103S01
a. de consolider les liens et la
coordination entre les différents secteurs, unités et bureaux en vue de la
réalisation des programmes et activités liés à la promotion de la démocratie
représentative, avec la collaboration des divers organes, organismes et entités
du Système, en vue de donner suite aux mandats émanés des Sommets des Amériques
et de l’Assemblée générale;
b. À travers l’UPD, et en coordination avec d’autres unités,
et des organes, organismes et entités du Système, de proposer l’inclusion des
programmes et activités spécifiques visant l’exécution adéquate des mandats
reçus du Troisième Sommet des Amériques, au Chapitre 1 du Plan d’action
intitulé “Renforcement de la démocratie”.
c. À travers l’UPD, lors de l’élaboration de ses plans de
travail et programmes, d’incorporer les questions abordées et les
préoccupations soulevées durant les sessions spéciales du Groupe de travail sur
la démocratie représentative indiquées précédemment.
d. Maintenir à jour, à travers l’UPD, l’inventaire annuel de
ses activités dans le domaine de la promotion de la démocratie
représentative.
7. De
charger le Conseil permanent de soumettre un rapport à l’Assemblée générale
lors de sa trente-deuxième session ordinaire sur la mise en œuvre de la
présente résolution.
OBSERVATIONS ET RECOMMANDATIONS FORMULÉES SUR
LE RAPPORT ANNUEL DE LA COMMISSION INTERAMÉRICAINE
DES DROITS DE L’HOMME[2]/
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU le rapport annuel de la
Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) et sa présentation par
son Président, (CP/CAJP 1808/01) ainsi que les observations et recommandations
formulées par le Conseil permanent sur ce rapport (CP/doc.3480/01),
CONSIDÉRANT:
Qu’au nombre des principes
proclamés par les États membres de l’Organisation des États Américains dans
leur Charte constitutive, figure le respect des droits fondamentaux de la
personne humaine, sans distinction de race, de nationalité, de religion ou de
sexe;
Que la CIDH a pour
principale attribution, conformément à la Charte de l’OEA et à la Convention
américaine relative aux droits de l’homme, de promouvoir le respect et la
défense des droits de la personne;
Que
les chefs d’État et de gouvernement ont exprimé, dans la Déclaration de
Santiago émanée du Deuxième Sommet des Amériques (Chili, 1998), que “le respect
et la promotion des droits de la personne et des libertés fondamentales de
toutes les personnes constituent une préoccupation primordiale de nos
gouvernements”;
Que dans la Déclaration de
Québec du Troisième Sommet des Amériques (Canada, 2001), les chefs d’État et de
gouvernement ont déclaré “leur engagement à l’égard du plein respect des droits
de la personne et des libertés fondamentales fondés sur des convictions et des
principes partagés”; et qu’ils ont appuyé “le renforcement et le
perfectionnement de l’efficacité du
Système interaméricain des droits de la personne, qui inclut la Commission
interaméricaine des droits de l’homme et la Cour interaméricaine des droits de
l’homme”;
Que les États membres ont
réaffirmé le lien indissoluble existant entre les droits de la personne, la
démocratie et le développement,
RECONNAISSANT
que la protection universelle et la promotion des droits de la personne sont
indispensables au fonctionnement des sociétés démocratiques, et soulignant
l’importance du respect de l’État de droit, l’accès équitable et effectif à la
justice, et la participation de tous les secteurs de la société à la prise de
décisions d’intérêt public,
RAPPELANT
que le respect fidèle des normes du droit international des droits de la
personne constitue le fondement des activités légitimes des organes de
promotion et de protection des droits de la personne et des États qui ont
assumé un engagement international en adoptant ces normes,
DÉCIDE:
1. De prendre note du rapport annuel de la
Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) et de remercier cette
institution pour la présentation de ce document.
2. D’accueillir
avec satisfaction le rapport du Conseil permanent relatif aux observations et
recommandations formulées par les États membres sur le Rapport annuel de la
CIDH et de les faire parvenir à cette institution.
3. De recommander à la CIDH de tenir compte des préoccupations
et observations formulées par quelques États membres au sujet de la forme et du
contenu de son rapport, en particulier, celles qui ont trait au compte rendu du
Rapporteur spécial pour la liberté d’expression.
4. De prier instamment la Commission interaméricaine des droits
de l’homme de continuer à œuvrer en faveur du respect et de la protection des
droits de la personne, conformément aux normes régissant sa compétence et son
fonctionnement, particulièrement, la Charte de l’OEA, la Convention américaine
relative aux droits de l’homme, son Statut et son Règlement.
5. De rendre hommage aux travaux réalisés par la Commission
dans ce domaine, et d’exhorter les États membres à continuer de lui fournir
leur collaboration et leur appui pour la réalisation de cette tâche.
6. De prier instamment les États membres de focaliser leurs
efforts, conformément au Plan d’action du Troisième Sommet des Amériques, sur
l’universalisation du Système interaméricain des droits de la personne en
augmentant le nombre d’adhésions à ses instruments fondamentaux, et que dans ce
sens, ils envisagent, dans les meilleurs délais et, selon le cas, de signer et
de ratifier; de ratifier la Convention américaine relative aux droits de l’homme,
ainsi que les autres instruments du Système, ou d’y adhérer.
7. De demander au Conseil permanent de rechercher pour les
prochains exercices budgétaires, une augmentation adéquate des ressources
allouées à la Commission, en se fondant sur la reconnaissance du fait que la
protection et la promotion des droits de la personne constituent une priorité
fondamentale pour l’Organisation.
8. De
demander au Conseil permanent de soumettre à l’Assemblée générale un rapport
sur la mise en œuvre de la présente résolution lors de sa trente-deuxième
Session ordinaire.
MÉCANISME DE SUIVI DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA
CONVENTION
INTERAMÉRICAINE CONTRE LA CORRUPTION
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU le rapport du Conseil permanent
sur le Mécanisme de suivi de la mise en œuvre de la Convention interaméricaine
contre la corruption (CP/doc.3481/01),
AYANT PRÉSENT À L’ESPRIT
que la Convention interaméricaine contre la corruption a pour but non seulement
de promouvoir et de renforcer la mise en place, par chacun des États parties,
des dispositifs qui permettront de prévenir, de dépister, de sanctionner et
d’éliminer la corruption, mais aussi de favoriser, de faciliter et de
réglementer la coopération entre les États parties afin d’assurer l’efficacité
des mesures et des actions visant à combattre les actes de corruption commis
dans l’exercice des fonctions publiques, et ceux qui y sont spécifiquement
liés,
RAPPELANT que, par sa résolution AG/RES.
1723 (XXX-O/00), “Renforcement de la probité dans le Continent américain et
suivi du Programme interaméricain de coopération pour la lutte contre la
corruption”, elle a demandé au Conseil permanent d’analyser les mécanismes de
suivi en vigueur aux niveaux régional et international, afin de formuler une
recommandation avant la fin de 2000 sur le modèle le plus apte à être utilisé
par les États parties, s’ils le jugent pertinent, pour le suivi de
l’application de la Convention interaméricaine contre la corruption; qu’il a
été également arrêté que cette recommandation serait transmise aux États
parties à la Convention qui décideront de l’action la plus appropriée,
RECONNAISSANT AVEC
SATISFACTION les travaux du Groupe de travail sur la probité et l’éthique
civique au sein duquel se sont déroulés les débats qui ont débouché sur la
recommandation adressée par le Conseil permanent aux États membres au sujet du
Mécanisme de suivi de la mise en œuvre de la Convention interaméricaine contre
la corruption, et qui ont bénéficié d’une large participation de tous les États
membres de l’Organisation,
AYANT
PRIS CONNAISSANCE de la Recommandation adressée par le Conseil permanent aux
États parties au sujet du Mécanisme de suivi de la mise en œuvre de la
Convention interaméricaine contre la corruption [CP/RES. 783 (1260/01)],
CONSIDÉRANT
que le Groupe de travail sur la probité et l’éthique civique a convoqué la
Réunion d’experts gouvernementaux préparatoire à la Conférence des États
parties à la Convention interaméricaine contre la corruption, qui a eu lieu à
Washington, D.C., du 21 au 23 mars 2001, laquelle, à l’issue de ses travaux, a
émis une gamme de recommandations qui ont été examinées à la Conférence des
États parties à la Convention interaméricaine contre la corruption, sur la base
de la recommandation du Conseil permanent,
REMERCIANT
la République argentine d’avoir accueilli la Conférence des États parties à la
Convention interaméricaine contre la corruption qui s’est réunie pour traiter
du Mécanisme de suivi de la mise en œuvre de cette Convention,
CONSIDÉRANT que la
Convention interaméricaine contre la corruption a été souscrite par 26 États
membres et ratifiée par 22 d’entre eux, ce qui signifie que quatre nouveaux
États ont déposé leur instrument de ratification pendant l’année écoulée,
RECONNAISSANT que le Plan
d’action du Troisième Sommet des Amériques affirme la décision des Chefs d’État
et de gouvernement d’appuyer “la création, dès que possible, et en tenant
compte de la recommandation de l’OEA, d’un mécanisme de suivi pour la mise en
œuvre de la Convention interaméricaine contre la corruption par les États
parties à cet instrument”,
PRENANT EN COMPTE que du 2
au 4 mai 2001 s’est tenue à Buenos Aires (Argentine) la Première Conférence des
États parties à la Convention interaméricaine contre la corruption, en vue de
mettre en place un mécanisme de suivi de la mise en œuvre de cette Convention,
et que pendant les séances de cette Conférence, un consensus a pu être établi,
qui est consigné dans le “Document de Buenos Aires sur le mécanisme de suivi de
la mise en œuvre de la Convention interaméricaine contre la corruption” annexé
à la présente résolution,
DÉCIDE:
1. De rendre hommage au Conseil permanent pour l’adoption
opportune de la recommandation adressée aux États parties à la Convention
interaméricaine contre la corruption au sujet du Mécanisme de suivi de la mise
en œuvre de cette Convention.
2. D’exprimer ses remerciements au Gouvernement de la
République argentine d’avoir accueilli la Première Conférence des États parties
à la Convention interaméricaine contre la corruption traitant du Mécanisme de
suivi de la mise en œuvre de cette Convention.
3. De prendre note avec sa satisfaction du
Document de Buenos Aires sur le Mécanisme de suivi de la mise en œuvre de la
Convention interaméricaine contre la corruption qui reflète le consensus auquel
sont parvenus les États parties à la Convention interaméricaine contre la
corruption en ce qui concerne le Mécanisme de suivi de la mise en œuvre de cet
instrument interaméricain.
CPSC01119F04
4. D’inviter
instamment les États membres de l’Organisation qui ne l’ont pas encore fait à
signer et à ratifier, selon le cas, la Convention interaméricaine contre la
corruption, et à participer activement au Mécanisme de suivi de la mise en
œuvre de cet instrument.
5. D’inviter les États qui ne sont pas
membres de l’Organisation, notamment les Observateurs permanents auprès de
l’OEA, à adhérer à la Convention interaméricaine contre la corruption,
conformément aux dispositions de l’article XXIII de cette Convention.
6. De
demander au Secrétariat général d’adopter, en fonction des ressources affectées
à cet effet dans le programme-budget et d’autres ressources, les mesures
nécessaires en vue d’assurer les services de secrétariat du Mécanisme de suivi
de la mise en œuvre de la Convention interaméricaine contre la corruption, et d’exécuter
les tâches qui lui sont confiées dans ce domaine.
ANNEXE I
PROCÈS-VERBAL DE LA RÉUNION DE BUENOS AIRES
Les États parties à la Convention interaméricaine
contre la corruption se sont réunis du 2 au 4 mai 2001 pour établir un
Mécanisme de suivi de la mise en œuvre de cette Convention.
Ont participé à cette
réunion les délégations des États parties suivants: Argentine, Bahamas,
Bolivie, Canada, Chili, Costa Rica, États-Unis d’Amérique, Équateur, El
Salvador, Mexique, Nicaragua, Panama. Paraguay, Pérou, République dominicaine,
République Orientale de l’Uruguay et Venezuela. Étaient présents les
représentants des États non parties
ci-après: Brésil, Guatemala et Haïti, ainsi que les représentants de la Banque interaméricaine de
développement et de l’Organisation pour la coopération et le développement
économiques.
Le
Secrétariat général de l’Organisation des États Américains a assuré le
secrétariat de la Première Réunion de la Conférence.
Cette
Première Réunion est le fruit des travaux accomplis dans le cadre du Groupe de
travail sur la probité et l’éthique civique, aux termes de la résolution
AG/RES. 1723 (XXX-O/00). Les recommandations émanées de la réunion tenue par le
Groupe d’experts à Washington du 21 au 23 mars conformément à la résolution
du Conseil permanent de l’OEA [CP/RES. 783 (1260/01)], ont servi de critères à
l’organisation de la Conférence:
Suite aux discussions qui
se sont déroulées à Buenos Aires, la Première Réunion de la Conférence des
États parties est parvenue à un consensus qui a été consigné dans le document
annexé au présent procès-verbal sous le titre “Document de Buenos Aires sur le
Mécanisme de suivi de la mise en œuvre de la Convention interaméricaine contre
la corruption”. Ce document sera acheminé, pour examen et adoption, à la
Conférence des États parties à la Convention interaméricaine devant avoir lieu
à l’occasion de la XXXIe Session ordinaire de l’Assemblée générale
de l’Organisation des États Américains, qui se tiendra à San José (Costa Rica),
du 3 au 5 juin 2001.
Fait
à Buenos Aires ce 4 mai 2001.
DOCUMENT DE BUENOS AIRES SUR LE
MÉCANISME DE SUIVI DE LA MISE EN ŒUVRE
DE LA CONVENTION INTERAMÉRICAINE CONTRE LA
CORRUPTION
PRÉAMBULE
Prenant en compte que la
Convention interaméricaine contre la corruption a pour objet de promouvoir et
le renforcer la coopération entre les États parties et la mise au point des
mécanismes requis pour prévenir, dépister, sanctionner et éliminer la
corruption.
Reconnaissant que jusqu’à
présent, des progrès importants ont été accomplis dans l’application des
dispositions de la Convention interaméricaine contre la corruption sur le plan
national, et que des avancées substantielles ont été enregistrées aux niveaux
sous-régional et international, notamment au moyen du Programme interaméricain
de coopération pour la lutte contre la corruption.
Soulignant
qu’un mécanisme de suivi qui permette de suivre ces progrès et de faciliter la
coopération entre les États parties et en général avec les États membres de
l’Organisation des États Américains contribuera à la réalisation des buts visés
par la Convention. Ce mécanisme doit reconnaître la nécessité d’avancer
progressivement sur la voie de la réalisation des objectifs de cette
Convention, et d’appuyer les programmes que mènent les États parties en vue de
l’application de la Convention.
Donnant
suite au Plan d’action souscrit au Troisième Sommet des Amériques dans la ville
de Québec (Canada), dans lequel, au chapitre sur la lutte contre la corruption,
les chefs d’État et de gouvernement se
sont engagés à appuyer, dans les meilleurs délais possibles et en tenant compte
de la recommandation de l’OEA, la création d’un mécanisme de suivi de la mise
en œuvre de la Convention interaméricaine contre la corruption.
1. Buts
Les buts du mécanisme sont
les suivants:
a.
Promouvoir
la mise en œuvre de la Convention interaméricaine contre la corruption, et
contribuer à la réalisation des objectifs prévus à l’article II de cet
instrument;
b.
Assurer le
suivi des engagements assumés par les États parties à la Convention et analyser
les modalités de leur mise en œuvre;
c.
Faciliter la
réalisation d’activités de coopération technique; l’échange des informations,
des données d’expériences et des pratiques optimales, et l’harmonisation des
législations des États parties.
2. Principes fondamentaux
Le mécanisme de suivi des engagements
assumés par les États parties à la Convention sera appliqué dans le cadre des
buts et principes consacrés dans la Charte de l’Organisation des États
Américains. Dans cette perspective, les
attributions de ce mécanisme et les procédures qu’il emploie doivent tenir
compte des principes de souveraineté, de non-intervention et d’égalité
juridique des États parties, ainsi que de la nécessité de respecter la
Constitution et les principes fondamentaux du régime juridique de chaque État
partie.
3. Caractéristiques
Le mécanisme de suivi de la mise en œuvre
de la Convention interaméricaine est de nature intergouvernementale et est doté
des caractéristiques suivantes:
a.
Son fonctionnement
et les conclusions qu’il propose doivent être caractérisés par l’impartialité
et l’objectivité.
b.
Il doit
garantir une application juste et un traitement équitable aux États parties.
c.
Il ne doit
pas prévoir l’adoption de sanctions.
d.
Il doit établir
un équilibre adéquat entre la confidentialité et la transparence de ses
activités.
e.
Le mécanisme
doit fonctionner sur la base du consensus et du principe de coopération entre
les États parties.
4. Membres du mécanisme de
suivi
Les États parties à la Convention
interaméricaine sont membres du mécanisme de suivi.
5. Structure et responsabilités
Le
mécanisme de suivi comprend deux organes: La Conférence des États parties et le
Comité d’experts.
La
Conférence est composée des
représentants de tous les États parties. Elle aura la faculté et la
responsabilité générale de mettre en œuvre le mécanisme. Elle se réunit au
moins une fois par an.
Le
Comité est composé des experts désignés par chacun des États parties. Il est
responsable de l’analyse technique de la mise en œuvre de la Convention par les
États parties, entre autres attributions liées à sa tâche principale. Le Comité
peut rechercher assistance et directives auprès de la Conférence, auquel cas
celle-ci se réunit pour examiner ces questions.
Les
fonctions de Secrétariat sont assurées par le Secrétariat général de
l’Organisation des États Américains.
6. Siège
Le
Mécanisme de suivi a son siège à
l’Organisation des États Américains.
7. Activités
a.
Le Comité
d’experts adopte et diffuse son Règlement et ses normes de procédure.
b.
Rapports par
pays
i. Choix
de dispositions et méthodologie:
Le
Comité d’experts choisit parmi les dispositions de la Convention, dont
l’application par les États parties peut faire l’objet d’une analyse, en essayant
de maintenir un certain équilibre dans l’examen des dispositions de diverse
nature figurant dans la Convention. Il décide du temps qui sera consacré à
cette tâche. Cette période sera dénommée cycle. Le Comité formulera une méthodologie pour l’examen de chaque
disposition, afin d’assurer l’obtention de renseignements suffisants et
fiables. Il rendra publics les
renseignements visés dans ce paragraphe.
Pendant
chaque cycle, le Comité élabore un questionnaire sur les dispositions qui
auront été choisies et s’inspire pour l’accomplissement de cette tâche du
document CP/GT/PEC/doc.68/99 rev.3 “Questionnaire sur la ratification et la
mise en œuvre de la Convention interaméricaine contre la corruption”. Il le soumet à tous les États parties qui
feront l’objet d’une analyse. Ceux-ci s’engagent à y répondre dans le délai
fixé par le Comité lui-même. Les
réponses au questionnaire doivent être distribuées à tous les membres du
Comité.
ii. Sélection des pays:
Le Comité utilise une méthode impartiale pour
fixer la date de l’analyse des informations qui correspondent à chaque État
partie, à savoir par exemple l’examen des informations présentées
volontairement, l’ordre chronologique de la ratification de la Convention ou le
tirage au sort. Le Comité annonce avec
suffisamment d’avance les dates
d’analyse de chaque État pour chaque cycle.
iii. Analyse
de l’information et rapport préliminaire:
Dans le but de faire avancer ses travaux le plus
rapidement possible, le Comité constitue dans chaque cas un sous-groupe
d’experts qui, avec l’appui du Secrétariat, analyse l’information afférente à
chaque État partie.
Sur la base de cette analyse, chaque sous-groupe
élabore, avec l’appui du Secrétariat, un rapport préliminaire et confidentiel
qui sera porté à la connaissance de l’État partie concerné auquel il sera
demandé de formuler des observations.
Chaque sous-groupe élabore une
version révisée du rapport préliminaire en tenant compte des observations
formulées par l’État partie concerné. Cette version est présentée à une réunion
plénière du Comité d’experts.
Le Comité d’experts tire les
conclusions en séance plénière, et le cas échéant, soumet les recommandations
qu’il estime appropriées.
iv. Rapport final
Après avoir achevé l’examen des rapports préliminaires
de tous les États parties pendant chaque cycle, le Comité d’experts établit un
rapport final pour chaque État incluant
les observations de chaque État qui a été analysé. Ce rapport est acheminé à la
Conférence et publié par la suite.
c. Coopération
Étant
donné les objectifs du mécanisme de suivi et dans le cadre du Programme
interaméricain de coopération pour la lutte contre la corruption, le Comité
s’efforce de coopérer avec tous les États membres de l’OEA en tenant compte des
activités en cours au sein de l’Organisation; il en informe la Conférence.
Le
Comité procède à un examen systématique des questions liées à la coopération et
à l’assistance mutuelle entre les États parties, en vue d’identifier non
seulement les domaines dans lesquels doit être développée une coopération
technique, mais aussi les méthodes les plus appropriées pour recueillir
l’information utile pour l’analyse de la coopération et de l’assistance. Cette
tâche comprendra la référence aux dispositions des articles XIII à XVI et XVIII
de la Convention.
d. Observateurs
Les États qui ne sont pas
parties à la Convention interaméricaine contre la corruption peuvent être
invités à observer les séances plénières du Comité d’experts s’ils en font la
demande.
8. Participation la société
civile
En vue de disposer de davantage d’éléments
d’analyse, le Comité prévoit dans ses normes de procédures un rôle adéquat pour
les organisations de la société civile, en tenant compte des Directives pour la
participation des organisations de la société civile aux activités de l’OEA
[CP/RES. 759 (1217/99)] et à la définition de la société civile figurant dans
la résolution AG/RES. 1661 (XXIX-O/00), en conformité avec la législation
interne de l’État qui fait l’objet de l’analyse. Le Comité peut chercher à
obtenir des renseignements des organisations de la société civile et à cette
fin, il concevra la méthodologie qu’il estime la plus appropriée.
9. Ressources
Les
activités du Mécanisme de suivi sont financées au moyen des contributions que
versent les États parties à la Convention, les États qui ne sont pas parties,
les institutions financières internationales ainsi que par toute autre
contribution reçue conformément aux Normes générales de fonctionnement du
Secrétariat général de l’Organisation des États Américains, y compris la
possibilité de la création d’un fonds spécial. Ces contributions peuvent
inclure des offres des États parties annonçant leur désir d’organiser et
d’accueillir les réunions des organes du mécanisme. La Conférence des États parties peut établir des critères appelés
à régir le versement de contributions régulières.
10. Révision périodique du
mécanisme
CP08377F08
La Conférence examine périodiquement
le fonctionnement du mécanisme en tenant compte des observations du Comité d’experts,
et elle peut introduire les modifications qu’elle estime pertinentes.
11. Dispositions
transitoires
En
vue de faciliter les travaux de la première réunion du Comité, la
Conférence estime que les questions
suivantes pourraient être examinées durant le premier cycle par le Comité
d’experts:
a.
Article III,
en choisissant autant de mesures que le Comité juge appropriées;
b.
Article XIV
c.
Article
XVIII
Au
cas où le Comité d’experts éprouverait des difficultés pour effectuer l’analyse
de toutes les questions indiquées, il en informe la Conférence pour que
celle-ci puisse prendre les décisions qui s’imposent à sa prochaine réunion.
La
Conférence suggère que le Comité d’expert tienne au moins deux sessions au
cours de sa première année de fonctionnement.
RENFORCEMENT DE LA PROBITÉ DANS LE CONTINENT
AMÉRICAIN
ET SUIVI DU PROGRAMME INTERAMÉRICAIN DE
COOPÉRATION
POUR LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU le rapport du Conseil
permanent sur le renforcement de la probité dans le Continent américain et le
suivi du Programme interaméricain de coopération pour la lutte contre la
corruption (CPGT/PEC-121/01),
RAPPELANT que la Charte de
l’Organisation des États Américains établit dans son préambule que “la démocratie
représentative constitue une condition indispensable à la stabilité, à la paix
et au développement de la région” et que “l’organisation juridique est
nécessaire à la sécurité et à la paix fondées sur l’ordre moral et la justice”,
AYANT PRÉSENT À L’ESPRIT que la
Convention interaméricaine contre la corruption a pour but non seulement de
promouvoir et de renforcer la mise en place, par chacun des États parties, des
dispositifs qui permettront de prévenir, de dépister, de sanctionner et
d’éliminer la corruption, mais aussi de favoriser, de faciliter et de
réglementer la coopération entre les États parties afin d’assurer l’efficacité
des mesures et des actions visant à combattre les actes de corruption commis
dans l’exercice des fonctions publiques, et ceux qui y sont spécifiquement
liés,
RAPPELANT que, par sa résolution AG/RES.
1723 (XXX-O/00), “Renforcement de la probité dans le Continent américain et
suivi du Programme interaméricain de coopération pour la lutte contre la
corruption”, elle a chargé le Conseil permanent d’analyser “les mécanismes de
suivi en vigueur aux niveaux régional et international, afin de formuler une
recommandation avant la fin de l’année sur le modèle le plus approprié apte à
être utilisé par les États parties, s’ils le jugent pertinent, pour le suivi de
l’application de la Convention interaméricaine contre la corruption. D’arrêter également que cette recommandation
sera transmise aux États parties à la Convention qui décideront de l’action la
plus appropriée”,
RENDANT
HOMMAGE aux travaux du Groupe de travail sur la probité et l’éthique civique au
sein duquel ont été menés des travaux qui ont abouti à l’établissement des
documents sur le Mécanisme de suivi de la mise en œuvre de la Convention
interaméricaine contre la corruption, processus qui a bénéficié d’une large
participation de tous les États membres de l’Organisation,
AYANT ÉTÉ SAISIE de la Recommandation du
Conseil permanent adressée aux États parties au sujet du Mécanisme de suivi de
la mise en œuvre de la Convention interaméricaine contre la corruption [CP/RES.
783 (1260/01)],
CONSIDÉRANT que le Groupe de travail sur
la probité et l’éthique civique a convoqué la Réunion d’experts gouvernementaux
préparatoire à la Conférence des États parties à la Convention interaméricaine
contre la corruption, laquelle s’est déroulée à Washington, D.C. du 21 au
23 mars 2001; et que, suite à ses travaux, le Groupe a formulé une
gamme de recommandations devant être soumises à la Conférence des États parties
à la Convention interaméricaine contre la corruption, sur la base de la
recommandation du Conseil permanent,
REMERCIANT la République argentine d’avoir
accueilli à Buenos Aires du 2 au 4 mai 2001 la Première Conférence des États
parties à la Convention interaméricaine contre la corruption sur le Mécanisme
de suivi de mise en œuvre de cette Convention,
CONSIDÉRANT que la Convention interaméricaine
contre la corruption a été souscrite par 26 pays et ratifiée par 22 États
membres, ce qui représente une augmentation de quatre nouveaux États qui l’ont
ratifiée au cours de cette dernière année,
RECONNAISSANT que l’importante question de la
“Responsabilité sociale de l’entreprise” a commencé à faire l’objet d’examen au
sein de l’Organisation des États Américains, selon le vœu du paragraphe 7 du
dispositif de la résolution AG/RES. 1723 (XXX-O/00) ainsi que dans d’autres
forums de nature multilatérale, dans le cadre de leurs mandats respectifs; et
que des aspects de ce thème, notamment le rôle que peut remplir le secteur
privé dans la prévention et la lutte contre la corruption, ont été abordés,
PRENANT CONNAISSANCE de l’échange de vues
réalisé entre les diverses délégations en relation avec la possibilité de créer
un fonds spécifique volontaire destiné au financement des activités visant à
prêter l’appui institutionnel dont auraient besoin les États parties en vue de
la mise en œuvre de la Convention interaméricaine contre la corruption, en
vertu des dispositions du paragraphe 6 de la résolution AG/RES. 1723
(XXX-O/00), échange au cours duquel a été envisagée l’utilité de créer un
nouveau fonds ou d’utiliser les mécanismes existant au sein du Secrétariat
général de l’Organisation; et notant qu’un consensus n’a pas été réuni au sujet
de la création du fonds en question,
TENANT COMPTE des programmes et activités de
coopération juridique menés par le Secrétariat général dans le cadre du
Programme interaméricain de coopération pour la lutte contre la corruption,
lesquels visent à promouvoir la ratification et la mise en œuvre de la
Convention interaméricaine contre la corruption, ainsi que la diffusion et
l’échange d’informations à travers le Réseau interaméricain de coopération
contre la corruption,
RECONNAISSANT l’importance des propositions
soumises au sein du Groupe de travail sur la probité et l’éthique civique pour
continuer d’avancer sur la voie de la mise en place du Programme interaméricain
de coopération pour la lutte contre la corruption, aux termes du paragraphe 8
du dispositif de la résolution AG/RES. 1723 (XXX-O/00),
TENANT COMPTE de la Déclaration de Québec
émise lors du Troisième Sommet des Amériques et dont le passage pertinent
reconnaît que: “la corruption mine les valeurs démocratiques fondamentales,
ébranle la stabilité politique et nuit à la croissance économique, et de ce fait,
menace les intérêts vitaux dans notre Continent,” et souligne l’engagement des
États à “raviver la lutte contre la corruption”,
CONSIDÉRANT également que
le Plan d’action émané du Troisième Sommet des Amériques consacre un chapitre à
la lutte contre la corruption et qu’à cette occasion, ont été adoptés des
engagements relatifs à la Convention interaméricaine contre la corruption, au
Programme interaméricain de coopération pour la lutte contre la corruption et à
la création d’un mécanisme de suivi de la mise en œuvre de ladite Convention,
au renforcement du Réseau interaméricain de coopération pour la lutte contre la
corruption, ainsi qu’au renforcement de
la participation de la société civile des États dans la lutte contre la
corruption et l’adoption de politiques, processus et mécanismes qui permettent
de protéger l’intérêt public,
DÉCIDE:
1. D’exhorter
les États membres de l’OEA qui ne l’auraient pas encore fait à envisager sans
délais et selon le cas, de signer et de ratifier ou de ratifier la Convention
interaméricaine contre la corruption.
2. De
prier instamment les États parties à la Convention d’adopter les mesures qu’ils
jugent pertinentes pour remplir les engagements qu’ils assument en ratifiant la
Convention.
3. D’inviter
les États qui ne sont pas membres de l’Organisation, notamment les Observateurs
permanents auprès de l’OEA, à adhérer à la Convention interaméricaine contre la
corruption, conformément aux dispositions de l’article XXIII de cet instrument.
4. D’exprimer
au Conseil permanent ses remerciements pour l’adoption opportune de la
recommandation adressée aux États parties à la Convention interaméricaine
contre la corruption au sujet du Mécanisme de suivi de sa mise en œuvre.
5. De
remercier le Gouvernement de la République argentine d’avoir accueilli à Buenos
Aires, du 2 au 4 mai 2001, la Conférence des États parties à la Convention
interaméricaine contre la corruption sur le Mécanisme de suivi de sa mise en
œuvre.
6. De
rechercher une vaste coopération des États membres de l’Organisation dans le
cadre du Programme interaméricain de coopération pour la lutte contre la
corruption, ainsi que la mise en place de mécanismes et de mesures
d’incitations qui encouragent les États à signer, à ratifier et de mettre en
œuvre la Convention interaméricaine en question.
7. De
demander aux États qui ne l’ont pas encore fait d’envoyer promptement leurs
réponses au “Questionnaire sur la ratification et la mise en œuvre de la
Convention interaméricaine contre la corruption” (CP/GT/PEC-68/00 rev.3) afin
que le Conseil permanent poursuive l’examen des réponses soumises par les États
membres en vue de perfectionner la mise en œuvre de la Convention, de renforcer
la coopération et de prêter une assistance technique à ceux qui en font la
demande.
8. De
charger le Conseil permanent de continuer à promouvoir l’échange de données
d’expériences et d’informations entre l’OEA, les organisations multilatérales
et les institutions financières internationales, en vue de coordonner, de
renforcer et d’identifier des activités de coopération dans ce domaine entre
les États membres; d’encourager également la participation à ces activités de
la société civile et notamment du secteur privé, entre autres entités
pertinentes.
9. De
demander au Conseil permanent de continuer à envisager des options de
financement d’activités qui ont pour objet de prêter l’appui institutionnel
dont auront besoin les États parties en vue de la mise en œuvre de la
Convention interaméricaine contre la corruption.
10. De
charger le Conseil permanent d’étudier, lorsqu’il assurera le suivi du
Programme interaméricain contre la corruption, le dossier de la responsabilité
sociale de l’entreprise.
11. De
demander au Conseil permanent de continuer à aborder, lorsqu’il assurera le
suivi du Programme interaméricain contre la corruption, avec l’assistance du
Secrétariat général, notamment les thèmes suivants: formation, expériences des
institutions nationales, marchés publics, incompatibilités entre fonction
publique et secteur privé, analyse des législations pénales en matière de
corruption et délits connexes.
12. De
demander au Secrétariat général d’une part, de poursuivre, par l’intermédiaire
du Sous-secrétariat aux questions juridiques et dans le cadre des activités
afférentes au Programme interaméricain de coopération pour la lutte contre la
corruption, des projets de coopération technique conçus pour fournir une
assistance en vue de la signature et de la ratification de la Convention
interaméricaine contre la corruption ou de l’adhésion à celle-ci et de sa mise
en œuvre; et d’autre part, de continuer à renforcer l’échange d’informations et
de données d’expériences entre les autorités gouvernementales chargées de ce
domaine, notamment le Réseau interaméricain contre la corruption.
CPSC01021S01
13. De demander au Conseil permanent de
soumettre un rapport sur la mise en œuvre de la présente résolution à
l’Assemblée générale lors de sa trente-deuxième Session ordinaire.
PROMOTION DE LA RESPONSABILITÉ SOCIALE DE
L’ENTREPRISE
DANS LE CONTINENT AMÉRICAIN
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU le rapport du Conseil
permanent sur le renforcement de la probité dans le Continent américain et le
suivi du Programme interaméricain de coopération pour la lutte contre la
corruption (CP/GT/PEC-121/01),
RAPPELANT que, par sa résolution AG/RES.
1723 (XXX-O/00), “Renforcement de la probité dans le Continent américain et
suivi du Programme interaméricain de coopération pour la lutte contre la
corruption”, elle a chargé le Conseil permanent d’étudier, lorsqu’il donnera
les suites nécessaires au Programme, “le dossier de la responsabilité sociale
de l’entreprise en vue d’en déterminer la portée et le contenu dans le contexte
interaméricain, de connaître et de diffuser les enseignements tirés aux niveaux
national et international pour aborder ce thème, et encourager l’échange des
informations et la mise en commun des expériences entre les États membres, et
les institutions financières internationales, d’autres organisations
internationales, le secteur privé et des organisations de la société civile”,
RECONNAISSANT que les entreprises, quelles
que soient leur envergure et leur nature, remplissent un rôle central dans la
création de la prospérité et du flux ininterrompu du commerce et de
l’investissement dans le Continent américain,
CONVAINCUE que les entreprises peuvent
apporter des contributions majeures au développement durable, et accroître les
possibilités d’accès aux débouchés, notamment en réduisant les inégalités dans
les collectivités où elles opèrent,
PRENANT EN CONSIDÉRATION que nos citoyens
ainsi que les organisations de la société civile s’attendent de plus en plus à
ce que les entreprises mènent leurs opérations en concordance avec leurs
responsabilités sociales;
CONSCIENTE qu’une attention accrue est portée à
l’échelle mondiale au concept de la “Responsabilité sociale de l’entreprise”,
et que ce concept est envisagé actuellement dans divers forums multilatéraux,
GARDANT PRÉSENT À L’ESPRIT que le Plan
d’action du Troisième Sommet des Amériques a décidé d’engager les débats sur
les moyens de promouvoir l’élaboration, l’adoption, et la mise en œuvre par le
secteur privé des principes de bonne conduite qui encourageront leur
responsabilité sociale et d’épauler la poursuite de l’analyse et de l’étude de
l’OEA dans ce domaine,
DÉCIDE:
1. De demander au Conseil permanent de
continuer à promouvoir l’échange de données d’expériences et d’informations
entre l’OEA et les organisations multilatérales ainsi que les institutions
financières internationales, le secteur privé et les organisations de la société
civile, entre autres entités pertinentes, en vue de coordonner et de renforcer
les activités de coopération dans le domaine de la responsabilité sociale de
l’entreprise, pour le bénéfice des États membres.
CP08438F04
2. De confier au Conseil permanent la
tâche de continuer d’analyser le dossier de la responsabilité sociale de
l’entreprise en vue de préciser sa portée et son contenu dans le contexte
interaméricain, tout en veillant à ce que la société civile et le secteur privé
soient opportunément et régulièrement consultés, et que ce processus tire parti
des expériences des autres organisations internationales, des organismes
nationaux et non gouvernementaux.
3. De charger le Conseil permanent de
convoquer une réunion dès que possible, en 2002, en fonction des ressources
allouées à ce titre dans le Programme-budget, et d’autres ressources, et de
faire des démarches dans ce sens en vue d’obtenir l’appui de la Banque
interaméricaine de développement (BID), et d’autres organisations
interaméricaines pertinentes avec la participation de représentants des
gouvernements, de la société civile, y compris les associations patronales et
des travailleurs, afin d’approfondir le dialogue sur la responsabilité sociale
des entreprises dans le Continent américain et de sensibiliser plus
profondément aux problèmes clés qui doivent être déterminés.
4.
CPSC01021S01
De demander au
Conseil permanent de soumettre un rapport sur la mise en œuvre de la présente
résolution à l’Assemblée générale lors de sa trente-deuxième Session ordinaire.
OBSERVATIONS ET
RECOMMANDATIONS FORMULÉES SUR LES RAPPORTS ANNUELS DES ORGANES, ORGANISMES ET
ENTITÉS DE L’ORGANISATION
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU les observations et
recommandations formulées par le Conseil permanent sur les rapports annuels
établis par la Commission interaméricaine des télécommunications
(CP/doc.3410/01); la Commission interaméricaine des femmes (CP/doc.3424/01); le
Tribunal administratif (CP/doc.3423/01); l’Institut panaméricain de géographie
et d’histoire (CP/doc.3425/01); l’Institut interaméricain de coopération pour
l’agriculture (CP/doc.3426/01), l’Organisation panaméricaine de la santé
(CP/doc.3455/01), l’Institut interaméricain des affaires indigènes
(CP/doc.3436/01) et l’Institut interaméricain de l’enfance (CP/doc.3418/01);
CONSIDÉRANT:
Que
les observations et recommandations formulées par le Conseil permanent sur les
rapports annuels des organes, organismes et entités précités sont reproduites
dans les procès-verbaux CP/ACTA 1267/01, 1269/01 et 1276/01;
Que
les observations et recommandations du Conseil permanent reconnaissent le
succès de la tâche accomplie par les organes, organismes et entités de
l’Organisation dans le domaine de la promotion des principes et des objectifs
de l’Organisation et du Système interaméricain;
TENANT COMPTE du fait que
ces rapports ont été soumis conformément aux dispositions de l’article 91 f de la Charte de l’OEA et aux
conditions prescrites dans la résolution AG/RES. 1452 (XXVII-O/97),
DÉCIDE:
1. De
prendre note des observations et recommandations formulées par le Conseil
permanent sur les rapports annuels, et d’acheminer celles-ci aux organes,
organismes et entités de l’Organisation.
2. De
remercier les organes, organismes et entités de l’Organisation qui ont respecté
les délais réglementaires impartis pour la soumission des rapports annuels, et
d’exhorter de nouveau tous les organes, organismes et entités à soumettre leurs
rapports conformément aux dispositions de l’article 35 du Règlement du Conseil
permanent.
3. De
féliciter l’Institut panaméricain de géographie et d’histoire pour sa
contribution aux efforts visant à trouver une solution juste et pacifique au
différend territorial entre le Guatemala et Belize.
4. D’exprimer
ses remerciements à la Commission interaméricaine des femmes et à son
Secrétariat permanent pour les importants efforts qu’elle déploie en faveur de
la promotion des droits de la femme dans les Amériques.
5. D’encourager
l’Institut interaméricain de coopération pour l’agriculture à poursuivre ses
efforts appuyant le développement agricole de la région.
6. De
féliciter l’Institut interaméricain de l’enfance pour les travaux réalisés avec
des ressources budgétaires limitées, et de recommander que celui-ci focalise
ses efforts sur la mise en œuvre des mandats émanés du Sommet des Amériques, et
sur l’expansion de ses programmes et activités dans les États membres
anglophones de la région de la Caraïbe.
CP08233S01
7. De mettre particulièrement en exergue
les importantes activités menées par l’Organisation panaméricaine de la santé
en vue de réaliser ses buts et objectifs.
PROMOTION DU PROGRAMME DE SIMULATION DE
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
DE L’OEA À L’INTENTION DES ÉLÈVES ET DES ÉTUDIANTS
DES NIVEAUX
SECONDAIRE ET UNIVERSITAIRE[PB1]
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
CONSIDÉRANT
que le Programme de simulation de l’Assemblée générale de l’OEA (Programme
MOAS), du Secrétariat général de l’Organisation des États Américains, est conçu
pour que les élèves et étudiants des niveaux secondaire et universitaire des
États membres de l’Organisation soient mieux sensibilisés aux activités de
l’OEA,
RECONNAISSANT
l’importance de l’organisation du premier programme-pilote de l’Assemblée
générale du MOAS à l’intention des universités en dehors du siège de l’OEA, en
Argentine, en septembre 1997,
ACCUEILLANT AVEC
SATISFACTION la tenue des vingtième et vingt et unième simulations de la
Session ordinaire de l’Assemblée générale de l’OEA à l’intention des
universités, à l’Université d’Alberta à Edmonton (Canada), du 26 au 31 mars
2000, et à San Martín de los Andes, Province du Neuquèn (République
argentine), du 29 avril au 4 mai 2001,
METTANT
EN RELIEF les résultats positifs de la tenue du MOAS à San Martín de los Andes,
qui a confirmé l’intérêt de la tenue de ces sessions ordinaires selon le
principe de roulement qui régit la tenue de l’Assemblée générale de l’OEA,
ACCUEILLANT AVEC
SATISFACTION, en outre, l’initiative du Programme Edgar Maya de simulation de
l’Assemblée générale de l’OEA qui a tenu avec succès des sessions ordinaires du
Programme de simulation de l’Assemblée générale de l’OEA à Washington, D.C.,
avec l’appui technique et logistique du Secrétariat général,
RÉITÉRANT
que les étudiants du niveau secondaire, à travers tout le Continent américain,
au même titre que les étudiants des universités devraient avoir accès au
Programme MOAS dans toute la mesure possible en fonction des ressources
disponibles,
TENANT
COMPTE également de l’intérêt que manifestent les élèves du secondaire des pays
du Continent américain à participer à la simulation de l’Assemblée générale de
l’OEA,
PRENANT NOTE des
dispositions du Plan d’action du Troisième Sommet des Amériques qui a reconnu
que l’éducation est la clé du renforcement des institutions démocratiques, de
la promotion de la mise en valeur du potentiel humain, de l’égalité et de la
compréhension entre les peuples des Amériques et qu’il est indispensable de
stimuler la participation des jeunes en leur offrant des possibilités
d’exprimer leurs opinions et de contribuer aux discussions dans des rencontres
et forums organisés au niveau local, national, régional et international,
SOULIGNANT
l’importance que revêtent la formation des citoyens ainsi que le renforcement
d’une culture de démocratie sur le Continent américain,
METTANT
EN RELIEF la possibilité qui s’offre de promouvoir la formation des élèves du
secondaire, dans le contexte de la résolution AG/RES. 1733 (XXX-O/00) déclarant
2001 l’Année interaméricaine de l’enfance et de l’adolescence,
AYANT
PRÉSENTE À L’ESPRIT, en outre, la résolution AG/RES. 1761 (XXX/O/00) dans
laquelle elle encourage les États membres à continuer d’appuyer le Programme
MOAS pour ce qui est des sessions de simulation de l’Assemblée générale pour
les universités,
VU le Rapport du Secrétariat général sur
la mise en œuvre de la résolution ‘‘Le Programme de simulation de l’Assemblée
générale de l’OEA’’ (CP/doc.3452/01 rev.1) [AG/RES. 1761 (XXX-O/00],
DÉCIDE:
1. D’encourager
une fois de plus les États membres à continuer d’appuyer le Programme de
simulation de l’Assemblée générale de l’OEA (MOAS) et à faire des contributions
volontaires au Secrétariat général en vue de renforcer le financement de
l’infrastructure et de l’appui logistique nécessaires à la tenue des sessions
ordinaires du MOAS à l’intention des universitaires, en dehors du siège et dans
les langues officielles de l’OEA.
2. De
prier instamment les États membres à étendre cet appui financier à la tenue de
sessions ordinaires du MOAS destinée aux étudiants du niveau secondaire.
3. De
rendre hommage au travail remarquable, au dévouement incessant et à
l’enthousiasme du Conseil des Professeurs de l’Institut interaméricain de
diplomatie qui a créé le Programme Edgar Maya de simulation de l’Assemblée
générale de l’OEA en tant que programme auto-financé, basé à Washington, D.C.,
qui a continuellement élargi la participation des universités des pays membres.
4. D’encourager
les États membres à accueillir des sessions ordinaires du MOAS à l’intention
des étudiants des niveaux secondaire et universitaire.
5. De
demander au Secrétaire général d’inviter une nouvelle fois les Observateurs
permanents et les organisations et institutions intéressées à verser des
contributions propres à faciliter la tenue de sessions ordinaires du MOAS à l’intention
des élèves et étudiants des niveaux secondaire et universitaire.
6. De
charger le Secrétariat général de soumettre au Conseil permanent un plan annuel
des activités du programme MOAS, accompagné d’un plan financier à mettre en
oeuvre ainsi que des rapports d’activités semestriels qui comporteront des
renseignements concis sur les objectifs réalisés.
APPUI À LA TÂCHE ACCOMPLIE PAR LE COMITÉ
INTERAMÉRICAIN CONTRE LE TERRORISME
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU
le rapport annuel adressé par le Conseil permanent à l’Assemblée générale (CP/doc.3970/01),
auquel est annexée une note adressée par le Président du Comité interaméricain
contre le terrorisme (CICTE) et traitant des activités de ce Comité,
GARDANT PRÉSENT À L’ESPRIT que l’Assemblée
générale a créé le CICTE par sa résolution AG/RES. 1650 (XXIX-O/99)
“Coopération continentale pour prévenir, combattre et éliminer le terrorisme”,
et a approuvé le Statut de ce Comité,
RAPPELANT
la résolution AG/RES. 1734 (XXX-O/00), “Observations et recommandations
formulées sur le rapport annuel du Comité interaméricain contre le terrorisme
(CICTE)”,
CONSIDÉRANT:
Que
la première session ordinaire du CICTE s’est tenue à Miami (Floride), les 28 et
29 octobre 1999;
Que lors de sa première
session ordinaire, le CICTE a adopté son Programme de travail sur la base des
recommandations formulées dans l’Engagement de Mar del Plata adopté à la
Deuxième Conférence spécialisée interaméricaine sur le terrorisme tenue les 23
et 24 novembre 1998 en Argentine,
Qu’en vue de poursuivre la
mise en œuvre de ce programme de travail, le Président du CICTE a fait parvenir
un questionnaire à tous les États membres le 5 septembre 2000,
DÉCIDE:
1. D’exhorter
les États membres de l’OEA à donner suite aux recommandations faisant l’objet
de l’Annexe C au document CP/doc.3268/00 “Programme de travail du Comité
interaméricain contre le terrorisme (CICTE)”, entre autres, en répondant au
questionnaire élaboré par le CICTE.
2. De rendre hommage aux efforts déployés
par les dix États membres qui ont soumis leurs réponses au questionnaire du
CICTE.
3. De prier instamment les États membres
qui ne l’ont pas encore fait, de faire parvenir leurs réponses au questionnaire
du CICTE au plus tard le 15 septembre 2001.
CP08442F04
4. De
demander au CICTE de faire rapport à l’Assemblée générale, lors de sa
trente-deuxième Session ordinaire, sur la mise en œuvre de la présente
résolution.
NOMINATION DE FEMMES À DES POSTES
DE DIRECTION À L’ORGANISATION DES ÉTATS
AMÉRICAINS
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
CONSIDÉRANT
que par sa résolution AG/RES. 1627 (XXIX-O/99), “Nomination de femmes à des
postes de direction à l’Organisation des États Américains”, elle a invité
instamment le Secrétaire général à fixer l’objectif selon lequel, d’ici à 2005,
les femmes occuperaient 50% des postes de toutes les catégories dans le système
de l’Organisation des États Américains,
RAPPELANT que par sa
résolution AG/RES. 1729 (XXX-O/00) relative au Septième rapport biennal du
Secrétaire général sur la mise en œuvre de la résolution AG/RES. 829
(XVI-O/86), “Participation totale et égale de la femme d’ici à l’an 2000,” elle
a exhorté les organes, organismes et entités du Système interaméricain à
continuer d’œuvrer sur la voie de la participation totale et égale de la femme
au développement et au processus décisionnel, et qu’elle a demandé au Secrétaire
général de l’OEA d’intensifier ses efforts pour garantir aux femmes l’égalité
de chances d’accès à des postes de haut niveau à l’OEA en tenant compte du
Programme interaméricain de promotion des droits humains de la femme, de
l’équité et de la parité hommes-femmes,
TENANT COMPTE de l’article
120 de la Charte de l’Organisation des États Américains, et de l’article 38 des
Normes générales selon lesquels dans le recrutement du personnel du Secrétariat
général, la considération primordiale sera accordée aux critères d’efficacité,
de compétence et d’intégrité, mais qu’une importance doit également être
attachée à la nécessité qu’à tous les niveaux, le personnel soit recruté sur la
base d’une répartition géographique aussi large que possible; tenant compte également
de l’article 137 de la Charte de l’Organisation établissant que l’Organisation
des États Américains n’admet aucune restriction fondée sur des raisons de race,
de croyance ou de sexe à la capacité d’occuper des postes à l’Organisation et
de participer à ses activités,
AYANT PRÉSENT À L’ESPRIT
que la question de l’harmonisation de la structure organisationnelle et de la
dotation en personnel avec les mandats et les ressources doit être envisagée
par le Conseil permanent de l’OEA en vertu de la résolution AG/RES. 2
(XXVII-E/00),
RAPPELANT que le Plan d’action de la
Commission interaméricaine des femmes (CIM) sur la participation de la femme
aux structures du pouvoir et au processus décisionnel, adopté à la
vingt-neuvième Assemblée des déléguées de la CIM (CIM/RES. 198 (XXIX), appelle
à l’inclusion, au nombre des interventions prioritaires dans ce domaine, de la
promotion de l’égalité des chances dans le classement des postes et dans la
procédure; la promotion de la mobilité ascendante dans la fonction publique, et
l’encouragement de principes similaires dans les institutions et organismes
gouvernementaux comme l’OEA;
RÉAFFIRMANT
l’engagement pris aux plus hauts niveaux dans le Plan d’action du Troisième
Sommet des Amériques de promouvoir l’équité et l’égalité des sexes et les
droits humains de la femme en renforçant et en encourageant sa participation
totale et égale à la prise de décision à tous les niveaux; son habilitation, et
ses chances égales d’exercer sa capacité de direction,
CONSIDÉRANT que le Programme
interaméricain sur la promotion des droits humains de la femme et de l’équité
ainsi que de la parité hommes-femmes qui a été approuvé lors de la Première
Réunion des ministres et hauts fonctionnaires chargés des politiques relatives
à l’avancement de la femme, organisée par la CIM en avril 2000, et adoptée par
l’Assemblée générale de l’OEA en vertu de sa résolution AG/RES. 1732
(XXX-O/00), et entériné par les chefs d’État et de gouvernement à Québec,
appelle le Secrétariat général de l’OEA à “appliquer des mesures qui assurent
l’accès total et égal des hommes et des femmes aux postes de toutes catégories
du Système de l’OEA, en particulier aux postes de prise de décisions”,
RECONNAISSANT
qu’à l’OEA, en décembre 1990, le pourcentage de femmes occupant de postes de
direction était de 19% de la classe D-2; 20% de la classe D-1; 11% de la classe
P-5, et 23% de la classe P-4; que depuis décembre 1998 ce taux est passé à 9%
dans la classe D-2; 17% dans la classe D-1; 20% dans la classe P-5, et 51% dans
la classe P-4, et qu’au mois de mars 2001, le taux était de 0% dans les postes
hors classe et les postes pourvus par voie d’élections, 20% dans la classe D-2,
28% dans la classe D-1, 23% dans la classe P-5 et 52% dans la classe P-4,
DÉCIDE:
1. De prier instamment le Secrétaire
général de réaffirmer l’objectif immédiat selon lequel d’ici à 2005, les femmes
devraient occuper 50% des postes de toutes les catégories au sein des organes,
organismes et entités de l’Organisation des États Américains, particulièrement
ceux de la classe P-4 et au-dessus.
2. D’exhorter le Secrétaire général de l’OEA à continuer de
faire de l’équité et de la parité hommes-femmes l’une des priorités des efforts
qu’il poursuit pour installer une nouvelle culture de gestion au sein de
l’Organisation, et à entreprendre la réalisation de cet objectif dans le cadre
des débats qui se déroulent au sein du Conseil permanent sur la question de
l’harmonisation de la structure organisationnelle et de la dotation en
personnel avec les mandats et les ressources de l’Organisation.
3. D’exhorter le Secrétaire général à nommer des femmes
compétentes en qualité de représentantes ou d’envoyées spéciales afin qu’elles
puissent utiliser leurs bons offices pour représenter le Secrétaire général
dans les questions concernant tous les domaines et secteurs.
4. De prier instamment le Secrétaire général de rechercher
activement et d’appuyer la nomination, l’élection et l’engagement de femmes
compétentes à tous les postes vacants à l’OEA.
5. De demander au Secrétaire général de
poursuivre ses efforts pour instituer des politiques de parité dans le lieu de
travail, et de tenir chaque chef de service
responsable de l’application de ces politiques.
6. D’exhorter tous les États membres à
appuyer les efforts entrepris par le Secrétaire général de l’OEA et la
Présidente de la CIM en identifiant et en soumettant régulièrement, par
l’intermédiaire de leurs Missions permanentes près l’OEA, des candidates
hautement compétentes pour occuper des postes de confiance au sein de l’OEA;
d’encourager un plus grand nombre de femmes à postuler les postes vacants qui
auront fait l’objet d’une large diffusion dans tous les États membres.
7. De demander au Secrétaire général de
suivre étroitement les progrès accomplis par les organes, organismes et entités
de l’OEA dans la réalisation de l’objectif selon lequel, d’ici à 2005, les
femmes devraient occuper 50% des postes de toutes les catégories à
l’Organisation des États Américains; de tenir le Conseil permanent informé de la
mise en oeuvre de cette résolution en lui fournissant chaque année les
statistiques pertinentes émanées du Département des ressources humaines, et de
faire rapport à l’Assemblée générale lors
CP08444F05
de sa
trente-deuxième Session ordinaire.
APPUI INTERAMÉRICAIN AU TRAITÉ D’INTERDICTION
COMPLÈTE DES ESSAIS NUCLÉAIRES[3]/
(Résolution
adoptée à la troisième séance plénière
tenue
le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU
le rapport annuel du Conseil permanent (AG/doc. 3970/01), notamment la section
traitant des questions qui ont été confiées à la Commission sur la sécurité
continentale,
RAPPELANT sa résolution AG/RES. 1747
(XXX-O/00) “Appui interaméricain au Traité d’interdiction complète des essais
nucléaires”,
RECONNAISSANT
que l’établissement de zones exemptes d’armes nucléaires constitue un mécanisme
effectif et concret qui contribue à garantir le maintien de la paix et de la
sécurité internationales,
AYANT
PRÉSENT À L’ESPRIT que, jusqu’à cette date, le Traité visant l’interdiction des
armes nucléaires en Amérique latine et les Caraïbes (Traité de Tlatelolco) est
en vigueur à l’égard de 32 États membres de l’Organisation des États
Américains,
PRENANT
EN COMPTE que le paragraphe 4 du dispositif de la résolution AG/RES. 1748
(XXX-O/00) réaffirme l’engagement de continuer à promouvoir la recherche d’un
régime universel, véritable et non discriminatoire de non-prolifération dans
tous ses aspects,
RÉAFFIRMANT:
La nécessité d’assurer
l’universalité du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (CTBT)
négocié dans le cadre des Nations Unies;
L’importance
du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires à titre de contribution
au maintien de la paix et de la sécurité internationales,
NOTANT
qu’à ce jour, le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires a été
signé par 27 États membres de l’OEA, et ratifié par 9 d’entre eux, et qu’en particulier
6 des 8 États de la région qui doivent ratifier le Traité pour qu’il entre en
vigueur, l’ont déjà fait,
ACCUEILLANT
AVEC SATISFACTION la tenue de la Conférence sur les mesures visant à faciliter
l’entrée en vigueur du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires qui
aura lieu à New York du 25 au 27 septembre 2001,
GARDANT
PRÉSENT À L’ESPRIT que tous les États ont été invités à prendre part à la
Conférence, qu’ils aient ou non déposé leur instrument de ratification du
Traité d’interdiction complète des essais nucléaires,
DÉCIDE:
1. De
prier instamment les États de la région de participer au plus haut niveau
possible à la Conférence sur les mesures visant à faciliter l’entrée en vigueur
du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires, laquelle se déroulera
du 25 au 27 septembre 2001 dans la ville de New York.
2
CP08213F03
. D’inviter
instamment les États de la région qui ne l’ont pas encore fait, et
particulièrement les États figurant à l’Annexe 2 au Traité, à signer ou, selon
le cas, à ratifier le Traité d’interdiction complète des essais nucléaires
(CTBT), ce qui permettra son entrée en vigueur dans les meilleurs délais.
3. De demander au Secrétaire général de
faire parvenir la présente résolution au Secrétaire général des Nations Unies,
ainsi qu’au Secrétaire exécutif du Secrétariat technique provisoire de la
Commission préparatoire de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des
essais nucléaires.
APPUI À L’ACTION CONTRE LES MINES
ANTIPERSONNEL AU PÉROU
ET EN ÉQUATEUR
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU:
Le rapport annuel du Conseil permanent
(AG/doc.3970/01) notamment la section traitant des questions confiées à la
Commission sur la sécurité continentale, ainsi que le Rapport du Secrétaire
général sur la mise en œuvre de la résolution AG/RES. 1751 (XXX-O/00), “Appui
au programme d’action intégrale contre les mines antipersonnel en Amérique
centrale” (CP/doc.3432/01 rev.1);
Les
Accords-cadres visant la mise en œuvre du Programme d’assistance à l’action
intégrale contre les mines antipersonnel intervenus entre les Gouvernements de
l’Équateur et du Pérou et le Secrétariat général qui sont l’expression de la
volonté ferme et inébranlable des deux pays d’éliminer de leurs territoires
respectifs la présence des mines antipersonnel,
RAPPELANT:
Ses
résolutions AG/RES. 1411 (XXVI-O/96), AG/RES. 1496 (XXVII-O/97) et AG/RES. 1569
(XXVIII-O/98);
Sa
résolution AG/RES. 1644 (XXIX-O/99) par laquelle elle prie instamment les États
membres de l’Organisation des États Américains (OEA) et les pays Observateurs
permanents auprès de l’OEA de prêter une assistance à la réalisation des
programmes nationaux d’intervention contre les mines que mettent en œuvre
l’Équateur et le Pérou sur leur territoire;
La
résolution AG/RES. 1745 (XXX-O/00) “Appui à l’action contre les mines au Pérou
et en Équateur” qui demande au Secrétariat général, par l’intermédiaire de
l’Unité pour la promotion de la démocratie (UPD), de continuer à prêter une
assistance et d’obtenir la contribution des pays et organisations au Fonds
spécifique de financement des programmes de déminage et d’action intégrale
contre les mines antipersonnel entreprises par le Pérou et l’Équateur sur leurs
territoires respectifs,
RECONNAISSANT:
Les
opérations de déminage qu’exécutent les Gouvernements du Pérou et de l’Équateur
dans les zones pertinentes de la région frontalière, ainsi que l’appui apporté,
notamment par le Canada et les États-Unis, aux programmes de déminage que ces
pays ont menés dans diverses régions de leur territoire au cours de l’an 2000;
La
création, au sein de l’OEA, sous le patronage du Canada, d’un Fonds spécifique
d’appui au programme de déminage en Équateur et au Pérou administré par l’UPD,
en vue de prêter assistance à ces deux pays dans le cadre de la mise en œuvre
de leurs programmes nationaux respectifs d’action intégrale contre les mines
antipersonnel;
L’engagement
politique assumé par les Gouvernements de l’Équateur et du Pérou lorsqu’ils ont
demandé une assistance du Fonds “Défi de Managua” pour la destruction des mines
stockées au titre des engagements contractés dans le cadre de la Convention
d’Ottawa,
DÉCIDE:
1. De féliciter les Gouvernements de
l’Équateur et du Pérou pour les accords qu’ils ont signés avec le Secrétariat
général au sujet du Programme d’assistance à l’action intégrale contre les
mines antipersonnel dans leurs pays respectifs.
2. De prier instamment le Secrétariat
général de continuer à appuyer les travaux entamés par les Gouvernements de
l’Équateur et du Pérou dans le but de mettre en œuvre les activités
s’inscrivant dans le cadre du Programme d’assistance à l’action intégrale
contre les mines antipersonnel en Équateur et au Pérou.
3. De demander au Secrétariat général, par
l’intermédiaire de l’Unité pour la promotion de la démocratie, de continuer à
prêter son assistance et de rechercher des apports volontaires des pays
membres, des États Observateurs permanents et autres organisations au Fonds
spécifique de financement des programmes de déminage et d’action intégrale
contre les mines antipersonnel entreprises par le Pérou et l’Équateur sur leurs
territoires respectifs, en vue de réaliser l’objectif commun de faire du
Continent américain une zone libre de mines terrestres antipersonnel.
4. De charger le Secrétariat général de
lui soumettre un rapport à sa trente-deuxième Session ordinaire sur la mise en
œuvre de la présente résolution.
APPUI AU PROGRAMME D’ACTION INTÉGRALE CONTRE
LES MINES ANTIPERSONNEL EN AMÉRIQUE CENTRALE
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU le rapport annuel du Conseil permanent
(AG/doc.3970/01) notamment la section traitant des questions confiées à la
Commission sur la sécurité continentale, ainsi que le Rapport du Secrétaire
général sur la mise en œuvre de la résolution AG/RES. 1751 (XXX-O/00), “Appui
au programme d’action intégrale contre les mines antipersonnel en Amérique centrale”,
TENANT COMPTE de la résolution AG/RES. 1751 (XXX-O/00)
précitée et de la résolution AG/RES. 1240 (XXIII-O/93), “Organisation
interaméricaine de défense”,
CONSCIENTE que la présence en Amérique centrale de
milliers de mines antipersonnel et d’autres engins explosifs qui n’ont pas
explosé, constitue jusqu’à présent une menace pour la population, et a des
effets funestes particulièrement sur des civils innocents – surtout les enfants
–causant des tragédies familiales et individuelles, entravant le développement
socio-économique dans de vastes zones rurales fertiles, et constituant un
obstacle à l’intégration frontalière dans ces zones,
TENANT COMPTE des efforts que continuent
de réaliser les Gouvernements du Costa Rica, de El Salvador, du Guatemala, du
Honduras et du Nicaragua pour achever les travaux de déminage et la destruction
des stocks de mines, ainsi que les programmes orientés vers la réadaptation des
victimes et de leur famille, et la reprise socio-économique des terrains
déminés pour avancer vers le développement et l’intégration de la région,
RECONNAISSANT:
Que
le Gouvernement du Honduras a réussi à achever la destruction, en novembre
2000, des mines antipersonnel stockées dans ce pays;
Que le Gouvernement du
Nicaragua a avancé dans la destruction des mines antipersonnel stockées dans ce
pays, et qu’il a été établi un Peloton spécial de signalisation, de destruction
des mines stockées, et de réponse immédiate qui permettra d’accélérer les
travaux de démarcation et de signalisation des zones minées;
Que
le Programme d’assistance pour le déminage en Amérique centrale (PADCA) a prêté
son appui en vue de l’achèvement des travaux d’enlèvement des mines de
l’infrastructure routière et des tours de communication frappées par le passage
du cyclone Mitch au Honduras et au Nicaragua;
Que
les participants des secteurs gouvernementaux et non gouvernementaux des États
membres, ainsi que ceux des organisations régionales et internationales ont
apporté une contribution au Séminaire régional sur la destruction des mines
stockées, qui a eu lieu en novembre 2000 à Buenos Aires (Argentine),
NOTANT AVEC SATISFACTION:
La précieuse contribution apportée au
Programme de déminage en Amérique centrale (PADCA) par les États membres de
l’Organisation des États Américains: l’Argentine, le Brésil, le Canada, le
Chili, la Colombie, El Salvador, les États-Unis, le Pérou, l’Uruguay et le
Venezuela, ainsi que par des Observateurs permanents près l’OEA comme
l’Allemagne, le Danemark, l’Espagne, la Fédération de Russie, la France,
l’Italie, le Japon, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Suède et la
Suisse;
Les importantes activités de coordination,
de promotion et de collecte de fonds menées à bien par le Secrétariat général
de l’OEA par l’intermédiaire de l’Unité pour la promotion de la démocratie
(UPD) en faveur du PADCA; les programmes orientés vers la réadaptation
fonctionnelle et psychologique des victimes et de leur famille, et la
récupération socio-économique des terrains déminés;
Le précieux soutien de la Commission sur
la sécurité continentale ainsi que l’assistance technique fournie par
l’Organisation interaméricaine de défense au PADCA,
DÉCIDE:
1. D’appeler
de nouveau les États membres, les États Observateurs permanents et la
communauté internationale en général à continuer de prêter leur collaboration
et leur appui indispensable au Programme d’assistance pour le déminage en
Amérique centrale (PADCA) ainsi qu’aux autres programmes d’Action intégrale
contre les mines antipersonnel en Amérique centrale.
2. De demander à nouveau au Secrétariat
général de continuer à mener, par l’intermédiaire de l’Unité pour la promotion
de la démocratie (UPD), les activités de coopération et de coordination avec la
Banque centraméricaine d’intégration économique; l’Organisation des Nations
Unies; le Fonds des Nations Unies pour l’enfance; la Fondation pour les
Amériques; l’Organisation panaméricaine de la santé, dans le cadre du Programme
conjoint de coopération Mexique/Canada/OPS, et le Centre pour la réadaptation
internationale, dans le but de continuer à mettre au point et à développer des
programmes conçus pour sensibiliser la population civile aux dangers que
représentent les mines, et visant la récupération socio-économique des zones
déminées, les soins aux victimes des mines antipersonnel et leur réadaptation
sociale et psychologique, ainsi que la formation en vue de l’emploi des
personnes handicapées dans le domaine des nouvelles technologies de
l’information et de la communication.
3. De
demander à l’Organisation interaméricaine de défense (JID) de continuer à
prêter une assistance technique au Programme de déminage en Amérique centrale
(PADCA).
4. De
renouveler sa demande au Conseil interaméricain pour le développement intégré
(CIDI) de prêter une attention particulière au développement intégral des zones
rurales en Amérique centrale dans lesquelles ont été achevés les travaux
d’enlèvement des mines antipersonnel, comme le prévoit son programme de
coopération, et dans le cadre de son Plan stratégique de partenariat pour le
développement 1997-2001.
5. D’exhorter
le Secrétariat général à continuer de fournir, en fonction des ressources
allouées à cet effet dans le Programme-budget et d’autres ressources, l’appui
nécessaire aux pays d’Amérique centrale en vue de poursuivre les programmes de
déminage ainsi que ceux orientés vers la sensibilisation de la population
civile, la réadaptation des victimes et de leur famille, et la reprise
socio-économique des zones déminées.
6. De demander au Secrétaire général de faire parvenir la
présente résolution au Secrétaire général des Nations Unies et aux autres
organisations internationales qu’il estime appropriées.
CP08406F04
7. De
prier le Secrétariat général de soumettre un rapport à l’Assemblée générale,
lors de sa trente-deuxième Session ordinaire, sur l’application de la présente
résolution.
LE
CONTINENT AMÉRICAIN:
ZONE LIBRE
DE MINES ANTIPERSONNEL
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE,
VU:
Le rapport annuel du
Conseil permanent (AG/doc.3970/01) notamment la section traitant des questions
confiées à la Commission sur la sécurité continentale,
Le rapport du Secrétariat
général (CP/doc.3432/01 rev.1) sur la mise en œuvre des résolutions “Appui à
l’action contre les mines au Pérou et en Équateur” [AG/RES. 1745 (XXX-O/00)] et
“Appui au Programme d’action intégrale contre les mines antipersonnel en
Amérique centrale” [AG/RES. 1751 (XXX-O/00)],
RAPPELANT ses résolutions
“Le Continent américain: zone débarrassée de mines antipersonnel” AG/RES. 1644
(XXIX-O/99); AG/RES. 1569 (XXVIII-O/98), AG/RES. 1496 (XXVII-O/97) et AG/RES.
1411 (XXVI-O/96) et AG/RES. 1744 (XXX-O/00) “Coopération pour la sécurité dans
le Continent américain”, qui ont réaffirmé les objectifs d’élimination globale
des mines antipersonnel et de transformation du Continent américain en zone
débarrassée de mines antipersonnel,
AYANT
PRÉSENTE À L’ESPRIT la décision prise par les chefs d’État et de gouvernement,
lors du Troisième Sommet des Amériques, “de donner leur ferme appui à la
Troisième Réunion des États parties à la Convention sur l’interdiction de
l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel
et sur leur destruction, laquelle réunion doit se tenir en septembre 2001 à
Managua (Nicaragua), ainsi qu’à la Conférence
chargée d’examiner la Convention des Nations Unies de 1980 sur
l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques qui
peuvent être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou
comme frappant sans discrimination, laquelle doit se tenir en décembre 2001 à
Genève, ainsi que les efforts déployés par l’OEA en vue d’atteindre l’objectif
de faire du Continent américain une zone libre de mines terrestres
antipersonnel”,
RENOUVELANT la profonde
préoccupation que lui cause l’existence dans les Amériques de milliers de mines
terrestres antipersonnel et d’autres engins explosifs qui n’ont pas été
détonés,
RENDANT HOMMAGE AVEC SATISFACTION:
Aux efforts déployés par les
Gouvernements de Colombie, du Costa Rica, d’Équateur, du Guatemala, du
Honduras, du Nicaragua et du Pérou pour mettre un terme aux activités
d’enlèvement des mines et de destruction des stocks, ainsi qu’aux programmes
entrepris par ces pays et El Salvador et visant la réadaptation fonctionnelle
et psychologique des victimes ainsi que le relèvement socio-économique des
zones débarrassées de mines dans leurs pays;
Aux importants travaux de
coordination effectués par le Secrétariat général de l’Organisation des États
Américains (OEA) grâce à l’équipe d’action contre les mines établie par l’Unité
pour la promotion de la démocratie;
À
la précieuse contribution faite par les États membres et les Observateurs
permanentes, ainsi qu’à l’appui prêté par la Commission sur la sécurité
continentale à l’atteinte de l’objectif qui est de faire du Continent américain
une zone débarrassée de mines antipersonnel,
NOTANT l’échange de
données d’expériences et d’opinions qui s’est produit au Séminaire régional sur
la destruction des stocks de mines antipersonnel dans les Amériques, organisé
par l’Argentine et le Canada en collaboration avec l’OEA à Buenos Aires, les 6
et 7 novembre 2000,
DÉCIDE:
1. De réaffirmer les objectifs fixés d’éliminer globalement les
mines terrestres antipersonnel et la transformation du Continent américain en
une zone libre de mines terrestres antipersonnel.
2. D’exhorter les États membres qui ne l’ont pas encore fait, à
envisager d’adhérer à la Convention d’Ottawa sur l’interdiction de l’emploi, du
stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur
destruction dans les meilleurs délais, ou d’y adhérer, en vue d’assurer sa mise
en œuvre intégrale et effective.
3. D’exhorter de nouveau les États membres qui ne l’ont pas
encore fait à devenir parties à la Convention des Nations Unies de 1980 sur
l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques qui
peuvent être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou
comme frappant sans discrimination, et à ses quatre Protocoles dans les plus
brefs délais; et de demander aux États membres d’en informer le Secrétaire
général lorsqu’ils l’auront fait.
4. D’encourager les États membres à demander ou à fournir une
assistance, selon le cas, à l’équipe d’action contre les mines de l’OEA dans le
cadre de ses programmes de déminage, de destruction de stocks, de sensibilisation
et d’assistance aux victimes, en vue de faire avancer les projets de déminage.
5. De demander au Secrétaire général de continuer à envisager
la possibilité de mettre au point de nouveaux programmes de déminage dans les
Amériques en vue d’aider les États concernés, sur leur demande, à respecter
leur engagement de faire du Continent américain une zone libre de mines
terrestres antipersonnel.
6. D’exhorter les États membres à participer à la Troisième
Réunion des États parties à la Convention d’Ottawa qui aura lieu à Managua
(Nicaragua) du 17 au 21 septembre 2001.
7. D’inviter les États membres à répondre, de la façon
appropriée, aux trois volets qui constituent le “Défi de Managua” lancé aux
États des Amériques signataires de la Convention d’Ottawa, à savoir: a) les six
États signataires qui n’ont pas encore ratifié la Convention sont appelés à le
faire avant la tenue de la Troisième Réunion des États parties à la Convention
d’Ottawa; b) tous les États signataires sont invités à présenter leurs rapports
de transparence établis en vertu de l’article 7 avant la tenue de la réunion en
question, et c) tous les États signataires devraient avoir détruit leurs stocks
d’ici à septembre 2001.
8. De renouveler l’importance de la participation de tous les
États membres de l’OEA au Registre des mines terrestres antipersonnel établi
par l’OEA en soumettant chaque année leur rapport, le 15 avril au plus tard,
aux termes de la résolution AG/RES. 1496 (XXVI-O/96) et de présenter ses
félicitations aux États membres qui ont régulièrement présenté leur rapport à
ces fins.
9. D’encourager les États membres qui sont parties à la
Convention d’Ottawa à acheminer au Secrétariat général, dans le cadre de leurs
soumissions au Registre des mines antipersonnel établi par l’OEA et
conformément à la résolution AG/RES. 1496 (XXVI-O/96), copie de leurs rapports
de transparence rédigés en vertu de l’article 7 de la Convention d’Ottawa; et
d’encourager aussi les États membres qui ne sont pas encore parties à la
Convention d’Ottawa, à soumettre le même type d’information avec leurs
soumissions annuelles.
10. De demander au Conseil permanent de soumettre un rapport à
l’Assemblée générale, lors de sa trente-deuxième Session ordinaire, sur la mise
en œuvre de la présente résolution.
CP08481EMASTER CP08481E01
CP08407E01
PRÉPARATIFS DE LA CONFÉRENCE SPÉCIALE SUR LA
SÉCURITÉ
EN VERTU DU MANDAT ÉMANÉ DU SOMMET DES AMÉRIQUES
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU le rapport annuel
établi par le Conseil permanent (AG/doc.3970/01) notamment la section traitant
des questions confiées pour examen à la Commission sur la sécurité
continentale,
RAPPELANT:
Qu’à l’occasion du
Deuxième Sommet des Amériques, les chefs d’État et de gouvernement ont demandé
à la Commission sur la sécurité continentale “d’analyser la signification, la
portée et les conséquences des concepts internationaux de sécurité, afin
d’élaborer les approches communes les plus appropriées pour en gérer les divers
aspects, y compris le désarmement et le contrôle des armements”; qu’ils ont
aussi demandé de “préciser les moyens à prendre pour revitaliser et renforcer les institutions du système
interaméricain se rapportant aux divers aspects de la sécurité du continent”,
dans la perspective de la tenue dans le cadre de l’OEA d’une conférence
spéciale sur la sécurité;
Que lors du Troisième
Sommet des Amériques qui a eu lieu à Québec (Canada) en avril 2001, les chefs
d’État et de gouvernement ont demandé que soit tenue en 2004 une Conférence
spéciale sur la sécurité,
RAPPELANT aussi sa
résolution AG/RES. 1643 (XXIX-O/99) intitulée: “Programme de travail de la
Commission sur la sécurité continentale établi dans la perspective des
préparatifs de la Conférence spéciale sur la sécurité”, notamment les
directives données au Conseil permanent au paragraphe 7 du dispositif “d’avancer
sur la voie des préparatifs de la Conférence spéciale sur la sécurité”,
AYANT PRÉSENT À L’ESPRIT
qu’aux termes de l’article 2 de la Charte de l’Organisation des États
Américains, l’un des buts essentiels de l’Organisation est de renforcer la paix
et la sécurité dans le Continent américain,
AYANT AUSSI PRÉSENTES À
L’ESPRIT ses résolutions concernant le renforcement de la paix et de la
sécurité dans le Continent américain, à savoir: AG/RES.1121 (XXI-O/91) et
AG/RES. 1123 (XXI-O/91), ainsi que ses résolutions sur les mesures
d’encouragement de la confiance et de la sécurité [AG/RES. 1288 (XXIV-O/94);
AG/RES. 1353 (XXV-O/95); AG/RES. 1409 (XXVI-O/96); AG/RES. 1494 (XXVII-O/97);
AG/RES. 1566 (XXVIII-O/98) et AG/RES. 1743 (XXX-O/00)],
RÉAFFIRMANT
que les programmes, activités et travaux décrits dans les résolutions ci-dessus
s’avèrent nécessaires à l’atteinte de l’objectif essentiel de l’Organisation
consacré dans la Charte, à savoir, renforcer la paix et la sécurité dans le
Continent américain; et que la coopération entre les États membres est
fondamentale pour la réalisation de ce but,
NOTANT AVEC SATISFACTION
la tenue en avril 1999, mars 2000 et novembre 2000 des réunions spéciales de la
Commission sur la sécurité continentale, avec la participation d’experts des
États membres ainsi que les contributions écrites à ce processus soumises par
des États membres,
DÉCIDE:
1. D’encourager
par tous les moyens les travaux requis pour la tenue en 2004 de la Conférence
spéciale sur la sécurité en vertu du mandat émané du Sommet.
2. De
demander au Conseil permanent de tenir, par le truchement de la Commission sur
la sécurité continentale, au moins cinq réunions au cours des deux prochaines
années dans le cadre des préparatifs de la Conférence indiquée, la première
devant avoir lieu au siège de l’OEA les 5 et 6 novembre 2001.
3. De
demander au Conseil permanent de formuler, à travers la Commission sur la
sécurité continentale, des recommandations à la Conférence spéciale en question
concernant tous les aspects pertinents, notamment l’objectif, le projet d’ordre
du jour, le projet de règlement et les projets de documents finals, et de
décider des documents de base qui doivent être distribués à l’avance.
4. D’inviter
les États membres, qui ne l’ont pas encore fait, à répondre dès que possible au
questionnaire établi par la Commission sur la sécurité continentale et
intitulé: “Questionnaire sur les
nouvelles approches de la sécurité continentale” (CP/CSH-338/00 rev.5).
5. De
demander au Conseil permanent de prendre en compte, par le truchement de la
Commission sur la sécurité continentale, les réponses qui auront été reçues des
États membres au questionnaire susmentionné en vue de mener une étude des
problèmes et des risques qui se posent pour la paix et la sécurité dans le
Continent américain, et pour la prévention et le règlement des conflits.
6. D’exhorter
les États membres à continuer d’émettre leurs opinions et leurs points de vue à
la Commission sur la sécurité continentale en ce qui concerne l’exécution des
mandats émanés des Deuxième et Troisième Sommets des Amériques, conformément
aux résolutions AG/RES. 1566 (XXVIII-O/98), AG/RES. 1643 (XXIX-O/99) et AG/RES.
1743 (XXX-O/00).
7. De
demander aux États membres de fournir au Conseil permanent les renseignements
qu’ils jugent pertinents sur la mise en œuvre d’accords sous-régionaux et
bilatéraux liés à la sécurité auxquels ils sont parties, contribuant ainsi au
processus d’examen de la sécurité continentale, notamment ses aspects
sous-régionaux.
8. De
demander au Conseil permanent d’entreprendre les activités mentionnées dans la
présente résolution en fonction des ressources allouées dans le
Programme-budget et d’autres ressources.
9. De
demander au Conseil permanent de soumettre un rapport sur la mise en œuvre de
cette résolution à l’Assemblée générale lors de sa trente-deuxième Session
ordinaire.
APPUI À LA CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR LE
COMMERCE ILLICITE
DES ARMES INDIVIDUELLES ET DES ARMES LÉGÈRES SOUS
TOUS SES ASPECTS
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU le Rapport annuel du Conseil permanent
(AG/doc.3970/01) notamment la section traitant du Rapport du Président de la
Commission sur la sécurité continentale concernant les armes individuelles et
les armes légères, ainsi que la Réunion spéciale de la Commission tenue le
22 janvier 2001,
RENOUVELANT le caractère primordial de son appui à
la Convention interaméricaine contre la fabrication et le trafic illicites
d’armes à feu, de munitions, d’explosifs et d’autres matériels connexes (CIFTA)
en tant que principal mécanisme dans le Continent américain, et modèle utilisé
par la communauté internationale pour combattre la fabrication et le trafic
illicites des armes à feu, notamment les armes individuelles et les armes
légères,
NOTANT AVEC SATISFACTION la contribution de la
Déclaration de Brasilia qui a été émise à la Réunion régionale, tenue à
Brasilia du 22 au 24 novembre 2000, des États d’Amérique latine et des
Caraïbes, préparatoire à la Conférence de 2001 des Nations Unies sur le commerce
illicite des armes individuelles et des armes légères sous tous ses aspects,
NOTANT EN OUTRE la contribution du Séminaire sur
l’OEA, et de la Conférence de 2001 des Nations Unies: Affronter la question du
commerce illicite des armes individuelles et des armes légères sous tous ses
aspects, tenue à Ottawa (Canada), les 23 et 24 mai 2001,
ACCUEILLANT FAVORABLEMENT la convocation de la
Conférence des Nations Unies sur le commerce illicite des armes individuelles
et des armes légères sous tous ses aspects, à New York, du 9 au 20 juillet
2001,
RECONNAISSANT la précieuse contribution de l’appui
continental aux efforts déployés au
niveau international pour envisager cette question faisant actuellement l’objet
d’étude aux Nations Unies dans la perspective de la Conférence de 2001 sur le
commerce illicite des armes individuelles et des armes légères sous tous ses
aspects,
RECONNAISSANT ÉGALEMENT la décision adoptée par la
Deuxième Réunion de la Commission consultative créée dans le cadre de la
Convention interaméricaine susmentionnée (17-18 mai 2001), orientée
vers le suivi des progrès des travaux de la Conférence des Nations Unies par
l’intermédiaire du Secrétariat pro tempore,
DÉCIDE:
1. De
prier le Conseil permanent de continuer à suivre, par l’intermédiaire de sa
Commission sur la sécurité continentale, l’évolution des travaux menés par
l’Organisation des Nations Unies dans la perspective de sa Conférence sur le
commerce illicite des armes individuelles et des armes légères sous tous ses
aspects prévue à New York du 9 au 20 juillet 2001.
2. D’encourager
les États membres à participer activement à cette Conférence des Nations Unies.
3. De
prier instamment les États membres de mettre en œuvre, dès que possible et
selon les besoins, les éléments nationaux et régionaux du Programme d’action
2001 qui résultera de ladite Conférence des Nations Unies.
4. De
demander au Conseil permanent de tenir, au niveau de la Commission sur la
sécurité continentale, une réunion annuelle sur les armes individuelles et les
armes légères, qui inscrirait à son
ordre du jour un examen de l’état de la mise en œuvre des éléments nationaux et
régionaux du Programme d’action 2001.
5. De
demander au Secrétaire général d’acheminer la présente résolution au Secrétaire
général des Nations Unies, et au Président de cette Conférence de l’ONU.
CP08274F01
6. De demander au Conseil permanent de
faire rapport à l’Assemblée générale lors de sa trente-deuxième Session
ordinaire sur la mise en œuvre de la présente résolution.
PROLIFÉRATION ET TRAFIC ILLICITE
DES ARMES INDIVIDUELLES ET DES ARMES LÉGÈRES
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU le Rapport annuel du
Conseil permanent (AG/doc.3970/01) notamment la section traitant des questions
confiées à la Commission sur la sécurité continentale pour examen, spécialement
en ce qui concerne la prolifération et le trafic illicite des armes
individuelles et des armes légères,
RAPPELANT la Convention
interaméricaine contre la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de
munitions, d’explosifs et d’autres matériels connexes,
SOULIGNANT qu’il est
important que les États membres ratifient cette Convention ou y adhèrent dans
les plus brefs délais,
PRENANT NOTE de sa
résolution AG/RES. 1744 (XXX-O/00), en particulier le paragraphe 5 du
dispositif de sa résolution AG/RES. 1642 (XXIX-O/99), en particulier le
paragraphe 4.a du dispositif, et de la Réunion spéciale de la Commission sur la
sécurité continentale tenue en janvier 2001 sur cette question,
PRENANT NOTE ÉGALEMENT de
la Déclaration de Brasilia émanée de la Réunion régionale préparatoire des
États d’Amérique latine et des Caraïbes à la Conférence de 2001 des Nations
Unies sur le commerce illicite des armes individuelles et des armes légères
sous tous ses aspects,
ACCUEILLANT FAVORABLEMENT
la décision de l’Assemblée générale des Nations Unies de convoquer en juillet
2001 la Conférence des Nations Unies sur le trafic illicite des armes
individuelles et des armes légères,
RECONNAISSANT la précieuse
contribution apportée par les Nations Unies et le Groupe d’experts
gouvernementaux des Nations Unies sur les armes individuelles,
RÉAFFIRMANT l’engagement
pris par les États membres de respecter, au moyen de l’adoption, le cas
échéant, de normes nationales appropriées, les embargos sur les armements
imposés par le Conseil de sécurité des Nations Unies,
SE FÉLICITANT AUSSI de
l’annonce faite par le Gouvernement des États-Unis au sujet de la disponibilité
d’une assistance technique et financière bilatérale pour détruire l’excédent
d’armes ainsi que les armes illégales saisies par suite de l’interdiction du
trafic illicite,
CONVAINCUE de la nécessité
de poursuivre et d’intensifier la coopération multilatérale en tant que
contribution importante à la solution des problèmes liés à la prolifération et
au trafic illicite des armes individuelles et des armes légères,
PRENANT NOTE avec un
nouvel intérêt des travaux en cours pour l’élaboration d’un protocole relatif à
la lutte contre la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de leurs pièces détachées et composants, ainsi que des
munitions, dans le cadre de la Convention des Nations Unies contre la
criminalité transnationale organisée,
RECONNAISSANT l’importance
du Règlement-type de la Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des
drogues (CICAD) pour le contrôle des mouvements internationaux des armes à feu et de leurs pièces détachées et composants,
ainsi que des munitions, qui a été adopté lors de la vingt-huitième Session
ordinaire de l’Assemblée générale en vertu de la résolution AG/RES. 1543
(XXVIII-O/98), et exprimant sa satisfaction pour les travaux découlant de ce
Règlement-type et des programmes de formation connexes de la CICAD,
PRENANT NOTE du Rapport du
Groupe d’experts gouvernementaux chargés de l’élaboration d’une étude traitant
de la viabilité de l’imposition des restrictions à la fabrication et au
commerce des armes individuelles et des armes légères par les fabricants et les
négociants autorisés par l’État, en veillant à l’inclusion dans cette étude des
transactions d’armes, notamment les marchés illicites, liées aux armes
individuelles et armes légères, y compris les activités des transporteurs,
ainsi que les opérations financières,
DÉCIDE:
1. D’encourager
les États membres à appliquer, le cas échéant, le Règlement-type de la
Commission interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues (CICAD) pour le
contrôle des mouvements internationaux des armes à feu et de leurs pièces
détachées et composants ainsi que des munitions dans l’élaboration de la
législation et de la réglementation nationales.
2. De
charger le Conseil permanent de continuer à discuter, par le truchement de la
Commission sur la sécurité continentale, avec l’assistance de la CICAD, de
l’opportunité d’entreprendre une étude sur les opérations des négociants et le
transfert des armes individuelles et des armes légères.
3. De
continuer à encourager les États membres à adopter toutes les mesures
concernant le commerce et le transit d’armes qui pourraient se révéler
nécessaires pour lutter contre le trafic illicite des armes individuelles et
des armes légères.
4. De
demander à la CICAD de poursuivre ses programmes de formation pour aider les
États membres à appliquer la Convention interaméricaine contre la fabrication
et le trafic illicites d’armes à feu, de munitions, d’explosifs et d’autres
matériels connexes.
5. De
demander à la CICAD de continuer à fournir une assistance technique aux États
membres sur les questions relevant de sa compétence, pour faciliter
l’application de la Convention interaméricaine susmentionnée et du
Règlement-type de la CICAD, selon le cas.
6. De
demander au Conseil permanent d’organiser, par le truchement de la Commission
sur la sécurité continentale, un séminaire sur la gestion des stocks, la
destruction et l’identification des armes individuelles et des armes légères.
CP08301E01
7. D’encourager les États qui sont à même
de le faire de détruire les armes individuelles et les armes légères qu’ils ont
saisies par suite de l’interdiction du trafic illicite, et de détruire
l’excédent d’armes individuelles et d’armes légères qu’ils possèdent par
rapport à leurs besoins légitimes, et de prendre toutes les mesures nécessaires
pour mettre en sécurité les stocks et armes qui sont sous leur contrôle et sont
nécessaires à leur défense.
8. De
charger le Conseil permanent de mener à bien les activités mentionnées dans la
présente résolution en fonction des ressources allouées dans le
Programme-budget et d’autres ressources.
9. De
demander au Secrétaire général de transmettre cette résolution au Secrétaire
général des Nations Unies.
CP08301F05
10. De demander au Conseil permanent de
soumettre un rapport sur la mise en oeuvre de cette résolution à l’Assemblée
générale lors de sa trente-deuxième Session ordinaire.
CONSOLIDATION DU RÉGIME ÉTABLI DANS LE
TRAITÉ VISANT
L’INTERDICTION DES ARMES NUCLÉAIRES EN
AMÉRIQUE LATINE
ET DANS LES CARAÏBES (TRAITÉ DE
TLATELOLCO)
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
RAPPELANT ses résolutions
antérieures traitant de la question, tout particulièrement AG/RES. 1499
(XXVI-O/97), AG/RES. 1571 (XXVIII-O/98), AGRES. 1622 (XXIX-O/99), et AGRES.
1748 (XXX-O/00),
CONVAINCUE que la création
de zones exemptes d’armes nucléaires constitue une mesure importante qui
renforce considérablement le régime international de non-prolifération dans
tous ses aspects et contribue au maintien de la paix et de la sécurité
internationales,
CONVAINCUE ÉGALEMENT que,
comme le prescrit le Traité de Tlatelolco dans son préambule, les zones
militairement dénucléarisées ne constituent pas une fin en soi, mais plutôt un
moyen d’aboutir à une étape ultérieure qui est le désarmement général et
complet,
RECONNAISSANT que le
Traité de Tlatelolco est devenu un modèle pour la création d’autres zones
exemptes d’armes nucléaires dans différentes régions du monde, notamment le
Pacifique-sud (Traité de Rarotonga), le Sud-est asiatique (Traité de Bangkok),
et l’Afrique (Traité de Pelindaba) et que les instruments intervenus dans ces
régions couvriront, lorsque ces instruments entreront en vigueur, plus de la
moitié des pays du monde et tous les territoires de l’hémisphère Sud,
NOTANT AVEC SATISFACTION que le 8 août 2000, le
Panama a déposé son instrument de ratification des amendements au Traité
approuvés par la Conférence générale de l’Organisme pour l’interdiction des
armes nucléaires en Amérique latine et dans les Caraïbes (OPANAL), au moyen de
ses résolutions 267 (E-V), 268 (XII) et 290 (E-VII),
NOTANT AVEC SATISFACTION ÉGALEMENT que le 30 août
2000, l’Équateur a déposé son instrument de ratification des amendements au
Traité, approuvés par la Conférence générale de l’Organisme pour l’interdiction
des armes nucléaires en Amérique latine et dans les Caraïbes (OPANAL), au moyen
de ses résolutions 267 (E-V), 268 (XII) et 290 (E-VII)
NOTANT que le Traité de Tlatelolco est entré en
vigueur à l’égard de 32 États souverains de la région,
DÉCIDE:
1. D’exhorter
les États de la région qui ne l’ont pas encore fait à déposer leur instrument
de ratification du Traité de Tlatelolco, ainsi que des amendements adoptés par
la Conférence générale de l’Organisme pour l’interdiction des armes nucléaires
en Amérique latine et dans les Caraïbes (OPANAL) en vertu de ses résolutions
267 (E-V), 268 (XII), et 290 (E-VII).
2. De
réaffirmer l’importance du renforcement de l’OPANAL en tant que forum juridique
et politique approprié permettant d’assurer le respect sans restriction du
Traité dans sa zone d’application, ainsi que la coopération avec les organismes
œuvrant dans d’autres zones exemptes d’armes nucléaires.
3. D’exhorter
une fois de plus les États qui ne l’ont pas encore fait à négocier, dans les
meilleurs délais, des accords multilatéraux et bilatéraux avec l’Agence
internationale de l’énergie atomique en vue de l’application des mesures de
sauvegarde de cet organisme à leurs activités nucléaires, conformément aux
dispositions de l’article 13 du Traité de Tlatelolco.
4. De
réaffirmer son engagement de continuer à promouvoir la recherche d’un régime
universel, véritable et non discriminatoire de non-prolifération nucléaire,
sous tous ses aspects.
5. De
demander au Secrétaire général de faire parvenir la présente résolution au
Secrétaire général de l’OPANAL et au Secrétaire général des Nations Unies.
CONVENTION INTERAMÉRICAINE SUR LA TRANSPARENCE
DE L’ACQUISITION DES ARMES CLASSIQUES
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
RAPPELANT la résolution
AG/RES. 1607 (XXIX-O/99) par laquelle elle a adopté la Convention
interaméricaine sur la transparence de l’acquisition des armes classiques à
Ciudad Guatemala (Guatemala) le 7 juin 1999,
RAPPELANT AUSSI sa
résolution AG/RES. 1749 (XXX-O/00) ainsi que l’engagement pris par les chefs
d’État et de gouvernement, lors des Deuxième et Troisième Sommets des Amériques
(Santiago, 1998 et Québec, 2001) de continuer à promouvoir la transparence,
RECONNAISSANT que le
renforcement de la paix et de la sécurité dans le Continent américain constitue
l’un des buts essentiels de l’Organisation des États Américains, et que le
développement économique et social ainsi que la coopération entre les États
membres revêtent une importance fondamentale pour la réalisation de cet
objectif;
RÉAFFIRMANT les
Déclarations de Santiago et de San Salvador sur les mesures d’encouragement et
de la confiance et de la sécurité qui ont recommandé l’application, dans les
meilleures conditions possibles, des mesures d’encouragement de la confiance et
de la sécurité; réitérant qu’il est indispensable et opportun de continuer à
approfondir le dialogue pour instaurer la paix, la confiance et la sécurité
dans la région;
NOTANT AVEC SATISFACTION
que 19 États membres de l’OEA ont signé ladite Convention et qu’un État membre
l’a ratifiée;
RAPPELANT l’appel lancé
dans la Convention et dans la résolution AG/RES. 1500 (XXVII-O/97) à la
communauté internationale pour qu’elle contribue à la transparence régionale et
à la confiance dans les Amériques,
AYANT À L’ESPRIT que
l’ouverture et la transparence en matière d’armes classiques encouragent la
confiance, réduisent les tensions, renforcent la paix et la sécurité aux
échelons régional et international et peuvent aider à diminuer l’acquisition,
la production et le transfert des armes classiques,
DÉCIDE:
CP08153E01
1. De
réaffirmer son engagement en faveur des principes énoncés dans la Convention
interaméricaine sur la transparence de l’acquisition des armes classiques.
2. D’exhorter
les États qui ne l’ont pas encore fait à signer et à ratifier ou à ratifier
selon le cas la Convention le plus tôt possible.
3. De
demander au Secrétaire général de soumettre au Conseil permanent un rapport,
avant sa trente-deuxième Session ordinaire, sur l’état des signatures et
ratifications de la Convention et de l’adhésion à celle-ci.
4. De
demander au Secrétaire général de faire parvenir la présente résolution au
Secrétaire général des Nations Unies.
CONVENTION INTERAMÉRICAINE CONTRE LA FABRICATION
ET LE TRAFIC ILLICITES D’ARMES À FEU, DE MUNITIONS,
D’EXPLOSIFS ET D’AUTRES MATÉRIELS CONNEXES
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU:
Le rapport établi par le
Conseil permanent (AG/doc.3970/01) notamment la section traitant des questions
qui ont été confiées à la Commission sur la sécurité continentale;
Le rapport établi par le
Secrétaire général sur l’état des signatures et ratifications de la Convention
interaméricaine contre la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de
munitions, d’explosifs et d’autres matériels connexes (CP/doc.3430/01 corr.1),
RAPPELANT:
Sa résolution AG/RES. 1 (XXIV-E/97), par laquelle
elle a décidé d’adopter et d’ouvrir à la signature la Convention
interaméricaine contre la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de
munitions, d’explosifs et d’autres matériels connexes;
Ses résolutions AG/RES.
1621 (XXIX-O/99) et AG/RES. 1750 (XXX-O/00) traitant du même sujet,
RAPPELANT AVEC
SATISFACTION la signature de cette Convention par la majorité des États membres
de l’Organisation des États Américains, et son entrée en vigueur le 1er
juillet 1998,
METTANT EN RELIEF la
nécessité urgente que tous les États prennent les mesures appropriées et
coopèrent entre eux pour empêcher, combattre et éliminer la fabrication et le
trafic illicites des armes à feu, munitions, explosifs et autres matériels
connexes, en raison des effets nocifs de ces activités sur la sécurité de
chaque État et de la région dans son ensemble, lesquelles mettent en danger le
bien-être des peuples, leur développement social et économique et leur droit de
vivre en paix,
SOULIGNANT:
L’importance du fait que
la Convention a servi de modèle de négociation du Protocole contre la
fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de leurs pièces détachées,
composants et munitions, qui complète la Convention des Nations Unies contre la
criminalité transnationale organisée;
L’importance de l’entrée
en vigueur, dans les plus brefs délais, de la Convention à l’égard de tous les
États membres de l’Organisation des États Américains, et prenant note dans ce
contexte du rapport présenté par le Secrétaire général (CP/doc.3430/01) en
application de la résolution AG/RES. 1750 (XXIX-O/00),
PRENANT EN COMPTE:
Que la Convention
interaméricaine contre la fabrication et le trafic illicites d’armes à feu, de
munitions, d’explosifs et d’autres matériels connexes produit ses effets à
l’égard de douze États souverains de la région;
Qu’il s’est tenu les 17 et
18 mai 2001 au siège de l’Organisation la Deuxième Réunion ordinaire du Comité
consultatif,
DÉCIDE:
1. D’exhorter tous les États membres qui
ne l’ont pas encore fait à signer et à ratifier, selon le cas, la Convention.
2. De prendre note avec satisfaction du Programme de travail
(CIFTA/CC.II/doc. 12/01 rev.1) adopté par le Comité consultatif lors de sa
Deuxième Réunion ordinaire, et d’exprimer son appui aux travaux accomplis par
le Secrétariat pro-tempore.
3. De demander au Secrétariat général de continuer à prêter, en
fonction des ressources allouées dans le Programme-budget et d’autres
ressources, l’appui administratif et de secrétariat que requiert le Comité
consultatif pour s’acquitter de ses attributions, et de prendre les mesures
appropriées à cette fin, conformément à l’article 8 du Règlement interne du
Comité consultatif et aux dispositions de la résolution AG/RES. 1645
(XXIX-O/99).
4. De demander également au Secrétaire général de lui
présenter, lors de sa trente-deuxième Session ordinaire, un rapport sur l’état
des signatures et ratifications de la Convention.
MESURES D’ENCOURAGEMENT DE LA CONFIANCE
ET DE LA SÉCURITÉ DANS LES AMÉRIQUES
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU le rapport annuel du
Conseil permanent (AG/doc.3970/01) notamment la section traitant des questions
confiées à la Commission sur la sécurité continentale,
GARDANT PRÉSENT À L’ESPRIT
que selon l’article 2 de la Charte de l’Organisation des États Américains, l’un
des buts essentiels de l’Organisation est de garantir la paix et la sécurité
dans le Continent américain,
RAPPELANT ses résolutions
AG/RES. 1121 (XXI-O/91) et AG/RES. 1123 (XXI-O/91) sur le renforcement de la
paix et de la sécurité dans le Continent américain, ainsi que ses résolutions
AG/RES. 1179 (XXII-O/92), AG/RES. 1237 (XXIII-O/93), AG/RES. 1284 (XXIV-O/94),
AG/RES. 1288 (XXIV-O/94), AG/RES. 1353 (XXV-O/95), AG/RES. 1409 (XXVI-O/96),
AG/RES. 1494 (XXVII-O/97), AG/RES. 1566 (XXVIII-O/98), AG/RES. 1623
(XXIX-O/99), et AG/RES. 1744 (XXX-O/00) sur les mesures d’encouragement de la
confiance et de la sécurité,
SOULIGNANT l’importance de
la Déclaration de Santiago et de la Déclaration de San Salvador sur les mesures
d’encouragement de la confiance et de la sécurité,
RECONNAISSANT le processus
de consolidation de la démocratie dans la région, les efforts déployés en
faveur du désarmement, de la paix et de la sécurité internationales, ainsi que
la volonté des États de continuer à renforcer la confiance et de la sécurité
dans le Continent américain,
NOTANT les progrès
accomplis dans l’identification et l’application des mesures d’encouragement de
la confiance et de la sécurité, particulièrement depuis l’adoption desdites
Déclarations de Santiago et de San Salvador, lesquels ont contribué à atténuer
les facteurs qui engendrent la méfiance, et à promouvoir la transparence et la
confiance mutuelle dans le Continent américain,
NOTANT AVEC SATISFACTION
les résultats de la Conférence des ministres de la défense des Amériques qui a
été tenue à Manaus (Brésil) en octobre 2000,
CONSCIENTE des accords sur
la sécurité continentale conclus par les chefs d’État et de gouvernement lors
du Troisième Sommet des Amériques à Québec,
DÉCIDE:
1. De prier instamment les États membres d’appliquer, de la
manière qu’ils jugeront la plus appropriée, les recommandations de la
Déclaration de Santiago et de la Déclaration de San Salvador sur les mesures
d’encouragement de la confiance et de la sécurité, ainsi que la résolution
AG/RES. 1179 (XXII-O/92).
2. D’appeler les États membres à fournir au Secrétaire général,
au plus tard le 15 juillet de chaque année, des renseignements sur
l’application des mesures d’encouragement de la confiance et de la sécurité au
cours de l’année civile antérieure, à la lumière des dispositions desdites
Déclarations de Santiago et de San Salvador, et des résolutions AG/RES. 1284
(XXIV-O/94) et AG/RES. 1288 (XXIV-O/94).
3. De féliciter les États membres qui ont régulièrement soumis
leurs rapports sur les mesures d’encouragement de la confiance et de la
sécurité.
4. D’exhorter les États membres à continuer de promouvoir la
transparence en matière de politiques de défense, notamment en ce qui a trait
non seulement à la modernisation des forces armées, y compris les changements
dans leur composition et leur structure, l’acquisition d’équipements et de
matériels, mais également au sujet des dépenses militaires, conformément à
ladite Déclaration de San Salvador.
5. De demander au Conseil permanent de déterminer, par
l’intermédiaire de la Commission sur la sécurité continentale, les mesures qui
devront être prises pour promouvoir la formulation et l’échange de
renseignements sur les politiques et doctrines de défense.
6. De demander que le Conseil permanent, par l’intermédiaire de
la Commission sur la sécurité continentale, organise un séminaire pour traiter
de l’élaboration des documents relatifs à la politique et la doctrine de
défense, en coordination avec le Collège interaméricain de défense et d’autres
institutions spécialisées dans ce domaine, et qu’il présente un rapport qui
servira de base à l’élaboration de directives générales pour ces documents.
7. De renouveler fois l’importance de la totale participation
par tous les États membres au Registre des armes classiques établi par les
Nations Unies, et de la fourniture des renseignements requis pour
l’établissement du Rapport international normalisé sur les dépenses militaires,
conformément aux résolutions pertinentes de l’Assemblée générale des Nations
Unies; et de renouveler la requête qu’elle a adressée aux États membres de
soumettre chaque année au Secrétaire général de l’OEA, au plus tard le 15
juillet de chaque année, les renseignements visés au paragraphe précédent.
8. De demander que le Conseil permanent, par l’intermédiaire de
la Commission sur la sécurité continentale, organise une réunion traitant de la
Convention interaméricaine sur la transparence de l’acquisition des armes
classiques et les deux mesures adoptées par les Nations Unies sur la confiance
et la transparence citées au paragraphe précédent, afin d’accroître la
compréhension de cette Convention et des mesures des Nations Unies, ainsi que
la participation à celles-ci, et de permettre un échange d’opinions parmi les
États membres.
9. De rappeler les directives émises dans les résolutions
AG/RES. 1623 (XXIX-O/99), et AG/RES. 1744 (XXX-O/00) qui demandent au Conseil
permanent d’organiser chaque année une réunion spéciale de la Commission sur la
sécurité continentale, avec la participation d’experts, qui sera consacrée à
l’analyse et à l’échange des informations sur les mesures d’encouragement de la
confiance et de la sécurité dans la région, et spécialement celles dont font
état lesdites Déclarations de Santiago et de San Salvador.
10. De demander au Secrétaire général d’actualiser chaque année,
à partir des renseignements communiqués par les États membres, le registre des
experts sur les mesures d’encouragement de la confiance et de la sécurité, et
de le distribuer aux États membres chaque année au plus tard le 15 juillet.
11. De demander au Conseil permanent de continuer d’appuyer la
participation de la Commission sur la sécurité continentale à des réunions et
conférences sur la sécurité, spécialement la Cinquième Conférence des ministres
de la défense des Amériques qui se tiendra au Chili.
12. De charger le Conseil permanent de continuer à encourager
l’échange de données d’expériences en matière de mesures d’encouragement de la
confiance et de la sécurité avec d’autres régions, y compris un échange
d’informations entre la Commission sur la sécurité continentale et d’autres
organisations internationales œuvrant dans ce secteur, parmi lesquelles les
Nations Unies, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe
(OSCE), et le Forum régional de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est
(ANASE).
13. De charger le Conseil permanent de procéder, au Siège de
l’OEA, par l’intermédiaire de la Commission sur la sécurité continentale, à un
échange de données d’expériences et de renseignements avec l’OSCE en l’an 2002.
14. De charger le Conseil permanent de procéder, par
l’intermédiaire de la Commission sur la sécurité continentale, aux préparatifs
d’une réunion d’experts appelés à évaluer la mise en oeuvre des mesures
identifiées dans les Déclarations de Santiago et de San Salvador et d’envisager
les mesures devant être adoptées à l’avenir pour continuer à renforcer la
confiance mutuelle.
15. De charger le Secrétariat général de tenir à jour, en
coordination avec l’Organisation interaméricaine de défense (JID), l’inventaire
des mesures d’encouragement de la confiance et de la sécurité, en se fondant
sur les rapports présentés par les États membres, en application des
dispositions des résolutions AG/RES. 1623 (XXIX-O/99) et AG/RES. 1744
(XXX-O/00), et de faciliter l’accès à cet inventaire.
16. De demander que conformément à la résolution AG/RES. 1240 (XXIII-O/93)
le Secrétariat général dresse, en coordination avec l’Organisation
interaméricaine de défense (JID), un catalogue des mesures d’encouragement de
la confiance et de la sécurité mises en œuvre dans d’autres régions du monde,
afin de dégager les meilleures pratiques suivies et à titre de contribution à
la réunion d’experts susvisée.
17. De demander au Secrétariat général de rendre opérationnel le
réseau concerté de communications, en vue de l’échange instantané de
renseignements sur les mesures d’encouragement de la confiance et de la
sécurité.
18. De charger le Conseil permanent de mener les activités
mentionnées dans la présente résolution en fonction des crédits inscrits au
Programme-budget et d’autres ressources.
19. De demander au Conseil permanent de soumettre un rapport à
l’Assemblée générale, lors de sa trente-deuxième Session ordinaire, sur la mise
en œuvre de la présente résolution.
20. De charger le Secrétaire général de communiquer la présente
résolution au Secrétaire général des Nations Unies, au Secrétaire général de
l’OSCE, au Président du Forum régional de l’ANASE et à d’autres organisations
régionales concernées.
PRÉOCCUPATIONS PARTICULIÈRES DES PETITS ÉTATS
INSULAIRES EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU le Rapport annuel du
Conseil Permanent (AG/doc.3970/01) notamment la section traitant des questions
confiées à la Commission sur la sécurité continentale
CONSCIENTE de l’appui
exprimé par les chefs d’État et de gouvernement lors du Troisième Sommet des
Amériques (Québec, 2001) en faveur des efforts déployés par les petits États
insulaires en développement pour résoudre leurs préoccupations particulières en
matière de sécurité, et consciente du fait que la nature multidimensionnelle de
la sécurité des États les plus petits et les plus vulnérables du Continent
américain a été reconnue,
RÉAFFIRMANT:
Que la sécurité des petits États
insulaires a des caractéristiques spécifiques qui rendent ces États
particulièrement vulnérables et les exposent aux risques et aux menaces de
nature multidimensionnelle, impliquant des facteurs politiques, économiques,
sociaux, sanitaires, environnementaux et géographiques;
Que ces menaces contre la
sécurité revêtent une importance particulière dans l’agenda sur la sécurité des
petits États insulaires du fait de leur taille, de leur exposition et de leur
capacité limitée de gestion de ces menaces;
RECONNAISSANT le besoin urgent de disposer d’un
mécanisme pour aider les petits États insulaires à gérer ces menaces contre
leur sécurité;
PRENANT EN COMPTE que lors de la Réunion spéciale
de la Commission sur la sécurité continentale concernant les préoccupations particulières des petits
États insulaires en matière de sécurité, qui a eu lieu le 30 mars 2001, les
États membres ont étudié la possibilité de mettre en place à l’intention des
petits États insulaires un modèle de gestion de la sécurité,
RAPPELANT:
Ses résolutions intitulées
“Préoccupations particulières des petits États insulaires en matière de
sécurité” AG/RES. 1497 (XXVII-O/97), AG/RES. 1567 (XXVIII-O/98), AG/RES. 1640
(XXIX-O/99), et “Promotion de la sécurité des petits États insulaires” AG/RES.
1410 (XXVI-O/96);
Ses instructions au Conseil
Permanent, réitérées dans la résolution “Coopération pour la sécurité dans le Continent américain” [AG/RES. 1744 (XXX-O/00)], d’envisager la tenue
d’une autre Réunion de haut niveau sur les préoccupations particulières des
petits États insulaires en matière de sécurité,
RECONNAISSANT AVEC SATISFACTION qu’aux termes de
la résolution AG/RES. 1640 (XXIX-O/99), les États membres ont commencé à œuvrer
conjointement avec le Secrétariat général pour provoquer une plus grande
sensibilisation aux préoccupations particulières des petits États insulaires en
matière de sécurité,
RECONNAISSANT EN OUTRE:
Que les menaces contre la sécurité des petits
États insulaires affectent aussi, à des degrés divers, d’autres États du
Continent américain;
Que la nouvelle situation
internationale et régionale, notamment la démocratisation du Continent
américain, permettent d’approfondir le dialogue sur la sécurité et la
coopération, d’encourager et de renforcer la confiance mutuelle entre les États
de ce Continent,
AYANT PRÉSENT À L’ESPRIT:
Que lors de la Conférence
régionale sur les mesures pour le renforcement de la confiance et de la
sécurité dans les Amériques qui s’est tenue à Santiago en 1995, conformément à
la décision prise durant le Premier Sommet des Amériques de Miami en 1994, la
tenue d’une Réunion de haut niveau sur les préoccupations particulières des
petits États insulaires en matière de sécurité a été considérée comme une
mesure de renforcement de la confiance et de la sécurité;
Que la première Réunion de
haut niveau sur les préoccupations particulières des petits États insulaires en
matière de sécurité a eu lieu avec succès à San Salvador (El Salvador) en 1998;
Que les chefs d’État et de gouvernement ont
décidé, lors du Troisième Sommet des Amériques, de tenir une Conférence
spéciale sur la sécurité en 2004,
CONSIDÉRANT que la question des “préoccupations
particulières des petits États insulaires en matière de sécurité” formera
partie intégrante des discussions de cette Conférence spéciale sur la sécurité,
DÉCIDE:
1. De
convoquer la Deuxième Réunion de haut niveau sur les préoccupations
particulières des petits États insulaires en matière de sécurité, immédiatement
avant la trente-deuxième Session ordinaire de l’Assemblée générale qui devrait
se tenir en juin 2002 à la Barbade, à l’invitation du Gouvernement barbadien,
afin d’adopter un modèle de gestion qui permettra de traiter comme il convient
le problème de la sécurité des petits États et de formuler une définition de la
sécurité pour les petits États insulaires qui sera soumise à l’examen de la
Conférence spéciale sur la sécurité de 2004.
2. De
charger le Conseil Permanent d’entériner le lieu, l’ordre du jour et la date de
cette Réunion de haut niveau et de mener à bien, par le biais de la Commission
sur la sécurité continentale, les préparatifs nécessaires.
3. De
prier le Conseil Permanent de continuer à étudier les préoccupations
particulières des petits États insulaires en matière de sécurité par le
truchement de la Commission sur la sécurité continentale, et de présenter un
rapport sur les résultats de la Réunion de haut niveau lors de la trente-deuxième
Session ordinaire de l’Assemblée générale.
4. De
charger le Secrétariat général de fournir les ressources techniques et
administratives nécessaires pour les préparatifs et la tenue de cette Réunion
de haut niveau, en fonction des ressources inscrites à ce titre dans le
programme-budget ainsi que d’autres ressources.
5. De
prier le Secrétariat général de continuer à appuyer les efforts des petits
États insulaires pour résoudre leurs préoccupations en matière de sécurité, en
encourageant notamment une plus profonde sensibilisation à cette question, et
de présenter, un rapport sur ses activités par l’intermédiaire du Conseil
Permanent à l’Assemblée générale à l’occasion de sa trente-deuxième Session
ordinaire.
CP08324F01
6. De prier le Secrétaire général de faire
parvenir cette résolution aux autres institutions multilatérales intéressées,
notamment l’Association des États de la Caraïbe; la Communauté des Caraïbes;
les Nations Unies; le Programme des Nations Unies pour le développement; la
Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes; le Système
d’intégration centraméricain, et le Commonwealth britannique.
MÉCANISMES PRÉVUS
PAR L’ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS
EN RÉPONSE AUX
CATASTROPHES NATURELLES
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU:
Le rapport du Conseil permanent
(AG/doc.3970/01), notamment la section traitant de la sécurité continentale;
Le rapport du Secrétaire général sur la mise en
oeuvre de la résolution de l’Assemblée générale: “Mécanismes prévus par
l’Organisation des États Américains en réponse aux catastrophes naturelles”
AG/RES. 1755 (XXX-O/00) (CP/doc. /01),
RAPPELANT:
Les résolutions qu’elle a adoptées sur les
“Mécanismes prévus par l’Organisation des États Américains en réponse aux
catastrophes naturelles”, AG/RES. 1682 (XXIX-O/99) et AG/RES. 1755 (XXX-O/00);
La création, en 1999, de la Commission
interaméricaine sur la réduction des catastrophes naturelles (CIRDN) aux termes
de la résolution AG/RES. 1682 (XXIX-O/99),
AYANT PRÉSENTES À L’ESPRIT:
Les décisions adoptées par les chefs d’État et de gouvernement
lors du Troisième Sommet des Amériques et consignés dans le Plan d’action de
Québec (Québec 2001), en particulier les sections relatives à la gestion des
catastrophes et à la Fondation écologique pour un développement durable, tout
particulièrement les engagements assumés en vue de l’élaboration et de la mise
en œuvre, ainsi que du soutien des stratégies et des programmes polyvalents
entrepris en communs pour la gestion des catastrophes pour réduire la
vulnérabilité de leurs populations et de leurs économies face aux catastrophes
naturelles et à celles qui sont provoquées par l’homme;
La reconnaissance par les chefs d’État et de
gouvernement que la protection de l’environnement et l’utilisation durable des
ressources naturelles sont indispensables à la prospérité et à la durabilité de
leurs économies,
PROFONDÉMENT CONSCIENTE de l’impact substantiel et
positif de la réduction et la prévention des catastrophes naturelles sur le
développement socio-économique de tous les États membres,
RÉITÉRANT l’importance de la réduction de la
vulnérabilité de nos pays face aux risques et catastrophes naturels grâce à
l’utilisation appropriée de pratiques de développement durable dans le cadre
d’un développement économique et social durable,
SOULIGNANT qu’il est important que tous les États
membres prennent des engagements et appuient activement les travaux de la CIRDN
en sa qualité de principale tribune de l’OEA chargée d’adresser au Conseil
permanent “ses réflexions sur la stratégie connexe et ses recommandations sur
les initiatives liées aux catastrophes naturelles, dont ses conseils sur les
méthodes de financement de ces initiatives, en accordant une attention spéciale
aux politiques et programmes conçus pour réduire la vulnérabilité des États
membres aux catastrophes naturelles”,
RECONNAISSANT la valeur des actions coordonnées et
de l’échange des connaissances techniques spécialisées, et de l’expérience
pratique entre les organisations publiques, privées, nationales,
intergouvernementales et de la société civile pour la réduction des
catastrophes naturelles dans les Amériques,
RECONNAISSANT AVEC SATISFACTION:
Que le Statut de la CIRDN a été achevé, et que le
Conseil permanent l’a adopté par sa résolution CP/RES. 792 (1277/01);
Que le rôle de l’OEA dans la réduction des
catastrophes, la planification préventive aux catastrophes et l’assistance en
cas de catastrophe est renforcé par la tâche qu’accomplissent la CIRDN et le
Conseil permanent;
AYANT PRÉSENTES À L’ESPRIT les recommandations du
Conseil permanent sur le Rapport de la CIRDN (CP/doc.3324/00 rev.1),
DÉCIDE:
1. D’adopter les recommandations formulées par le Conseil
permanent au sujet du rapport de la Commission interaméricaine sur la réduction
des catastrophes naturelles (CIRDN).
2. De prier instamment les États membres d’étudier et, le cas
échéant, de mettre en application les recommandations de la CIRDN figurant dans
son rapport (CP/doc.3324/00 rev.1) et adressées spécifiquement aux États
membres.
3. De
demander au Conseil permanent de continuer à étudier, par l’intermédiaire de sa
Commission sur la sécurité continentale, les recommandations formulées par la
CIRDN dans son rapport, en accordant l’attention voulue aux incidences
financières de l’une quelconque de ces recommandations pour l’Organisation, de
prendre toute décision nécessaire et d’adopter toute mesure qu’il jugera utiles
pour la mise en œuvre de ces recommandations au plus tard le 15 décembre 2001.
4. De
demander à la CIRDN de poursuivre ses travaux conformément au Statut adopté par
le Conseil permanent, et de soumettre un rapport, par l’intermédiaire du
Secrétaire général, au Conseil permanent avant la prochaine Session ordinaire
de l’Assemblée générale.
5. De
renouveler ses instructions au Secrétaire général à l’effet d’appuyer les
travaux de la CIRDN en sa qualité de Président de la CIRDN et par
l’intermédiaire de la Commission du Conseil permanent sur les catastrophes
naturelles, de manière à aider la CIRDN à mener ses activités, et d’allouer à
la CIRDN les ressources financières nécessaires à son fonctionnement.
6. De
charger le Secrétaire général de créer, en coordination avec la CIRDN, un
réseau d’information pour échanger des connaissances et de mettre en commun des
expériences scientifiques et technologiques afin de renforcer la coordination
des agences nationales de prévention et d’intervention dans les situations de
catastrophes naturelles.
7. De
demander au Secrétaire général de convoquer, conformément aux mandats
pertinents du Troisième Sommet des Amériques, une réunion continentale sur
l’état de la planification préventive aux catastrophes naturelles et à la
réduction de leurs effets.
8. De
charger le Secrétaire général de coopérer avec la Banque interaméricaine de
développement à la réalisation d’une étude de faisabilité sur les mesures
permettant de réduire le coût des primes d’assurance contre les catastrophes
dans les États membres, conformément au mandat pertinent émis par le Troisième
Sommet des Amériques, et de mettre cette étude à la disposition de la CIRDN pour
qu’elle l’analyse et arrête les mesures appropriées.
9. De
charger le Conseil permanent de soumettre un rapport à l’Assemblée générale au
cours de sa trente-deuxième Session ordinaire sur la mise en oeuvre de la
présente résolution.
10. De
demander au Secrétaire général de faire parvenir cette résolution à tous les
États membres de la CIRDN.
AG01720F02
FORUM INTERPARLEMENTAIRE DES AMÉRIQUES
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU le Rapport annuel du Conseil permanent
(AG/doc.3970/01), notamment la section traitant du “Réseau des Parlementaires
des Amériques”,
RAPPELANT la Déclaration de Santiago émanée du
Deuxième Sommet des Amériques (1998), qui renouvelle la volonté des chefs
d’État et de gouvernement d’approfondir le dialogue et la coopération
interaméricaines dans un esprit de coopération et de solidarité;
AYANT PRÉSENT À L’ESPRIT que les chefs d’État et
de gouvernement réunis lors du Troisième Sommet des Amériques ont décidé, dans
leur Plan d’action, d’encourager “la coopération et l’échange des données
d’expériences et de pratiques parlementaires exemplaires entre les législateurs
nationaux du Continent américain, tout en respectant à la fois la séparation et
l’équilibre des pouvoirs grâce à des mécanismes bilatéraux, sous-régionaux et
continentaux comme le Forum interparlementaire des Amériques (FIPA)”,
CONSIDÉRANT les mandats énoncés dans les
résolutions AG/RES. 1599 (XXVIII-O/98); AG/RES. 1673 (XXIX-O/99) et AG/RES.
1722 (XXX-O/00), “Réseau des parlementaires des Amériques”,
PRENANT EN COMPTE la constitution du Forum
interparlementaire des Amériques (FIPA) pendant la réunion des parlementaires
qui a eu lieu à Ottawa (Canada) du 7 au 9 mars 2001,
AYANT EXAMINÉ le rapport du Secrétaire général sur
la mise en œuvre de la résolution AG/RES. 1722 (XXX-O/00) (CP/doc.3431/01);
CONSIDÉRANT que dans le contexte interaméricain,
le dialogue interparlementaire remplit un rôle important parce qu’il encourage,
entre autres, la connaissance mutuelle et la coopération grâce à une mise en
commun des expériences sur des questions d’intérêt commun,
DÉCIDE:
1. De
prendre note du rapport du Secrétaire général sur l’application de la
résolution AG/RES. 1722 (XXX-O/00) et
de ses annexes.
2. De
noter avec satisfaction que le Forum interparlementaire des Amériques (FIPA) a
été constitué à l’occasion de la réunion des parlementaires qui a eu lieu à Ottawa
(Canada) du 7 au 9 mars 2001, et d’exprimer sa confiance que ce forum
contribuera résolument au renforcement du rôle du pouvoir législatif dans la
démocratie, ainsi qu’à la promotion et à la défense de la démocratie et des
droits de la personne, conformément aux objectifs consacrés dans son Règlement.
3. D’accueillir
avec satisfaction la décision du FIPA de consolider ses liens avec l’OEA et de
demander au Secrétariat général de l’Organisation de fournir un appui au
Secrétariat technique du FIPA, à travers l’Unité pour la promotion de la
démocratie (UPD).
4.
CP08354F04
De demander au
Secrétariat général de fournir une assistance technique au FIPA pour préparer
sa prochaine réunion qui aura lieu au Mexique en 2002, en fonction des crédits
ouverts à ce titre dans le programme-budget ainsi que d’autres ressources, et
des priorités déterminées par le Conseil permanent, et dans la mesure de ses
possibilités.
5. De
prier le Secrétaire général de tenir le Conseil permanent informé de la mise en œuvre de cette résolution,
et de faire rapport sur la question à l’Assemblée
générale lors de sa trente-deuxième Session ordinaire.
CPSC01078S01
RAPPORT ANNUEL ADRESSÉ
PAR LE
CONSEIL INTERAMÉRICAIN POUR LE DÉVELOPPEMENT
INTÉGRÉ
À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU:
Les dispositions de l’article 91 f de la
Charte de l’Organisation des États Américains, selon lesquelles il appartient
au Conseil permanent d’examiner les rapports du Conseil interaméricain pour le
développement intégré (CIDI) et de soumettre à l’Assemblée générale les
observations et les recommandations qu’il juge nécessaires;
Les dispositions de l’article 23 g du
Statut du CIDI, selon lesquelles le CIDI est chargé d’approuver le rapport
annuel et les autres rapports qu’il doit soumettre à l’Assemblée générale;
Les résolutions AG/RES. 1452 (XXVII-O/97),
“Élaboration des rapports annuels des organes, organismes et entités de
l’Organisation” et AG/RES. 1586 (XXVIII-O/98), “Observations et recommandations
formulées sur les rapports annuels des organes, organismes et entités de
l’Organisation”;
La résolution CIDI/RES. 15. (I-E/01) “Rapport
annuel adressé par le Conseil interaméricain pour le développement intégré
(CIDI) à l’Assemblée générale”,
DÉCIDE:
1. De
prendre note avec satisfaction du rapport annuel du Conseil interaméricain pour
le développement intégré (CIDI) pour la période 2000-2001.
2. De
rendre hommage à la tâche réalisée par le CIDI et l’Agence interaméricaine pour
la coopération et le développement (AICD) durant la période couverte par son
rapport annuel.
PLAN
STRATÉGIQUE DE PARTENARIAT POUR LE DÉVELOPPEMENT
2002-2005
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU:
L’article 95 de la Charte de
l’Organisation des États Américains (OEA) selon lequel “pour atteindre ses
divers objectifs, surtout dans le domaine spécifique de la coopération
technique, le Conseil interaméricain pour le développement intégré (CIDI) doit:
a) Formuler et recommander à l’Assemblée générale un Plan stratégique
articulant les politiques, les programmes et les mesures à prendre en matière
de coopération pour le développement intégré, dans le cadre de politique
générale et des priorités définies par l’Assemblée générale”;
La résolution AG/RES. 1511 (XXVII-O/97), en vertu
de laquelle l’Assemblée générale a décidé d’adopter le Plan stratégique de
partenariat pour le développement 1997-2001, recommandé par le Conseil
interaméricain pour le développement intégré à l’occasion de sa deuxième
réunion ordinaire;
La résolution CIDI/RES. 88 (V-O-00) “Évaluation
des stratégies de partenariat pour le développement et préparation du Plan
stratégique de partenariat pour le développement 2002-2005”, marquant le début
du processus d’établissement du nouveau Plan stratégique;
La résolution CIDI/RES. 1 (I-E/01 “Plan
stratégique de partenariat pour le développement 2002-2005”,
PRENANT EN COMPTE:
Que le CIDI tiendra sa Sixième Réunion ordinaire à
la fin de 2001;
Que le Plan stratégique de partenariat pour le
développement 1997 - 2001 arrive à expiration le 31 décembre 2001;
Que par sa résolution AG/RES. 1686 (XXIX-O/99),
elle a approuvé la création de l’Agence interaméricaine pour la coopération et
le développement intégré (AICD) en tant qu’organe subsidiaire du CIDI;
Que la résolution CIDI/RES. 102 (V-O/00) intitulée
“Conclusions et recommandations du Dialogue ministériel de la Cinquième réunion
ordinaire du CIDI” décrit les procédures requises pour la préparation du
nouveau Plan stratégique de partenariat pour le développement 2002-2005;
Que la Déclaration de Québec confère à l’OEA un
rôle central dans la mise en œuvre des décisions émanées des Sommets des Amériques;
Que la Déclaration de Québec souligne que les
réunions ministérielles produisent des résultats significatifs à l’appui des
mandats des Sommets qui seront renforcés par la poursuite de ce partenariat;
Que conformément au Statut et en s’appuyant sur
les structures du CIDI et de l’AICD, les États membres ont établi, dans le
contexte de l’OEA, un cadre de travail pour mener à bien les activités de
coopération technique en matière de partenariat pour le développement en vue
d’appuyer la mise en œuvre des mandats émanés du Troisième Sommet des
Amériques;
Que le Plan stratégique de partenariat pour le
développement 1997-2001 précise que le CIDI servira de tribune pour le dialogue
interaméricain et encouragera la formulation de politiques,
DÉCIDE:
1. D’autoriser
le Conseil interaméricain pour le développement intégré (CIDI), lors de sa
sixième réunion ordinaire, à approuver le Plan stratégique de partenariat pour
le développement 2002-2005 sous réserve de l’approbation de la trente-deuxième
Session ordinaire de l’Assemblée générale et de mettre ce Plan en application à
partir du 1er janvier 2002.
2. De
demander au CIDI de tenir compte des directives ci-après lors de l’élaboration
du nouveau Plan stratégique:
i. Lier les objectifs et les
activités du Plan stratégique de partenariat pour le développement 2002-2005 et
le Plan d’action du Troisième Sommet des Amériques.
ii. L’article 95 de la Charte
de l’OEA confie au CIDI la tâche de mettre sur pied et de recommander à
l’Assemblée générale un Plan stratégique qui articule les politiques,
programmes et mesures d’intervention en matière de coopération pour le
développement intégré dans le cadre de la politique générale et des priorités
définies par l’Assemblée générale.
iii. Réviser les priorités et
renforcer les relations intersectorielles, dans le but de favoriser les pays
dotés de petites économies et les pays les moins avancés.
iv. Fixer des objectifs qui tiennent compte des avantages
comparatifs du CIDI, comme par exemple son aptitude à formuler des projets
multilatéraux et à en assurer la mise en œuvre.
v. Fixer des objectifs et intégrer des indicateurs et des
cadres d’analyse permettant de mesurer les progrès accomplis en matière
d’exécution du Plan.
vi. Incorporer des mécanismes
explicites, dans le contexte national et le contexte continental, en vue de
faciliter la participation du secteur privé et de la société civile, et
d’assurer la coordination avec les autres organismes internationaux de
coopération.
vii. Favoriser et perfectionner le concept de projets
multilatéraux, en prenant en considération les différences qui existent entre
les divers groupes de pays et leurs préférences respectives en termes de
catégories de projets.
viii. Promouvoir les projets et les activités de coopération propres
à déboucher sur des résultats durables.
ix. Intégrer au cycle de programmation les nouvelles
technologies qui permettent de simplifier les procédures et les mécanismes
administratifs.
x. Promouvoir et faciliter le dialogue politique lors des
réunions spécialisées ou sectorielles du CIDI, en accordant la priorité aux
engagements assumés par les chefs d’État et de gouvernement pendant les
Sommets.
xi. Assurer le suivi des décisions prises à l’occasion des
réunions ministérielles par le truchement des Commissions interaméricaines et
de l’application de programmes et de projets conformément aux grandes lignes
établies.
xii. Faciliter la mise en commun des expériences et l’échange
d’informations sur la concertation des efforts portant sur des projets et des
activités réalisés par les organismes nationaux de coopération en ayant recours
à l’informatique.
xiii. Établir des mécanismes novateurs qui facilitent la
participation efficace d’autres secteurs au dialogue continental.
xiv. Perfectionner les mécanismes permettant la formulation de
positions et la préparation de documents devant être soumis à l’examen des
forums politiques.
xv. Utiliser de manière systématique les nouvelles méthodes
informatiques et les nouveaux moyens de télécommunications pour organiser le
dialogue ministériel, le promouvoir et en assurer le suivi.
3. De
demander au CIDI de soumettre un rapport à l’Assemblée générale lors de sa
trente-deuxième Session ordinaire sur la mise en œuvre de la présente
résolution.
PREMIÈRE RÉUNION
DES MINISTRES ET HAUTS FONCTIONNAIRES CHARGÉS DE LA
SCIENCE ET LA
TECHNOLOGIE DANS LE CADRE DU CONSEIL INTERAMÉRICAIN
POUR LE
DÉVELOPPEMENT INTRÉGRÉ
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU les résolutions CIDI/RES. 90 (V-O/00),
CIDI/COMCYT/RES. 9 (II-O/99), et CIDI/RES. 14 (I-E/01) ;
PRENANT EN COMPTE que dans le Plan
d’action du Troisième Sommet des Amériques, qui s’est déroulé en avril 2001 à
Québec, (Canada), les chefs d’État et de gouvernement de la région ont
recommandé la vulgarisation des sciences et de la technologie nécessaire à
“l’implantation et à la consolidation d’une culture scientifique dans la
région…”, de favoriser “… le développement des sciences et de la technologie
dans le sens de la connectivité régionale grâce aux technologies de
l’information et des communications qui sont un outil essentiel aux sociétés du
savoir…”, de soutenir “… la formation d’un capital humain de haut niveau pour
promouvoir le développement des recherches et de l’innovation en sciences et
technologie, ce qui renforcera les secteurs agricole, industriel, commercial,
de l’environnement et des affaires…”, de promouvoir “… avec le soutien des
mécanismes de coopération existants, le développement du programme régional
d’indicateurs en matière de sciences et technologies…” et de s’efforcer “… de
mettre en œuvre des activités scientifiques et technologiques mentionnées plus
haut et d’en assurer le suivi, en comptant sur le soutien des mécanismes
continentaux de coordination liés à ce domaine…”,
CONSIDÉRANT:
Que la Deuxième Réunion ordinaire de la Commission
interaméricaine de la science et de la technologie (COMCYT), organisée à
Acapulco, au Mexique, en octobre 1999 a recommandé que soit convoquée dans le
cadre du CIDI pour l’année 2001 une réunion des Ministres et hauts
fonctionnaires chargés de la science et la technologie;
Que la Cinquième Réunion ordinaire du Conseil
interaméricain pour le développement intégré (CIDI) a recommandé à l’Assemblée
générale d’approuver l’ouverture des crédits nécessaires dans le
programme-budget de l’année 2001, pour pouvoir l’organisation dans le cadre du
CIDI, entre autres, de la Première Réunion des ministres de la science et de la
technologie;
Que la COMCYT a recommandé que la réunion des
Ministres et hauts fonctionnaires chargés de la science et de la technologie
soit organisée après le Troisième Sommet des Amériques en vue d’assurer que les
suites nécessaires soient données aux décisions adoptées par le Sommet dans les
domaines de la science et la technologie, définissant des priorités et des
projets ayant un impact significatif sur la population des Amériques;
Que le Gouvernement du Panama a proposé
d’accueillir la Première Réunion des ministres et hauts fonctionnaires chargés
de la science et la technologie organisée dans le cadre du CIDI;
Que la Première Réunion des ministres et hauts
fonctionnaires chargés de la science et la technologie dans le cadre du CIDI
devant être tenue en 2001 a été reportée à 2002, et que, pour cette raison, il
a été prévu d’organiser deux réunions sur la science et la technologie en 2002,
l’une à l’échelon ministériel et l’autre de la COMCYT,
DÉCIDE:
1. De
prendre note de la convocation par le Conseil interaméricain pour le développer
intégré (CIDI) de la Première Réunion des ministres et hauts responsables de la
science et la technologie dans le cadre du CIDI à Panama du 17 au 19 janvier
2002.
2. D’exhorter
les États membres à participer à cette réunion en y envoyant leurs plus hauts
fonctionnaires dans le domaine de la science et la technologie.
3. De
demander au Secrétariat général d’apporter, par l’entremise du Bureau de la
science et la technologie et en coordination avec le Secrétariat exécutif pour
le développement intégré (SEDI), le soutien technique et administratif
nécessaire pour l’organisation des réunions préparatoires et des réunions de
suivi des mandats confiés par les Deuxième et Troisième Sommets des Amériques
dans les domaines de la science et la technologie.
4. De
demander au Secrétariat général de fournir un appui au Gouvernement panaméen
pour la divulgation d’informations relatives à la réunion auprès des
organisations les plus représentatives dans le domaine de la science et la
technologie et auprès des organismes de coopération multilatérale.
5. De
remercier le gouvernement panaméen d’avoir offert d’accueillir la réunion et
d’avoir gracieusement accepté que celle-ci soit reportée de fin 2001 à début
2002.
6. De
recommander aux États membres de donner une impulsion à l’élaboration de
projets multilatéraux correspondant aux mandats émanés des Sommets des
Amériques, dans les domaines de la science et la de la technologie, avec le
soutien du Bureau de la science et la technologie et en coordination avec
l’Agence interaméricaine pour la coopération et le développement.
7. De
demander au CIDI de soumettre un
rapport à l’Assemblée générale lors de sa trente-deuxième Session ordinaire sur
la mise en œuvre de la présente résolution.
RÉUNION
MINISTÉRIELLE POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU la résolution CIDI/RES. 66 (IV-O/99) “Appui aux
réunions et aux activités traitant du développement durable et de
l’environnement”; la résolution CIDI/RES. 90 (V-O/00) “Réunions spécialisées et
sectorielles du Conseil interaméricain pour le développement intégré (CIDI)” et
la résolution CIDI/RES. 13 (I-E/01) “Réunion ministérielle pour le
développement durable”;
PRENANT EN CONSIDÉRATION que le Troisième Sommet
des Amériques, qui s’est déroulé en avril 2001 à Québec, a demandé que
l’Organisation des États Américains (OEA) par l’intermédiaire de son
Secrétariat général et en coordination avec d’autres organisations, tienne
avant la fin de 2001 une réunion ministérielle de haut niveau appelée à
promouvoir le développement durable sur le Continent américain qui aura lieu en
Bolivie à l’occasion du cinquième anniversaire du Sommet de Santa Cruz de la
Sierra de 1996, et de présenter les contributions destinées au Sommet de Rio+
10 qui aura lieu en 2002…”;
CONSIDÉRANT:
Que le Plan d’action du Sommet des Amériques sur
le développement durable organisé en Bolivie en décembre 1996, a confié à l’OEA
le “rôle de coordonnateur du suivi des décisions émanées du Sommet…” et de
“convoquer les réunions nécessaires à l’échelon adéquat”;
Que la deuxième réunion ordinaire de la Commission
interaméricaine pour le développement durable (CIDS), qui s’est déroulée en
octobre 1999, a approuvé la résolution CIDI/CIDS/RES. 8 (II-O/99) recommandant
l’organisation d’une réunion ministérielle et de haut niveau pour “renforcer
l’application du développement durable à travers le Continent américain…”, a
remercié le Gouvernement de la Bolivie de son aimable offre d’accueil de la
réunion, et décidé de s’y réunir dans le cadre d’un forum préparatoire à la
réunion ministérielle,
DÉCIDE:
1. De
prendre note de la convocation par le Conseil interaméricain pour le
développement intégré (CIDI) de la réunion des ministres ou hauts
fonctionnaires pour la promotion de l’application du développement durable sur
le Continent américain en Bolivie à la fin de novembre ou au début de décembre
2001.
2. De
demander à la Commission exécutive permanente du CIDI (CEPCIDI) d’effectuer les
travaux préparatoires à la réunion des ministres ou hauts fonctionnaires, par
le truchement de la Sous-commission des politiques de partenariat pour le développement.
3. De
charger le Secrétariat général de fournir, par le truchement de l’Unité du
développement durable et de l’environnement et de concert avec le Secrétariat
exécutif au développement intégré (SEDI), l’appui technique et administratif
nécessaire pour l’organisation des réunions préparatoires et des réunions de
suivi du volet développement durable des mandats émanés des Deuxième et
Troisième Sommets des Amériques.
4. De
recommander aux États membres de donner une impulsion à l’élaboration de projets
multilatéraux liés aux mandats émanant des Sommets des Amériques dans le
domaine du développement durable, avec l’appui de l’Unité du développement
durable et de l’environnement et de concert avec l’Agence interaméricaine pour
la coopération et le développement (AICD).
5. De
demander au CIDI de soumettre un rapport à l’Assemblée générale, lors de sa
trente-deuxième Session ordinaire, sur la mise en œuvre de la présente
résolution.
DOUZIÈME CONFÉRENCE INTERAMÉRICAINE
DES MINISTRES DU TRAVAIL
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
VU le Plan stratégique de partenariat pour le
développement 1997-2001; la Déclaration de Viña del Mar et le Plan d’action
adoptés par les ministres du travail à l’occasion de la XIe Conférence
interaméricaine des ministres du travail; la résolution RESDA-XI/RES. 5/00 de
la Réunion de suivi des décisions adoptées par la XIe Conférence; la
Déclaration de Québec et le Plan d’action émanés du Troisième Sommet des
Amériques; la résolution CIDI/RES. 90 (V-O/00) et la résolution CIDI/RES. 11
(I-E/01),
CONSIDÉRANT que lors du Troisième Sommet des
Amériques, les chefs d’État et de gouvernement ont réaffirmé l’importance
fondamentale de la Conférence interaméricaine des ministres du travail, ont
soutenu le processus préparatoire de la XIIe Conférence en 2001 et
ont demandé aux ministres de s’appuyer sur la Déclaration de Viña del Mar, en
collaborant à l’examen des aspects relatifs au travail dans le cadre du
processus des Sommets des Amériques, afin de déterminer des points de
convergence et des questions qui appellent des délibérations plus approfondies,
PRENANT EN COMPTE:
Que conformément aux dispositions de la résolution
CIDI/RES. 90 (V-O/00), la XIIe Conférence interaméricaine des
ministres du travail aura lieu en 2001 au Canada;
Que la résolution CIDI/RES. 95 (V-O/00) a
recommandé à l’Assemblée générale d’ouvrir les crédits nécessaires dans le
programme-budget 2001 pour la tenue de la XIIe Conférence
interaméricaine des ministres du travail;
Que le Gouvernement canadien a confirmé son offre d’accueil de cette
réunion sur son territoire,
DÉCIDE:
ag01728f02
1. De prendre note de la convocation par
le Conseil interaméricain pour le développement intégré (CIDI) de la XIIe
Conférence interaméricaine des ministres du travail à Ottawa (Canada), du 17 au
19 octobre 2001.
2. De
charger le Secrétariat général de fournir, par le truchement de l’Unité du
développement social et de l’éducation, et de concert avec le Secrétariat
exécutif au développement intégré (SEDI), le soutien technique et administratif
requis pour la tenue des réunions préparatoires et de suivi des mandats émanés
des Deuxième et Troisième Sommets des Amériques dans le domaine du travail.
3. De
recommander aux États membres de donner une impulsion à l’élaboration de
projets multilatéraux liés aux mandats des Sommets des Amériques, dans le domaine
du travail, avec l’appui de l’Unité du développement social et de l’éducation
et de concert avec l’Agence interaméricaine pour la coopération et le
développement (AICD).
4. De
demander au CIDI de soumettre un rapport à l’Assemblée générale, lors de sa
trente-deuxième Session ordinaire, sur la mise en œuvre de la présente
résolution.
DEUXIÈME RÉUNION DES MINISTRES DE L’ÉDUCATION
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU le Plan d’action du Troisième Sommet des
Amériques et les résolutions CIDI/RES. 71 (IV-O/99), CIDI/RES. 90 (V-O/00) et
CIDI/RES. 10 (I-E/01),
CONSIDÉRANT:
Que par sa résolution AG/RES. 1572 (XXVIII-O/98),
elle a exhorté les États membres à fournir leur soutien à la réunion des
ministres de l’éducation à titre d’exemple de recours aux mécanismes du Conseil
interaméricain pour le développement intégré (CIDI) pour donner suite aux
engagements du Deuxième Sommet des Amériques;
Que les chefs d’État et de gouvernement réunis à
l’occasion du Troisième Sommet des Amériques sont convenus de charger
l’Organisation des États Américains (OEA) d’organiser, dans le cadre du CIDI,
une réunion des ministres de l’éducation en Uruguay, avant fin 2001, notamment
d’identifier et mettre en place les mécanismes continentaux appropriés pour
assurer la mise en application des initiatives sur l’éducation qui se dégagent
du Plan d’action de Québec et continuer à encourager la prise de mesures sur
les priorités identifiées lors des Sommets de Santiago et de Miami;
Que le Gouvernement de la République orientale de
l’Uruguay a offert d’accueillir la Deuxième Réunion des ministres de l’éducation
organisée dans le cadre du CIDI,
DÉCIDE:
1. De
prendre note de la convocation par le Conseil interaméricain pour le
développement intégré (CIDI) de la Deuxième Réunion des ministres de
l’éducation organisée dans le cadre du CIDI les 24 et 25 septembre 2001 à Punta
del Este (Uruguay).
2. De
demander au Secrétariat général de fournir aux ministres de l’éducation, par le
truchement de l’Unité pour le développement social et l’éducation et de concert
avec le Secrétariat exécutif au développement intégré (SEDI), le soutien
technique et administratif pour l’organisation des réunions préparatoires et de
suivi du volet éducation des mandats des Deuxième et Troisième Sommet des
Amériques dans le domaine de l’éducation.
3. De
charger la Commission spécialisée non permanente (CENPE) de l’éducation
d’accorder son attention de préférence aux projets multilatéraux contenus dans
le Programme interaméricain d’éducation lors de l’élaboration du rapport prévu
par l’article 21 du Statut du Fonds spécial multilatéral du CIDI (FEMCIDI) sur
les activités de partenariat pour le développement afférentes au domaine de
l’éducation et dont l’exécution est recommandée pour 2002.
4. De
recommander aux États membres de donner une impulsion à l’élaboration de
projets multilatéraux liés aux mandats des Sommets des Amériques dans le
domaine de l’éducation, avec l’appui de l’Unité du développement social et de
l’éducation et de concert avec l’Agence interaméricaine pour la coopération et
le développement (AICD).
AG01729F02
5. De demander au CIDI de soumettre un
rapport à l’Assemblée générale, lors de sa trente-deuxième Session ordinaire,
sur la mise en œuvre de la présente résolution.
DÉVELOPPEMENT DURABLE DU TOURISME
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU les résolutions AG/RES. 1426 (XXVI-O/96),
“Appui aux activités de l’Organisation des États Américains (OEA) en matière de
tourisme”, CIDI/RES. 17 (II-O/97), “Développement durable du tourisme”, AG/RES.
1517 (XXVII-O/97), “Développement durable du tourisme”, AG/RES. 1580
(XXVIII-O/98), “Programme interaméricain pour le développement durable du
tourisme”, CIDI/RES. 70 (IV-O/99), “Développement durable du tourisme”, et
CIDI/RES. 12 (I-E/01) “Développement durable du tourisme”,
CONSIDÉRANT:
Que le tourisme remplit un rôle important dans la
stratégie de développement économique des États membres et qu’il est
indispensable de garantir le développement durable du tourisme dans le
Continent américain;
Que le Troisième Sommet des Amériques, qui s’est
déroulé en avril 2001 à Québec (Canada), a envisagé spécifiquement la question
de la croissance économique dans l’équité et qu’il a exhorté à l’adoption d’une
approche intégrée et ciblée qui favorise une “meilleure concurrence, l’équité
renforçant le commerce et un accès plus équitable aux chances”, et qu’il “est
nécessaire de prendre des mesures aux niveaux national et continental afin de
créer un environnement propice aux affaires...” et “... promouvoir une
distribution plus équitable des bénéfices de la croissance économique”;
Que le développement durable du tourisme peut
contribuer à une répartition plus équitable et à une plus large participation
de la communauté à la croissance économique;
Que la République dominicaine a offert
d’accueillir la Première Réunion des Ministres du tourisme organisée dans le
cadre du Conseil interaméricain pour le développement intégré (CIDI) et le XVIIIe
Congrès interaméricain du tourisme,
DÉCIDE:
1. De
prendre note de la convocation par le Conseil interaméricain pour le
développement intégré (CIDI) de la Première Réunion des ministres du tourisme
organisée dans le cadre du CIDI et du XVIIIe Congrès interaméricain
du tourisme à Santo Domingo du 31 octobre au 2 novembre 2001.
2. De
demander au Secrétariat général de fournir, par le truchement de l’Unité
intersectorielle du tourisme et de concert avec le Secrétariat exécutif au
développement intégré (SEDI), le soutien technique et administratif requis pour
l’organisation des réunions préparatoires et de suivi de la Réunion des
ministres du tourisme.
3. De
recommander à la Première Réunion des ministres du tourisme organisée dans le
cadre du CIDI qu’elle examine, entre autres, les points suivants:
AG01730F02
a. La révision du Programme
interaméricain de développement durable en prenant en considération les mandats
émanés du Troisième Sommet des Amériques et le Plan stratégique de partenariat
pour le développement 2002-2005;
b. La création d’une Commission interaméricaine pour le
développement durable du tourisme, composée des responsables sectoriels aux
niveaux politique et technique.
4. De
demander au CIDI de soumettre un rapport à l’Assemblée générale lors de sa
trente-deuxième Session ordinaire sur la mise en œuvre de la présente
résolution.
SUIVI ET MISE EN OEUVRE DES MANDATS DU TROISIÈME
SOMMET DES
AMÉRIQUES DANS LE CADRE DU CONSEIL INTERAMÉRICAIN
POUR LE DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ ET DE L’AGENCE INTERAMÉRICAINE
POUR LA COOPÉRATION ET LE DÉVELOPPEMENT
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU la résolution AG/RES. 1524 (XXVII-O/97)
“Renforcement des activités de partenariat pour le développement dans le cadre
du CIDI”, la résolution CIDI/RES. 50 (III-O/98) “Le CIDI et les Sommets des
Amériques», la résolution CIDI/RES.55 (IV-O/99) “Mécanismes pour la mise en
application du dialogue interaméricain sur le partenariat pour le
développement”, la résolution CIDI/RES. 102 (V-O/00) “Conclusions et
recommandations du Dialogue à l’échelon ministériel de la cinquième Réunion
ordinaire du CIDI”, en particulier en ce qui a trait à la prise en
considération, lors de l’élaboration du Plan stratégique de partenariat pour le
développement 2002-2005, des résultats du Troisième Sommet des Amériques, tenu
à Québec en 2001, et la résolution CIDI/RES. 2 (I-E/01) “Suivi et mise en
oeuvre des mandats du Troisième Sommet des Amériques dans le cadre du CIDI et
de l’AICD”,
PRENANT EN CONSIDÉRATION:
Que la Déclaration de Québec, le Plan d’action et
la Déclaration sur la connectivité du Troisième Sommet des Amériques confèrent
un rôle primordial à l’Organisation des États Américains (OEA), oeuvrant de
concert avec d’autres institutions multilatérales associées, pour la mise en
oeuvre du Plan d’action et son financement;
Que lors du Troisième Sommet des Amériques, les
chefs d’État et de gouvernement ont décidé de renforcer les efforts déployés
par l’Agence interaméricaine pour la coopération et le développement (AICD) en
vue de mobiliser des ressources provenant non seulement de sources
traditionnelles mais aussi de sources nouvelles, ce qui inclut les liens
d’association récemment créés avec le secteur privé, et que les objectifs du
Sommet orientent la conception du Plan stratégique 2002-2005;
Que le Plan d’action du Troisième Sommet des
Amériques a rappelé l’importance des réunions politiques et techniques pour
concrétiser ses politiques sous forme de programmes et de projets spécifiques
en faveur des États membres;
Que lors du Troisième Sommet des Amériques, il a
été demandé aux ministres des affaires étrangères de renforcer et de réformer,
lors de la trente et unième Session ordinaire de l’Assemblée générale de l’OEA,
les mécanismes institutionnels et financiers que peut apporter l’Organisation
au processus des Sommets des Amériques, et que cette question fera l’objet d’un
débat dans le cadre du Dialogue des chefs de délégations pendant cette Session
de l’Assemblée générale;
Que le CIDI et l’AICD offrent un forum approprié
dans le contexte de l’OEA, pour la mise en œuvre des mandats émanés du
Troisième Sommet des Amériques, qui figurent au nombre des domaines
prioritaires du Plan stratégique de partenariat pour le développement,
2002-2005;
Que l’évaluation du Plan stratégique de
partenariat pour le développement 1997-2001 souligne qu’il est nécessaire
d’encourager les autorités sectorielles à faire meilleur usage des mécanismes
du CIDI pour appuyer le dialogue intergouvernemental sur les politiques et la
coopération;
Que le Statut de l’AICD confie à celle-ci la
responsabilité principale, dans le contexte de l’OEA, de l’élaboration de la
coordination, du financement et de la gestion des programmes et des projets
dans les domaines prioritaires du Plan stratégique,
CONSIDÉRANT:
Que pour permettre au CIDI et à l’AICD de répondre
efficacement aux mandats émanés du Troisième Sommet, les changements pertinents
doivent être apportés aux mécanismes régissant le dialogue intergouvernemental
du CIDI, dans le cadre du cycle de programmation et de gestion de l’AICD;
Que pour épauler les réunions
intergouvernementales, il est nécessaire de souligner le rôle de coordonnateur
qui incombe au CIDI et à son secrétariat exécutif,
DÉCIDE:
1. De
demander au Secrétariat général de tenir compte, dans n’importe quel plan de
restructuration, des attributions qui reviennent au Secrétariat exécutif au
développement intégré (SEDI) en sa qualité de coordonnateur des divers organes
de l’OEA dotés de responsabilités dans les domaines prioritaires du Plan
stratégique, conformément aux dispositions de l’article 22 b du Statut du CIDI.
AG01731F02
2. De
demander au Secrétaire général de présenter, avant le 30 septembre 2001, un
plan visant à structurer l’appui du Secrétariat général à la mise en oeuvre des
mandats confiés par le Sommet en matière de coopération, afin d’arriver à une
utilisation plus rationnelle des ressources humaines et financières du
Secrétariat général. D’arrêter également
que ce plan devra inclure des mesures appelées à organiser l’appui du
Secrétariat général aux réunions politiques et techniques dans les secteurs
prioritaires de développement.
COMMERCE ET INTÉGRATION DANS LES AMÉRIQUES
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU le rapport du Conseil permanent et de
la Commission exécutive permanente du Conseil interaméricain pour le
développement intégré (CEPCIDI), relatif à la mise en œuvre de la résolution
AG/RES. 1720 (XXX-O/00);
RAPPELANT les résolutions AG/RES. 1720 (XXX-O/00),
AG/RES. 1689 (XXIX-O/99), AG/RES. 1581 (XXVIII-O/98), AG/RES. 1516
(XXVII-O/97), AG/RES. 1430 (XXVI-O/96), CIDI/RES. 9 (I-E/01), CIDI/RES. 99
(V-O/00), CIDI/RES. 63 (IV-O/99) et CIDI/RES. 46 (III-O/98), intitulées
“Commerce et intégration dans les Amériques”; AG/RES. 1534 (XXVIII-O/98),
“Soutien et suivi des initiatives des Sommets des Amériques”; AG/RES. 1438
(XXVI-O/96), “Liens entre la Commission spéciale sur le commerce et le Conseil
interaméricain pour le développement intégré”; AG/RES. 1349 (XXV-O/95),
“Gestion des Sommets interaméricains”; et la résolution AG/RES. 1220
(XXIII-O/93), “Constitution de la Commission spéciale sur le commerce (CEC) “,
par lesquelles les États membres ont noté que l’Organisation des États
Américains est une tribune continentale appropriée à un dialogue sur les
questions relatives au commerce international;
TENANT COMPTE
De la Déclaration de Santiago émanée du Deuxième Sommet des Amériques dans
laquelle les chefs d’État et de gouvernement du Continent américain ont demandé
à leurs ministres chargés du commerce international d’entamer les négociations
en vue de la création de la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA);
réaffirmant leur détermination de conclure les négociations au plus tard en
2005; réaffirmant également leur détermination à accomplir des progrès concrets
d’ici à la fin du XXe siècle, et exprimant leur reconnaissance pour
la contribution importante de la Commission tripartite;
De la Déclaration de Québec
émanée du Troisième Sommet des Amériques dans laquelle les chefs d’État et de
gouvernement du Continent américain ont demandé à leurs ministres chargés du
commerce international de “s’assurer que les négociations relatives à l’accord
de la ZLEA prendront fin, au plus tard, en janvier 2005 afin d’essayer de le
faire entrer en vigueur le plus tôt possible et, au plus tard, en décembre 2005”*;
De la Déclaration de Québec
émanée du Troisième Sommet des Amériques dans laquelle les chefs d’État et de
gouvernement du Continent américain ont affirmé ceci: “nous accordons beaucoup
d’importance à l’élaboration d’un accord qui tienne compte des différences de
taille et de niveau de développement des économies participantes”;
Du Plan d’action du
Troisième Sommet des Amériques dans lequel les chefs d’État et de gouvernement
du Continent américain ont demandé instamment “aux institutions de la
Commission tripartite de continuer d’acquiescer aux demandes d’assistance
technique formulées par la ZLEA” et ont demandé aux “institutions
conformément à leurs procédures internes respectives d’accueillir
favorablement, les demandes d’assistance technique concernant les questions
relevant de la ZLEA provenant des États membres, plus particulièrement des
petites économies, dans le but de faciliter leur intégration au processus de la
ZLEA”;
Du Plan d’action du
Troisième Sommet des Amériques dans lequel les chefs d’État et de gouvernement
du Continent américain ont chargé “leurs représentants dans les institutions du
Comité tripartite de sécuriser l’allocation des ressources nécessaires afin de
contribuer au soutien du travail entrepris par le Secrétariat administratif de
la ZLEA”;
PRENANT NOTE:
De la Déclaration
ministérielle de San José adoptée par les ministres du commerce à leur
quatrième Réunion tenue à l’échelon ministériel à San José (Costa Rica, mars
1998), dans laquelle ils recommandent à leurs chefs d’État et de gouvernement
d’entamer les négociations de la ZLEA, dans la ligne des objectifs, principes,
structure de ces négociations, et du lieu de leur déroulement, ainsi que
d’autres décisions émanées de leur Déclaration; et dans laquelle ils ont aussi
exprimé de nouveau leurs remerciements au Comité tripartite pour l’appui
technique et logistique qu’elle a accordé au cours de la phase préparatoire des
négociations de la ZLEA, et ils ont demandé que les institutions respectives du
Comité tripartite continuent de fournir les ressources appropriées permettant
d’acquiescer aux demandes d’assistance technique des institutions de la ZLEA, y
compris la réaffectation des fonds à cette fin, le cas échéant;
De la Déclaration ministérielle de Toronto, émise
par les ministres du commerce à leur cinquième Réunion ministérielle, tenue à
Toronto (Canada, 1999), dans laquelle ils “rendent hommage et expriment leur
reconnaissance aux institutions faisant partie du Comité tripartite pour le
soutien analytique, technique et financier qu’elles continuent d’apporter à la
ZLEA, et réaffirme que cet appui s’est avéré indispensable à la conduite des
négociations jusqu’à présent, et ont appelé les institutions membres du Comité
tripartite à continuer d’offrir cette assistance dans le cadre de questions
intéressant la ZLEA”;
De la Déclaration ministérielle de Buenos Aires,
adoptée par les ministres du commerce à leur sixième Réunion ministérielle,
tenue à Buenos Aires (Argentine, avril 2001) dans laquelle ils expriment ce qui
suit: “nous exprimons notre
reconnaissance à la Commission tripartite pour ses contributions analytiques,
techniques et financières.... aux différentes entités de la ZLEA. Nous reconnaissons que ce soutien a eu une
incidence considérable sur les progrès accomplis, jusqu’à présent, dans les
négociations, et nous prions instamment ces institutions de continuer à
collaborer avec le processus d’intégration continentale”,
CONSIDÉRANT que la diversification et
l’intégration économiques, la libéralisation du commerce et l’accès aux marchés
constituent l’une des priorités établies dans le Plan stratégique de
partenariat pour le développement 1997-2001 et que, dans ce contexte, le
processus de création de la ZLEA est un élément fondamental,
RÉAFFIRMANT l’engagement de l’Organisation des
États Américains d’appuyer le processus de libre-échange et d’intégration
économique dans le Continent américain, et réitérant l’importance de la
contribution du Secrétariat général, spécialement de l’Unité sur le commerce, à
ce processus,
DÉCIDE:
1. De
prendre note du rapport du Conseil permanent et de la Commission exécutive
permanente du Conseil interaméricain pour le développement intégré (CEPCIDI)
sur la mise en œuvre de la résolution AG/RES. 1720 (XXX-O/00), “Commerce et
intégration dans les Amériques”.
2. De
demander au Secrétariat général de continuer à fournir, par l’intermédiaire de
l’Unité sur le commerce, un soutien analytique et une assistance technique, et
de continuer à mener des études connexes, dans le cadre de la Commission
tripartite ou en réponse à la demande des entités créées en vertu des
Déclarations ministérielles de San José, de Toronto et de Buenos Aires, dans le
cadre du processus de la Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA).
3. De
charger le Secrétariat général de continuer à fournir une assistance technique
pour tout ce qui concerne la ZLEA, aux États membres, sur leur demande,
particulièrement aux petites économies, conformément aux décisions arrêtées par
les ministres du commerce dans la Déclaration ministérielle de San José et
réitérées lors des réunions ministérielles de Toronto et de Buenos Aires et aux
mandats énoncés dans le Plan d’action du Troisième Sommet des Amériques.
4. De
renouveler son appui aux activités de collaboration en matière de commerce et
d’intégration de la Commission tripartite et aux activités de coopération avec
d’autres organisations et institutions spécialisées régionales, sous-régionales
et multilatérales.
5. De
charger le Conseil permanent de continuer à fournir les ressources
appropriées qui sont requises pour
donner suite aux demandes de soutien technique formulées par les organes de la
ZLEA, notamment au moyen de la réaffectation de fonds à ces fins, le cas échéant.
6. De
charger le Secrétariat général de soumettre à la CEPCIDI, pour examen et approbation, avant le 15 novembre 2001, le
Programme de travail annuel pour l’année 2002 de l’Unité sur le commerce.
7. De
charger le Secrétariat général de continuer à soumettre au Conseil permanent et
à la CEPCIDI, pour examen, les rapports d’activités écrits sur une base
semestrielle au sujet des progrès des tâches confiées à l’Unité sur le
commerce, y compris les informations relatives à l’état de l’exécution
budgétaire.
8. De
charger le Système d’information sur le commerce extérieur (SICE) de l’Unité
sur le commerce de poursuivre ses travaux visant à fournir au Continent
américain des informations sur le commerce et sur les questions connexes par le
biais de son site sur l’Internet; de poursuivre également ses activités de soutien au processus de la ZLEA en
assurant la mise à jour, en sa qualité de membre du Comité tripartite, du site
officiel de la ZLEA sur le réseau
Internet; de tenir à jour, en sa qualité de membre du Comité tripartite,
de manière permanente, un calendrier des dates butoirs fixées par les groupes
de négociation pour la présentation des observations que formulent les
délégations; et de gérer, en sa qualité de membre du Comité tripartite, le
Service de distribution des documents (SDD), qui est un système de distribution
sécurisé, confidentiel, instantané et fiable, ainsi que les archives des
documents relatifs au processus de négociations de la ZLEA.
AG01732F02
9. De rendre hommage aux importantes
réalisations du Système d’information sur le commerce extérieur (SICE) et
notamment les mesures qu’il a adoptées afin d’augmenter ses données sur le
commerce et les questions connexes ainsi que le nombre de ses souscripteurs et
d’assurer la continuité de ses opérations.
10. D’établir
que les mandats énoncés aux paragraphes précédents seront exécutés en fonction
des ressources allouées dans le programme-budget ainsi que d’autres ressources.
11. De
demander au Conseil permanent et à la CEPCIDI de soumettre un rapport à
l’Assemblée générale lors de sa trente-deuxième Session ordinaire, sur la mise
en oeuvre de la présente résolution.
RESPONSABILITÉS ATTRIBUÉES PAR LA RÉSOLUTION
AG/RES. 1727 (XXX-O/00)
À L’AGENCE INTERAMÉRICAINE POUR LA COOPÉRATION ET
LE DÉVELOPPEMENT
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU la résolution AG/RES. 1628 (XXIX-O/99)
“Programmes de bourses d’études et de perfectionnement”, la résolution AG/RES.
1653 (XXIX-O/99) “Plan de travail du Secrétariat général visant l’élargissement
du Programme spécial de bourses pour la région des Caraïbes à d’autres États”,
la résolution AG/RES. 1727 (XXX-O/00) “Transfert des responsabilités conférées
par les résolutions AG/RES. 1628 (XXIX-O/99) et AG/RES. 1653 (XXIX-O/99) à
l’Agence interaméricaine pour la coopération et le développement”, et la
résolution CIDI/RES. 3 (I-E/01) “Responsabilités conférées à l’Agence
interaméricaine pour la coopération et le développement par la résolution
AG/RES. 1727 (XXX-O/00)”,
CONSIDÉRANT:
Qu’aux termes de la résolution AG/RES. 1727
(XXX-O/00), la mise en oeuvre des mandats ci-après a été confiée à l’AICD:
i. Émettre des recommandations relatives au “Statut du Fonds
d’investissement de l’OEA pour le financement des bourses” et d’autres
instruments permettant de mobiliser des ressources pour les programmes de
bourses d’études et de perfectionnement et les soumettre à la CEPCIDI pour
approbation au plus tard le 1er octobre 2000;
ii. Établir avant le 1er octobre 2000, un plan
d’action pour la mobilisation de ressources externes permettant à d’autres États
de bénéficier du Programme spécial de bourses pour la région des Caraïbes;
iii. Mettre en œuvre, au plus tard à partir de novembre 2000, le
mandat énoncé au paragraphe 5 du dispositif de la résolution AG/RES. 1628
(XXIX-O/99) et concernant les activités de mobilisation de fonds;
Que la même résolution demande à la Commission
exécutive permanente du CIDI (CEPCIDI) d’envisager l’opportunité de tenir et,
le cas échéant, de convoquer une réunion extraordinaire des autorités compétentes des États membres en matière
de perfectionnement et de bourses d’études, en 2001, dans le but de
proposer un plan d’action pour une utilisation plus rationnelle des ressources
des programmes de bourses d’études et de perfectionnement de l’OEA et de
renforcer son impact sur la formation des ressources humaines dans la région
pour le XXIe siècle, en prenant en considération le Plan stratégique
de partenariat pour le développement et les programmes interaméricains;
Que la résolution AG/RES. 1727 (XXX-O/00) demande
également l’AICD et la CEPCIDI de soumettre un rapport sur la mise en oeuvre de
cette résolution à l’Assemblée générale lors de sa trente et unième Session
ordinaire,
PRENANT EN COMPTE:
Que l’AICD s’est focalisée sur l’élaboration et la
mise en application du plan d’activités et sur la mise en place d’une structure
opérationnelle et administrative pour appuyer la réalisation de ses objectifs
et à la mise en œuvre de ses programmes;
Que l’AICD a entrepris avec succès et continuera à
mener des activités visant à poser les bases administratives et à renforcer sa
capacité à mobiliser efficacement les ressources externes nécessaires au
financement de projets et de bourses;
Que lors de la réunion des agences de coopération
technique qui s’est déroulée à Mexico en février 2001, l’AICD a entamé un
dialogue avec les autorités des États membres sur les stratégies pour le
développement des ressources humaines et le renforcement de l’efficacité des
bourses d’études et des programmes de perfectionnement;
Que les mandats
émis dans la résolution AG/RES. 1727 (XXX-0/00) relatifs au Statut du Fonds
d’investissement et des plans de mobilisation de fonds externes comportent des
délais qui ne correspondent plus à la réalité,
DÉCIDE:
1. De reporter les dates d’expiration et
de modifier les mandats figurant dans la résolution AG/RES. 1727 (XXX-0/00) et
attribués à l’AICD, selon les détails indiqués ci-dessous:
i. Émettre des recommandations relatives au “Statut du Fonds
d’investissement de l’OEA pour le financement des bourses” et d’autres
instruments permettant de mobiliser des ressources pour les programmes de
bourses d’études et de perfectionnement; et les soumettre à la CEPCIDI pour
approbation au plus tard le 30 avril 2002.
ii. Établir avant le 30 avril 2002 un plan d’action permettant
d’identifier des ressources externes destinées à faciliter l’élargissement du
Programme spécial de bourses pour la Caraïbe à d’autres États.
iii. Mettre en œuvre, au plus tard en juillet 2002, le mandat
énoncé au paragraphe 5 du dispositif de la résolution AG/RES. 1628 (XXIX-O/99)
et concernant les activités de mobilisation de fonds.
2. De
reconduire jusqu’à la trente-deuxième Session ordinaire de l’Assemblée générale
le délai imparti à la CEPCIDI pour qu’elle soumette le rapport dont fait état
la résolution AG/RES. 1727 (XXX-O/00).
PARTICIPATION CONTINUE AUX ACTIVITÉS DU CONSEIL
INTERAMÉRICAIN
POUR LE DÉVELOPPEMENT INTÉGRÉ DES ÉTATS MEMBRES
QUI N’ONT PAS RATIFIÉ LE PROTOCOLE DE MANAGUA
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU la résolution AG/RES. 2 (XXII-E/96),
“Participation continue au Conseil interaméricain pour le développement intégré
des États membres qui n’auront pas ratifié le Protocole de Managua”, et les
résolutions AG/RES. 1442 (XXVI-O/96), AG/RES. 1507 (XXVI-O/97), AG/RES. 1575
(XXVIII-O/98); AG/RES. 1726 (XXX-O/00), CIDI/RES. 24 (II-O/97), CIDI/RES. 42
(III-O/98), CIDI/RES. 83 (IV-O/99) et CIDI/RES. 94 (V-O/00) et CIDI/RES. 4
(I-E/01) sur la participation continue susmentionnée;
SOULIGNANT les réformes introduites dans la Charte
de l’Organisation des États Américains pour y inclure la lutte en vue de
l’élimination de la pauvreté absolue, en faire un objectif fondamental du
développement intégré (Protocole de Washington), et créer un Conseil
interaméricain pour le développement intégré, qui favorise la coopération entre
les États américains en vue de leur développement intégré, et particulièrement
pour contribuer à l’élimination de la pauvreté absolue (Protocole de Managua);
CONSIDÉRANT qu’à la date de cette résolution,
certains États membres n’ont toujours pas ratifié le Protocole de Managua,
DÉCIDE:
1. D’exhorter
les États membres qui ont signé mais n’ont pas ratifié le Protocole de
Washington qui inscrit l’élimination de la pauvreté absolue au nombre des objectifs
fondamentaux du développement, et le Protocole de Managua, qui établit le
Conseil interaméricain pour le développement intégré, à envisager de le faire
dans les meilleurs délais.
2. De
proroger jusqu’à sa prochaine Session ordinaire l’applicabilité de sa
résolution AG/RES. 2 (XXII-E/96) “Participation au Conseil interaméricain pour
le développement intégré (CIDI) des États membres qui n’auront pas ratifié le
Protocole de Managua”, lorsque la situation sera réexaminée si à ce moment-là,
il existait encore des États membres qui n’auraient pas ratifié le Protocole de
Managua.
ÉTUDE DES DROITS ET DU TRAITEMENT DES PERSONNES
SOUMISES
À UNE FORME QUELCONQUE DE DÉTENTION ET
D’EMPRISONNEMENT
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
CONSIDÉRANT les
dispositions de la Déclaration américaine des droits et devoirs de l’homme
souscrite à Bogota en 1948, ainsi que la Convention américaine relative aux
droits de l’homme (“Pacte de San José”) signée à San José de Costa Rica en
1969, et la Convention américaine pour la prévention et la répression de la
torture, signée à Cartagena de Indias en 1985,
VU les dispositions de la
Déclaration universelle des droits de l’homme proclamée par l’Assemblée
générale des Nations Unies en 1948; le Pacte international relatif aux droits
civils et politiques A/RES/2200A (XXI) de 1966, et la Convention contre la
torture et d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants
(A/RES/39/46) de 1984, les Conventions de Genève adoptées à Genève en 1949,
ainsi que ses Protocoles additionnels adoptés à Genève en 1977,
EXPRIMANT sa préoccupation
face à l’état des systèmes pénitentiaires et des centres de détention dans
divers pays des Amériques, notamment en relation avec les conditions
d’incarcération qui, dans certains cas, peuvent être considérées comme des
violations des droits humains des personnes privées de liberté,
PRENANT NOTE de
l’avant-projet de Déclaration américaine sur la question présentée par le
Gouvernement du Costa Rica (AG/CP/doc.630/01),
AYANT PRÉSENT À L’ESPRIT
que cette situation rend difficile, et peut même empêcher la réinsertion
sociale des condamnés, qui est la finalité essentielle des peines privatives de
liberté, conformément aux dispositions du “Pacte de San José”,
GARDANT PRÉSENT À L’ESPRIT
que le problème de la santé intégrale dans les prisons a été inscrit à l’agenda
continental et que depuis plusieurs années, l’OEA sert de tribune de
discussions des questions portant sur les conditions des prisons et de
détention dans les Amériques, notamment dans le cadre des réunions des
Ministres de la justice,
RAPPELANT que dans le
cadre des Nations Unies ont été adoptés plusieurs documents sur la matière, en
particulier l’Ensemble de règles minima des Nations Unies pour le traitement
des détenus (ECOSOC RES/663C (XXIV)] adoptées en 1957, et l’Ensemble de
principes pour la protection de toutes les personnes soumises à une forme
quelconque de détention ou d’emprisonnement (A/RES/43/173) de 1988, et les
Principes fondamentaux des Nations Unies relatifs au traitement des détenus
(A/RES/45/111) de 1990,
DÉCIDE:
1. D’accueillir avec satisfaction l’initiative du Gouvernement
du Costa Rica de discuter au sein de l’OEA de la question qui fait l’objet de
la présente résolution.
2. De charger le Conseil permanent de l’OEA d’envisager
l’utilité d’étudier, en collaboration avec les organes et entités compétentes
du Système interaméricain et compte tenu des conclusions et recommandations
émanées des Réunions des Ministres de la justice des Amériques, la question
relative aux droits et au traitement des personnes soumises à une forme
quelconque de détention et d’emprisonnement.
3. De
demander au Conseil permanent de soumettre un rapport sur la mise en oeuvre de
la présente résolution à l’Assemblée générale lors de sa trente-deuxième
Session ordinaire.
COOPÉRATION DE L’ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS
AVEC
LE SYSTÈME DES NATIONS UNIES, LE SECRÉTARIAT
GÉNÉRAL
DU SYSTÈME D’INTÉGRATION CENTRAMÉRICAINE, ET LE
SECRÉTARIAT DE LA COMMUNAUTÉ DES CARAÏBES
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU les rapports du
Secrétaire général sur la mise en application de la résolution AG/RES. 1710
(XXX-O/00) “Coopération de l’Organisation des États Américains avec le Système
des Nations Unies”, (CP/doc.3457/01); de la résolution AG/RES. 1713 (XXX-O/00)
“Coopération du Secrétariat général de l’Organisation des États Américains et
du Secrétariat général du Système d’intégration centraméricaine”
(CP/doc.3459/01), et de la résolution AG/RES. 1714 (XXX-O/00) “Coopération du
Secrétariat général de l’Organisation des États Américains et du Secrétariat
général de la Communauté des Caraïbes” (CP/doc.3458/01),
DÉCIDE:
1. De
prendre note des rapports du Secrétaire général sur la mise en œuvre des
résolutions AG/RES.1710 (XXX-O/00), AG/RES. 1713 (XXX-O/00), et AG/RES. 1714
(XXX-O/00).
2. De
rendre hommage aux activités qui ont été menées conjointement selon les termes
de l’Accord de coopération intervenu entre l’Organisation des États Américains
et l’Organisation des Nations Unies.
3. De demander au Secrétariat général de continuer à mettre en
œuvre les recommandations émanées de la Réunion générale OEA/CARICOM tenue au
siège de l’OEA en 1998.
4. De demander au Secrétaire général de poursuivre et de
renforcer les activités de coopération menées par le Secrétariat général de
l’OEA en coopération avec chacune des organisations suivantes: le Système des Nations Unies, le Secrétariat
général du Système d’intégration centraméricaine, et le Secrétariat général de
la Communauté des Caraïbes.
5. De demander au Secrétaire général de faciliter des contacts
intersectoriels accrus avec les chefs des secteurs techniques des trois
organisations susmentionnées.
6. De demander au Secrétaire général de faire rapport à
l’Assemblée générale lors de sa trente-deuxième Session ordinaire sur la mise
en œuvre de la présente résolution.
“DÉFENSEURS DES DROITS DE LA PERSONNE DANS LES AMÉRIQUES”:
APPUI À LA TÂCHE ACCOMPLIE PAR LES PARTICULIERS,
LES GROUPES ET LES ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE EN FAVEUR DE LA PROMOTION
ET DE LA PROTECTION DES DROITS DE LA PERSONNE DANS LES AMÉRIQUES
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU la résolution AG/RES.
1711 (XXIX-O/00) relative aux “Défenseurs des droits de la personne dans les
Amériques”: Appui à la tâche accomplie
par les particuliers, les groupes et les organisations de la société civile en
faveur de la promotion et de la protection des droits de la personne dans les
Amériques qui prie le Conseil permanent, dans le cadre du dialogue sur le
renforcement et le perfectionnement du Système interaméricain des droits de la
personne, d’encourager l’analyse de cette question et de soumettre un rapport
sur la mise en œuvre des dispositions de la résolution;
CONSIDÉRANT:
Que dans le cadre du
dialogue sur le fonctionnement du Système et conformément au mandat formulé au
paragraphe 3 du dispositif de la résolution AG/RES. 1711 (XXIX-O/00), en date
du 28 février 2001, la Commission des questions juridiques et politiques a
tenu une séance au cours de laquelle elle a examiné la question et a constaté
le déroulement d’un dialogue constructif avec la participation de représentants
de diverses organisations non gouvernementales régionales et nationales des
États membres qui oeuvrent dans le domaine des droits de l’homme;
Que dans ses derniers
rapports annuels, la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) a
souligné, avec une profonde préoccupation, la situation des défenseurs dans la
région, et a recommandé que les États membres, conformément à l’engagement
collectif exprimé dans les résolutions AG/RES. 1671 (XXIX-O/99) et AG/RES. 1711
(XXX-O/00), prennent les mesures nécessaires pour protéger la vie, l’intégrité
physique et la liberté d’expression de ceux qui ont entrepris d’œuvrer en
faveur du respect des droits fondamentaux,
AYANT PRÉSENTE À
L’ESPRIT la pratique en vigueur au sein
de la CIDH en la matière et les mesures adoptées par celle-ci en faveur de la
protection des droits fondamentaux des défenseurs,
RAPPELANT:
Que lors du Deuxième
sommet des Amériques tenu à Santiago (Chili), les chefs d’État et de
gouvernement ont indiqué que “le respect et la promotion des droits de la
personne et des libertés fondamentales de tous les individus constituent une
préoccupation primordiale pour nos gouvernements” et que lors du Troisième
Sommet des Amériques (Québec), ils ont déclaré qu’ils “chercheront à promouvoir
et à mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les défenseurs des
droits de l’homme”;
Que l’Assemblée générale
de l’Organisation s’est prononcée dans ce sens sur cette question en “demandant
de nouveau aux États membres, d’accorder les garanties et les moyens
nécessaires aux organisations non gouvernementales qui sont au service des
droits de l’homme, afin qu’elles continuent d’appuyer la promotion et la
défense des droits de la personne, et de respecter la liberté et l’intégrité
physique des membres de ces organisations”,
ReconNAISSANT l’importante tâche qu’accomplissent les
défenseurs des droits de la personne dans les Amériques, aux plans national et
international, ainsi que leur précieuse contribution en faveur de la promotion
et de la protection des libertés et droits fondamentaux,
PRÉOCCUPÉE par le fait que
dans le Continent américain, persistent des situations qui, directement ou
indirectement, empêchent ou entravent la tâche des personnes, groupes ou
organisations qui œuvrent en faveur de la promotion et de la protection des
droits fondamentaux,
CONSCIENTE de la nécessité
de la promotion du respect des normes
fondamentales, buts et principes énoncés dans les instruments du Système
interaméricain et du Système international en la matière,
DÉCIDE:
1. De
réitérer son appui à la tâche qu’accomplissent les défenseurs des droits de la
personne, sur les plans national et international, et de reconnaître leur
précieuse contribution en faveur de la promotion, de la protection et du
respect des droits de la personne et des libertés fondamentales dans les
Amériques.
2. De
condamner les actes qui, directement ou indirectement, empêchent ou entravent
la tâche des défenseurs des droits de la personne dans les Amériques.
CP08430F04
3. D’exhorter les États membres à
intensifier, conformément à leur législation nationale, les efforts visant à
adopter les mesures nécessaires pour garantir la vie, l’intégrité physique et
la liberté d’expression de ces défenseurs, selon les principes et accords
reconnus à l’échelle internationale.
4. D’exhorter
les États membres à encourager la diffusion et la mise en œuvre des instruments
du Système interaméricain et des décisions prises par leurs organes en la
matière, ainsi que de la Déclaration des Nations Unies sur le droit et la
responsabilité des individus, groupes et organes de promouvoir et de protéger
les droits de l’homme et les libertés fondamentales universellement reconnus.
5. De
demander à la Commission interaméricaine des droits de l’homme de continuer à
prêter l’attention voulue à la situation des défenseurs des droits de la
personne dans le Continent américain, et d’envisager l’établissement d’une
étude intégrale à ce sujet qui, entre autres aspects, caractérisera ses travaux
aux fins d’analyse au sein des organes politiques pertinents.
6. De
charger le Conseil permanent d’assurer le suivi de la présente résolution et de
présenter un rapport sur sa mise en œuvre à l’Assemblée générale lors de sa
trente-deuxième Session ordinaire.
DROITS DE LA PERSONNE ET ENVIRONNEMENT
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
CONSIDÉRANT que la
communauté internationale continue de mener des débats sur l’importance de la
relation possible entre les droits de l’homme et la protection de
l’environnement, telle qu’elle est établie dans la Déclaration des Nations
Unies sur l’environnement (Déclaration de Stockholm) de 1972; la Déclaration de
la Haye de 1989, et la Déclaration des Nations Unies sur l’environnement et le
développement (Déclaration de Rio de Janeiro) de 1992. ainsi que d’autres
instruments internationaux ayant des rapports avec cette question,
TENANT COMPTE des efforts
déployés par la Commission des droits de l’homme et le Conseil économique et
social en la matière des Nations Unies,
AYANT PRÉSENTS À L’ESPRIT:
Les droits de l’homme établis dans la Convention
américaine relative aux droits de l’homme, ainsi que dans les autres
instruments concernant les droits de l’homme, en particulier le Protocole
additionnel à la Convention américaine relative aux
droits de l’homme traitant des droits économiques, sociaux et culturels
“Protocole de San Salvador”;
La jouissance effective de tous les droits de
l’homme, y compris le droit à l’éducation, les droits à la liberté de réunion
et d’expression, ainsi que la pleine jouissance des droits économiques, sociaux
et culturels, qui pourrait favoriser une meilleure protection de
l’environnement, en créant des conditions propices à une modification des
comportements qui tolèrent l’altération de l’environnement; à une réduction de
l’impact sur l’environnement dû à la pauvreté et à des formes de développement
non soutenables; à une diffusion plus efficace des informations sur ce
problème, et à une participation plus active des groupes touchés par ce
problème aux processus politiques,
DÉCIDE:
1. De souligner qu’il importe d’étudier la relation qui peut
exister entre l’environnement et les droits de l’homme, tout en reconnaissant
la nécessité de promouvoir la protection de l’environnement et la pleine
jouissance de tous les droits de l’homme.
2. De
demander au Secrétariat général d’étudier, en collaboration avec d’autres
organes du Système interaméricain, la possibilité de l’interconnexion de la
protection de l’environnement et de la pleine jouissance des droits de l’homme.
3. De
charger le Secrétaire général de présenter un rapport sur la mise en oeuvre de
cette résolution à l’Assemblée générale lors de sa trente-deuxième Session
ordinaire.
PROGRAMME SPÉCIAL D’APPUI DE L’OEA
AU RENFORCEMENT DES INSTITUTIONS DÉMOCRATIQUES AU
GUATEMALA
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU le rapport du Secrétaire général sur
le Programme spécial d’appui au Guatemala (CP/doc. 3467/01),
CONSIDÉRANT que le
Gouvernement du Guatemala est fermement décidé à assumer, dans le cadre de sa
politique nationale, les engagements contractés dans les Accords de paix
souscrits à Ciudad Guatemala le 29 décembre 1996,
AYANT PRÉSENTE À L’ESPRIT
la solidarité manifestée par la
communauté internationale qui s’est engagée à continuer d’appuyer les efforts
entrepris par le Guatemala pour appliquer intégralement ces Accords,
RATIFIANT le contenu et la
portée de la résolution CP/RES. 784 (1266/01): “Appui au Gouvernement
démocratique du Président constitutionnel de la République du Guatemala,
Monsieur Alfonso Portillo, et aux institutions relevant de l’État de droit”,
PRENANT EN COMPTE les progrès
accomplis dans l’application des accords, notamment pour ce qui est des droits
de la personne qui sont un aspect fondamental de la consolidation de la paix et
de la démocratie, en application des décisions arrêtées par l’Assemblée
générale dans ses résolutions AG/RES. 1672 (XXIX-O/99) et AG/RES. 1703
(XXX-O/00),
TENANT COMPTE de
l’expiration du délai de trois ans fixé pour la mise en œuvre de l’Accord sur
le “Programme spécial de l’OEA pour la consolidation démocratique, la paix et
la reconstruction au Guatemala” intervenu entre le Gouvernement du Guatemala et
le Secrétariat
général de l’OEA (OEA/Ser.D/V.22/96),
DÉCIDE:
1. De rendre hommage aux efforts du Gouvernement du Guatemala
pour les progrès qu’il a accomplis dans l’application des engagements souscrits
dans les Accords de paix.
2. D’exprimer sa satisfaction au Gouvernement du Guatemala et
au Secrétariat
général de l’OEA pour les résultats obtenus dans la mise en
œuvre du “Programme spécial d’appui de l’OEA à la consolidation démocratique,
la paix, la reconstruction et la réconciliation au Guatemala”, programme émané
des résolutions MRE/RES/1/93 et MRE/RES/2/93 adoptées lors de la Réunion ad
hoc des ministres des affaires étrangères du Continent américain le 3 juin
1993, ainsi que de la résolution AG/RES.1378 (XXVI-O/96).
3. De rendre un hommage particulier aux Gouvernements des
États-Unis d’Amérique, du Danemark, des Pays-Bas, de la Norvège, du Royaume-Uni
et de la Suède, ainsi qu’à la Banque interaméricaine de développement et à la
Fondation Soros-Guatemala pour leurs contributions financières aux cinq
composantes du Programme spécial d’appui au Guatemala.
4. D’appuyer le Gouvernement du Guatemala qui souhaite
continuer à bénéficier des fruits du Programme spécial d’appui en souscrivant
un nouvel Accord avec le Secrétariat général de l’OEA, intitulé: “Programme
spécial d’appui de l’OEA au renforcement des institutions démocratiques au
Guatemala”.
5. De prier le Secrétariat général de continuer à appuyer les
efforts de consolidation de la démocratie et de la paix au Guatemala, en
fonction des ressources allouées dans le programme-budget et d’autres
ressources, en souscrivant l’Accord-cadre mentionné au paragraphe 4 du
dispositif de la présente résolution, Accord qui précisera les domaines et les
modalités d’application du Programme appelé à poursuivre et élargir les
objectifs visés jusqu’à présent, notamment dans les domaines de la réforme et
de la modernisation de l’État ainsi que du renforcement des institutions
démocratiques des autorités locales.
6. D’appeler la communauté internationale à continuer
d’apporter une aide financière aux projets s’inscrivant dans le cadre de ce
Programme, y compris ses nouvelles composantes.
7. De prier le Secrétariat général de faire rapport à l’Assemblée
générale sur l’application de la présente résolution lors de sa trente deuxième
Session ordinaire.
L’IMPACT
SOCIO-ÉCONOMIQUE ET ENVIRONNEMENTAL
DES
CHANGEMENTS CLIMATIQUES SUR LES PAYS DU CONTINENT AMÉRICAIN
(Résolution
adoptée à la troisième séance plénière
tenue
le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE,
VU
le Rapport annuel du Conseil permanent (AG/doc. 3970/01) et le procès-verbal de
sa séance du 25 mai 2001 (CP/ACTA-1280/01);
RAPPELANT:
Que
par sa résolution AG/RES. 1674 (XXIX-O/99) “Les changements climatiques dans le
Continent américain”, elle a demandé au Conseil interaméricain pour le
développement intégré d’examiner les moyens d’aborder la question des
changements climatiques dans les Amériques;
Que
par sa résolution AG/RES. 1682 (XXIX-O/99) “Mécanismes prévus par
l’Organisation des États Américains en réponse aux catastrophes naturelles”,
les États membres ont créé la Commission interaméricaine sur la réduction des
catastrophes naturelles (CIDRN) et décidé ont “d’encourager l’échange de
personnel technique et scientifique en matière de recherche sur les événements
nocifs” qui exercent un impact socio-économique et environnemental néfaste sur
les pays du Continent américain,
Que
par sa résolution AG/RES. 1755 (XXX-O/00) “Mécanismes prévus par l’Organisation
des États Américains en réponse aux catastrophes naturelles” les membres de la
CIDRN sont appelés à faire rapport sur leurs activités à l’Assemblée générale;
Que
par sa résolution AG/RES. 1736 (XXX-O/00) “Impact socio-économique du
changement climatique sur les pays du Continent américain” le Secrétariat
général a été chargé de chercher à mobiliser des ressources en vue d’épauler
les efforts que déploient les États membres pour s’adapter aux changements
climatiques,
RAPPELANT ÉGALEMENT:
Les
engagements pris par les chefs d’État et de gouvernement en faveur du
développement durable, les changements climatiques, la protection de
l’environnement et la gestion des catastrophes, consignés dans la Déclaration
de Québec et le Plan d’action du Troisième Sommet des Amériques; dans la
Déclaration de Santiago et le Plan d’action du Deuxième Sommet des Amériques,
et la Déclaration de Santa Cruz de la Sierra et le Plan d’action pour le
développement durable des Amériques;
La
Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, le
Protocole de Kyoto et le Plan d’action de Buenos Aires;
La Déclaration de la Barbade et le
Programme d’action pour le développement durable des petits États insulaires en
développement, notamment l’étude quinquennale qui a été réalisée aux Nations
Unies en septembre 1999,
RÉAFFIRMANT:
Que
les changements climatiques sont un motif de préoccupation commun à l’humanité;
Qu’existe
la nécessité permanente d’entreprendre des recherches scientifiques sur les
causes et les effets des changements climatiques, et leur impact potentiellement
préjudiciable, notamment leurs conséquences socio-économiques et
environnementales sur les pays du Continent américain,
RÉITÉRANT
le besoin urgent pour tous les États membres d’entamer le processus de
planification en vue de l’adaptation aux changements climatiques à l’échelle
globale, et de mettre en place des mesures pour atténuer les effets potentiels
nocifs des changements climatiques dans le Continent américain,
SOULIGNANT
l’active participation des gouvernements des États membres de la Communauté des
Caraïbes (CARICOM) au projet “Caraïbes: Planification de l’adaptation aux
changements climatiques dans le monde”, financé par le Fonds pour la protection
de l’environnement à travers la Banque mondiale, et exécuté par le Secrétariat
général de l’Organisation des États Américains en collaboration avec le Centre
de l’Université des Antilles pour l’environnement et le développement,
DÉCIDE:
1. De renouveler les directives qu’elle a
données au Conseil interaméricain pour le développement intégré (CIDI) de
poursuivre, par l’intermédiaire de ses organes subsidiaires appropriés,
l’examen de cette question, en tenant compte de la nécessité d’éviter le double
emploi avec les activités menées dans d’autres forums.
2. De
demander à l’Agence interaméricaine pour la coopération et le développement
(AICD) de poursuivre sa collaboration avec le Secrétariat général pour
mobiliser et obtenir des ressources propres à épauler les efforts que déploient
les États membres pour s’adapter aux changements climatiques.
3. De
charger le CIDI de soumettre, à l’Assemblée générale lors de sa trente-deuxième
Session ordinaire, un rapport sur la mise en œuvre de la présente résolution.
APPUI DE LA BANQUE
INTERAMÉRICAINE DE DÉVELOPPEMENT
AU PLAN D’ACTION DU
SOMMET DES AMÉRIQUES
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
CONSIDÉRANT:
Que lors du Troisième Sommet des Amériques, les
chefs d’État et de gouvernement démocratiquement élus du Continent américain
ont signé la Déclaration de Québec dans laquelle ils ont proclamé ce qui
suit: “Nous reconnaissons que les
valeurs et les pratiques démocratiques sont indispensables à la réalisation de
nos objectifs. Le maintien et le
renforcement de l’État de droit et du respect scrupuleux du système
démocratique sont à la fois un objectif et un engagement commun, ainsi qu’une
condition essentielle de la présence à ce Sommet et aux Sommets futurs. Par conséquent, toute altération ou
interruption constitutionnelle de l’ordre démocratique dans un État du
Continent américain constitue un obstacle insurmontable à participation du
gouvernement de cet État au processus du Sommet des Amériques”;
Que cette Déclaration proclame également ce qui
suit: “Nous apprécions le soutien actif
de l’Organisation des États Américains et de ses organismes spécialisés,
notamment l’Organisation panaméricaine de la santé, l’Institut interaméricain
de coopération pour l’agriculture, et l’Institut interaméricain de l’enfance,
ainsi que la Banque interaméricaine de développement, la Commission économique
pour l’Amérique latine et les Caraïbes et la Banque mondiale. Nous invitons ces institutions ainsi que
d’autres organisations régionales et internationales à développer une plus
grande coordination pour le soutien de la mise en œuvre et au suivi du Plan d’action
de ce Sommet”;
PRENANT EN COMPTE qu’il
est souhaitable que toutes les institutions du Système interaméricain reflètent
les mêmes valeurs et coordonnent leurs activités pour appuyer la mise en œuvre
du Plan d’action,
DÉCIDE:
1. D’inviter
la Banque interaméricaine de développement, en sa qualité de partenaire du
processus des Amériques et de membre à part entière du Système interaméricain,
d’adapter ses politiques et procédures de sorte qu’elles concordent davantage
avec les valeurs et les objectifs susmentionnés du Sommet.
2. D’encourager
la Banque interaméricaine de développement à incorporer ces priorités à ses
programmes et à réaménager ses activités de façon à mieux appuyer la mise en
œuvre et le suivi du Plan d’action du Sommet des Amériques.
APPPUI À LA TÂCHE
QU’ACCOMPLIT L’INSTITUT
INTERAMÉRICAIN DES DROITS DE L’HOMME
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU le rapport du Conseil
permanent traitant de l’appui à la tâche qu’accomplit l’Institut interaméricain
des droits de l’homme (IIDH) (CP/doc.3303/00),
CONSIDÉRANT ses
résolutions AG/RES. 1702 (XXX-O/00), AG/RES. 1334 (XXV-O/95), AG/RES. 1405
(XXVI-O/96) et AG/RES. 1665 (XXIX-O/99) sur l’appui à la tâche qu’accomplit
l’Institut interaméricain des droits de l’homme (IIDH),
NOTANT
la tâche remarquable qu’accomplit l’IIDH en faveur de la promotion des droits
de la personne, en créant des programmes éducatifs destinés à informer les
populations au sujet des droits universellement reconnus par leurs États,
RENDANT HOMMAGE aux
efforts déployés par l’IIDH pour la formation spécialisée et l’assistance
technique à l’intention tant des juges, des tribunaux électoraux, des ministres
de l’éducation, des bureaux nationaux des droits de l’homme, des forces de
l’ordre et des forces armées, que des organisations de la société civile, des
éducateurs, des juristes et des partis politiques,
RECONNAISSANT la
participation de l’Institut au Dialogue sur le Système interaméricain de
promotion et de protection des droits de la personne qui s’est déroulé dans le
cadre de la Commission des questions juridiques et politiques,
RENDANT HOMMAGE aux
travaux réalisés tout au long de ses vingt années d’existence par l’Institut
interaméricain des droits de l’homme dans les pays du Continent américain en
matière de démocratisation et de respect des droits de la personne ainsi qu’à
son assistance technique dans l’élaboration de législations modernes et dans
l’incorporation des normes internationales à la législation interne des pays,
DÉCIDE:
1. De fournir son appui à l’Institut interaméricain des droits
de l’homme (IIDH) pour qu’il continue à mener les activités de promotion,
d’éducation et de formation spécialisée dans le domaine des droits de la
personne aux niveaux national, régional et continental, afin de renforcer le
plein respect de ces droits.
2. D’encourager les États ainsi que les institutions
financières internationales et régionales à soutenir les différents programmes
de l’Institut interaméricain des droits de l’homme et à contribuer à son
financement institutionnel.
3. De rendre hommage à l’Institut interaméricain des droits de
l’homme à l’occasion du vingtième anniversaire de sa fondation en 1980, et de
le féliciter pour le chemin qu’il a parcouru au long de deux décennies
d’activités constantes en matière de promotion et d’éducation dans le domaine
des droits de la personne.
4. De
charger le Conseil permanent d’inviter l’Institut interaméricain des droits de
l’homme à continuer à participer au Dialogue sur le Système interaméricain de
promotion et de protection des droits de l’homme.
SOUTIEN ET SUIVI DU PROCESSUS DES SOMMETS DES
AMÉRIQUES
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU le rapport annuel du
Conseil permanent (AG/doc.3970/00) traitant du rapport de la Commission
spéciale sur la gestion des Sommets interaméricains pour 2000-2001
(CP/doc.3485/01) présenté en vertu de la résolution AG/RES. 1752 (XXX-O/00)
“Soutien et suivi des initiatives des Sommets des Amériques”,
TENANT COMPTE des
initiatives des Sommets émanées du premier Sommet des Amériques (Miami, 1994);
du Sommet des Amériques sur le développement durable (Santa Cruz de la Sierra,
1996); du Deuxième Sommet des Amériques (Santiago, 1998) et du Troisième Sommet
des Amériques (Québec, 2001),
RAPPELANT que par sa
résolution AG/RES. 1349 (XXV-O/95), elle a établi une Commission spéciale du
Conseil permanent sur la gestion des Sommets interaméricains, ouverte à la
participation de tous les États membres, en vue d’assurer un suivi efficace,
opportun et approprié des tâches confiées à l’Organisation par les Sommets des
Amériques, de coordonner avec l’Organisation des États Américains la
préparation, la participation, et le suivi dans le cadre des futurs Sommets; et
que, dans les résolutions qu’elle a adoptées par la suite, l’Assemblée générale
a chargé la Commission spéciale d’adresser par écrit aux ministres des affaires
étrangères, par l’intermédiaire du Conseil permanent, un rapport sur ses
activités à chacune de ses Sessions ordinaires,
RECONNAISSANT que la
Commission spéciale a servi de cadre à la participation de la société civile au
processus du Sommet des Amériques,
RAPPELANT EN OUTRE:
Qu’à la trentième Session
ordinaire de l’Assemblée générale, les ministres des affaires étrangères des
États membres ont engagé un dialogue dans le cadre des préparatifs du Troisième
Sommet des Amériques;
Qu’à ce Troisième Sommet,
les chefs d’État et de gouvernement du Continent américain ont signé la
Déclaration et le Plan d’action de Québec; la déclaration, “Connecter les
Amériques” et la Déclaration d’appui au
processus de paix en Colombie;
Que des accords ont été
conclus dans la section du Plan d’action de Québec relative au “Suivi du Plan d’action”;
Que la Déclaration de
Québec reconnaît les résultats significatifs des réunions ministérielles
organisées pour appuyer les mandats des Sommets,
RECONNAISSANT l’importance
d’un suivi coordonné, opportun et efficace du Plan d’action de Québec et des
Plans d’action qui l’ont précédé, et la nécessité d’un appui opportun et
effectif aux préparatifs du Quatrième Sommet des Amériques,
DÉCIDE:
1. De renouveler le mandat donné au Conseil permanent de
coordonner, par l’intermédiaire de sa Commission spéciale sur la gestion des
Sommets interaméricains, les activités confiées à l’Organisation des États
Américains par les Sommets des Amériques.
2. De charger les organes, organismes et
entités de l’Organisation de continuer à accorder la plus haute priorité à la
mise en œuvre des initiatives qui leur ont été confiées par l’Assemblée
générale, conformément aux mandats des Sommets des Amériques, et de soumettre
régulièrement des rapports à la Commission spéciale au sujet de leurs
activités.
3. De demander au Secrétariat général de continuer à remplir le
rôle de secrétariat technique et de mémoire institutionnelle du processus des
Sommets, par l’intermédiaire de son Bureau de suivi des Sommets, conformément
au Plan d’action de Québec.
4. De demander au Secrétariat général de continuer à fournir
l’appui nécessaire aux réunions ministérielles et sectorielles liées à la mise
en œuvre des mandats des Sommets afférents à des sujets pertinents pour l’OEA.
5. De
demander au Secrétariat général de suggérer, par l’intermédiaire du Bureau de
suivi des Sommets, et conformément aux Directives pour la participation des
organisations de la société civile aux activités de l’OEA, les modalités
de participation des organisations de
la société civile aux activités de suivi et de mise en œuvre des initiatives
des Sommets, aux fins de la présentation ultérieure des recommandations au
Groupe de travail sur la mise en oeuvre des initiatives des Sommets des
Amériques (GRIC).
6. De charger le Secrétariat général, par l’intermédiaire du
Bureau de suivi des Sommets, et en collaboration avec d’autres organisations
multilatérales pertinentes, a) de coordonner la mise en œuvre des mandats
confiés à l’OEA par les Sommets; b) de coordonner le suivi de ces mises en
œuvre et l’échange des informations les concernant, et c) de mettre en place
des mécanismes précis d’évaluation de cette mise en œuvre.
7. D’accueillir
avec satisfaction le Protocole d’accord intervenu entre les Présidents de la
Banque interaméricaine de développement et de la Banque mondiale et la lettre
qu’ils ont signée, par lesquels ils s’engagent à créer un Groupe de travail
mixte sur les Sommets en vue de coordonner l’appui au sein des autres
organisations associées au processus des Sommets pour la mise en œuvre du Plan
d’action de Québec; et de prier le Secrétaire général de maintenir un dialogue
permanent à ce sujet avec les Présidents de ces deux institutions.
8. De
demander au Secrétaire général de soumettre des propositions au Conseil
permanent sur la nécessité de renforcer et de réformer les mécanismes
institutionnels et financiers de l’Organisation en appui au processus des
Sommets des Amériques, et de charger le Conseil permanent de prendre les
décisions pertinentes à cet égard.
9. De charger le Conseil permanent d’affecter des ressources,
dans le programme budget de l’Organisation, qui permettront la mise en œuvre
intégrale et opportune de cette résolution, et de charger le Secrétaire général
de mener à bien les activités mentionnées dans cette résolution en fonction des
crédits budgétaires ouverts à ce titre et d’autres ressources.
10. De
prier le Secrétaire général de créer, conformément aux directives émises par le
Troisième Sommet des Amériques, un fonds spécifique alimenté par des
contributions volontaires pour financer les activités de l’OEA à l’appui du
GRIC.
11. De
charger la Commission spéciale de soumettre, lors de la trente-deuxième Session
ordinaire de l’Assemblée générale, un rapport aux ministres des affaires
étrangères par l’intermédiaire du Conseil permanent, sur la mise en œuvre de
cette résolution.
APPUI AUX MANDATS
ÉMANÉS DU SOMMET DES AMÉRIQUES SUR
LE RENFORCEMENT DES
ADMINISTRATIONS MUNICIPALES
ET RÉGIONALES ET LA
SOCIÉTÉ CIVILE
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU le Rapport du Conseil permanent sur les progrès
enregistrés dans l’application de la résolution AG/RES. 1760 (XXX-O/00)
intitulée: “Appui aux mandats du Sommet des Amériques sur le renforcement des
administrations municipales et régionales et la société civile”,
RAPPELANT les engagements assumés dans les
Déclarations et Plans d’action des Sommets des Amériques tenus à Miami
(décembre 1994) et Santiago du Chili (avril 1998) pour consolider la
démocratie, notamment au moyen de la modernisation de l’État, du renforcement
des administrations régionales et municipales et de la promotion de la
participation de la société civile dans le processus décisionnel menant aux
politiques nationales, ainsi que par la mise en commun des expériences et des
informations sur les programmes menés dans ces domaines avec l’appui des
institutions de coopération multilatérale et bilatérale comme l’Organisation
des États Américains (OEA), la Banque interaméricaine de développement (BID) et
la Banque mondiale,
NOTANT EN PARTICULIER, les engagements souscrits
lors du Troisième Sommet des Amériques (Québec 2001) sur le renforcement des
administrations locales et l’appui exprimé en faveur du Programme de
coopération de l’OEA sur la décentralisation et le gouvernement local ainsi que
sur la convocation, en Bolivie, d’une Réunion des ministres et hauts
fonctionnaires chargés des politiques de décentralisation, du gouvernement
local et de la participation citoyenne au niveau municipal,
RAPPELANT ÉGALEMENT ses résolutions AG/RES. 1668
(XXIX-O/99) et AG/RES. 1760 (XXX-O/00) qui traitent de ces thèmes,
RÉAFFIRMANT:
Le rôle de l’OEA dans la promotion et la
consolidation de la démocratie dans le Continent américain et en tant que
tribune du dialogue interaméricain des ministres et hauts fonctionnaires;
Que les enjeux que posent les processus de
décentralisation et de renforcement de l’administration locale peuvent être
abordés efficacement dans le cadre de l’OEA;
RECONNAISSANT que la Réunion des ministres et
hauts fonctionnaires sera une occasion idéale d’effectuer un échange de données
d’expériences et d’informations et de procéder à la mise en place d’un cadre
commun pour l’élaboration des politiques nationales visant le renforcement du
processus de décentralisation, la consolidation du pouvoir local et la
participation citoyenne aux niveaux municipal et communautaire,
PRENANT EN COMPTE que le Plan d’action du
Troisième Sommet des Amériques soutient “le Programme de coopération de l’OEA
sur la décentralisation et le gouvernement local, notamment, avec l’appui de la
BID, l’élaboration de programmes et l’intégration effective des citoyens aux
processus décisionnels”,
DÉCIDE:
1. De
noter avec satisfaction et d’approuver la convocation par le Conseil permanent,
à La Paz (Bolivie) du 29 au 31 juillet 2001, de la Réunion continentale des
ministres et hauts fonctionnaires chargés des politiques de décentralisation,
du gouvernement local et de la participation citoyenne au niveau municipal.
CP08543F04
2. De noter également avec satisfaction
les progrès réalisés dans les préparatifs de cette Réunion des ministres et
hauts fonctionnaires.
3. De
charger le Conseil permanent de recevoir et d’analyser le rapport de ladite
Réunion des ministres et hauts fonctionnaires, afin d’assurer la mise en œuvre
des recommandations qui y figurent, en fonction des ressources allouées dans le
Programme-budget de l’Organisation et d’autres ressources.
4. De
charger le Secrétariat général de coopérer avec l’Unité pour la promotion de la
démocratie, à la mise en œuvre des décisions émanées de la Réunion des
ministres et des hauts fonctionnaires, et d’exhorter d’autres organismes de
coopération multilatérale à fournir leur appui dans ce but.
5. De
remercier le Gouvernement de la Bolivie d’avoir prêté son appui à la tenue de
la Réunion des ministres et des hauts fonctionnaires en offrant de l’accueillir
sur son territoire.
6. De charger le Conseil permanent de faire rapport à
l’Assemblée générale, lors de sa trente-deuxième Session ordinaire, sur la mise
en œuvre de la présente résolution.
LIBERTÉ DE COMMERCE ET D’INVESTISSEMENT
DANS LE CONTINENT AMÉRICAIN[4]/
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
RAPPELANT la résolution AG/RES. 1364
(XXVI-O/96) intitulée: “Liberté de commerce et d’investissement dans le
Continent américain” par laquelle elle a chargé le Comité juridique
interaméricain (CJI) de mener une étude sur la question,
RECONNAISSANT l’avis du
Comité juridique interaméricain (CJI/RES.II-14/96), par lequel cette entité
affirme la conclusion à laquelle elle est parvenue à l’unanimité de ses
membres, à savoir que “les fondements et l’application éventuelle de la loi
faisant l’objet du présent avis juridique, dans les domaines décrits
antérieurement, ne sont pas conformes au droit international”,
TENANT COMPTE des
résolutions AG/RES. 1447 (XXVII-O/97),
AG/RES. 1532 (XXVII-O/98), AG/RES. 1614 (XXIX-O/99) et AG/RES. 1700 (XXX-O/00), intitulées “Liberté de commerce et
d’investissement dans le Continent américain”,
VU le rapport du Conseil
permanent sur la liberté de commerce et d’investissement dans le Continent
américain (CP/doc.3297/99),
DÉCIDE:
1. De prendre note du rapport du Conseil permanent sur la
liberté de commerce et d’investissement dans le Continent américain, présenté
en application de la résolution AG/RES. 1700 (XXX-O/00).
2. De demander au Conseil permanent de soumettre un rapport à
l’Assemblée générale lors de sa trente-deuxième Session ordinaire sur le
développement des aspects de cette question.
OBSERVATIONS ET RECOMMANDATIONS FORMULÉES SUR LE RAPPORT
ANNUEL DE LA COUR INTERAMÉRICAINE DES DROITS DE
L’HOMME[5]/
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU les observations et
recommandations formulées par le Conseil permanent au sujet du rapport annuel
de la Cour interaméricaine des droits de l’homme (CP/doc.3464/01) et la
présentation qu’en a faite le Président de la Cour, le Juge Antonio A. Cançado
Trindade (CP/CAJP-1770/01);
CONSIDÉRANT:
Que les chefs d’État et de
gouvernements réunis lors du Troisième Sommet des Amériques à Québec, en avril
2001, ont décidé de continuer à promouvoir l’adoption de mesures visant à
renforcer et à perfectionner le Système interaméricain des droits de la
personne, en particulier l’augmentation des ressources allouées à la Cour
interaméricaine des droits de l’homme;
Qu’en vertu de l’alinéa f de l’article 54 de la Charte de
l’Organisation des États Américains, au nombre des attributions de l’Assemblée
générale, figure celle d’examiner les observations et recommandations que
formule le Conseil permanent, conformément à l’alinéa f de l’article 91 de la Charte, sur les rapports des organes,
organismes et entités de l’Organisation;
Que selon l’article 65 de
la Convention américaine relative aux droits de l’homme “Pacte de San José de
Costa Rica”, la Cour soumet à l’examen
de l’Assemblée générale à chacune des Sessions ordinaires de cet organe, un
rapport sur les activités qu’elle a menées durant l’année précédente, et elle
souligne tout spécialement, en formulant les recommandations pertinentes, les
cas où un État n’aura pas donné suite à ses arrêts;
Que la Cour
interaméricaine des droits de l’homme a soumis son rapport annuel au Conseil
permanent qui, à l’issue d’un échange de vues franc et constructif, a acheminé
à l’Assemblée générale ses observations et recommandations y afférentes,
DÉCIDE:
1. D’accueillir et de faire parvenir à la Cour interaméricaine
des droits de l’homme les observations et recommandations formulées par le
Conseil permanent de l’Organisation sur son rapport annuel.
2. D’apprendre avec satisfaction que le 31 janiver 2001, le
Gouvernement du Pérou a déposé au Secrétariat général de l’OEA un instrument
aux termes duquel il a confirmé que “la reconnaissance de la compétence
obligatoire de la Cour interaméricaine des droits de l’homme par le Pérou
demeure pleinement valide et engage dans tous ses effets juridiques l’État
péruvien, étant entendu que la validité de cette Déclaration demeure
ininterrompue depuis son dépôt au Secrétariat général de l’Organisation des
États Américains (OEA) le 21 janvier 1981”.
3. De noter avec satisfaction que pendant la période couverte
par le présent rapport, le Gouvernement de la Barbade a reconnu la compétence
obligatoire de la Cour interaméricaine des droits de l’homme en matière
contentieuse selon les termes de l’article 62.1 de la Convention américaine
relative aux droits de l’homme.
4. De réitérer que les arrêts de la Cour sont définitifs et
sans appel, et que les États parties à la Convention s’engagent à respecter les
décisions de la Cour dans toutes les affaires auxquelles ils sont parties.
CPSC01005F04
5. De
demander instamment aux États membres de focaliser leurs efforts, conformément
au Plan d’action du Troisième Sommet des Amériques, sur l’universalisation du
Système interaméricain des droits de la personne, d’augmenter le nombre
d’adhésions à ses instruments fondamentaux, et, dans cette optique, d’envisager
dams les plus brefs délais de signer et de ratifier, ou de ratifier la
Convention américaine relative aux droits de l’homme et les autres instruments
du Système, ou d’y adhérer, selon le
cas, et de reconnaître la compétence obligatoire de la Cour interaméricaine des
droits de l’homme.
6. De demander au Conseil permanent que lors des prochains
exercices financiers, il recherche une augmentation substantielle des
ressources affectées à la Cour en se fondant sur l’acceptation du fait que la
promotion et la protection des droits de la personne constituent une priorité
fondamentale de l’Organisation.
7. De rendre hommage à la Cour interaméricaine des droits de
l’homme pour la tâche qu’elle a accomplie pendant la période couverte par son
rapport, tout spécialement pour les modifications qu’elle a introduites à son
Règlement conformément aux dispositions de la résolution AG/RES. 1701
(XXX-O/00).
ÉVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU SYSTÈME
INTERAMERICAIN
DE PROTECTION ET DE PROMOTION DES DROITS DE LA
PERSONNE
EN VUE DE SON PERFECTIONNEMENT ET DE SON
RENFORCEMENT[6]/
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU:
Le rapport du Conseil permanent (AG/doc.3970/01)
sur l’évaluation et le perfectionnement du Système interaméricain de protection
et de promotion des droits de la personne;
Le rapport de la Présidente de la Commission des
questions juridiques et politiques relatif au dialogue sur le Système
interaméricain de protection et de promotion des droits de la personne
(CP/CAJP-1815/01), qui s’est déroulé dans le cadre de cette Commission, et qui
a identifié les thèmes abordés ainsi que les progrès réalisés, les convergences
de vues et les points qui méritent un examen plus approfondi;
Les propositions et commentaires des Gouvernements
du Costa Rica (CP/doc.3405/01); du Mexique (CP/CAJP-1754/01); du Brésil (CP/CAJP-1755/01 et CP/CAJP-1784/01); du
Président de la Cour interaméricaine des droits de l’homme (CP/CAJP-1781/01);
du Président de la Commission interaméricaine des droits de l’homme
(CP/CAJP.1708/01); des organisations non gouvernementales (CP/CAJP-1813/01); le
registre des institutions nationales (CP/doc.1749/01 et add.1 et add.2), les
documents du Secrétariat technique du Groupe ad hoc sur le renforcement
du Système interaméricain de protection des droits de la personne: Projet pour
la promotion des droits de la personne dans les Amériques et le financement du
Système interaméricain des droits de la personne (CP/CAJP-1794/01);
La note souscrite conjointement par la Cour et la
Commission interaméricaines des droits de l’homme en date du 21 novembre 2000,
AYANT PRÉSENT À L’ESPRIT que les États membres de
l’Organisation des États Américains ont proclamé à l’article 3 de la Charte de
l’OEA, au nombre des principes de cette Organisation, le respect des droits
fondamentaux de la personne humaine sans distinction de race, de nationalité,
de religion ou de sexe,
CONSCIENTE que la promotion et la protection
internationales des droits de la personne sont tributaires de l’entraide et de
l’action complémentaires de celles qu’offre le droit interne des États membres,
et ont pour fondement la liberté et la dignité de la personne humaine;
CONSIDÉRANT:
Que dans la Déclaration de Québec issue du
Troisième Sommet des Amériques qui s’est déroulé en avril 2001 au Canada, les
chefs d’État et de gouvernement ont affirmé que leur “engagement à l’égard du
plein respect des droits de la personne et des libertés fondamentales est fondé
sur des convictions et des principes partagés”; et qu’ils ont déclaré ce qui
suit: “Nous soutenons le renforcement et le perfectionnement de
l’efficacité du Système interaméricain
des droits de l’homme qui inclut la Commission interaméricaine des droits de
l’homme et la Cour interaméricaine des droits de l’homme. Nous chargeons la
trente et unième Assemblée générale de l’OEA d’envisager une augmentation
adéquate des ressources pour les activités de la Commission et de la Cour en
vue d’améliorer les mécanismes des droits de la personne e de promouvoir la mise
en application des recommandations de la Commission et le respect des jugements
de la Cour”;
Que dans le Plan d’action du Troisième Sommet des
Amériques, les chefs d’État et de gouvernement ont décidé de “continuer à
promouvoir des mesures concrètes pour renforcer et perfectionner le Système
interaméricain des droits de la personne, et en particulier le fonctionnement
de la Cour interaméricaine des droits de l’homme et de la Commission
interaméricaine des droits de l’homme, en concentrant leurs efforts sur:
l’universalisation du Système; l’augmentation du nombre d’adhésions à leurs
instruments fondamentaux; l’application des décisions de la Cour et le suivi
des recommandations de la Commission; la facilitation de l’accès des personnes
à ce mécanisme de protection, et l’augmentation significative des fonds
affectés au maintien de leurs opérations en cours, y compris l’encouragement de
contributions volontaires et l’étude de la possibilité que la Cour et la CIDH
siègent de manière permanente”;
Que les chefs d’État et de gouvernement ont
demandé à l’Assemblée générale lors de sa trente et unième Session
ordinaire qui s’est tenue à San José
(Costa Rica) de prendre les mesures qui s’imposent pour réaliser les objectifs
susmentionnés;
Que la Commission interaméricaine des droits de
l’homme a adopté son nouveau Règlement qui est entré en vigueur le 1er
mai 2001;
Que la Cour interaméricaine des droits de l’homme
a adopté son nouveau Règlement qui est entré en vigueur le 1er juin
2001;
Que la Commission des questions juridiques et
politiques a réalisé d’importants progrès dans l’identification et l’étude de
mesures concrètes, et de domaines nécessitant une analyse plus approfondie pour
consolider un système de droits de la personne solide et efficace, apte à relever
les défis de l’avenir; qu’elle a renforcé le dialogue permanent parvenant ainsi
à instaurer un climat politique de confiance mutuelle entre les divers acteurs
grâce à l’ouverture, à la transparence, à l’adoption d’une démarche progressive
et à la participation constructive des États membres, de la Commission, de la
Cour, de l’Institut interaméricain des droits de l’homme et des représentants
des organisations non gouvernementales nationales et internationales et que,
dans ce sens, il est indispensable que le dialogue se poursuive pour continuer
à œuvrer vers l’obtention progressive d’un consensus sur cette question;
Que les efforts gouvernementaux déployés à
l’échelle continentale en vue du perfectionnement et du renforcement du Système
interaméricain des droits de la personne, notamment ceux qui portent sur la
possibilité d’évaluer les instruments juridiques pertinents ainsi que les
méthodes et procédures de travail de la Cour et de la Commission
interaméricaines des droits de l’homme, doivent viser à consolider le respect
et la protection des droits de la personne dans le Continent américain et à
approfondir leur étude et leur évaluation;
Qu’à cet effet, il est indispensable que tous les
États membres envisagent de signer et de ratifier les instruments ci-après ou
d’y adhérer selon le cas: la Convention américaine relative aux droits de
l’homme; le Protocole additionnel à la Convention américaine relative aux
droits de l’homme traitant des droits économiques, sociaux et culturels, et le
Protocole additionnel à cette Convention relatif à l’abolition de la peine de
mort; la Convention interaméricaine pour la prévention et la répression de la
torture; la Convention interaméricaine sur la disparition forcée des personnes;
la Convention interaméricaine pour la prévention, la sanction et l’élimination
de la violence contre la femme, et la Convention interaméricaine pour
l’élimination de toutes les formes de discrimination contre les personnes
handicapées;
Que certains États membres ont apporté une
précieuse contribution à l’universalisation des instruments interaméricains en
ratifiant plusieurs traités interaméricains relatifs aux droits de la personne
et en acceptant la compétence obligatoire de la Cour, renforçant ainsi le
Système interaméricain;
Que l’examen des questions du Dialogue sur
l’évaluation et le renforcement du Système interaméricain de protection et de
promotion des droits de l’homme pourrait exiger la création d’un organe
spécifique au sein du Conseil permanent,
DÉCIDE:
1. De
charger le Conseil permanent de mettre en œuvre des mesures concrètes pour
donner suite aux mandats des chefs d’État et de gouvernement liés au
renforcement et au perfectionnement du Système interaméricain de protection et
de promotion des droits de la personne, et figurant dans le Plan d’action du Troisième Sommet des Amériques, en se
concentrant sur:
a. L’universalisation
du système interaméricain des droits de la personne;
b. L’application des arrêts de la Cour et le suivi des
recommandations de la Commission;
c. La facilitation de l’accès des personnes au Système
interaméricain des droits de la personne;
d. L’augmentation substantielle du budget de la Cour et de la
Commission, en élaborant un plan pour que dans un délai raisonnable, les
organes du Système puissent se consacrer à leurs activités et responsabilités
croissantes et assurer le fonctionnement efficace du système et l’utilisation
rationnelle des ressources assignées, et pour qu’un fonds spécifique soit créé
en vue du renforcement du Système interaméricain de protection et de promotion
des droits de la personne, ce qui encouragerait les contributions volontaires
en faveur des organes du système et permettrait d’augmenter les efforts liés à
la promotion et l’universalisation du système;
e. L’étude de la possibilité
que la Cour et la Commission interaméricaines des droits de l’homme
fonctionnent sur une base permanente, en tenant compte, entre autres, des
critères utilisés par ces organes.
2. De
charger le Conseil permanent:
a. De poursuivre l’examen de
la question de la participation de la victime à une procédure entamée devant la
Cour interaméricaine des droits de l’homme;
b. D’étudier, avec l’appui du Sous-secrétariat aux questions
juridiques et en tenant compte des critères de la Cour et de la Commission
interaméricaines des droits de l’homme, la question de la corrélation logique
qui doit exister entre les Règlements de ces organes et les dispositions de
leurs propres Statuts et la Convention interaméricaine relative aux droits de
l’homme;
c. De promouvoir l’échange des données d’expériences et des
pratiques optimales pour harmoniser les normes du droit international relatif
aux droits de la personne et les normes du droit interne;
d. De continuer à approfondir
le dialogue sur le Système interaméricain des droits de la personne, afin de le
perfectionner et de le renforcer, en assurant la participation de la Cour et de
la Commission interaméricaine des droits de l’homme, et en invitant l’Institut
interaméricain des droits de l’homme et des représentants d’organisations non
gouvernementales, et de favoriser la participation d’institutions nationales
œuvrant en faveur de la promotion et de la protection des droits de la
personne, en prenant en considération le registre des institutions nationales
CP/CAJP-1749/01 et add.1 et add.2;
e. D’étudier la possibilité de créer un organe spécifique du
Conseil permanent qui serait consacré à l’examen des questions relatives aux
droits de la personne;
f. D’encourager, au sein de
la Commission des questions juridiques et politiques, l’échange des
informations au sujet des expériences institutionnelles et la mise en place de
mécanismes nationaux qui se consacrent à la défense des droits de la personne,
dans le but d’obtenir un panorama général dans le cadre de l’Organisation, au
sujet des liens qui doivent exister entre les systèmes nationaux de protection
des droits de la personne et le Système interaméricain.
3. De
prier instamment les États membres de l’Organisation:
a. De focaliser leurs efforts, conformément au Plan d’action du
Troisième Sommet des Amériques, sur l’universalisation du Système
interaméricain des droits de la personne, en augmentant le nombre d’adhésion à
ses instruments fondamentaux, et, dans cette perspective, d’envisager dans les
plus brefs délais et selon le cas de signer et de ratifier; ou de ratifier la
Convention américaine relative aux droits de l’homme et les autres instruments
du Système, ou d’y adhérer;
b. D’adopter les mesures d’ordre législatif ou autre qui, le
cas échéant, s’avèrent nécessaires à la mise en application des normes
interaméricaines relatives aux droits de la personne dans le cadre interne des
États;
c. D’adopter les mesures qui s’imposent pour respecter les
décisions ou jugements émanés de la Cour interaméricaine des droits de l’homme,
et de déployer tous les efforts requis pour appliquer les recommandations
émises par la Commission interaméricaine des droits de l’homme;
d. D’examiner selon les modalités appropriées les rapports
annuels de la Cour et de la Commission, dans le cadre du Conseil permanent et
de l’Assemblée générale de l’Organisation afin d’assurer que les États
accomplissent effectivement leur devoir de garantir le respect des obligations
émanées des instruments du Système;
4. De
remercier la Commission et la Cour interaméricaines des droits de l’homme
d’avoir présenté leurs nouveaux règlements qui sont entrés en vigueur le 1er
mai 2001 et le 1er juin 2001, respectivement.
5. D’inviter
la Commission et la Cour interaméricaines des droits de l’homme à continuer à
appuyer le processus de renforcement du Système de protection et de promotion
des droits de la personne, et tout particulièrement à envisager la possibilité:
a. D’inclure dans leurs
rapports annuels des informations concernant l’application, par les États, des
recommandations, décisions ou sentences émises par les deux organes au cours de
la période couverte. L’Assemblée générale analysera cette information.
b. De soumettre au Conseil permanent des évaluations et des
rapports périodiques sur les résultats de l’application des réformes
réglementaires des deux organes afin d’assurer le bon fonctionnement du
système.
c. De présenter au Conseil permanent des informations
statistiques reflétant et permettant d’évaluer le degré d’accessibilité du
Système interaméricain des droits de la personne, selon la typologie des
appelants ou des plaignants, le droit ayant motivé les plaintes ou les
réclamations et, le cas échéant, le type d’infraction ayant motivé la
détention.
6. De
rendre hommage à la participation et aux contributions de l’Institut
interaméricain des droits de l’homme et des organisations non gouvernementales
en ce qui concerne le dialogue sur le renforcement du Système et de les
exhorter à poursuivre cette participation.
7. De
prier le Comité juridique interaméricain de participer aux travaux de la
Commission des questions juridiques et politiques relatifs au dialogue sur le
Système interaméricain de protection et de promotion des droits de la personne,
lorsque celle-ci en fera la demande.
8. De
faire parvenir à la Cour et à la Commission interaméricaines des droits de
l’homme la présente résolution.
9. De demander au Conseil permanent de soumettre un rapport à
l’Assemblée générale lors de sa trente-deuxième Session ordinaire, sur la mise
en œuvre de la présente résolution.
APPUI AUX INSTRUMENTS INTERAMÉRICAINS
DES DROITS DE LA PERSONNE[7]/
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
CONSIDÉRANT le lien entre
la démocratie et le renforcement d’un système de promotion et de protection des
droits de la personne, et tenant compte des progrès accomplis dans les
Amériques en ce qui concerne le renforcement de la démocratie grâce à ce
système,
TENANT COMPTE de la
validité de la Déclaration américaine des droits et devoirs de l’homme dans
tous les États membres de l’OEA, ainsi que des progrès accomplis dans
l’application de cet instrument ainsi que celle d’autres instruments juridiques
américains des droits de la personne, progrès qui ont permis au Continent
américain et au Système interaméricain de promotion et de protection les droits
de la personne d’avancer sur cette voie,
RAPPELANT qu’il est
important que tous les habitants du Continent américain bénéficient d’une
participation intégrale et d’un accès aux mécanismes interaméricains de
promotion et de protection des droits de la personne,
CONSIDÉRANT:
Que par sa résolution
AG/RES. 1701 (XXX-O/00), “Évaluation du fonctionnement du Système
interaméricain de protection et de promotion des droits de la personne en vue
de son perfectionnement et de son renforcement”, elle a décidé de “poursuivre
le processus de perfectionnement et de renforcement du Système interaméricain,
à travers un dialogue systématique et permanent entre les États, les organes du
Système et les autres acteurs pertinents, en vue de la réunion graduelle d’un
consensus au sujet de l’état actuel du Système ainsi que des obstacles à
surmonter et des lacunes à combler en vue de garantir le respect et la
protection des droits de la personne dans le Continent américain”;
Que, par la même
résolution, elle a prié instamment les États membres de l’Organisation
“d’accorder la plus haute priorité politique à l’universalisation du Système
interaméricain au moyen de la signature et de la ratification par tous les
États membres de l’Organisation, de la Convention américaine relative aux droits
de l’homme et de tous les autres instruments interaméricains des droits de la
personne”;
DÉCIDE:
1. De demander au Conseil permanent de promouvoir, par le
truchement de la Commission des questions juridiques et politiques, un échange
de points de vue sur l’adoption de tous les instruments continentaux relatifs
aux droits de la personne au moyen de la signature; de la signature et de la
ratification; de la ratification ou de l’adhésion, selon le cas, et de
continuer d’encourager la mise en œuvre de mesures concrètes pour renforcer et
améliorer le Système interaméricain des droits de la personne, en focalisant
les efforts sur l’universalisation et la mise en œuvre du Système.
2. De recommander au Conseil permanent de préparer et de
convoquer, avant la trente-deuxième Session ordinaire de l’Assemblée générale,
une réunion technique spécialisée avec la participation d’experts
gouvernementaux, d’autres organes du Système interaméricain, de juristes et
d’experts de renommée internationale ainsi que de représentants de la société
civile, en vue d’étudier les possibilités et les mesures à prendre pour
parvenir à l’universalisation du système interaméricain des droits de la
personne et à sa mise en œuvre.
3. De demander au Conseil permanent d’encourager l’apport de
contributions volontaires au fonds spécifique créé par la résolution AG/RES.
1828 (XXXI-O/01) en vue du financement, en tout ou en partie, de la réunion
technique précitée.
4. De
demander au Conseil permanent de soumettre à l’Assemblée générale, lors de sa
trente-deuxième Session ordinaire, un rapport indiquant les initiatives
adoptées et les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la présente
résolution
CPSC01162S01.doc CPSC01162S01.doc
.
LIEU ET DATE DE LA TRENTE-CINQUIÈME
SESSION ORDINAIRE
DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
(Résolution adoptée à la troisième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
TENANT COMPTE des articles 43 et 44 du Règlement
de l’Assemblée générale concernant la tenue de ses Sessions ordinaires et la
détermination des lieux de ces Sessions;
CONSIDÉRANT:
Que par sa résolution AG/RES. 939(XVIII-0/88),
elle a recommandé que l’ouverture des Sessions ordinaires soit fixée au premier
lundi de juin chaque année;
Que le Gouvernement des États-Unis d’Amérique a
offert d’accueillir la trente-cinquième Session ordinaire de l’Assemblée
générale en 2005 et qu’il a décidé de faire cette offre pour réaffirmer son
engagement en faveur des buts et principes de la Charte de l’Organisation des
États Américains, et en témoignage de sa détermination de continuer à
participer activement aux efforts déployés actuellement pour moderniser
l’Organisation,
DÉCIDE:
1. De
remercier le Gouvernement des États-Unis pour son aimable offre d’accueil de la
trente-cinquième Session ordinaire de l’Assemblée générale, et d’accepter cette
offre.
2. D’arrêter
que la trente-cinquième Session ordinaire de l’Assemblée générale s’ouvrira le
premier lundi de juin 2005 aux États-Unis dans un lieu qui sera fixé en temps
opportun.
APPUI À LA DÉMOCRATIE EN HAÏTI
(Résolution adoptée à la quatrième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
GARDANT PRÉSENT À L’ESPRIT:
Que selon le Préambule de la Charte de
l’Organisation des États Américains, la démocratie représentative est une
condition indispensable à la stabilité, à la paix et au développement de la
région;
Que selon la Charte également, l’un des buts
essentiels de l’Organisation est de promouvoir et de consolider la démocratie
représentative dans le plein respect du principe de non-intervention;
Qu’un autre objectif de l’Organisation est de
promouvoir le développement économique social et culturel au moyen de l’action
coopérative;
L’Engagement de Santiago en faveur de la
démocratie et de la rénovation du Système interaméricain (1991), la Déclaration
de Managua (1993), et les Déclarations et Plans d’action des Sommets des
Amériques (Miami 1994, Santiago 1998);
Que les chefs d’État et de gouvernement des
Amériques ont souligné au cours du Sommet de Québec leur engagement de défendre
et de renforcer la démocratie dans tout le Continent américain;
Que l’OEA et la Communauté des Caraïbes (CARICOM)
ont pris l’engagement de continuer d’apporter leurs contributions au
renforcement de la démocratie en Haïti,
RAPPELANT les conclusions émises au sujet des
élections du 21 mai 2000 par la Mission d’observation des élections détachée
par l’OEA en Haïti, qui ont été présentées dans le rapport adressé au Conseil
permanent (CP/doc.3383/00),
RAPPELANT ÉGALEMENT la résolution CP/RES. 772
(1247/00) du 4 août 2000 par laquelle le Conseil permanent a autorisé le
Secrétaire général, sur la demande du Gouvernement haïtien, à diriger une
mission en Haïti "en vue
d’identifier avec le Gouvernement d’Haïti et d’autres secteurs de la communauté
politique et civile, des options et recommandations visant à résoudre le plus
rapidement possible les difficultés comme celles qui ont découlé des
différentes interprétations de la loi électorale, et de continuer à renforcer
la démocratie dans ce pays",
NOTANT les rapports adressés au Conseil permanent
par le Secrétariat général au sujet des visites effectuées en Haïti par le
Secrétaire général et le Secrétaire général adjoint pendant la période allant
du 16 août 2000 au 10 février 2001, ainsi que les rapports qui ont découlé de
ces missions et qui font l’objet des documents CP/doc.3349/00, du 24 août 2000,
CP/doc.3371/00 du 9 novembre 2000, et CP/doc.3419/01 corr.2 du 13 mars 2001,
GARDANT AUSSI PRÉSENT
À L’ESPRIT:
Que le Ministre des affaires étrangères et des
cultes d’Haïti a émis une déclaration devant le Conseil permanent le 14 mars
2001;
Que le Conseil permanent de l’OEA a adopté la
résolution CP/RES. 786 (1267/01) corr.1 par laquelle il décide "de
déclarer sa conviction que la solution de la crise découlant des élections du
21 mai 2000 en Haïti demeure un facteur essentiel au renforcement de la
démocratie et au respect des droits de la personne en Haïti";
Que la même résolution a demandé au "
Secrétaire général d'entreprendre les consultations nécessaires auprès du
Gouvernement haïtien ainsi que d'autres secteurs de la communauté politique et
la société civile, en gardant à l'esprit
la déclaration du Ministre des affaires étrangères et des cultes
d'Haïti, au sujet du potentiel de dialogue visant à résoudre la crise découlant
des élections du 21 mai 2000, et à renforcer la démocratie et le
respect des droits de la personne en Haïti", et de "soumettre au
Conseil permanent un rapport sur ses consultations et, le cas échéant, de
proposer d'autres mesures qui pourraient contribuer au renforcement du
processus démocratique en Haïti";
Que le Président du Troisième Sommet des
Amériques, le Premier Ministre du Canada, a fait une déclaration lors de la
cérémonie de clôture de ce Sommet tenue le 22 avril 2001, dans laquelle il
reconnaît les problèmes qui continuent de faire obstacle au développement
démocratique, politique, économique et social d’Haïti dans le proche avenir, et
dans laquelle il demande au Secrétaire général, collaborant avec la CARICOM,
d’effectuer une visite en Haïti, de faire rapport à l’OEA sur les conclusions
qu’il aura tirées de cette Mission, et d’y donner les suites appropriées;
Que le 9 mai 2001, le Président de la Conférence
de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), le Premier Ministre de la Barbade, et
le Secrétaire général de l’OEA ont décidé d’envoyer une Mission conjointe
OEA/CARICOM en Haïti;
Que la Mission conjointe OEA/CARICOM a eu lieu du
29 au 31 mai 2001, qu’elle a été dirigée par le Secrétaire général et
l’ex-Premier Ministre de la Dominique, Dame Eugenia Charles, et que le rapport
qui en a découlé fait l’objet du document AG/INF.264/01,
PRÉOCCUPÉE par le fait que la crise politique
n’est toujours pas résolue, et que la méfiance régnant entre les acteurs
politiques constitue encore un obstacle à d’éventuelles discussions de grande
ampleur qui permettraient de dégager une solution durable aux problèmes
découlant des élections du 21 mai 2000, laquelle solution serait fondée sur un
accord général entre le Gouvernement haïtien, les partis politiques, et la
société civile ainsi que d’autres institutions pertinentes de la société
haïtienne en vue d’un dénouement de la crise politique et du renforcement de la
démocratie et du respect des droits de la personne dans ce pays,
RECONNAISSANT la nécessité d’une assistance
financière et technique en vue de contribuer à la promotion du développement
économique et social d’Haïti,
AYANT REÇU une lettre adressée par le Président
d’Haïti au Président de la trente et unième Session ordinaire de l’Assemblée
générale de l’OEA, le Ministre des affaires étrangères et des cultes du Costa
Rica (AG/INF.260/01 corr.1),
DÉCIDE:
1. De
réitérer sa profonde préoccupation face à la persistance de la crise politique
en Haïti découlant des élections du 21 mai 2000.
2. De
prendre note de l’initiative en cinq volets décrite dans la lettre du Président
d’Haïti (AG/INF.260/01 corr.1) et relative aux processus devant mener à un
dénouement définitif de la crise politique actuelle.
3. De
reconnaître les préoccupations exprimées dans cette lettre au sujet de l’urgence
de la normalisation des relations entre Haïti et les institutions financières
internationales.
4. D’exhorter
le Gouvernement d’Haïti à assurer que la démission des sept Sénateurs soit
suivie, d’ici le 25 juin 2001, de la constitution rapide d’un Conseil électoral
provisoire (CEP) crédible, indépendant et neutre, composé de neuf membres
désignés par l’Exécutif, le Pouvoir judiciaire, les partis politiques – y
compris la Convergence démocratique, Fanmi Lavalas et d’autres
partis politiques – ainsi que les Églises catholique et protestante. D’arrêter
que cette étape est nécessaire à la création d’un climat de confiance propice à
un accord résultant d’une large participation entre le Gouvernement d‘Haïti,
les partis politiques et la société civile, ainsi que d’autres institutions
pertinentes de la société haïtienne, en vue de dénouer la crise politique et de
renforcer la démocratie et le respect des droits de la personne en Haïti.
5. D’en
appeler au Gouvernement d’Haïti, aux partis politiques, à la société civile, ainsi qu’à d’autres
institutions pertinentes de la société haïtienne pour qu’ils s’engagent
pleinement en faveur de la réalisation de cet objectif.
6. De
charger le Secrétaire général d’observer les suites données aux engagements
assumés dans le document AG/INF.260/01 corr.1et d’en faire rapport au Conseil
permanent.
7. De
charger le Secrétaire général de multiplier ses efforts, en consultation avec
la CARICOM et d’autres pays concernés, en vue d’apporter une contribution
supplémentaire au dénouement de la crise politique actuelle en Haïti, à son
développement économique et social et au renforcement de la démocratie et du
respect des droits de la personne dans ce pays.
8. D’inviter
le Secrétaire général à créer un Groupe d’Amis d’Haïti qui serait composé
d’États membres de l’OEA et Observateurs permanents intéressés, et qui serait
appelé à lui fournir une assistance dans ces efforts.
9. De
demander au Conseil permanent d’examiner, de toute urgence, le mandat, les
modalités, le budget, le financement et d’autres dispositions concernant
l’établissement d’une Mission éventuelle en Haïti.
10. De
charger le Secrétaire général d’œuvrer, de concert avec les États membres, à la
normalisation des relations entre Haïti et la communauté internationale, y
compris les institutions financières internationales, à mesure que des progrès
sont accomplis dans le sens d’une solution durable à la crise découlant des
élections du 21 mai 2000.
11. De
demander au Secrétaire général de faire rapport au Conseil permanent ou à
l’Assemblée générale selon le cas sur la mise en œuvre de la présente
résolution.
LA PROTECTION DES RÉFUGIÉS, DES RAPATRIÉS
ET DES DÉPLACÉS INTERNES DANS LES AMÉRIQUES
(Résolution adoptée à la quatrième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
CONSIDÉRANT:
Qu’aux
termes de ses résolutions AG/RES. 774 (XV-O/85), AG/RES. 838 (XVI-O/86),
AG/RES. 951 (XVIII-O/88), AG/RES. 1021 (XIX-O/89), AG/RES. 1039 (XX-O/90),
AG/RES. 1040 (XX-O/90), AG/RES. 1103 (XXI-O/91), AG/RES. 1170 (XXII-O/92),
AG/RES. 1214 (XXIII-O/93), AG/RES. 1273 (XXIV-O/94), AG/RES. 1336 (XXV-O/95),
AG/RES. 1416 (XXVI-O/96), AG/RES. 1504 (XXVII-O/97) et AG/RES. 1602
(XXVIII-O/98), elle a réitéré sa préoccupation à l’égard des personnes qui, en
qualité de réfugiés, de rapatriés ou de déplacés internes dans les pays du
Continent américain, ont besoin que leurs droits fondamentaux soient protégés
et qu’une aide humanitaire leur soit accordée;
Que, en vue de soutenir la
campagne mondiale qu’a entreprise le Haut Commissariat pour les réfugiés dans
le but de promouvoir l’adhésion à la Convention de Genève de 1951 et à son
Protocole de 1967 relatifs au statut des réfugiés, ainsi qu’à la Convention de
1954 relative au statut des apatrides, et à celle de 1961 sur la réduction des
cas d’apatrides, l’Assemblée générale de l’OEA a adopté les résolutions AG/RES.
1693 (XXIX-O/99) et AG/RES. 1762 (XXX-O/00) par lesquelles elle demandait
instamment aux États membres qui ne l’ont pas encore fait d’envisager de
ratifier ces conventions internationales et d’adopter les procédures et les
mécanismes institutionnels indispensables à leur application;
Que, dans le cadre du
suivi de ces dernières résolutions, le Secrétaire général, dans ses rapports à
l’Assemblée générale, a fourni des informations précises sur le nombre des
États membres qui n’ont pas encore adhéré aux instruments internationaux visés
ci-dessus, relatifs aux réfugiés ainsi que sur les procédures et les mécanismes
institutionnels requis pour leur application;
Qu’à l’occasion de la
commémoration du 50ème anniversaire de la Convention de Genève de
1951 relative au statut des réfugiés, le Haut Commissariat des Nations Unies
pour les réfugiés (HCR) a entamé un processus de consultation des États à
l’échelle mondiale, auquel participent des spécialistes de la protection des
réfugiés et des organismes non gouvernementaux, en vue de revitaliser le régime
de protection internationale et de réaffirmer la validité et l’importance de la
Convention relative au statut des réfugiés et de son Protocole de 1967;
Que ces consultations à
l’échelle mondiale ont pour but de promouvoir l’application et la mise en
oeuvre intégrales et effectives des dispositions de la Convention de 1951
relative au statut des réfugiés et de son Protocole de 1967 sur le statut des
réfugiés, et de mettre au point de nouvelles approches et de nouveaux paramètres
propres à renforcer la protection de ces personnes dans des domaines qui ne
sont pas suffisamment couverts par le régime de la Convention; que les
consultations à l’échelle mondiale constituent une occasion exceptionnelle de
renforcer le système international de bonne gouvernance, basé sur la nature
durable de la Convention de Genève de 1951, que les réfugiés ont le droit
d’invoquer et dont dépend leur protection; que c’est dans ce contexte que
l’Organisation des États Américains a demandé le statut d’observateur auprès du
Comité exécutif du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR),
statut qui lui a été accordé le 16 février de l’année en cours;
Que, en vertu de la
complémentarité qui existe entre le Droit international des réfugiés et le
Droit international en matière des droits de l’homme, les organes du Système
interaméricain peuvent contribuer au renforcement du régime juridique de
protection des demandeurs du statut de réfugié, des réfugiés et des autres
personnes qui ont besoin de protection dans les Amériques,
DÉCIDE:
1. De
réaffirmer le soutien et de souligner l’importance cruciale de la Convention de
1951 relative au statut des réfugiés, au moment de la célébration du 50ème
anniversaire de cet instrument, et du Protocole de 1967 sur le statut des
réfugiés, en tant que principaux instruments internationaux à caractère
universel pour la protection des réfugiés, et d’exhorter les États membres à
respecter et à exécuter leurs obligations en la matière, en vertu des
instruments universels et régionaux relatifs aux réfugiés et aux droits de la
personne.
2. De
réitérer l’appel qu’elle a lancé aux États membres afin que ceux qui ne l’ont
pas encore fait, envisagent en temps opportun de signer et de ratifier tous les
instruments internationaux relatifs aux réfugiés et d’adopter les procédures et
mécanismes institutionnels permettant leur application, conformément aux
critères établis dans les instruments internationaux de nature universelle et
régionale. De prier instamment les États membres de révoquer les réserves
qu’ils ont émises, le cas échéant, lors de leur adhésion.
3. De
promouvoir, par l’intermédiaire des différents organes du Système
interaméricain de protection des droits de la personne, le renforcement du
cadre de protection en faveur des demandeurs du statut de réfugiés et des
réfugiés dans le Continent américain, en participant activement aux
consultations ayant trait à la protection internationale, réalisées à l’échelle
mondiale par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
4. De renouveler l’appel lancé en faveur de la coopération
interaméricaine lorsque se présentent des situations de déplacements internes
ou d’exode massif de réfugiés, en vue de faciliter le retour ou la
réinstallation de ceux-ci, dans le respect des normes internationales.
CP08490F04
5. De demander aux États membres de
continuer à tenir le Secrétaire général informé des progrès qu’ils auront
accomplis dans la mise en œuvre de cette résolution, lesquels seront partagés
chaque année avec l’Assemblée générale.
ÉTUDE DE L’ACCÈS DES PERSONNES À LA COUR
INTERAMÉRICAINE
DES DROITS DE L’HOMME
(Résolution adoptée à la quatrième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU:
Le rapport du Conseil
permanent (AG/doc.3970/01) sur l’évaluation et le perfectionnement du Système
interaméricain de protection et de promotion des droits de l’homme;
La Déclaration et le Plan
d’action du Troisième Sommet des Amériques, qui s’est tenu au Canada en avril
2001;
La proposition du
Gouvernement du Costa Rica "Projet de Protocole facultatif à la Convention
américaine relative aux droits de l’homme" (AG/CP/doc.629/01);
Les
récentes réformes réglementaires de la Commission interaméricaine des droits de
l’homme et de la Cour interaméricaine des droits de l’homme relatives à l’accès
des personnes au Système interaméricain des droits de la personne;
CONSIDÉRANT que les chefs
d’État et de gouvernement ont décidé, dans le Plan d’action du Troisième Sommet
des Amériques, de continuer à promouvoir des mesures concrètes pour renforcer
et perfectionner le Système interaméricain des droits de l’homme, en
particulier le fonctionnement de la Cour interaméricaine des droits de l’homme
et de la Commission interaméricaine des droits de l’homme, en recommandant
notamment de faciliter l’accès des personnes au mécanisme interaméricain de
protection des droits de la personne,
AYANT PRÉSENT À L’ESPRIT
que le droit international des droits de la personne a pour caractéristique
intrinsèque que la personne est un sujet du droit international,
CONSIDÉRANT que le dialogue sur le renforcement du
Système interaméricain des droits de la personne a fait de grands progrès dans
l’identification des domaines qui doivent être approfondis pour mettre en place
un système des droits de la personne solide et efficace, qui puisse évoluer en
ayant pour unique but de protéger l’individu et de sauvegarder ses droits
fondamentaux,
DÉCIDE:
1. De
charger le Conseil permanent de démarrer l’étude de l’accès des victimes à la
Cour interaméricaine des droits de l’homme (ius
standi) et sa mise en pratique.
2. De
demander au Conseil permanent de prendre notamment en compte l’étude réalisée
par le Gouvernement du Costa Rica (AG/CP/doc.629/01), ainsi que les récentes
réformes réglementaires de la Cour et de la Commission interaméricaines des
droits de l’homme relatives à l’accès des personnes au Système interaméricain
des droits de la personne, lorsqu’il entreprendra l’étude mentionnée au
paragraphe précédent.
3. De
demander au Conseil permanent d’envisager de commencer l’examen de l’étude en
question, avec l’appui de la Cour interaméricaine des droits de l’homme, de la
Commission interaméricaine des droits de l’homme et de la société civile, au
cours du deuxième semestre de 2001, afin de la soumettre, dans les meilleurs
délais, aux États parties à la Convention américaine relative aux droits de
l’homme, pour qu’ils l’examinent au cours de la trente-deuxième Session
ordinaire de l’Assemblée générale.
4. De
demander au Conseil permanent de faire rapport sur la mise en oeuvre de cette
résolution à l’Assemblée générale lors
de sa trente-deuxième Session ordinaire.
L’ORGANISATION
DES ÉTATS AMÉRICAINS ET LA SOCIÉTÉ CIVILE
(Résolution adoptée à la quatrième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE,
VU le rapport annuel du
Conseil permanent (AG/doc.3970/01) qui traite des questions confiées à la
Commission sur la participation de la
société civile aux activités de l’OEA,
RAPPELANT ses résolutions
AG/RES. 1707 (XXX-O/00), “L’Organisation des États Américains et la société
civile” et AG/RES. 1668 (XXIX-O/99) “Renforcement de la coopération entre les
gouvernements et la société civile”,
RAPPELANT ÉGALEMENT les
Directives pour la participation des institutions de la société civile aux
activités de l’OEA approuvées par le Conseil permanent selon les termes de sa
résolution CP/RES. 759 (1217/99),
GARDANT PRÉSENT À L’ESPRIT:
Que dans la Déclaration de
Québec émise lors du Troisième Sommet des Amériques, les chefs d’État et de
gouvernement du Continent américain ont déclaré qu’ils ''notent avec
satisfaction et apprécient les contributions de la société civile … au Plan
d'action'' et ''affirment que l’ouverture et la transparence sont vitales pour
parvenir à sensibiliser le public et assurer la légitimité...'';
Que selon le Plan d’action
de Québec émis lors du Troisième Sommet des Amériques, les gouvernements, entre
autres initiatives, élaboreront des stratégies au niveau national et par
l'intermédiaire de l'OEA pour accroître la capacité de la société civile de
participer plus pleinement au Système interaméricain,
RÉAFFIRMANT la
contribution importante des institutions de la société civile aux activités de
l’Organisation des États Américains et des organes, organismes et entités
connexes du Système interaméricain,
RECONNAISSANT:
Que la Commission sur la
participation de la société civile aux activités de l’OEA a tiré parti des
exposés faits par les directeurs des différents organes, organismes et entités
de l'OEA sur leurs expériences avec des organisations de la société civile;
Que plusieurs
organisations de la société civile ont contribué aux activités de la Commission
spéciale sur la gestion des Sommets interaméricains,
NOTANT AVEC SATISFACTION les efforts
entrepris par les États membres pour renforcer la participation de la société
civile à la vie publique, notamment l’adoption de la “Charte de la Société
civile pour la Communauté des Caraïbes”,
DÉCIDE:
1. De
demander au Conseil permanent d’élaborer, par l'intermédiaire de la Commission
sur la participation de la société civile aux activités de l'OEA, et
conformément aux Directives pour la participation des organisations de la
société civile aux activités de l'OEA, des stratégies destinées à accroître la
participation de la société civile aux activités de l’OEA.
2. De charger la Commission:
a. D’étudier la faisabilité et
les modalités d’un renforcement et d’une régularisation du dialogue entre l’OEA
et les organisations de la société civile accréditées, et à cette fin;
b. De préparer et de tenir, avant la Trente-deuxième Session
ordinaire de l’Assemblée générale, une Session extraordinaire avec la
participation des organisations susmentionnées, en encourageant une
participation ample et adéquate et un traitement équitable des différentes
questions;
3. De
charger le Secrétariat général:
a. De consolider, sous la
direction de la Commission, une banque de données des pratiques optimales sur
la participation de la société civile aux activités de l'OEA sur la base des
directives adoptées à cet effet;
b. De tenir des consultations avec d’autres organisations
internationales sur les activités qu’elles mènent pour promouvoir la
participation de la société civile.
4. De
demander au Secrétariat général de fournir aux États membres qui en font la
demande un soutien dans les efforts qu’ils déploient pour accroître la capacité
institutionnelle des gouvernements de recevoir et d’intégrer les contributions
et les revendications de la société civile et d’y donner suite, en recourant,
notamment, à l’utilisation des technologies de l’information et des
communications.
5. De charger le Secrétariat général de mener à bien les
activités mentionnées dans cette résolution selon les ressources affectées à
cette fin dans le programme-budget de l'Organisation ainsi que d’autres
ressources.
6. De
demander au Conseil permanent de faire un rapport à l’Assemblée générale sur
l’application de la présente résolution lors de sa trente-deuxième Session
ordinaire.
PROGRAMME INTERAMÉRICAIN DE COOPÉRATION VISANT
À EMPÊCHER LE RAPT INTERNATIONAL DE MINEURS
PAR L’UN DE LEURS PARENTS ET À Y REMÉDIER
Résolution adoptée à la quatrième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
VU:
Le Rapport annuel adressé
par l’Institut interaméricain de l’enfance à l’Assemblée générale
(CP/doc.3418/01);
La Convention de 1980 sur
les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants;
La Convention
interaméricaine sur le retour international des mineurs, datée du
15 juillet 1989;
La Convention de 1989
relative aux droits des enfants;
La résolution AG/RES. 1691
(XXIX-O/99) “Rapt international de mineurs par l’un de leurs parents”;
La résolution AG/RES. 1742
(XXX-O/00) “Rapt international des mineurs par l’un de leurs parents”;
La résolution AG/RES. 1733
(XXX-O/00) “Année interaméricaine de l’enfance et de l’adolescence”;
Le Plan d’action du
Troisième Sommet des Amériques adopté à Québec (Canada) le
22 avril 2001,
CONSIDÉRANT:
Que par sa résolution
AG/RES. 1667 (XXIX-O/99) “Incorporation des questions relatives à l’enfance à
l’agenda continental” par laquelle l’Assemblée générale a reconnu qu’il est
impératif que la question de l’enfance bénéficie d’une attention prioritaire au
sein des forums politiques, particulièrement l’Assemblée générale de l’OEA;
Qu’il convient
d’encourager et de multiplier les efforts de coopération dans le Continent
américain dans les domaines liés à l’enfance et à l’adolescence;
Que le Plan d’action du
Troisième Sommet des Amériques a reconnu que la promotion des droits des
enfants, ainsi que leur développement, leur protection et leur participation
sont indispensables à la réalisation intégrale de leur potentiel,
NOTANT TOUT
PARTICULIÈREMENT que le Plan d’action du Troisième Sommet des Amériques
encourage la coopération en vue de diminuer les cas de rapt international de
mineurs par l’un de leurs parents,
CONVAINCUE que
l’enlèvement des enfants par l’un de leurs parents est un problème qui porte un
grave préjudice à leur développement intégral et à leur bien-être, et que ce
phénomène risque de s’aggraver comme conséquence du déplacement des personnes
au-delà des frontières nationales dans un monde soumis à une globalisation
croissante,
RÉAFFIRMANT qu’au nombre
des droits fondamentaux des enfants figurent leur éducation et leur
développement sous la protection et la garde de leurs parents, ainsi que le
maintien de relations personnelles avec les deux parents, même lorsque l’un des
parents réside dans un autre État,
CONSIDÉRANT la nécessité
de renforcer et d’intensifier, par le biais d’activités de coopération
interaméricaine, les efforts des États membres visant à empêcher le rapt
international de mineurs par l’un de leurs parents et à y remédier,
DÉCIDE:
1. D’exhorter les États membres à envisager de signer et de
ratifier, ou de ratifier la Convention de La Haye du 25 octobre 1980 sur les
aspects civils de l’enlèvement international d’enfants; la Convention
interaméricaine du 15 juillet 1989 sur le retour international des mineurs; la
Convention de la Haye du 29 mai 1993 sur la protection des enfants et la
coopération en matière d’adoption internationale, ou d’y adhérer, dans les plus
brefs délais selon le cas à ces instruments, et de faire appel aux États
parties pour qu’ils s’acquittent de leurs obligations aux termes de ces
Conventions, afin de prévenir le rapt international d’enfants par l’un de leurs
parents et à y remédier.
2. De charger le Conseil permanent d’examiner la possibilité de
convoquer, avec l’appui de l’Institut interaméricain de l’enfance (IIN) dans un
proche avenir, en fonction des ressources allouées à ce titre dans le
programme-budget et d’autres ressources, une réunion d’experts gouvernementaux
sur l’enlèvement international d’enfants par l’un de leurs parents, laquelle
réunion fera rapport à ce sujet au Conseil permanent.
3. De recommander également que la Réunion d’experts
gouvernementaux devrait envisager l’élaboration d’un Programme interaméricain
de coopération visant à prévenir le rapt international de mineurs par l’un de
leurs parents et à y remédier, et que ce Programme vise des buts précis, entre
autres, la création d’un réseau d’échange d’informations et de coopération
entre les organismes nationaux compétents des États membres sur les différents
aspects normatifs et juridiques en vue de prévenir les cas de rapt et d’y
remédier.
4. De
demander au Conseil permanent d’inviter la Commission interaméricaine des
droits de l’homme, la Cour interaméricaine des droits de l’homme et le Comité
juridique interaméricain à apporter leur appui et une assistance juridique et
technique, dans leurs sphères de compétence respectives, pour l’organisation et
la tenue de la réunion d’experts gouvernementaux.
5. De demander à l’Institut interaméricain de l’enfance
d’élaborer un rapport sur la situation dans les Amériques, du rapt
international des mineurs par l’un de leurs parents aux fins de présentation à
la réunion d’experts gouvernementaux.
6. D’inviter les États membres, les Observateurs permanents,
les organisations internationales, les institutions financières multilatérales
et les institutions de la société civile à apporter leur collaboration et leur
coopération à la réunion d’experts gouvernementaux.
7. D’établir que les recommandations de la réunion d’experts
gouvernementaux soient soumises à l’examen de la 77e Réunion du
Conseil de direction de l’IIN et que les décisions prises par le Conseil de
direction de l’IIN en application de cette résolution soient acheminées à
l’Assemblée générale lors de sa trente-deuxième Session ordinaire.
MODERNISATION DE L’ORGANISATION DES ÉTATS
AMÉRICAINS
ET RÉNOVATION DU SYSTÈME INTERAMÉRICAIN
(Résolution adoptée à la quatrième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
RAPPELANT que les chefs d’État et de
gouvernement, dans la Déclaration de Santiago adoptée au Deuxième Sommet des
Amériques, ont émis des directives pour la réalisation d’un examen des
modalités de renforcement et de modernisation des institutions du Continent
américain, notamment de l’Organisation des États Américains,
CONSIDÉRANT les
déclarations faites par les Ministres des affaires étrangères pendant le
dialogue des chefs de délégations au sujet de la “Restructuration du Système
interaméricain à la lumière des Sommets des Amériques: Renforcement et
modernisation de l’OEA”, tant à la trentième Session ordinaire de l’Assemblée
générale à Windsor (Canada) qu’à la trente et unième Session ordinaire à San
José (Costa Rica),
NOTANT que lors du
Troisième Sommet des Amériques, les chefs d’État et de gouvernement ont rendu
hommage à la tâche accomplie par l’OEA, soulignant les progrès concrets
réalisés dans l’exécution des mandats émanés des Sommets précédents; et qu’ils
lui ont confié de nouveaux mandats relatifs à la mise en œuvre et au suivi,
aussi bien qu’à l’appui à fournir au Groupe de suivi de la mise en œuvre des
Sommets (GRIC),
CONSCIENTE que la
Déclaration de Québec et le Plan d’action du Troisième Sommet des Amériques ont
chargé les ministres des affaires étrangères d’intensifier et d’approfondir le
processus de réformes à l’OEA, à l’aide de ressources adéquates, de manière à
habiliter l’Organisation à renforcer sa capacité à mettre en œuvre et à assurer
le suivi des mandats émanés des Sommets,
AYANT PRÉSENTE À L’ESPRIT
la résolution AG/RES. 1738 (XXX-O/00) “Modernisation de l’OEA et rénovation du
Système interaméricain”,
DÉCIDE:
1. De féliciter et de remercier le Secrétaire général pour son
initiative de mener une évaluation préliminaire des incidences budgétaires des
activités qui devront être réalisées pour donner suite aux mandats confiés à
l’OEA par les chefs d’État et de gouvernements lors du Troisième Sommet des
Amériques.
2. De demander au Secrétariat général d’élaborer, d’ici au 31
octobre 2001, une proposition de restructuration et de modernisation de l’OEA
en s’inspirant d’une étude et d’une analyse intégrales visant à adapter la
structure administrative aux mandats et aux crédits disponibles dans le Fonds
ordinaire, les Fonds spécifiques et d’autres sources externes, en vue de donner
plus effectivement suite aux mandats émanés de l’Assemblée générale, notamment
ceux qui proviennent du Troisième Sommet des Amériques.
3. De demander au Conseil permanent de formuler des
recommandations, par le truchement de la Commission des questions
administratives et budgétaires et de la Commission spéciale sur la gestion des
Sommets interaméricains, au sujet de la proposition susmentionnée.
4. De tenir une Session extraordinaire de l’Assemblée générale
qui sera consacrée à l’adoption de décisions concernant les recommandations
susmentionnées, et de soumettre un rapport sur leur mise en application à
l’Assemblée générale lors de sa trente-deuxième Session ordinaire.
FÉLICITATIONS AU PEUPLE ET AU GOUVERNEMENT DU
PÉROU
POUR L’ABOUTISSEMENT DU PROCESSUS ÉLECTORAL
(Résolution adoptée à la quatrième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GENÉRALE,
VU:
Les élections générales
tenues dans la République du Pérou; le deuxième tour qui a eu lieu le 3 juin
dernier, et l’élection de M. Alejandro Toledo à la présidence de la République;
Le rapport présenté à la
séance plénière de l’Assemblée générale par le Chef de la Mission d’observation
des élections au Pérou, l’Ambassadeur Eduardo Stein,
CONSIDÉRANT:
Que les élections qui ont
eu lieu dans la République du Pérou font date dans le processus de
rétablissement des institutions démocratiques, se sont déroulées dans le calme,
dans le plein respect de l’ordre constitutionnel et se sont conformées aux
normes internationales les plus élevées en matière électorale;
Que tout au long de ce
difficile processus, le peuple péruvien et le Gouvernement de transition ont
fait preuve d’un haut degré de conscience démocratique, et que le déroulement
de ce processus constitue un exemple pour la communauté américaine;
Que l’Organisation des
États Américains a fourni un concours précieux pour aider les secteurs
démocratiques du Pérou à mettre en marche le processus électoral qui a abouti
le 4 juin 2001,
DÉCIDE:
1. D’exprimer
sa profonde satisfaction pour l’aboutissement du processus électoral au Pérou,
et pour le rôle positif et constructif rempli par la Mission de haut niveau
envoyée par l’Assemblée générale au Pérou, et par la Mission d’observation des
élections dans ce pays.
2. De
féliciter chaleureusement le peuple péruvien et le gouvernement de transition
pour ce témoignage de civisme qu’ils ont apporté tout au long du processus
difficile qu’a vécu le pays.
3. De
féliciter le Président élu, M. Alejandro Toledo, et de lui offrir le concours
de l’Organisation pour progresser sur la voie du développement et de la
consolidation du processus de renforcement des institutions démocratiques
péruviennes.
RÉSOLUTION DE SAN JOSÉ DE COSTA RICA
CHARTE DÉMOCRATIQUE INTERAMÉRICAINE
(Résolution adoptée à la quatrième séance plénière
tenue le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
PRENANT EN COMPTE que les chefs d’État et
de gouvernement réunis à Québec lors du Troisième Sommet des Amériques, ont
adopté la Clause démocratique selon laquelle toute altération ou interruption
inconstitutionnelle de l’ordre démocratique dans un État du Continent américain
constitue un obstacle insurmontable à la participation du gouvernement de cet
État au processus du Sommet des Amériques”,
DONNANT SUITE au mandat confié aux Ministres des
affaires étrangères “d’élaborer, dans
le cadre de la prochaine Assemblée générale de l’OEA, une Charte démocratique
interaméricaine, laquelle renforcera les instruments de l’OEA pour la défense
active d’une démocratie représentative”,
EXPRIMANT ses
félicitations au Gouvernement du Pérou pour son initiative et son rôle de chef
de file dans l’élaboration d’une Charte démocratique interaméricaine,
CONSIDÉRANT que, selon la Charte de l’Organisation
des États Américains, la démocratie représentative est indispensable à la
stabilité, à la paix et au développement de la région, et que l’un des buts de
l’OEA est de promouvoir et de consolider la démocratie représentative, dans le
respect du principe de la non-intervention,
DÉCIDE:
1. De
réaffirmer la détermination de tous les États membres à adopter une Charte
démocratique interaméricaine en vue de promouvoir et de consolider la
démocratie représentative comme système de gouvernement de tous les États
américains.
2. D’accueillir
le Projet de Charte démocratique interaméricaine ci-joint qui servira de
document de base pour son examen définitif par les États membres.
3. De
demander au Conseil permanent de renforcer et d’approfondir, au plus tard le 10
septembre 2001, le projet de Charte démocratique interaméricaine, conformément
à la Charte de l’OEA, en tenant compte des consultations que peuvent mener les
gouvernements des États membres selon leurs procédures constitutionnelles et
leurs pratiques démocratiques.
4. De
faire en sorte que le projet de Charte démocratique interaméricaine soit rendu
public pour mettre la société civile en mesure de former plus facilement une
opinion conforme aux Directives pour la participation des institutions de la
société civile aux activités de l’OEA.
PLSC05010F03
5. De charger le Conseil permanent de
convoquer une Session extraordinaire de l’Assemblée générale à Lima (Pérou) au
plus tard le 30 septembre 2001.
ANNEXE
CHARTE DÉMOCRATIQUE INTERAMÉRICAINE
PROJET DE RÉSOLUTION – rev. 7
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,
RAPPELANT que les chefs d’État et de gouvernement
des Amériques, réunis à l’occasion du Troisième Sommet des Amériques qui a eu
lieu du 20 au 22 avril 2001 à Québec, ont adopté une Clause démocratique selon
laquelle toute altération ou interruption inconstitutionnelle de l’ordre
démocratique dans un État du Continent américain constitue un obstacle
insurmontable à la participation du gouvernement de l’État concerné au
processus des Sommets des Amériques,
PRENANT EN COMPTE que les clauses démocratiques
actuelles inscrites dans les mécanismes régionaux et sous-régionaux tracent les
mêmes objectifs que la clause démocratique adoptée par les chefs d’État et de
gouvernement au Québec,
GARDANT PRÉSENT À L’ESPRIT qu’à cette occasion,
les chefs d’État et de gouvernement ont demandé aux Ministres des affaires
étrangères d’élaborer, dans le cadre de la trente et unième Session ordinaire
de l’Assemblée générale réunie à San José de Costa Rica, une Charte
démocratique interaméricaine appelée à renforcer les instruments pour la
défense active de la démocratie représentative;
CONSIDÉRANT que selon la Charte de l’Organisation
des États Américains, la démocratie représentative est indispensable à la
stabilité, à la paix et au développement de la région, et que l’un des buts de
l’OEA est de promouvoir et de consolider la démocratie représentative, dans le
respect du principe de non-intervention,
RÉAFFIRMANT que le caractère participatif de
l’exercice de la démocratie dans nos pays aux divers échelons de l’activité
publique contribue à la consolidation des valeurs de celle-ci, ainsi qu’à la liberté et de la solidarité dans le
Continent américain,
CONSIDÉRANT que la solidarité et la coopération
entre les États américains requièrent l’organisation politique de ces derniers
sur la base de l’exercice effectif de la démocratie représentative; et que le
développement, la croissance économique axés sur l’équité et la démocratie sont
des conditions interdépendantes qui se renforcent mutuellement,
RÉAFFIRMANT que l’élimination de la pauvreté
absolue est une composante essentielle de la promotion et de la consolidation
de la démocratie et constitue une responsabilité commune et partagée des États
américains,
AYANT PRÉSENTE À L’ESPRIT la précieuse
contribution que représentent le développement et le renforcement du Système
interaméricain des droits de la personne pour la consolidation de la démocratie
dans le Continent américain,
PRENANT EN COMPTE que, dans l’Engagement de
Santiago envers la démocratie et la rénovation du Système interaméricain, les
ministres des affaires étrangères ont exprimé leur détermination à adopter un
ensemble de procédures efficaces, opportunes et rapides pour assurer la
promotion et la défense de la démocratie représentative, et que la résolution
AG/RES. 1080 (XXI-O/91) a établi en conséquence un mécanisme d’action collective
au cas où il se produirait une interruption brusque et irrégulière du processus
politique, institutionnel et démocratique, ou de l’exercice légitime du pouvoir
par un gouvernement élu démocratiquement dans l’un ou l’autre des États membres
de l’Organisation,
RAPPELANT que, dans la Déclaration de Nassau
[AG/DEC. 1 (XXII-O/92)], les États membres ont convenu d’élaborer des
mécanismes permettant de fournir une assistance aux États membres qui en font
la demande pour promouvoir, préserver et renforcer la démocratie
représentative, apportant ainsi un complément et une amélioration aux
dispositions de la résolution AG/RES. 1080 (XXI-O/91);
GARDANT PRÉSENT À L’ESPRIT que dans la Déclaration
de Managua en faveur de la promotion de
la démocratie et du développement
[AG/DEC. 4 (XXIII-O/93)], les États membres ont exprimé leur conviction
que la démocratie, la paix et le développement forment un tout, unique et
indivisible, dans une optique rénovée et intégrale de la solidarité
interaméricaine; et que la mise en route d’une stratégie axée sur ces valeurs
dépendra de la capacité de l’Organisation
à contribuer à la préservation et au renforcement des structures
démocratiques dans le Continent américain,
CONSIDÉRANT que dans la Déclaration de Managua en
faveur de la promotion de la démocratie et du développement, les États membres
ont déclaré leur conviction que la mission de l’Organisation ne doit pas se
limiter à la protection de la démocratie
lorsque ces valeurs sont bafouées et que ces principes fondamentaux sont
violés, mais qu’elle doit en outre agir constamment et créativement pour la
consolider et déployer des efforts incessants en vue d’anticiper et d’empêcher
les causes des problèmes qui portent atteinte au régime démocratique de
gouvernement,
PRENANT EN COMPTE qu’il est utile de consolider et
de renforcer, au moyen de la présente Charte, les différentes dispositions
relatives à la promotion, à la préservation et à la protection de la
démocratie, en vue de fournir aux États membres et à l’Organisation un ensemble
de normes et de procédures qui devront être suivies en cas d’altération ou
d’interruption inconstitutionnelle de l’ordre démocratique d’un État membre;
DÉCIDE d’approuver ci-après la
CHARTE DÉMOCRATIQUE INTERAMÉRICAINE
I
La démocratie et le Système interaméricain
Article 1
Les peuples d’Amérique ont droit à la démocratie.
Article 2
La démocratie représentative est le système
politique des États qui font partie de l’Organisation des États Américains et
sur lequel s’appuient leurs régimes constitutionnels et l’État de droit.
Article 3
Sont des éléments constitutifs de la démocratie
représentative la tenue d’élections
libres et justes comme manifestation de la souveraineté populaire, l’accès au
pouvoir par des moyens constitutionnels, le régime plural de partis et
d’organisations politiques, ainsi que le respect des droits de l’homme et des
libertés fondamentales.
Article 4
Le renforcement de la démocratie exige l’exercice
transparent, honnête, responsable et performant du pouvoir public, le respect
des droits sociaux, la liberté de la presse ainsi que le développement
économique et social.
Article 5
La solidarité et le renforcement de la coopération
interaméricaine pour le développement intégré et particulièrement la lutte contre
la pauvreté absolue constituent des éléments fondamentaux de la promotion et de
la consolidation de la démocratie représentative et sont une responsabilité
commune et partagée des États Américains.
Article 6
La participation des citoyens à la prise des
décisions concernant leur propre développement est une condition fondamentale à
l’exercice performant et légitime de la démocratie. La promotion et le
perfectionnement des diverses formes de participation renforcent la démocratie.
II
La démocratie et les droits de l’homme
Article 7
La démocratie est une condition de jouissance
pleine et effective des droits humains et des libertés fondamentales.
Article 8
L’exercice effectif de la démocratie doit assurer
à tous les individus la jouissance de ses libertés fondamentales et des droits
de la personne comme ils sont définis dans la Déclaration américaine des droits
et devoirs de l’homme, la Convention américaine relative aux droits de l’homme,
le Protocole de San Salvador traitant des droits économiques, sociaux et
culturels ainsi que dans les autres instruments interaméricains relatifs aux
droits de la personne.
Article 9
Les femmes et les hommes dont les droits civils et
politiques ont été violés sont habilités à déposer des plaintes ou des pétitions
devant le Système interaméricain de promotion et de protection des droits de la
personne, conformément aux procédures prévues à ces fins.
III
Mécanisme de renforcement et de protection de la démocratie
Article 10
Lorsque le gouvernement d’un État membre estime
que son processus politique, institutionnel et démocratique, ou l’exercice
légitime de son pouvoir se trouvent en péril, il peut recourir à l’Organisation
pour rechercher l’assistance nécessaire et opportune à la préservation et au renforcement
de la démocratie institutionnelle.
Article 11
Lorsque se produisent dans un État membre des
situations susceptibles d’avoir des incidences sur le déroulement du processus
politique, institutionnel et démocratique ou sur l’exercice légitime du pouvoir,
le Secrétaire général peut, avec le consentement du gouvernement concerné,
effectuer des visites et mener d’autres
démarches en vue d’analyser la situation. Le Secrétaire général soumet un
rapport au Conseil permanent qui effectue à son tour une évaluation collective
de la situation pour adopter, le cas échéant, les mesures visant à la
préservation et au renforcement des institutions démocratiques.
Clause démocratique
Article 12
Conformément à la clause démocratique contenue
dans la Déclaration de Québec, toute altération ou interruption
inconstitutionnelle de l’ordre démocratique dans un État membre de l’OEA
constitue un obstacle incontournable à la participation du gouvernement de cet
État aux Sessions de l’Assemblée générale, de la Réunion de consultation, des
Conseils de l’Organisation et des conférences spécialisées, des commissions,
groupes de travail et autres organes créés à l’OEA, sous réserve des
dispositions de la Charte de l’OEA [et du processus des Sommets des Amériques].
Article 13
Dans le cas où se produiraient des actes qui
entraînent une interruption brusque ou irrégulière du processus politique,
institutionnel et démocratique ou de l’exercice légitime du pouvoir par un
gouvernement démocratique, l’État affecté, un État membre ou le Secrétaire
général peuvent demander la convocation immédiate du Conseil permanent afin de
procéder à une évaluation collective de la situation. Celui-ci convoque, en
fonction des circonstances, une Réunion de consultation des ministres des
relations extérieures ou une Session extraordinaire de l’Assemblée générale
dans un délai de dix jours en vue de l’adoption des décisions jugées
appropriées en vertu de la Charte, du droit international et des dispositions
de la présente Charte.
Article 14
Lorsque la Réunion de consultation des ministres
des relations extérieures ou la Session extraordinaire de l’Assemblée générale
établissent qu’il s’est produit une interruption inconstitutionnelle du
processus démocratique dans un État membre, conformément à la Charte, une telle
détermination est faite par le vote affirmatif des deux tiers des États
membres. Cette détermination entraîne
la suspension du droit de participation de cet État à l’OEA. [Cette situation
entraîne la suspension du droit de participation de cet État au processus des
Sommets des Amériques]. La suspension
prend effet immédiatement. L’État membre suspendu devra continuer à respecter
ses obligations envers l’Organisation, notamment celles qui concernent les
droits de la personne
Article 15
Une fois adoptée la décision de suspension d’un
gouvernement, l’Organisation continue ses démarches diplomatiques visant à
rétablir la démocratie dans l’État membre suspendu.
Article 16
Tout État membre ou le Secrétaire général peut
proposer à la Réunion de consultation des ministres des relations extérieures
ou à l’Assemblée générale de lever la suspension. Une telle décision est prise
par le vote affirmatif des deux tiers des États membres, conformément à la
Charte de l’OEA.
IV
La démocratie et les missions d’observation des élections
Article 17
L’OEA peut détacher des missions d’observation des
élections dont la portée et la couverture sont déterminées dans un accord
souscrit à ces fins avec l’État membre intéressé, s’il existe dans le pays les
conditions requises de sécurité et de libre accès à l’information. Les missions
d’observation des élections sont mises sur pied dans la mesure où le pays qui
en fait la demande garantit le caractère libre et équitable du processus
électoral et le fonctionnement normal des institutions électorales. Le Secrétariat général peut envoyer des
missions préliminaires ayant pour tâche d’évaluer l’existence de ces
conditions.
Article 18
Si les conditions de base ne sont pas réunies pour
la tenue d’élections libres et justes, l’OEA peut, sous réserve du consentement
ou d’une demande du gouvernement intéressé, détacher au préalable des missions
techniques qui aura pour tâche de présenter des suggestions visant à créer ou améliorer ces conditions.
V
La promotion de la démocratie
Article 19
L’OEA continue de mener diverses activités et
différents programmes visant la promotion et la promotion des valeurs
démocratiques.
Article 20
Les programmes et les activités visent à
promouvoir la gouvernance, la stabilité, une gestion avisée et une culture
démocratique privilégiant le renforcement de la politique institutionnelle et
une vaste gamme d’organisations sociales qui composent la société civile. En
même temps, la démocratie n’étant pas seulement une structure juridique et un
régime politique, mais aussi un mode de vie axé sur la liberté et
l’amélioration constante des conditions économiques, sociales et culturelles
des peuples, ces programmes se focaliseront également en priorité sur le
renforcement de la culture démocratique et l’encouragement des principes et
pratiques démocratiques, ainsi que des valeurs de liberté et de justice dans la
formation des enfants et des adolescents.
Article 21
La création d’une culture démocratique et la
formation des enfants et des jeunes aux principes et pratiques d’une société
fondée sur la liberté et la justice sociale, requièrent des programmes et
ressources pour renforcer les institutions démocratiques et encourager les
valeurs démocratiques. Encourager les liens entre les organes politiques élus
et la société civile constitue une priorité.
Article 22
Les partis politiques et autres formations
politiques sont des composantes essentielles de la démocratie. Il y va de l’intérêt prioritaire de la
communauté démocratique américaine de promouvoir la participation croissante et
représentative du peuple dans les partis politiques, en vue du renforcement de
la vie démocratique, en prêtant une attention spéciale au problème que posent
les coûts élevés des campagnes électorales [et l’influence indue que peuvent
exercer les donneurs importants].
PROGRAMME-BUDGET DE L’ORGANISATION POUR
2002,
QUOTES-PARTS ET CONTRIBUTIONS AU FONDS
VOLONTAIRE POUR 2002
(Résolution adoptée à
la quatrième séance plénière
tenue
le 5 juin 2001)
L’ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE,
VU:
Le projet de programme-budget de
l’Organisation soumis par le Secrétaire général pour l’exercice budgétaire 2002
(AG/CP/doc.623/01);
Le rapport de la Commission
préparatoire sur le projet de programme-budget de l’Organisation pour 2002
(AG/doc.3980/01),
La
résolution AG/RES. 2 (XXVII-E/00) “Mesures appelées à améliorer l’administration, la structure, le processus
budgétaire et la gestion financière de l’Organisation”
La Déclaration de Québec et le Plan
d’action du Troisième Sommet des Amériques,
CONSIDÉRANT:
Qu’aux termes des articles
54 et 55 de la Charte, l’Assemblée générale approuve le programme-budget de
l’Organisation et établit le barème des quotes-parts que doit verser chaque
gouvernement pour le fonctionnement de l’Organisation, en tenant compte de
leurs capacités de paiement respectives et de leur détermination à y souscrire
d’une façon équitable;
Que l’Organisation a pour
responsabilité de définir les priorités politiques fixées par ses membres en
fonction des ressources disponibles;
Que conformément à
l’article 60 b de la Charte, la Commission préparatoire a soumis à
l’Assemblée générale un rapport sur le projet de programme-budget de
l’Organisation pour 2002;
Qu’il serait utile de
tracer les lignes directrices d’une structure du personnel qui encourage les
possibilités d’emplois pour les jeunes cadres et les cadres à un échelon moyen
au Secrétariat général,
NOTANT:
Avec satisfaction les
efforts multipliés que déploient les États membres pour répondre aux
obligations financières qu’ils ont contractées envers l’Organisation, et la
mise en œuvre par le Secrétariat général des mesures appelées à encourager le
versement, dans les délais prescrits, des quotes-parts fixées dans la
résolution AG/RES. 1757 (XXX-O/00), qui ont contribué à améliorer la situation
financière de l’Organisation;
Les
efforts déployés par le Secrétariat général au niveau de la réduction des coûts
des voyages;
La Déclaration de Québec
dans laquelle les ministères des affaires étrangères sont exhortés à avancer le
processus de réforme à l’OEA et à l’approfondir, en s’appuyant sur les
ressources appropriées en vue d’améliorer le fonctionnement de l’Organisation,
et de mettre celle-ci en mesure de donner suite aux mandats des Sommets;
L’aboutissement des
efforts des Nations Unies et d’autres organisations internationales visant à
recueillir des fonds extérieurs à titre de complément de ceux qu’apportent les
États membres,
PRÉOCCUPÉE par la baisse
substantielle et continue du budget des dépenses, ajoutée à une augmentation
des frais afférents au personnel contractuel qui ont affaibli la capacité de
l’Organisation de mettre intégralement en œuvre les mandats que lui ont confiés
les États membres,
DÉCIDE:
I. CRÉDITS BUDGÉTAIRES
1. D’adopter
et d’autoriser le programme-budget de l’Organisation pour l’exercice budgétaire
s’ouvrant le 1er janvier et clos le 31 décembre 2002, financé par
les fonds suivants et correspondant aux montants indiqués ci-après:
|
2002 (EU$1 000) |
|
|
a. Fonds ordinaire |
76 000,0 |
b. Fonds volontaire |
8 373,5 |
soit un montant total de crédits budgétaires de EU$84 373 500 qui ne couvre
pas les programmes afférents au personnel et d’autres obligations
contractuelles mentionnées dans les dispositions générales de la présente
résolution.
2. D’approuver les montants spécifiques des crédits par chapitre,
programme et sous-programme avec les recommandations, directives ou mandats
spécifiés ci-après:
|
|
2002 (EU$1 000) |
||
CHAPITRE 1 – ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE ET AUTRES ORGANES |
|
12 402,0 |
||
10A |
Assemblée générale
(XXXIIe Session ordinaire) |
|
157,9 |
|
10B |
Sessions du
Tribunal Administratif |
|
74,6 |
|
10D |
Commission des
vérificateurs extérieurs |
|
154,5 |
|
10E |
Secrétariat de
l’Assemblée générale, de la Réunion de consultation et du Conseil permanent |
|
1 191,3 |
|
10G |
Secrétariat des
conférences et réunions |
|
5 012,7 |
|
10H |
Commission
interaméricaine de lutte contre l’abus des drogues |
|
530,1 |
|
10K |
Réunions du Conseil
interaméricain pour le développement intégré et des Commissions
interaméricaines |
|
151,5 |
|
10O |
Commission
interaméricaine des droits de l’homme |
|
3 154,5 |
|
10P |
Comité juridique
interaméricain |
|
342,7 |
|
10Q |
Cour
interaméricaine des droits de l’homme |
|
1 354,7 |
|
10W |
Conférences non
programmées de l’OEA |
|
277,5 |
|
10Y |
Ressources non
programmées pour financer les nouveaux mandats de l’Assemblée générale |
|
0.0 |
|
CHAPITRE 2 – ORGANISMES
SPÉCIALISÉS ET AUTRES ENTITÉS |
|
5 147,3 |
||
20A |
Organisation
interaméricaine de défense |
|
1 822,8 |
|
20B |
Institut
interaméricain de l’enfance |
|
1 624,9 |
|
20C |
Commission
interaméricaine des femmes |
|
879,6 |
|
20D |
Fondation
panaméricaine de développement |
|
166,6 |
|
20J |
Commission
interaméricaine des télécommunications |
|
653,4 |
|
|
|
|||
CHAPITRE 3 – CABINETS DU
SECRÉTARIAT GÉNÉRAL |
10 338,3 |
|||
|
|
|
|
|
30A |
Cabinet du
Secrétaire général |
|
2 277,7 |
|
30B |
Cabinet du
Secrétaire général adjoint |
|
1 273,0 |
|
30C |
Département de l’information |
|
2 007,6 |
|
30D |
Département des
services juridiques |
|
924,2 |
|
30E |
Bureau de
l’Inspecteur général |
|
716,9 |
|
30F |
Musée d’art des
Amériques |
|
639,3 |
|
30G |
Bibliothèque Colomb |
|
1 120,3 |
|
30H |
Service du
Protocole |
|
484,3 |
|
30I |
Fonctions
officielles (SG/SGA/CP) |
|
48,5 |
|
30J |
Département des
relations extérieures |
|
391,2 |
|
30K |
Bureau de suivi des
Sommets |
455,3 |
||
|
|
|||
CHAPITRE 4 – UNITÉS
ET SERVICES SPÉCIALISÉS |
12 293,1 |
|||
40A |
Unité sur le
commerce |
|
1 849,3 |
|
40B |
Système
d’information sur le commerce extérieur
(SICE) |
|
417,0 |
|
41C |
Unité pour la
promotion de la démocratie |
|
3 071,7 |
|
42D |
Unité
intersectorielle du tourisme et Organisation du tourisme des Caraïbes |
|
730,7 |
|
43A |
Cabinet exécutif de
la CICAD |
|
1 798,4 |
|
44E |
Unité du
développement durable et de l’environnement |
|
1,608,4 |
|
46F |
Unité du développement social, de
l’éducation et de la culture |
|
1 763,8 |
|
48H |
Bureau de la
science et la technologie |
|
1 053,8 |
|
|
|
|
||
CHAPITRE 5 – AGENCE
INTERAMÉRICAINE POUR LA COOPÉRATION
ET LE DÉVELOPPEMENT |
|
11 084,3 |
||
50A |
Cabinet du
Secrétaire exécutif au développement intégré/Directeur général de l’AICD |
|
1 262,0 |
|
51A |
Département du
développement des programmes |
|
1 029,7 |
|
52A |
Département de la
technologie de l’information et du développement humain |
|
8 339,9 |
|
54A |
Département des
opérations et des finances |
|
452,7 |
|
|
|
|
|
|
|
5 928,9 |
|||
60G |
Bureaux hors siège
de l’OEA |
|
5 928,9 |
|
|
|
|
||
CHAPITRE 7 – SOUS-SECRÉTARIAT AUX QUESTIONS
JURIDIQUES |
|
2 042,3 |
||
70A |
Cabinet du
Sous-secrétaire aux questions juridiques |
|
425,5 |
|
70B |
Département du
droit international |
|
966,1 |
|
70G |
Secrétariat du
Tribunal administratif |
|
200,8 |
|
70H |
Département de la
coopération et de la diffusion juridiques |
|
449,9 |
|
|
|
|
||
|
10 839,8 |
|||
80M |
Cabinet du
Sous-secrétaire à la gestion |
|
412,6 |
|
80N |
Département des
services financiers |
|
2 221,2 |
|
80P |
Département de
l’analyse de la gestion, de la planification et des services d’appui |
|
2 292,1 |
|
80Q |
Département de la
technologie et des services généraux |
|
3 236,8 |
|
80R |
Département des
ressources humaines |
|
1 689,7 |
|
80T |
Bureau de gestion
des achats |
|
987,4 |
|
|
|
|
||
|
|
5 924,0 |
||
90B |
Matériels et
fournitures pour ordinateurs |
|
273,8 |
|
90C |
Matériels et
fournitures |
|
36,4 |
|
90D |
Administration et
entretien des bâtiments |
|
2 272,4 |
|
90E |
Assurances
générales |
|
215,5 |
|
90F |
Audits de postes |
|
32,5 |
|
90G |
Recrutements et
mutations |
|
80,3 |
|
90H |
Cessations de
services et rapatriements |
|
633,3 |
|
90I |
Congés au pays
d’origine |
|
199,6 |
|
90J |
Allocation pour frais
d’études, et prime de connaissances linguistiques, examens médicaux |
|
92,6 |
|
90K |
Pension des hauts
fonctionnaires retraités. Assurance-maladie et assurance-vie des retraités |
|
1 679,0 |
|
90L |
Perfectionnement
des ressources humaines |
|
51,0 |
|
90M |
Contribution à
l’Association du personnel |
|
5,0 |
|
90Q |
Modernisation des
systèmes administratifs |
|
352,7 |
|
II.
FINANCEMENT DES CRÉDITS BUDGÉTAIRES
1. De fixer les montants des quotes-parts
au moyen desquelles les gouvernements des États membres financeront, en 2002 le
Fonds ordinaire du programme-budget de l’Organisation, en application de la
résolution AG/RES. 1073 (XX-O/90), et de la décision du 19 janvier 1955,
(doc.C-I-269) sur le remboursement de l’impôt sur le revenu, selon le barème et
les montants qui figurent au Tableau B.
2. De
financer le programme-budget du Fonds ordinaire pour 2002 avec les quotes-parts
des États membres, les intérêts créditeurs estimatifs, les contributions
provenant du Fonds volontaire et des Fonds spécifiques au titre de l’appui administratif
et technique, et au moyen de recettes diverses.
3. D’autoriser
le financement de la portion du Fonds volontaire du programme-budget de
l’Organisation au niveau approuvé pour les programmes en 2002 par la CEPCIDI
aux fins d’exécution en 2003.
III.
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
A. DISPOSITIONS
BUDGÉTAIRES
1. Personnel
a. D’exhorter le Secrétaire
général à continuer à limiter les frais de personnel, dans l’objet de dépenses
1.a du Fonds ordinaire à un plafond de 50% du total des crédits inscrits au
Fonds ordinaire pour 2002 et du montant réel des dépenses des fonds spécifiques
pour 2001.
b. De demander au Secrétaire général de chercher à réduire le
pourcentage des postes classés à un grade supérieur à P-4 (cadres
supérieurs). La réduction sera possible
si l’on répartit entre les autres cadres supérieurs, des fonctions relevant de
postes occupés par des cadres supérieurs, et classés à un niveau supérieur, qui
sont devenus vacants par suite de la cessation volontaire de services de leurs
titulaires, et également au moyen du reclassement du poste devenu vacant à un
grade inférieur à P-5, dans la ligne des normes de classement en vigueur, et
jusqu’à l’adoption de la réforme des Nations Unies. Le Secrétaire général adressera un rapport trimestriel au Conseil
permanent relatif aux progrès accomplis sur la voie de la réalisation de cet
objectif.
c. De charger le Secrétaire général de veiller à ce que dans
l’exécution du budget, les cessations anticipées de service, les mutations et
les réaffectations de personnel soient effectuées de telle sorte qu’elles
n’aient aucune incidence adverse sur les programmes approuvés.
2. Modification de l’article 99 des
Normes générales de fonctionnement du Secrétariat général concernant les
virements interchapitres pendant l’exécution budgétaire
De
modifier comme suit l’alinéa a de l’article 99 des Normes générales:
Article 99. Virements interchapitres. Le
Secrétaire général est habilité à effectuer des virements de fonds, pour tout
exercice budgétaire, d’un chapitre du Programme-budget à un autre, sous réserve
des conditions suivantes:
a.
Les
virements ci-après requièrent l’autorisation préalable du Conseil permanent
i.
Les
virements qui ne dépassent pas cinq pour cent du total des ressources du Fonds
ordinaire inscrites au titre du chapitre d’où ces fonds ont été prélevés,
ii.
Les
virements qui dépassent cinq pour cent du total des ressources du Fonds
ordinaire allouées à un chapitre dans lequel elles doivent être versées.
iii.
Les
virements qui entraînent une altération substantielle de tout programme déjà
approuvé.
Cette
disposition restera en vigueur indéfiniment sauf si elle est modifiée ou
abolie.
3. Versement des quotes-parts
De
prier instamment les États membres de verser leurs arrérages dans leur
intégralité, ou autrement, de soumettre au Secrétariat général un calendrier de
versement de leurs quotes-parts impayées avant le 1er janvier 2002
dans le respect de la résolution AG/RES. 1757 (XXX-O/00).
4.
Financement
extérieur
De
charger le Secrétaire général de soumettre au Conseil permanent un rapport
trimestriel dans lequel seront décrits les efforts déployés par chaque Service,
et les résultats de ces efforts en vue de l’obtention de fonds extérieurs. Ce rapport devrait inclure un tableau
indiquant chaque Service, et au regard de chacun d’eux, les fonds qu’il a pu
réunir à la date du rapport, ainsi que la source des fonds obtenus. La sensibilisation des chefs de services du
Secrétariat général devrait être entreprise si elle était jugée nécessaire et
rentable.
5.
Musée
d’art des Amériques
De
demander au Secrétaire général de conclure des accords de coopération avec
d’autres musées qui n’entraînerait aucuns frais pour le Fonds ordinaire, de
façon à promouvoir des expositions de la collection du Musée, et à attirer des
fonds extérieurs, et d’élaborer, en vue de sa présentation à la Commission des
questions administratives et budgétaires par l’intermédiaire du Conseil
permanent, au plus tard le 31 octobre 2001, un plan d’action de trois ans
visant le renforcement de ce Musée.
D’indiquer en outre dans ce plan d’action des propositions concrètes de
moyens par lesquels des ressources autres que celles du Fonds ordinaire peuvent
être obtenues.
6.
Bibliothèque
Colomb
De
demander au Secrétaire général d’adresser à la Commission des questions
administratives et budgétaires, par l’intermédiaire du Conseil permanent, au
plus tard le 31 octobre 2001 un plan d’action de trois ans appelé à renforcer
la Bibliothèque Colomb, et indiquant, en outre, des propositions concrètes de
moyens spécifiques par lesquels les ressources autres que celles du Fonds
ordinaire peuvent être obtenues.
7.
Magazine Américas
De
demander au Secrétaire général d’adresser à la Commission des questions
administratives et budgétaires, par l’intermédiaire du Conseil permanent, au
plus tard le 31 octobre 2001, un plan d’action de trois ans appelé à renforcer
la situation financière du Magazine, et indiquant, en outre, les propositions
concrètes de moyens spécifiques par lesquels les ressources autres que celles
du Fonds ordinaire peuvent être obtenues.
8. Contrats à la tâche
a. De charger le Secrétariat général de
continuer à soumettre chaque six mois au Conseil permanent un rapport sur les
contrats à la tâche (CPR) financés par le Fonds ordinaire. Le rapport devrait indiquer la source des
fonds employés; le nom du détenteur du CPR; la durée du contrat et le montant
de ce contrat. De souligner que pour
permettre la détermination des besoins en personnel des différents secteurs et
assurer que les contrats à la tâche soient utilisés avec modération, le rapport
doit indiquer le nombre de contrats à la tâche déjà octroyés à ce fournisseur
de services à l’OEA depuis le 1er janvier 2000, ainsi que la durée
totale de ces contrats; le secteur du Secrétariat requérant le CPR, et une
justification détaillée de la nécessité du CPR, ainsi qu’un exposé des raisons
justifiant l’impossibilité de l’utilisation des services du personnel sur place
pour l’accomplissement des tâches requises par le CPR.
b. De
demander au Secrétariat général de consulter les États membres au sujet de la
modalité de tout changement du format du rapport tel qu’il est élaboré
actuellement pour qu’il réponde aux besoins de la Commission des questions
administratives et budgétaires.
c. D’inviter
instamment le Secrétaire général à multiplier ses efforts en vue d’octroyer des
contrats à la tâche à la plus vaste gamme possible de nationalités, et de
porter son choix sur les nationaux des États membres, selon des modalités
similaires observées dans la sélection des membres du personnel, conformément à
l’article 39 des Normes générales.
9.
Réunions
a. D’exhorter les présidents des Commissions et groupes de
travail des organes financés par le Fonds ordinaire à:
i.
Tenir compte
du coût global des réunions lors de la planification et de la mise en œuvre des
tâches qui leur sont confiées pour assurer que les frais afférents aux réunions
ne soient pas supérieurs au montant autorisé dans le Programme-budget, et
respectent les directives tracées par le Conseil permanent par sa résolution
CP/RES. 768 (1234/00).
ii.
D’échanger
des informations de façon à éviter les doubles emplois et de maximiser
l’efficacité des travaux des Commissions et groupes de travail.
b. De recommander que tous les
organes de l’Organisation financés par le Fonds ordinaire modifient leurs
Règlements de façon que ceux-ci déterminent que sauf dans des circonstances
exceptionnelles, aucune Commission ou groupe de travail ne seront créés sans un
examen préalable d’une proposition écrite précisant le mandat de la Commission
ou du groupe de travail envisagé et les frais afférents à leur création, et
décrivant le produit final attendu ou d’autres résultats désirés.
c. De demander au Secrétariat
général d’adresser des rapports trimestriels au Conseil permanent sur le nombre
et le coût réunions qui seront tenues par les Commissions et groupes de
travail.
10.
Incorporation
à l’article 95 des Normes générales de fonctionnement du Secrétariat général
des dispositions budgétaires régissant la réaffectation de crédits non
décaissés
D’ajouter
le paragraphe ci-après à l’article 95 (Crédits et engagements de dépenses) des
Normes générales de fonctionnement du Secrétariat général:
Les
crédits non décaissés ne peuvent être réaffectés que lorsqu’ils sont financés
intégralement par des fonds de trésorerie au moment où ces crédits deviennent
caducs dans le Sous-fonds de réserve.
Les crédits non décaissés qui ne sont pas financés intégralement par des
fonds de trésorerie au moment où ils deviennent caducs ne peuvent être utilisés
à aucunes autres fins; pour les programmes financés spécifiquement par
prélèvement sur des crédits non décaissés, le Secrétariat général doit
attester, en informant le Conseil permanent, que ces crédits étaient financés
intégralement par des fonds de trésorerie avant de devenir caducs. Dans le cas
contraire, le Secrétaire général doit demander au Conseil permanent
l’autorisation spécifique de décaisser les fonds existants.
Ces
dispositions resteront en vigueur indéfiniment jusqu’à ce qu’elles soient
modifiées ou abolies.
11.
Plan
d’action
De demander au Conseil
permanent de poursuivre l’étude relative au Plan d’action (CP/doc.3422/01) soumis par le Secrétariat
général en réponse à la résolution AG/RES. 2 (XXVII-E/00) et AG/DEC. 24
(XXX-O/00), et de présenter ses conclusions et recommandations à l’Assemblée
générale lors de sa trente-deuxième Session ordinaire.
12.
Proposition
d’établissement d’un barème de quotes-parts pour le Fonds ordinaire
De
reconduire jusqu’à la trente-deuxième Session ordinaire de l’Assemblée générale
le mandat énoncé à l’intention du Conseil permanent par la résolution AG/RES.
1746 (XXX-O/00), “Barème des quotes-parts versées au Fonds ordinaire” et
faisant état de la soumission à l’Assemblée générale d’une proposition de
barème des quotes-parts de l’OEA fondée sur les directives tracées dans cette
résolution, en ne perdant pas de vue que cette question constitue une priorité
visant le renforcement de l’Organisation dans l’avenir.
13.
Mesures
appelées à encourager le versement des quotes-parts dans les délais prescrits
D’encourager
les États membres et le Secrétariat général à continuer d’assumer leurs
engagements dans ce domaine selon le vœu de la résolution AG/RES. 1
(XXVII-E/00), et de respecter les mesures prescrites dans la résolution AG/RES.
1757 (XXX-O/00).
14. Présentation des
rapports annuels
a. De rappeler aux organes de
l'Organisation de soumettre leurs rapports annuels et rapports spéciaux au
Secrétariat général conformément à l'article 35 du Règlement du Conseil
permanent, de sorte que la Commission des questions administratives et
budgétaires puisse en tenir compte lors de l'examen du projet de
programme-budget.
b. De
demander aux organes soumettant des rapports d'inclure dans leurs prochains
rapports annuels une section indiquant les résultats mesurables qui ont été
obtenus.
c. De demander au Conseil permanent de
tracer, par l’intermédiaire de sa Commission des questions administratives et
budgétaires, des directives régissant la présentation des rapports annuels. Ces
directives devront établir des normes uniformes appelées à régir le contenu, le
format et le nombre maximal de pages du rapport. Ces directives seront soumises
à l'Assemblée générale pour approbation lors de sa prochaine Session ordinaire.
d. D’inviter instamment les Services du Secrétariat général à
collaborer ainsi qu’à coordonner leurs travaux en vue d’assurer la traduction,
la publication et la diffusion des rapports annuels dans les délais prescrits.
15.
Rapport
sur la réduction des coûts des voyages dans le Fonds ordinaire
De
prendre note de la présentation par le Secrétariat général du Rapport sur les
coûts des voyages (CP/doc.3436/01), et de lui demander de continuer à
s’efforcer de réduire ces coûts.
16.
La
fonction publique internationale
a.
De
reconduire le mandat confié au Conseil permanent par la résolution AG/RES. 1725
(XXX-O/00) d’achever l’étude des changements qui devront éventuellement être
introduits dans la fonction publique internationale et des autres questions
liées à la politique du personnel, et d’adopter, ad referendum de
l’Assemblée générale, les modifications qu’il faudra introduire dans les Normes
générales et dans le Règlement du personnel pour mettre en œuvre un système de
la fonction publique internationale et une politique du personnel qui soient
plus en harmonie avec les besoins et les intérêts de l’Organisation et les
principes de la Charte.
b.
De noter le
rapport du Secrétaire Général concernant une proposition de consensus pour une
nouvelle définition de la fonction publique internationale au sein du
Secrétariat général de l’OEA (CP/doc.3469/01) que le Secrétaire général a
présenté au Conseil permanent le 25 mai 2001 en vue de donner suite à la
résolution AG/RES. 1725 (XXX-O/00), et de demander au Conseil permanent de
tenir compte de ce rapport lorsqu’il mènera l’étude sur la fonction publique
internationale.
c.
De demander
au Secrétaire général de maintenir, sans préjudice de l’avenir de la fonction
publique internationale, le gel de tous les postes vacants relevant de la
fonction publique internationale jusqu’à ce que l’Assemblée générale statue
définitivement sur la question.
17.
Harmonisation
de la structure organisationnelle et la dotation en personnel avec les mandats
et les ressources disponibles
a. De reconduire jusqu’au 31 octobre 2001 le mandat confié au Conseil permanent par la résolution AG/RES 2 (XXVII-E/00) pour qu'il examine, conjointement avec l'étude de la fonction publique internationale, la structure et la répartition du personnel du Secrétariat à tous les échelons, en tenant compte des mandats confiés à l'Organisation et de l'étude de la politique du personnel soumis par le Secrétariat général, aux termes de la résolution AG/RES. 1 (XXV-E/98); et de prendre les mesures appropriées;
b. De reconduire jusqu’au 31 octobre 2001 le mandat émis à l’intention du Secrétaire général dans la résolution AG/RES. 2 (XXVII-E/00) pour qu’il soumette au Conseil permanent une proposition en vue de l'élaboration d'une étude et d'une analyse approfondies pour l’harmonisation de la structure organisationnelle avec les mandats et les ressources.
c. De demander au Secrétaire général de réexaminer, dans le
cadre de l’étude mentionnée au paragraphe a) ci-dessus, la politique actuelle
concernant les postes de confiance au Secrétariat général en vue de réduire le
pourcentage existant à partir du 1er janvier 2001, et de recommander
au Conseil permanent d’effectuer les modifications nécessaires dans le
Règlement en vigueur.
18.
Sources
de financement des mandats des Sommets
De
demander au Conseil permanent d’identifier, par l’intermédiaire de sa
Commission des questions administratives et budgétaires, les mandats des
Sommets qui requièrent un financement, et de mettre au point, au plus tard le
31 octobre 2001, un plan visant à financer ces mandats en utilisant les
ressources du Fonds ordinaire, des Fonds spécifiques et des fonds extérieurs.
19.
Bureaux
hors siège de l'OEA
De demander au Secrétariat général de mener
une évaluation du fonctionnement des bureaux hors siège de l'OEA et de
soumettre à la Commission des questions administratives et budgétaires, par le
truchement du Conseil permanent, d'ici au 31 octobre 2001, un rapport sur les
moyens par lesquels ces bureaux pourraient répondre plus efficacement et de
façon plus performante aux besoins des États membres dans le contexte du rôle
qui incombe à l'OEA en sa qualité d'organe d'exécution des mandats émanés des
Sommets des Amériques et de l'Assemblée générale, et dans le respect de la
Charte.
20. 10W
- Conférences non programmées de l’OEA
Les
fonds alloués à ce sous-programme doivent être gardés en réserve pour financer
les conférences et réunions qui seront approuvées par le Conseil permanent
d’ici au 31 octobre 2001.
B. AUTRES DISPOSITIONS
1. Honoraires
De
maintenir à EU$150,00 par jour le montant des honoraires versés aux membres des
organes suivants qui sont habilités à les recevoir: Tribunal administratif,
Commission des vérificateurs extérieurs, Commission interaméricaine des droits
de l’homme, Comité juridique interaméricain et Cour interaméricaine des droits
de l’homme.
2. Observateurs permanents
De
reconnaître l’appui des États Observateurs permanents et d’encourager ceux-ci à
continuer d’appuyer le financement des programmes et projets de l’Organisation
au moyen de contributions aux Fonds spécifiques.
3. Programme-budget pour 2003
a. De demander au Secrétariat de soumettre à la Commission des questions administratives et budgétaires dans les plus brefs délais, et en tout cas, au plus tard le 15 novembre 2001, des formats-types de présentation du programme-budget: l’un basé sur les résultats; le deuxième basé sur les mandats, et le troisième qu’il choisira. Le Conseil permanent à son tour fera le choix définitif pour la présentation du futur programme-budget.
b. De demander au Secrétaire
général de soumettre un projet de programme-budget du Fonds ordinaire pour 2003
doté d’un encours lui permettant de montrer qu’il disposera du financement
requis, étant entendu que le montant de ce budget ne sera pas supérieur à EU$76
000 000,00. Si le Secrétariat général
reçoit des recettes supérieures aux montants approuvés pour 2002, ces fonds
seront virés au Sous-fonds de réserve jusqu’à ce qu’ils atteignent le niveau
prescrit par les Normes générales.
c. De demander au Secrétaire
général et à la Commission préparatoire de l’Assemblée générale d’inscrire au
projet de programme-budget un crédit non programmé destiné au financement aux
nouveaux mandats qui émaneront de l’Assemblée générale.
d. De charger le Conseil permanent
ou la Commission préparatoire de prescrire que préalablement à toute
approbation, toute résolution ayant des incidences budgétaires doit être
assortie d’un avis de la Commission des questions administratives et
budgétaires (CAAP) relatif à la capacité du budget du Fonds ordinaire de les
financer.
Tableau A
PROGRAMME-BUDGET DE L’ORGANISATION POUR 2001,
QUOTES-PARTS ET CONTRIBUTIONS AU FONDS VOLONTAIRE POUR 2002
(EU$1 000)
|
TOTAL |
FONDS ORDINAIRE |
FONDS VOLONTAIRE |
|
||||
A. CRÉDITS BUDGÉTAIRES |
|
|
|
|
||||
1.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ET AUTRES ORGANES |
12 402,0 |
12 402,0 |
|
|
||||
2.
ORGANISMES SPÉCIALISÉS ET AUTRES ENTITÉS |
5 147,3 |
5 147,3 |
|
|
||||
|
3.
CABINETS DU SECRÉTARIAT GÉNÉRAL |
10 338,3 |
10 338,3 |
|
||||
|
4.
UNITÉS ET BUREAUX SPÉCIALISÉS |
12 293,1 |
12 293,1 |
|
||||
|
5.
AGENCE INTERAMERICAINE POUR LA COOPÉRATION ET LE
DÉVELOPPEMENT |
19 457,8 |
11 084,3 |
8 373,5 |
||||
6.
BUREAUX HORS SIÈGE DE L’OEA |
5 928,9 |
5 928,9 |
|
|
||||
7.
SOUS-SECRÉTARIAT AUX QUESTIONS JURIDIQUES |
2 042,3 |
2 042,3 |
|
|
||||
8.
SOUS-SECRÉTARIAT À LA GESTION |
10 839,8 |
10 839,8 |
|
|
||||
9.
SERVICES COMMUNS |
5 924,0 |
5,924,0 |
|
|
||||
TOTAL
|
84 373,5 |
76 000,0 |
8 373,5 |
|
||||
Tableau A (Suite) PROGRAMME-BUDGET DE
L’ORGANISATION POUR 2002 FINANCEMENT DU
PROGRAMME-BUDGET DE L’ORGANISATION EN 2002 (EU$1 000) 0
|
|||||||||||||
1. Fonds ordinaire |
Total |
Fonds
ordinaire
|
Fonds volontaire |
||||||||||
a.
Quotes-parts b.
Contribution au titre de la direction technique et de l’appui
administratif c.
CPSC01146F03
AG01669F01 AG01669F01 CPSC01130F06 a. Annonces reçues b. Annonces non concrétisées |
73 727,1 1 272,9 7 279,2 1 094,3 |
73 727,1 1 000,0 1 272,9 |
(1 000,0) 7 279,2 1 094,3 |
||||||||||
TOTAL |
83 373,5 |
76 000,0 |
7 373,5 |
AG01788F03
L'ORGANISATION DES ÉTATS AMÉRICAINS
L'Organisation des États Américains (OEA) est
l'organisation régionale la plus ancienne du monde. Elle a été créée par la
première Conférence internationale des États américains réunie à Washington,
D.C. d'octobre 1889 à avril 1890. Cette réunion a approuvé la fondation de
l'Union internationale des républiques américaines. La Charte de l'OEA a été
signée à Bogota en 1948 et a pris effet en décembre 1951. Elle a été dans la
suite amendée par le Protocole de Buenos Aires signé en 1967, qui a pris effet
en février 1970; par le Protocole de Cartegana de Indias signé en 1985, qui a
pris effet en novembre 1988; par le Protocole de Managua qui a été souscrit en
1993 et est entré en vigueur le 29 janvier 1996, et par le Protocole de
Washington souscrit en 1992, qui a pris effet le 25 septembre 1997.
Actuellement l'OEA compte 35 États membres. En outre, l'Organisation a octroyé
le statut d'Observateur permanent à 49 États ainsi qu'à l'Union européenne.
L'OEA poursuit les buts essentiels suivants:
garantir la paix et la sécurité du Continent américain; encourager et
consolider la démocratie représentative, compte dûment tenu du respect du
principe de non‑intervention; prévenir les causes possibles de
difficultés et assurer le règlement pacifique des différends qui se développent
entre les États membres; organiser l'action solidaire de ces derniers en cas
d'agression; donner une solution aux problèmes politiques, juridiques et
économiques qui se présentent entre eux; favoriser, au moyen d'une action
coopérative, le développement économique social et culturel de ceux‑ ci
et rechercher une limitation effective des armements classiques et permettre,
de ce fait, que des ressources plus importantes soient consacrées au
développement économique et social des États membres.
L'OEA atteint ses buts au moyen des organes ci‑après:
l'Assemblée générale, la Réunion de consultation des ministres des relations
extérieures; les Conseils (le Conseil permanent et le Conseil interaméricain
pour le développement intégré); le Comité juridique interaméricain; la
Commission interaméricaine des droits de l'homme; le Secrétariat général, les
conférences spécialisées, les organismes spécialisés et d'autres entités créées
par l'Assemblée générale.
L'Assemblée générale tient une Session
ordinaire par an et se réunit à l'extraordinaire dans des circonstances
spéciales. La Réunion de consultation est convoquée pour connaître de questions
urgentes et d'intérêt commun et servir d'organe consultatif en application du
Traité interaméricain d'assistance mutuelle (TIAR), qui est le principal
instrument de l'action collective en cas d'agression. Le Conseil permanent connaît
de toute question que lui soumet l'Assemblée générale ou la Réunion de
consultation et donne suite aux décisions de ces deux organes quand leur mise
en exécution n'a été confiée à aucune autre entité; il veille au maintien des
relations amicales entre les États membres ainsi qu'à l'observation des normes
de fonctionnement du Secrétariat général; de surcroît, il agit provisoirement à
titre d'organe de consultation pour l'application des dispositions du TIAR. Le
Secrétariat général est l'organe central et permanent de l'OEA. Le Conseil
permanent et le Secrétariat général ont leur siège à Washington, D.C.
ÉTATS MEMBRES: Antigua‑et‑Barbuda, Argentine, Bahamas (Le Commonwealth des), Barbade, Belize, Bolivie, Brésil, Canada,
Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, Dominique (Commonwealth de la), El
Salvador, Equateur, États‑Unis, Grenade, Guatemala, Guyana, Haïti,
Honduras, Jamaïque, Mexique, Nicaragua, Panama, Paraguay, Pérou, République
dominicaine, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte‑Lucie, Saint‑Vincent‑et‑Grenadines,
Suriname, Trinité et Tobago, Uruguay et Venezuela.
ISBN 0-8270-4375-9
[1]. La
Délégation de la Trinité-et-Tobago a formulé des réserves au paragraphe 2 du
dispositif de cette résolution. La
réserve est reproduite dans le document CP/ACTA 1277/01
[2]. La
Délégation de la Trinité-et-Tobago a formulé des réserves au paragraphe 6 du
dispositif de cette résolution. La
réserve est reproduite dans le document CP/ACTA 1277/01.
*. Le Venezuela se réserve de se prononcer
sur la question.
4. La Délégation des États-Unis a
émis une réserve sur le projet de résolution.
Celle-ci figure dans le document CP/ACTA-1281/01.
5. Les réserves formulées par les Délégations
du Mexique et de la Trinité-et-Tobago sont retranscrites dans les
procès-verbaux pertinents (CP/ACTA-1277/01).
6. Les réserves formulées par la Délégation
de Trinité-et-Tobago et la déclaration faite par la Délégation du Mexique
appuyée par le Brésil, la Colombie, le Costa Rica, l’Équateur, El Salvador, le
Guatemala, le Honduras, le Nicaragua, le Panama, le Paraguay, le Pérou et le
Venezuela, sont reproduites dans le procès-verbal de la séance pertinente,
(CP/ACTA-1280/01).
[PB1]Expression demandée par la Délégation du
Canada