Encouragement de la confiance
et de la sécurité
Liste de MRCS
Liste consolidée des mesures de renforcement
de la confiance et de la sécurité à communiquer conformément aux
résolutions de l’OEA (Approuvée à la réunion du 15 janvier 2009)
CP/CSH-1043/08 rev. 1
Conférence régionale sur
les mesures dencouragement de la confiance et de la sécurité de Santiago, 1995
1. Soumettre chaque année
à l’OEA un inventaire complet des mesures de renforcement de la
confiance et de la sécurité (MECS) qu’adopte chaque État dans le
Continent américain.
2. Tenir des réunions de haut niveau auxquelles participeront les
ministres de la défense et des affaires étrangères, aux niveaux
bilatéral, sous-régional et régional, en vue de procéder à un dialogue
franc et direct sur l’évaluation commune de divers aspects de la défense
et de la sécurité; et d’échanger des idées et des points de vue au sujet
des objectifs de la politique nationale de défense, ainsi que sur les
moyens d’agir de concert pour gérer les problèmes communs qui affectent
cette région.
3. Étendre aux instituts de formation à la diplomatie, aux académies
militaires, aux centres de recherches et aux universités les séminaires,
les cours et les études prévus dans les Déclarations de Santiago et de
San Salvador sur les mesures d’encouragement de la confiance et de la
sécurité ainsi que d’autres questions liées à la paix et la sécurité
continentale, avec la participation à ces activités de fonctionnaires
gouvernementaux, civils et militaires et de la société civile.
4. Notification et observation de manœuvres militaires et d’opérations
de routine, selon les besoins jugés nécessaires par chaque État.
5. Système de notification préalable des manœuvres militaires.
6. Entreprendre des programmes de visites se rapportant à la défense,
aux termes desquels les représentants des États membres participants
visitent les installations de défense et les académies militaires.
7. Inviter la présidence de la Commission sur la sécurité continentale
de l’OEA à observer les manœuvres conjointes qui ont lieu dans le
Continent américain.
8. Entreprendre des échanges de personnel civil et militaire en vue
d’une formation normale et spécialisée.
9. Fournir des informations au Registre des armes classiques des Nations
Unies, y compris des informations sur la production nationale d’armes
classiques.
10. Fournir des informations au Rapport international normalisé des
Nations Unies sur les dépenses militaires et procéder à des échanges
d’informations avec d’autres États membres.
11. Élaborer des méthodes communes normalisées pour l’évaluation des
dépenses consacrées à la défense parmi les États voisins.
12. Élaborer et échanger des documents sur la politique et la doctrine
de défense (livres blancs sur la défense).
13. Échanger des informations sur les fonctions, les procédures et
l’organisation institutionnelle des ministères chargés de la défense et
de la sécurité, et des institutions connexes compétentes.
14. Échanger des informations sur l’organisation, la structure, la
taille et la composition des forces de défense et de sécurité.
15. Envisager des activités de coopération qui développent les aptitudes
et capacités régionales de maintien de la paix au moyen d’activités
communes de formation, de manœuvres conjointes et d’échange
d’information sur le maintien de la paix.
16. Tenir des réunions et prendre des mesures visant à prévenir des
incidents et à accroître la sécurité dans le trafic terrestre, maritime
et aérien et intensifier la coopération visant à améliorer la sécurité
du transport terrestre, maritime et aérien, conformément au droit
international.
17. Renforcer la coopération et les échanges d’information entre les
autorités policières, les forces de l’ordre et les autorités militaires
des États voisins en tenant compte de la situation prévalant dans leur
zone frontalière.
18. Établir, utiliser et échanger des manuels communs de procédures et
des pouvoirs entre les formes armées et les organes de sécurité déployés
dans les régions frontalières.
19. Envisager d’établir, le cas échéant, des zones de confiance mutuelle
ou de sécurité dans les régions frontalières, en tenant compte des
besoins de chaque État eu égard à la sécurité, la liberté de
circulation, et au développement économique et commercial.
20. Effectuer des manœuvres conjointes entre forces de défense et/ou
forces de sécurité publique, respectivement, conformément à la
législation de chaque État.
21. Établir des communications entre les autorités civiles ou militaires
de pays voisins compte tenu de la situation frontalière ou développer
celles qui existent déjà.
22. Intensifier la coopération, dans le cadre de l'OEA, à la lutte
contre le terrorisme, aux activités d’interception de drogues et de
prévention du trafic d’armes individuelles et légères, à la lutte contre
la piraterie, à la prévention de la contrebande, aux opérations de
recherche et de sauvetage et à la protection des ressources naturelles
et des objets archéologiques.
23. Échanger des informations sur des questions de sécurité, telles que
le trafic illicite des armes individuelles et légères et la
non-prolifération d’armes de destruction massive, dans le cadre des
Nations Unies et de l’OEA.
24. Identifier les stocks excédentaires d’armes individuelles et légères
ainsi que les inventaires d’armes individuelles et d’armes légères qui
ont été saisies et, conformément aux accords nationaux et internationaux
auxquels ils participent, mettre au point des programmes de destruction
de ces armes et inviter des représentants internationaux à observer leur
destruction.
25. Organiser des séminaires, des cours de vulgarisation et d’études sur
les mesures et les politiques de renforcement de la confiance et de la
sécurité mutuelles avec la participation de civils et de militaires,
ainsi que sur les préoccupations particulières des petits États
insulaires en matière de sécurité.
26. Mettre en place des programmes de coopération en cas de catastrophes
naturelles ou pour la prévention de ces catastrophes, sur la demande et
avec l'autorisation des États touchés.
27. Établir des points de contact nationaux pour les secours à apporter
en cas de catastrophes naturelles, pour la sécurité de l’environnement,
la sécurité des transports et la protection de l’infrastructure
critique.
28. Échanger des informations sur la recherche scientifique et
météorologique liée aux catastrophes naturelles.
29. Accroître la coopération conformément aux directives du Comité
interaméricain pour la réduction des catastrophes naturelles et afin
d’atténuer les conséquences de ces catastrophes, sur la demande des
États touchés et avec leur autorisation.
30. Renforcer la coopération multilatérale entre les États membres par
le biais de l’élaboration et de l’application des politiques générales,
programmes et activités sur les questions qui ont été identifiées par
les petits États insulaires comme des préoccupations, des menaces et des
défis qui pèsent sur leur sécurité et échanger et mettre en commun des
informations aux niveaux bilatéral, sous-régional et régional afin de
renforcer la capacité des petits États insulaires d’affronter leurs
préoccupations particulières en matière de sécurité.
31. Envisager la mise en œuvre rapide des mesures destinées à améliorer
les capacités des petits États insulaires en matière de renforcement de
la sécurité et qui figurent ci-après.
- Créer un Réseau privé virtuel pour faciliter la mise en commun, au
niveau régional, des informations du renseignement criminel et d’autres
bases de données pertinentes pour la lutte contre le terrorisme.
- Mettre en commun des informations cruciales entre services chargés de
la police des frontières afin de renforcer leur capacité de contrôle aux
frontières et leur permettre de mieux lutter contre le trafic de drogues
et le terrorisme.
- Établir des programmes de formation conjointe afin de permettre aux
entités existantes de relever les nouveaux défis.
- Participer à la planification stratégique conjointe et coopérer à la
lutte contre ces menaces communes.
32. Coopérer étroitement afin de mettre en œuvre les engagements qui ont
été pris à la Réunion ministérielle des transports de 1998, participer
activement à la Conférence sur la sécurité du transport des matériaux
radioactifs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de
juillet 2003.
33. Mettre en œuvre les aspects pertinents du Programme d’éducation pour
la paix dans le Continent américain (OEA CP/RES. 769/00).
34. Suggérer et encourager le dialogue au sein des tribunes existantes
entre les législateurs du Continent américain sur les mesures
d’encouragement de la confiance et sur les questions de paix et de
sécurité continentale, y compris les échanges de visites et la
convocation de réunions.
35. Encourager les échanges et les contacts entre étudiants,
universitaires et experts des questions de défense et de sécurité.
36. Échanger et mettre en commun des données d’expérience et des points
de vue sur la transparence et les MECS avec d’autres instances
régionales de promotion de la sécurité, telles que l’Organisation pour
la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le Forum régional de
l’ANASE (ARF) et l’Union africaine (UA).
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