Saint-Kitts-et-Nevis
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1Chaque année, soumettre à l'OEA, un inventaire complet des mesures de confiance et de sécurité (MDCS), qui mène chaque État membre dans l'hémisphère.
2Tenir des réunions de haut niveau auxquelles participent les ministères de la défense et des affaires étrangères aux niveaux bilatéral, sous-régional et régional pour instaurer un dialogue sincère et direct sur l'évaluation conjointe de différents aspects de défense et de sécurité et procéder à des échanges de points de vue et d'idées sur les objectifs de la politique de défense nationale et les moyens communs à engager pour aborder les problèmes communs dans ce domaine.
3Étendre la divulgation sur les MECS élaborées aux niveaux continental, sous-régional et bilatéral ainsi que les débats portant sur ces mesures aux organismes gouvernementaux, aux législateurs, aux milieux universitaires, aux étudiants des universités, à la société civile et à d'autres acteurs sociaux, ainsi qu'aux instituts/écoles de formation militaire et à la diplomatie
4Notifier à l'avance, notamment aux pays voisins, le déroulement des opérations et des manœuvres militaires de routine, nationales et conjointes, et selon ce que déterminera chaque État, permettre aux observateurs d'y participer.
5Entreprendre des programmes de visites se rapportant à la défense, dans le cadre desquelles des représentants de l'OEA et des États membres se rendent dans les installations de défense et les écoles militaires et participent à des manœuvres militaires conjointes
6Réaliser des échanges de personnels civils et militaires pour un entrainement régulier et approfondi.
7Participer au Registre des armes classiques des Nations Unies, y compris par la transmission et les échanges d'information sur la production nationale d'armes classiques.
8Alimenter le Système normalisé des Nations Unies et procéder à des échanges d'information sur celui-ci avec les États membres de l'OEA. Alimenter le Rapport international normalisé des Nations Unies sur les dépenses militaires et échanger les informations s'y rapportant avec d'autres États membres.
9Élaborer des méthodes communes normalisées pour l'évaluation des dépenses consacrées à la défense parmi les États voisins.
10Élaborer et échanger des documents de politique et de doctrine de défense.
11Échanger des informations sur les fonctions, les procédures et l'organisation institutionnelle des ministères de la défense et institutions concernées.
12Échanger des informations sur l'organisation, la structure, la taille et la composition des forces de défense et de sécurité
13Envisager de réaliser des activités de coopération qui développent les aptitudes et capacités régionales au profit des opérations de maintien de la paix au moyen d'entrainements et manœuvres conjoints et d'un échange d'information sur ces opérations.
14Mener des activités et tenir des réunions pour prévenir les incidents et accroitre la sécurité des transports par voie terrestre, maritime et aérienne, et intensifier la coopération pour accroitre la sécurité dans ces modes de transport conformément au droit international
15Élargir les activités de coopération et les échanges, et élaborer et établir des moyens de communication entre les autorités civiles, militaires et policières dans les régions frontalières.
16Envisager d'établir, le cas échéant, des zones de confiance mutuelle ou de sécurité dans les régions frontalières, conformément aux exigences de sécurité, de liberté de mouvement et de développement économique et commercial de chaque pays.
17Réaliser des manœuvres conjointes entre forces armées ou de sécurité publique, respectivement, conformément à la législation de chaque État.
30Intensifier la coopération et les échanges d'information dans le cadre de l'ONU et de l'OEA sur des questions de sécurité comme le terrorisme, le trafic des drogues et d'armes légères, la lutte contre la piraterie, la prévention de la contrebande, la non-prolifération des armes de destruction massive, les opérations de recherche et de sauvetage et la protection des ressources naturelles ainsi que des biens archéologiques.
18Identifier les stocks excédentaires d'armes individuelles et légères ainsi que d'armes individuelles et d'armes légères saisies en vertu des lois nationales et accords internationaux auxquels ils sont parties ; mettre au point des programmes de destruction de ces armes et inviter des représentants internationaux à observer leur destruction
31Échanger des informations sur les travaux de recherche scientifique et météorologique en rapport avec les catastrophes naturelles, élaborer des programmes de coopération au lendemain de catastrophes naturelles ou pour prévenir celles-ci, en suivant les lignes directrices établies par la Commission interaméricaine pour la réduction des catastrophes naturelles, avec l'autorisation des États concernés et sur leur demande.
32Établir des points de contact nationaux pour les secours en cas de catastrophe naturelle, la sécurité de l'environnement, la sécurité des transports et la protection des infrastructures essentielles.
19Accroitre la coopération multilatérale entre les États membres au moyen de l'élaboration et de l'application de politiques, de programmes et d'activités ciblant précisément les questions identifiées par les petits États insulaires des Caraïbes comme des préoccupations, des menaces et des défis qui pèsent sur leur sécurité ; échanger des informations aux niveaux bilatéral, sous-régional et régional sur les préoccupations particulières des petits États insulaires en matière de sécurité pour renforcer la capacité de ces pays à aborder ces préoccupations, en favorisant la réalisation de cours, de séminaires et d'études sur les mesures réciproques d'encouragement de la confiance et de la sécurité.
20Envisager une mise en œuvre rapide des initiatives suivantes destinées à renforcer les capacités des petits États insulaires des Caraïbes en matière de sécurité:
  • Établir un réseau virtuel privé pour faciliter les échanges régionaux de renseignement criminel et d'information sur la criminalité et d'autres bases de données pertinentes dans la lutte contre le terrorisme. 
  • Mettre en commun des informations cruciales entre services chargés de la police des frontières afin de renforcer leur capacité de contrôle aux frontières et leur permettre de mieux lutter contre le trafic de drogues et le terrorisme.
  • Établir des programmes de formation conjointe afin de mettre aux entités existantes de mieux relever les nouveaux défis.
  • Participer à la planification stratégique conjointe et coopérer à la lutte contre ces menaces communes.
21Échanger des données d'expériences et des réflexions sur la transparence et les MECS avec des tribunes régionales et sous-régionales consacrées à la sécurité comme l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le Forum régional de l'Association des Nations de l'Asie du Sud-est (ASEAN), l'Union africaine, le Conseil de défense sud-américain, la Conférence des forces armées centraméricaines (CFAC) et le Système de sécurité régionale (SSR).
33Échanger des informations sur l'approbation ou l'adaptation, selon le cas, de règles contenues dans les législations nationales qui régissent les processus d'obtention de données et d'information et échanger des données d'expériences avec la participation des pouvoirs publics, des prestataires de services, des utilisateurs et d'autres acteurs en ce qui a trait à la prévention et la gestion des menaces informatiques ainsi qu'à la protection contre celles-ci, dans le but d'entretenir des liens de coopération afin de prévenir et combattre les activités délictueuses ainsi que de mener des enquêtes sur ces activités, qui menacent la sécurité, pour faire en sorte que l'Internet soit ouvert à tous, interopérable, sûr et fiable, tout en respectant les obligations et les engagements contractés conformément au droit international, en particulier le droit international relatif aux droits de la personne.
34Fournir des renseignements sur les politiques nationales de cybersécurité, notamment les stratégies nationales, les livres blancs, les cadres juridiques et d'autres documents selon que chaque État membre le juge pertinent.
35Identifier un point de contact national au niveau de l'élaboration de politiques qui est en mesure de discuter des incidences des cybermenaces pesant sur le continent américain. Tout en leur étant complémentaire, le travail de ces points de contact nationaux peut être distinct des tâches courantes incombant aux experts en matière de répression et d'autres experts techniques dans le domaine de la lutte contre la cybercriminalité et de la prise en charge des cyberincidents qui sont source de préoccupation.  Les renseignements concernant ces points de contact nationaux seront mis à jour chaque année ou aussi souvent que nécessaire et seront mis à leur disposition sous un format transparent et aisément accessible
22Signer, ratifier et mettre en application la Convention interaméricaine sur la transparence de l'acquisition d'armes classiques (CITAAC).
23Convenir de l'utilisation de normes et de lignes directrices élaborées internationalement pour la manutention d'armes et de munitions.
24Informer de la réduction et de l'élimination d'armes et de munitions.
25Convoquer des réunions de femmes policières et officiers militaires pour la création de réseaux, le partage de connaissances et le partage d'information.
26Dans les missions et opérations conjointes, assurer le déploiement de femmes officiers.
27Organiser des événements sportifs conjoints ou d'autres événements sociaux pour le personnel militaire.
28Établir des unités conjointes de maintien de la paix.
29Effectuer des opérations conjointes pour nettoyer de mines terrestres et de restes d'explosifs de guerre le bord des frontières.
36Au cas où il n'y en aurait pas encore, désigner des points de contact au sein des ministères des Affaires étrangères dans le but de faciliter le travail lié à la coopération internationale et au dialogue en matière de cybersécurité et de cyberespace.
37Concevoir et renforcer le développement des capacités par le biais d'activités comme des séminaires, des conférences et des ateliers à l'intention de responsables publics et privés en cyberdiplomatie.
38Renforcer l'intégration de la cybersécurité et du cyberespace dans les matières enseignées aux diplomates et responsables des ministères des Affaires étrangères et d'autres organismes gouvernementaux.
39Encourager la coopération et l'échange de pratiques optimales ayant trait à la cyberdiplomatie, à la cybersécurité et au cyberespace par le biais, entre autres, de l'établissement de groupes de travail et d'autres mécanismes de dialogue ainsi que de la conclusion d'accords entre États.
40Apporter une aide technique et humanitaire aux niveaux bilatéral, sous-régional et régional aux pays touchés par une catastrophe naturelle.
41Partager des renseignements entre entités d'ordre public sur la criminalité, les enquêtes et les procès aux niveaux bilatéral, sous-régional ou régional.